Un grand nombre de nations ont obtenu leur indépendance par un simple vote de leurs représentants à leur Assemblée législative. Une décision qui fut la plupart du temps entérinée par la suite, en référendum, par la population concernée.
Cette formule d’accession à l’indépendance mérite réflexion. La légitimité m’apparaît apparente.
Si cela arrivait un jour et que l’armée canadienne soit envoyée au Québec avec des intentions répressives, il faudra alors refuser toutes violences.
Plutôt il faudra savoir organiser la non-coopération, la désobéissance civile, la résistance active, non-violente et pacifique, comme notre peuple en est capable. Rappelons-nous Henri David Thoreau, Gandhi, Martin Luther King, et autres émules de la non-violence.
Il y aurait alors un vent de sympathie international en notre faveur, à ne pas en douter. Cette sympathie pourrait nous aider énormément à faire reconnaître, par les autres nations et par les institutions internationales, l’indépendance de l’état du Québec
La tentation de la violence devra être contenue parce qu’elle serait néfaste au plus haut point. En pareille circonstance il faudra donc démontrer une maîtrise de soi collective, doublée d’une détermination à toute épreuve pour combattre subtilement et sans relâche. Ébauchons tout de suite cette résistance pacifique au cas où…, afin de ne pas être pris au dépourvu.
Vainquons, mais d’une façon des plus honorables, Celle qui donnera à notre nation et au reste de l’humanité une grande fierté inoubliable.
Alain Raby, 15 août, 2009 ( Vive l’Acadie )
Saint-Jean-Port-Joli
L’indépendance du Québec obtenue par une majorité des voix des députés de l’Assemblée nationale et ses possibles conséquences
Tribune libre 2009
Alain Raby118 articles
Né à Mont Saint Michel, Qc
Bac en pédagogie - Hull
Maîtrise en Relations Internationales.
University of the Americas - Mexique 1971
Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval
Enseignant à Saint-Claude, Manitoba
Glob...
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Né à Mont Saint Michel, Qc
Bac en pédagogie - Hull
Maîtrise en Relations Internationales.
University of the Americas - Mexique 1971
Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval
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Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil
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25 commentaires
Alain Raby Répondre
19 février 2015Déclaration d'indépendance nationale dans le monde
Archives de Vigile Répondre
20 août 2009Vous aimez beaucoup la résistance pacifique à la Gandhi et la non-violence, ce qui est bien. Mais pourquoi fleuretez-vous toujours avec l'armée et les catastrophes des héroïnes? Vous croyez que le Roc se moquera d'un vote démocratique de l'assemblée nationale et ce aux yeux du monde entier? Le Roc se moquerait du Renvoi de la cour suprême et de sa signature à la Déclaration d'Helsinki en l'an 2000? Peut-être voulez-vous faire au monde avec vos hypothèses catastrophiques.
Archives de Vigile Répondre
18 août 2009Je suis parfaitement d'accord avec toi Luc. Nous n'avons rien à négocier avec le Canada qui est un état-voyou qui maintient de force le Québec par toutes les formes de menaces et de chantages et cela dure depuis 250 ans.
Ce Canada qui ne sera jamais le nôtre a violé les lois électorales du Québec en 80 et en 95. IL a envoyé sur nous, les militaires ontariens et albertains en 1970. Il viole sa propre constitution par ses nombreux empiètrements dans les champs de compétences des provinces. Il ne fait pas appliquer sa propre loi des langues officielles. Nous n'avons rien à négocier avec un pareil salaud!
Ce qu'il faut; c'est établir un véritable rapport de force de la nation québécoise unie afin de mettre hors de notre patrie, cet état illégitime qui envoie nos enfants en Afghanistan alors que nous sommes plus de 73% à rejeter cette guerre impérialiste.
Archives de Vigile Répondre
18 août 2009@ M. Bousquet
Vous écrivez à l'intention de Denis Julien :
« ... la peur de la souveraineté de nos anglos à 90 % et de nos francos, à 50 % en 1980 et à 40 % en 1995. Crainte qui existe encore et qui est bien vissée. »
Une peur de quoi pensez-vous ? De ne pas savoir comment faire ? NON PAS !
