INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 389

La démocratie des hypocrites

Le régime Charest a démontré l’ampleur de ses turpitudes et les autres partis jouent de l’électoralisme.

Chronique de Bruno Deshaies



Les manifestations successives des casseroles ou des chaudrons ont démontré que le gouvernement Charest cherche à impressionner la population. Les forces policières à Montréal, à Québec, à Sherbrooke ou à Victoriaville jouent leur rôle avec vigilance sans négliger la force « suffisante » (par ex. : « trappe » massive d’arrestations ou l’affectation de plusieurs dizaines de policiers à la surveillance dans les wagons du métro de Montréal et beaucoup d’autres tactiques utilisées beaucoup plus musclées). Peut-être que demain, ce sera des militaires de l’armée canadienne à l’entrée des banques et des caisses populaires et après demain devant les universités, les cégeps, les bureaux de comtés des députés ou la statue de Wolfe. Quand la police remplace l’État de droit, ce n’est plus la démocratie, Monsieur Charest, c’est la répression qui se profile sous l’aspect d’une dictature déguisée. Les représentants élus du parti libéral du Québec ne peuvent pas se vanter de représenter sérieusement les fondements démocratiques de la société. Le mensonge est trop gros. Quelle véritable imposture démocratique !
Posons-nous la question : de quelle légitimité le gouvernement Charest peut-il se targuer ? Constatons les faits d’abord.
Les élections générales au Québec
Date du décret Date du scrutin Ouverture de la session
_ 12 mars 2003 14 avril 2003 4 juin 2003
_ 21 février 2007 26 mars 2007 8 mai 2007
_ 5 novembre 2008 8 décembre 2008 13 janvier 2009
_ Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/election.html
Les dernières élections ont eu lieu le 8 décembre 2008
Depuis le 14 mai 2012, la composition de l'Assemblée est la suivante :

• Parti libéral du Québec (chef : Jean Charest) : 63 députés.
_ Ce parti forme le gouvernement.
_ • Parti québécois (chef : Pauline Marois) : 46 députés.
_ Ce parti forme l'opposition officielle.
_ • Députés indépendants :

o Coalition avenir Québec : 9 députés
_ o Option nationale : 1 député
_ o Québec solidaire : 1 député
_ o Autres : 2 députés [Pierre Curzi et Lisette Lapointe]

_ • Circonscriptions vacantes : 3 (Argenteuil, LaFontaine, Bourassa-Sauvé)

Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index/html



NOTE. Faisons l’hypothèse que le gouvernement gagne un siège et les oppositions en prennent deux. L’écart entre les rapports de force passe de 3,2 % à 2,4 %. Les oppositions et le gouvernement restent presque stables, sauf que le fait de retirer deux sièges au gouvernement indiquerait, si le résultat du vote était connu, un fléchissement d’intérêt des électeurs à l’endroit du parti libéral et de son chef.
N. B. 11 juin 2012 : Élections dans Argenteuil et LaFontaine. Date à déterminer pour le remplacement de madame Line Beauchamp dans Bourassa-Sauvé.



NOTE. Le parti libéral dirigé par Jean Charest est au pouvoir depuis plus de 9 ans. Des élections partielles sont actuellement en cours dans deux des trois circonscriptions vacantes (cf., supra). Après trois élections générales, les électeurs québécois se cherchent une voix crédible. Une quatrième élection générale dans la cacophonie actuelle des partis politiques et un ras-le-bol de la population serait un « désastre » (cf., Vincent Marissal, « Arrogance + élections = désastre », dans La Presse, lundi 4 juin 2012, p. A4 (Actualités).
Source : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/vincent-marissal/201206/04/01-4531431-arrogance-elections-desastre.php