La peur, c'est celle que provoquent les menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles des canadianisateurs. Le Canada est illégitime parce qu'il n'a pas réciproquement obtenu le OUI qui le validerait. Et il s'impose d'autorité et de force depuis la Conquête, et ce, seulement à force de menaces de représailles déjà matérialisées dans l'écrasement des patriotes et l'imposition de la LOI DES MESURES DE GUERRE en 1970 et l'occupation de notre territoire nationale par l'armée canadian.
Et vous, vous dites que nous n'avons de recours qu'en négociant avec tel État terroriste !
Comme si nous avions quelque pouvoir de négociation dans tel abusif État de contrainte !? Comme si nous avions la liberté de négocier quoi que ce soit de valide, alors que nous n'avons pas eu celle d'y adhérer de manière valide et légitime !?
Il nous faut plutôt invalider nommément ce que le Canada ne parvient pas à valider nommément. Tout le reste n'est qu'illusion et phantasme.
Gilles Bousquet Répondre
18 août 2009M. Julien,
Vous prenez vos désirs pour la réalité avec de la politique fiction.
Le PQ a perdu le référendum de 1980 avec le même pourcentage de votes qu'il avait obtenu à l'élection de 1976. Il avait fait le plein des nationalistes/souverainistes des autres partis : l'ex RIN, le PLQ, l'Union nationale et les Créditistes plus la grande popularité de M. Lévesque. Sans lui et toute son équipe, le souverainisme serait encore autour de 20 %.
On ne peut pas sortir un peuple de la dépendance sans son accord très majoritaire. M. Lévesque l'a bien compris. Ce n'est pas lui ni le PQ qui a refusé d'avancer vers cet objectif. Sa défaite et celle de M. Parizeau en 1995, ce n'est pas le résultat de manquements du PQ mais de la peur de la souveraineté de nos anglos à 90 % et de nos francos, à 50 % en 1980 et à 40 % en 1995. Crainte qui existe encore et qui est bien vissée. Vous pouvez en parler aux chefs du PI et de Québec solidaire qui placent la faute sur le PQ mais qui se sont cassé les dents jusqu'à maintenant.
Archives de Vigile Répondre
18 août 2009C'est archifaux monsieur Bousquet ce que vous dites. La progression du PQ sans l'article l'obligeant à tenir un référendum était importante!
1970 24% du vote pour la souveraineté.
1973 33% du vote pour la souveraineté.
Le PQ n'aurait probablement pas remporté le cadeau empoissonné de la victoire en 1976. Il aurait sur sa lancée, obtenu 40% des vote et formé une opposition nettement indépendantiste et puis vous assurer qu'il ne s'en serait pas privé.
Un gouvernement corrompu comme celui de Robert Bourassa n'aurait pas fait plus de deux ans.
Le PQ aurait remporté l'élection de 1979 ou 80 avec un mouvement irréversible vers l'indépendance nationale.Le Canada aurait rapatrié seul et sans le Québec sa constitution puisque celui-ci serait devenu, un pays indépendant, voilà!
Pierre Bourgault avait déclaré: ''Le PQ était beaucoup plus intéressé par le pouvoir que par la réalisation de l'indépendance du Québec!''
Comme il avait raison et comme nous sommes dans la même situation en 2009. Le PQ de 2009 ne désire que le pouvoir!
La tentative des fédéraux de 1973 pour détruire le mouvement national québécois par l'intérieur n'est pas un fait isolé. Elle fait partie d'une mouvence bien organisée et un jour viendra où toute la vérité sera connue des québécois. Les ennemis de l'Indépendance ne sont pas ceux que l'on croit!