À la lecture des résultats électoraux précédents, il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que la légitimité du gouvernement Charest est très fragile voire même suspecte. Les événements récents ne démontrent pas que la population souhaite à tout prix une élection précipitée pour résoudre la crise gouvernementale et la crise étudiante. La sagesse populaire me semble plus pragmatique que le gouvernement. Toutefois, le gouvernement Charest clame haut et fort qu’il est légitime et que nous vivons en démocratie. C’est de la propagande, car une élection précipitée laisserait les deux crises, gouvernementale et étudiante, sur la chaussée. On verra… demain… peut-être après-demain… jusqu’à la fin de 2013… radote le premier ministre. Quel culot ! Quelle posture belliqueuse !
Certains acteurs de la scène politique s’activent en ce moment pour réclamer une médiation dans le conflit qui s’étire et qui s’enfonce de plus en plus dans la démagogie. Pourquoi revenir à une telle proposition étant donné que cette avenue est déjà bloquée avec tout le cynisme dont fait montre Jean Charest depuis le tout début du conflit étudiant. De plus, le ministre des Finances s’évertue à ne rien vouloir entendre d’une quelconque modification à son récent budget concernant la hausse des droits de scolarité. En outre, si le ministre renonce à son budget, il devra démissionner, car le premier ministre considère intangible le cadre budgétaire de son gouvernement. Le réaménagement « à coût nul », la réponse est catégoriquement NON. Les policiers sont dans la rue !
Le gouvernement ne se soumettra pas à une décision d’un médiateur. L’État, c’est l’État ! C’est pourquoi Jean Charest clame haut et fort qu’il est légitime et que nous sommes en démocratie. Il faut continuer à battre « la rue » à plate couture. Personne ne connaît l’issu de ce délire gouvernemental et parlementaire ainsi que l’entêtement puéril du premier ministre et l’ineffable comportement de madame Michelle Courchesne.
Le fragile écart de force entre les oppositions et le gouvernement est trop mince pour que le premier ministre, ses ministres et députés pavoisent de joie en se drapant dans leur légitimité, l’État de droit et la démocratie. Malheureusement, devant ce désastre, les oppositions réunies n’ont pas compris encore le message de la population. Nous n’entendons que des discours partisans ou incohérents. Quel dommage !
Pour l’heure, l’État de droit est bafoué et la démocratie considérée comme un pis-aller par le gouvernement lui-même. Que dire maintenant de la légitimité du gouvernement Charest. L’état social est en décrépitude et le gouvernement est en disgrâce devant la mobilisation de la population dans la rue. Si les casseurs sont là aussi, c’est le gouvernement lui-même qui en est grandement responsable par ses fanfaronnades et ses bravades contre une seule catégorie d’individus dans la société, soit les étudiantes et les étudiants. Ô malheur, ces derniers ont osé contester le budget Bachand sur un point particulier de toutes les finances publiques du Québec. Une histoire d’environ vingt millions par année pour sauver l’enseignement postsecondaire d’être privé du noble objectif de la compétitivité. Qui l’eut cru ?
Pas plus sage que le gouvernement, les oppositions ont flairé une bonne occasion pour donner dans l’électoralisme. Elles n’ont pas compris, après neuf années dans l’opposition, que le gouvernement Charest a profité du régime démocratique pour en faire un simulacre. C’est aujourd’hui devenu la démocratie des hypocrites. D’où le cynisme qui se propage comme une traînée de poudre parmi la population. Les gens se demandent : à qui peuvent-ils faire réellement confiance ? ou sur quoi iront-ils voter ?
Afin de retrouver la confiance des électeurs, les membres du parlement doivent d’abord régler la crise gouvernementale compte tenu que le gouvernement jouit d’une légitimité factice devant la population en générale. Pourquoi les parlementaires dans l’opposition ne réclameraient-ils pas un débat d’urgence à l’Assemblée nationale pour sortir les policiers de la rue et amender le récent budget Bachand qui n’est rien de moins qu’un coup de force entêté contre la génération montante dont le Québec ne peut se priver pour l’avenir du Québec ?
LA CRISE GOUVERNEMENTALE DOIT SE RÉSOUDRE DANS LE PARLEMENT ENTRE LES PARTIS POLITIQUES ET LES DÉPUTÉS INDÉPENDANTS. Les parlementaires doivent voir autrement que de courtiser le peuple pour obtenir facticement des votes. Quand la crise de l’État sera réglée, vous aurez l’occasion de solliciter la légitimité d’une souveraineté populaire qui aura compris que vous avez cessé de mentir à tout le monde.
FAITES VOS DEVOIRS DE PARLEMENTAIRES ET LAISSER LE PEUPLE JUGER DE VOS ACTES QUAND VOUS AUREZ RÉTABLI LE BON SENS ENTRE VOUS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE.
S’IL FAUT QUE LE PREMIER MINISTRE REMETTE SA DÉMISSION AU LIEUTENANT-GOUVERNEUR QU’IL LE FASSE POUR LE PLUS GRAND BIEN DE TOUS LES QUÉBÉCOIS ET QU’UN NOUVEAU CABINET POLITIQUE SOIT FORMÉ AFIN DE RÉSOUDRE LA CRISE GOUVERNEMENTALE ET POLITIQUE QU’ILS ONT EUX-MÊMES FOMENTÉS. C’EST IMPÉRIEUX.
LA POPULATION EXIGE LA FIN DE LA DÉMOCRATIE DES HYPOCRITES.
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Complément : « Le viol démocratique ». ICI : http://www.vigile.net/LA-SOLUTION-Monsieur-Charest-doit
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Un brin d’humour
Cordon sanitaire autour de l'hôtel du Parlement du Québec
La police peut mettre fin à la crise en allant chercher les 122 députés élus (ou demain 124) à leur domicile, à 6 heures du matin, puis les amener menottes aux poings jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale pour y rester le temps qu’il faudra afin de résoudre définitivement la crise qui secoue tout le Québec pour une augmentation abusive de droits de scolarité.
De manière à assurer la sécurité des parlementaires, les policiers formeront un cordon sanitaire étanche autour de l’hôtel du Parlement du Québec, 24 heures sur 24, jusqu’à ce que les 124 élus trouvent d’un commun accord la solution tant attendue : abrogation immédiate de la loi spéciale (78) et le retrait de la formule Charest-Bachand-Courchesne sur l’augmentation des droits de scolarité pendant deux ans.
En contrepartie, obligations sera faite au gouvernement Charest ou à tout autre gouvernement de procéder aux analyses nécessaires pour se donner une POLITIQUE PUBLIQUE sur l’organisation et le financement du réseau postsecondaire qui devra faire l’objet d’une consultation et d’une concertation publique avant l’adoption des mesures retenues qui seront adoptées par l’Assemblée nationale.
Aucune contravention ne sera remise aux membres élus du Parlement du Québec s’ils en arrivent à cet accord. Les juristes verront à rédiger en termes légaux les détails de l’accord.
Tous les députés doivent signer l’accord en présence du Chef de police de la Ville de Québec.
Alors, le Chef de police de la Ville de Québec ordonnera aux policiers d’aller reconduire chaque député élu chez lui sans aucune autre formalité.