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Monsieur Archambault dit :
«Le «Référendum» n’est pas une «stratégie», c’est un INSTRUMENT de démocratie. Un instrument jamais utilisé par les canadianisateurs et l’État abusif du Canada qui n’a jamais obtenu le OUI»
Je dis que :
D'une part, vous ne vous attachez «qu’aux détails» de l'argumentaire plutôt qu’à «l’essentiel» et ne vous ne répondez pas au «fond de la question», qui est la suivante et c'est à dire :
«La qualité et l’importance du programme et d’un parti de gauche pour construire et gagner des appuis stables, majoritaires et populaires face à la question nationale».
Et d’autre part :
«deux référendums» nous ont pourtant bel et bien mené directement à «deux défaites», et il n'y a rien de surprenant là-dedans, puisque les partis politiques ne se battent pas pour l’indépendance en même temps qu’ils se battent pour eux-mêmes aux élections.
De plus, à mon sens, perdre un autre référendum aurait des effets dévastateurs et ce, autant sur la cause nationale que le moral des troupes tout en en reportant un autre aux calendres grecques, en plus que de donner des arguments massues au fédéraux.
Et ce, sans compter la ré-instrumentalisation la question nationale à des fins électorales en «ÉJECTANT» et en «DISSOCIANT» l’indépendance des partis politiques.
Ne perdons pas de vu non plus que les référendums ne se sont que «CONSULTATIFS» et «NON EXÉCUTOIRES» et que c'est toujours l'Assemblée nationale qui décide.
En conclusion, au sujet du référendum proprement dit j'abonde dans le sens de Denis Julien qui abonde dans le mien et qui dit :
«Je pense que la formule référendaire doit être abandonnée. Elle constitue le cheval de Troye au service des fédéralistes. Ils savaient parfaitement ce qu’ils faisaient en l’intoduisant en 1973 dans le programme du PQ. Elle a crée une minorité de blocage constituée des anglophone et des allophones de l’ouest de Montréal. Nous sommes désormais piégés. La seule façon de s’en sortir ; c’est de faire en sorte qu’un vote puisse se prendre à l’Assemblée Nationale du Québec à la majorité des députés. Afin de donner du poids à ce vote ; on pourrait exiger la double majorité. Nous sommes dans un système parlementaire britannique, uniniminale à un tour. Jouons- le à fond !»
Sur la position de Denis Julien je n’ai qu’une réserve qui est que «IL N'EST PAS NÉCESSAIRE» onner plus de poids à ce vote par la double majorité, et qu’il faut BIEN AU CONTRAIRE et comme il le dit si bien lui-même : «Jouer sur le système uninomial à un tour britanique» et «LE JOUER À FOND» pour sortir de :
«L’IMPASSE DE L’OPPRESSION D’UNE MINORITÉ ANGLOPHONE SUR LA MAJORITÉ CANADIENNE-FRANÇAISE».
- Christian Montmarquette
Québec Solidaire
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Christian Montmarquette nous dit :
Le « Référendum » n'est pas une « stratégie », c'est un INSTRUMENT de démocratie. Un instrument jamais utilisé par les canadianisateurs et l'État abusif du Canada qui n'a jamais obtenu le OUI qui le validerait. Il n'est pas légitime parce qu'il n'a jamais obtenu nommément l'aval du peuple souverain du Québec. Le seul vote de son Parlement ne saurait suffire. Ce pourquoi ce Canada-là est illégitime et ce pourquoi nous pouvons l'invalider.
D'aucuns pense encore pouvoir faire en sorte que Québec solidaire valide tel processus qui nous ferait ne pas utiliser cet instrument de souveraineté primordial du référendum. Je n'y crois pas une seconde, car cela consiste à valider un État du Canada que nous répudions. Québec solidaire n'abondera pas et avec raison.
Non seulement « pourra » mais devra se faire dans une LOI de l'État et cette LOI ne peut avoir cours légal que par son Assemblée nationale. Cependant si nous voulons un État valide et légitime, cela ne suffira pas. Pas plus que ne suffit à l'État abusif et illégitime du Canada le seul votre de la députation du Québec au Parlement d'Ottawa comme c'est le cas actuellement.