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« PEUT-ON TROP AIMER LA DÉMOCRATIE ? »
14 juin 2912, par Bruno Deshaies
EN COMPLÉMENT
Voici le tableau qui complète le portait global des élections partielles qui donne la répartition des sièges de l’Assemblée nationale pour cette fin de session en 2012.


(1) Deux députés indépendants : Pierre Curzi et Lisette Lapointe
(2) La circonscription Bourassa-Sauvé laissée vacante par la démission de Line Beauchamp.
Sources :
La Direction générale des élections du Québec a publié les résultats préliminaires.
VOIR :
Argenteuil : http://monvote.qc.ca/partielles/fr/resultatsPreliminaires.asp?circ=518
LaFontaine : http://monvote.qc.ca/partielles/fr/resultatsPreliminaires.asp?circ=374

La démocratie a ses exigences. Elles ne sont ni toutes du côté gouvernemental ni la responsabilité de tous les partis ou députés qui se retrouvent dans l’opposition. Une chose est certaine, tous les députés qui occupent un siège à l’Assemblée nationale ont une responsabilité personnelle face à la détérioration sociale créée par la contestation étudiante au sujet de l’augmentation des droits de scolarité.
La population a entendu les arguments des protagonistes et toutes les « lignes » insipides, inodores et incolores des représentants de la nation. Cette population, est mécontente du travail des députés qu’ils soient premier ministre, ministres, chef de l’opposition ou simples députés. Vous devez faire une trêve en tant que législateurs et représentants de la démocratie au Québec. Le temps presse. Vous devez poser le bon geste.
VOUS TOUS, LES DÉPUTÉS DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC, METTEZ UN TERME À VOTRE DÉLIRE PARTISAN AINSI QU’À TOUS VOS MOTS CREUX QUE NOUS N’ENTENDONS PLUS.
CETTE CRISE CONNAÎT DÉJÀ DES EFFETS PERVERS QUE VOUS TOUS, SANS DISTINCTION DE PARTIS OU DE POSITIONS, CAUTIONNÉS FAUSSEMENT ET PRESQUE ILLÉGITEMENT.
METTEZ-VOUS À L’ŒUVRE SELON LA TECHNIQUE PARLEMENTAIRE APPROPRIÉE POUR RÉSOUDRE CETTE CRISE DEVENUE TOTALEMENT INUTILE.
Pas d’élections générales hâtives sans, préalablement, une solution équitable à cette crise. J’en ai parlé abondamment dans mes dernières chroniques.
J’ajoute cette référence au sujet de la démocratie dont on se complaît à répéter le mot sans trop savoir toute la charge explosive qu’il contient. Comme me le disait un jour Albert Jacquard : « Les mots sont des armes. » J’ajoute : « Les mots ébréchés, c’est encore pire. »
VOIR : http://www.chaire-mcd.uqam.ca/upload/files/Publications/JYT/dmocratie%20monument%20national%202.pdf
Le spicilège de Joseph Yvon Thériault, Titulaire, Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie, Professeur de sociologie/UQAM, offre un regroupement de citations extraites de Tocqueville sous le thème :
« PEUT-ON TROP AIMER LA DÉMOCRATIE ? » (3 p.)
« Ainsi se lit le paradoxe tocquevillien de la démocratie :
CHAQUE MERVEILLE QUE LA DÉMOCRATIE PRODUIT, SI EXACERBÉE, PEUT GÉNÉRER SON CONTRAIRE, PEUT CONDUIRE À UNE CERTAINE DÉSESPÉRANCE. »

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Bruno Deshaies209 articles

  • 300 937

BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juin 2012

    Et la tendance autoritaire s'étend maintenant au niveau municipal. À preuve, les décisions des maires capitalistes de Québec et de Trois-Rivières récemment:
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201206/19/01-4536487-manifestations-a-quebec-adoption-houleuse-du-nouveau-reglement.php
    http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/vie-regionale/trois-rivieres/201206/19/01-4536264-pas-de-referendum.php
    La bourgeoisie québécoise semble déterminée à avoir de plus en plus recours à des mesures autoritaires afin de préserver son pouvoir, ses privilèges et ses acquis.

  • Bruno Deshaies Répondre

    19 juin 2012

    19 juin 2012, par Bruno Deshaies
    ...PLUTÔT QUE DE SE LANCER COMME DES ÉTOURDIS DANS DES DÉBATS DE BAS NIVEAU.
    Que la population dise non à des élections hâtives et qu’elle signale clairement leur désaveu pour ce choix électoral prématuré au plan de la santé sociale du Québec.
    Nous savons clairement que l’élection ne changera pas le problème. Il sera entier après les élections quel que soit le parti politique au pouvoir. Le « brouillard » pour Michel David ou le « désastre » pour Vincent Marissal.
    Les électeurs doivent être plus sages que le PM du Québec qui se drape candidement dans un discours lénifiant et équivoque au sujet de la loi et l’ordre. La population doit lui dire non. Elle doit exiger que les parlementaires solutionnent illico la crise avant de jouer du violon sur de fausses notes démocratiques. Tous les partis politiques nous font du chantage sur l’obligation d’aller en élection. Or, le Parlement existe en ce moment et que les Chefs politiques se parlent pur mettre fin à ce cirque dangereux.
    LES PARLEMENTAIRES SONT PAYÉS POUR RÉGLER CETTE CRISE DANS LE PARLEMENT.
    « Le Parlement doit se résoudre à régler illico la crise d’une manière noble et judicieuse. »
    Commentaire : 17 juin 2012, par Bruno Deshaies. ICI : http://www.vigile.net/Banana-James
    o o o
    Alexis de Tocqueville dixit :
    « Que la démocratie soit trop habitée par l’INCERTITUDE, alors fleurit la démagogie ou la cacophonie; …qu’elle soit trop pleine de CERTITUDES alors triomphe le dogmatisme, la pensée unique, terrain fertile aux certitudes despotiques. »