Il nous faudra et le vote de notre députation à l'Assemblée nationale mais aussi l'aval direct et démocratique du peuple souverain du Québec.
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009@ Gilles Bousquet
Tout dépend comment on le comprend.
La souveraineté doit se faire AVEC la gauche. Il faut donc mettre en évidence ce fait. C'est-à-dire une accession nourrie de ce que la gauche a à dire. Quand certains le nient, un réflexe de défense partisan peut craindre une exclusion partisane de la gauche au point d'exclure réciproquement la droite. Par contre une UNION ouverte et généreuse peut permettre d'exclure ces exclusions réciproque, du moins sur un ESSENTIEL COMMUN à définir et capable d'emporter l'adhésion du Québec vraiment solidaire. Et je ne parle pas que de Québec solidaire.
Nous reste à définir ensemble les termes et les dispositifs STRATÉGIQUES d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ, dans les meilleurs délais afin de disposer d'une proposition congruente à présenter à toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste.
Au fait cher monsieur Bousquet, endossez-vous les Objectifs partagés par les signataires ici-bas... ? Et, je pose à question tant qu’à faire, à l’auteur de ce titre M. Raby, ainsi qu’à ses lecteurs et lectrices…
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Vous ne vendrez pas votre indépendance les mains vides.
Vous ne vendrez pas l'indépendance avec des positions de droite telles que : Des augmentations de frais d'Hydro, des augmentations de permis de conduire, des impôts supplémentaires pour payer la dette ou le déficit telle que Lucien Bouchard l’a fait, ou des augmentations et des taxes de toutes sorte aux classes ordinaires, moyenne pauvres ou populaires; c'est à dire :
« LA MAJORITÉ »
Et il faut donc prendre l'argent quelque part et : «NATIONALISER» pour augmenter les revenus de l’État pour améliorer la situation économique des gens ordinaires et je dirais même de tout le monde.
Vous ne ferez pas l'indépendance avec une «période de turbulence» telle que promise avec la droite de Pauline Marois.
Oui, la présente période est stratégiquement bonne pour l'indépendance à cause de l'écoeurantite aigue de Charest et la règle de l’alternance du pouvoir.
Un des écueils majeurs est que : le PQ N’EST PAS INDÉPENDANTISTE mais bien : AUTONOMISTE et PROVINCIALISTE. Et qu’il ne bougera pas s’il ne se sent pas :
MENACÉ DANS SES VOTES
Et c’est pourquoi aussi paradoxal que cela puisse apparaître pour certains, qu’il ne faut pas faire l’union, mais combattre ces «FAUX INDÉPANDANTISTES» avec «DES VRAIS».
De plus, étant donné cette situation des plus aliénante et, en contrepartie la richesse et la crédibilité du programme de Québec Solidaire. ..
…Il ne serait même pas étonnant de voir, d’ici la fin de ce mandat gouvernemental, des députés du PQ : «TRAVERSER LA CHAMBRE» et rejoindre QS, afin de faire aussi à «PRESSION» sur le Parti québécois.
D’autre part, en appui à d’autres participants, ici même sur cette tribune et comme je l'affirme depuis des mois, voir, des même des années…
Le référendum est une «stratégie perdante».
Bonne réflexion à tous et toutes.
Merci de votre attention
Christian Montmarquette
Québec solidaire
Références :
L’indépendance pourra se faire par un vote de l’Assemblée nationale !
[L’erreur fondamentale du PQ
Le référendum : Une stratégie perdante->http://www.vigile.net/L-erreur-fondamentale-du-PQ]
«L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !»
«Le véritable PQ, c’est « NOUS» : Québec Solidaire !»
«Québec Solidaire : Une urgence sociale et nationale !»
Gilles Bousquet Répondre
17 août 2009À M. Archambault qui écrit : «Fonder un État doit se faire dans l’UNION de nos forces, quelles qu’elles soient. PAR DELÀ, mais AVEC toutes nos affinités électives, de gauche ou de droite et tout l’éventail qui se décline entre les deux.»
Absolument d'accord avec vous ici. Toutes les tendances doivent se sentir interpellées par la souveraineté du Québec. Pas comme M. Montmarquette qui déclare : La souveraineté sera à gauche ou ne sera pas. C'est LUI et son Québec solidaire qui font de l'exclusion du centre qu'il déclare ne pas exister et de la droite qu'il méprise.
Gilles Bousquet Répondre
17 août 2009M. Denis Julien qui écrit : «si le PQ avait pris le pouvoir dans ces conditions, ils étaient cuits ! Le PQ aurait obtenu un mandat clair et net de proclammer l’indépendance du Québec. C’était cela leur système.
Nous devons revenir à cette stratégie gagnante. Si on veut en sortir de leur patente ; on doit leurs démontrer notre volonté est ferme et sans ambiguité.»
Non, non, M. Julien, si le PQ avait continué son objectif de déclarer la souveraineté du Québec, suite à une élection, il aurait encore perdu comme en en 1970 et 1973 avec 4 ou 5 députés élus.
C'est l'idée d'un bon gouvernement et d'un référendum de M. Claude Morin qui a propulsé le PQ à la gouvernance du Québec avec autour de 40 % de souverainistes. C'est avec ce pourcentage qu'il a perdu son référendum de 1980 comme 2 plus 2 fait 4...logique. Le PQ n'aurait pas été autorisé à déclarer la souveraineté du Québec en 1976 avec de 40 % de votes même s'il n'avait pas parlé de référendum.
Gilles Bousquet Répondre
17 août 2009M. Montmarquette m'écrit : «Et comme vous le dites le si bien vous-même... Même avec le PQ de droite et au pouvoir durant des années... Ça n’a jamais empêché les Desmarais d’exister ! »
Je n'ai jamais écrit que le PQ était de droite, il est légèrement à gauche. Le PQ n'a jamais empêché les Desmarais d'exister. Est-ce que vous prétendez ou sous-entendez que Québec solidaire va réussir à faire ça ?
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Ce qui fait le plus peur aux québécois advenant un vote pour l'indépendance; c'est la possibilité que le Canada envoie l'armée sur le Québec.
Nous ne sommes plus en 1970. Les communications circulent maintenant très rapidement. Nous avons à notre disposition de nouveaux outils pour nous défendre contre ce genre d'infamie.Nous avons des téléphones portables, internet.Nous sommes plus instruits.
Le Québec n'est pas une république de bananes. Nous sommes reconnus mondialement et cités en exemple pour notre démocratie vivante et solide ainsi que nos lois électorales et de financement de nos partis politiques.Nous avons créé des amitiés partout par la présence de nos artistes et de nos représentants.
Le monde aime le Québec;il ne nous laisserait pas tomber!
Le Canada serait très mal pris s'il s'avisait d'envoyer l'armée sur le Québec.Il y penserait à deux fois.
Il ne pourrait pas envisager de se déshonorer de la sorte une deuxième fois!
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Les fédéralistes avaient accepté les règles du jeu de leur propre système en 1970 et en 1973. Ils se débattaient comme des diables dans l'eau bénite pour dire au peuple québécois qu'un vote pour le PQ signifiait un vote pour l'indépendance et ils avaient bien raison parce que si le PQ avait pris le pouvoir dans ces conditions, ils étaient cuits! Le PQ aurait obtenu un mandat clair et net de proclammer l'indépendance du Québec. C'était cela leur système.
Nous devons revenir à cette stratégie gagnante.Si on veut en sortir de leur patente; on doit leurs démontrer notre volonté est ferme et sans ambiguité.
Le PQ doit faire sa prochaine campagne sur l'indépendance du Québec. Ce sont les fédéralistes qui seront piégés. Je puis vous assurer qu'ils y participeront à cette élection et si nous la gagnons cette élection en demandant un mandat clair, net et précis en faveur de l'indépendance et que le peuple québécois y souscrit; ils seront baisés.
IL NOUS MANQUE QUE LE COURAGE DES POLITICIENS!
Pouvez-vous imaginé la situation où ils se camperaient, disant à satiété durant la campagne électorale qu'un vote pour le PQ serait un vote pour réaliser l'indépendance? Le lendemain de son élection, un gouvernement du PQ les prendrait aux mots.
Là cela deviendra une réalité monsieur Archambault la souveraineté du peuple souverain du Québec.
Je n'imagine pas un seul instant. Je ne puis même pas envisager l'armée sur le Québec en 2009 et ils le savent très bien, croyez-moi!
Le PQ actuel n'est pas menaçant pour eux, je vous l'assure. Ca pourrait changer!
Je le dis franchement; amener les fédéralistes dans une élection sur l'indépendance du Québec dans 1 an alors que le gouvernement Charest commence à sentir de plus en plus la
charogne.
Je puis vous assurer que les fédéralites redoutent cette idée. Ils font dans leurs culottes à l'idée d'une radicalisation du PQ, je vous le jure!
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Je pense que la formule référendaire doit être abandonnée. Elle constitue le cheval de Troye au service des fédéralistes. Ils savaient parfaitement ce qu'ils faisaient en l'intoduisant en 1973 dans le programme du PQ. Elle a crée une minorité de blocage constituée des anglophone et des allophones de l'ouest de Montréal. Nous sommes désormais piégés.
La seule façon de s'en sortir; c'est de faire en sorte qu'un vote puisse se prendre à l'Assembée Nationale du Québec à la majorité des dséputés. Afin de donner du poids à ce vote; on pourrait exiger la double majorité.
Nous sommes dans un système parlementaire britannique, uniniminale à un tour. Jouons- le à fond!
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009@ M. Gilles Bousquet
Vous adressant à M. Martin Lavoie, vous écrivez :
NON PAS !
Fonder un État doit se faire dans l'UNION de nos forces, quelles qu'elles soient. PAR DELÀ, mais AVEC toutes nos affinités électives, de gauche ou de droite et tout l'éventail qui se décline entre les deux.
M. Montmarquette a raison sur un point, la fondation d'un État valide ne doit pas se faire dans le silence. Elle doit être bruyante et convoquer TOUTES les paroles, sinon, c'est l'insignifiance, le NON-SENS, l'absence de sens. La gauche et ses analyses donne un sens à la constitution de l'État valide du peuple souverain. Ce sens doit être partie de notre lutte. Il y participe.
Ce qui fait fuir les uns et les autres c'est l'incapacité qui est la nôtre de nous entendre sur un ESSENTIEL qui nous rassemble dans la diversité, contre la division. NOUS POUVONS la FAIRE cette UNION.
Cela commence par admettre le sens qu'y trouvent tout un chacun, à gauche, comme à droite. Chacun pouvant déployer ses forces. L'insignifiance, la perte de sens, ou la dilution du sens ne sont pas des forces. Et, il est question d'UNIR NOS FORCES.
Cela sur l'ESSENTIEL qui nous rassemble. FONDER un ÉTAT VALIDE.
Contre l'invalide et illégitime État abusif du Canada.
OUI, NOUS POUVONS la FAIRE cette UNION !
Si nous voulons ! NOUS POUVONS !
L'URGENCE de la faire est là ! Mais nous avons le temps si nous cessons sur l'ESSENTIEL nos querelles. Nous disposons de quelques mois, et c'est suffisant ! Quelques semaines si nous voulons déjà nous engager favorablement sur le PRINCIPE de l'UNION, pour faire face victorieusement au PrattiGescagnatiévisme dès cet automne... si c'est le cas. Et dès cet automne pour élire contre les canadianisateurs montréalistes partitionnistes, Louise Harel.
Pour l'heure c'est l'idolence des vacances, mais la réalité et nos rendez-vous avec l'Histoire, la NÔTRE, celle que nous pouvons écrire, nous rattraperont très vite. Il nous faut être prêts. Ce pourquoi il nous faut nous préparer
MAINTENANT !
En participant à l'UNION de nos forces. Pour faire et créer du SENS !
La gauche il participe admirablement !
Lui reste à participer à un Québec vraiment SOLIDAIRE, sur l'ESSENTIEL SOUVERAINISTE. Et je suis persuadé quelle le sera, SOLIDAIRE.
Christian Montmarquette Répondre
17 août 2009Monsieur Bousquet..
Vous voulez rire j’espère…
Québec solidaire ne vient que d'arriver..
Et comme vous le dites le si bien vous-même... Même avec le PQ de droite et au pouvoir durant des années... Ça n'a jamais empêché les Desmarais d'exister !
Lutter contre Desmarais, c'est «JUSTEMENT» lutter contre «LA DROITE».
Et à mon sens, lutter pour sortir du Canada, c’est aussi une lutte pour sortir de la droite militariste conservatrice et néolibérale canadienne.
Proposons donc un un «Un Meilleur Québec» pour «Un Meilleur pays» (...que le Canada..) …plutôt que de singer des imbéciles et des impérialistes…
Et peut-être que les gens, et y compris les immigrants, voteront désormais pour l'indépendance... Plutôt que leur présenter une éternelle coquille vide qui ne change rien...
Christian Montmarquette
Québec Solidaire
Références :
«L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !»
«Le véritable PQ, c’est « NOUS» : Québec Solidaire !»
«Québec Solidaire : Une urgence sociale et nationale !»
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009M. Raby nous dit :
Cette assertion première « Un grand nombre de nations ont obtenu leur indépendance par un simple vote de leurs représentants à leur Assemblée législative » est par la suite contredite... « Une décision qui fut la plupart du temps entérinée par la suite, en référendum, par la population concernée. »
Ainsi, on ne peut parler « d'indépendance par un simple vote de leurs représentants à leur Assemblée législative ». Ce n'est pas « le simple vote » de la députation qui a « obtenu leur indépendance », mais bien le vote de la députation ET le fait de nommément valider ce vote. Ou vice-versa. Un référendum non validé par la députation est sans effet. Car ces deux ordres démocratiques sont distincts. Ce qui permet d'invalider l'État abusif actuel du Canada. Trudeau le fallacieux démocrate n'a pas nommément fait valider le votre du Parlement par l'expression des voix du peuple. Ce pourquoi le Canada est invalide et peut être invalidé par le peuple démocratique et souverain.
Trudeau ne l'a pas fait parce qu'il ne pouvait obtenir le OUI qui validerait son État unilatéral. Les canadianisateurs ont pensé qu'à force nous accepterions ce Canada que nous avons refusé. Or, le Canada, même en 27 ans, même après 27, avec toute sa supposée titanesque force, ne passe toujours pas. Il n'obtient pas le OUI qui le validerait. C’est un « Tigre de papier », il est un sans-papiers. Il n’a pus faire endosser par la seule AUTORITÉ DÉMOCRATIQUE SUPRÊME valide, à savoir, le PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC, les Actes abusifs qu’il s’est délivrés lui-même sans obtenir le OUI qui les validerait sur notre territoire national. Il nous faut en prendre acte et expulser de nos territoires cet État sans-papiers valides.
UN « seul vote » de la députation du peuple souverain du Québec ne pourrait que nous livrer à pareille invalidité. Ce pourquoi il nous faut, NOUS, le PEUPLE DÉMOCRATIQUE et SOUVERAIN du Québec, les deux :
- et notre directe approbation ;
- et la sanction de notre députation. Et le votre de notre députation et un État nommément validé par le peuple souverain.
Dans l’ordre ou dans un ordre différent. Jamais dans le désordre de la confusion.
Tout à fait !
Parce qu'il y a les deux. Ce que n'a pas le Canada et qui le rend si vulnérable.
ET c'est ce qu'a toujours voulu, spécifié le souverainisme étatique historique. ET c'est toujours ce qu'il nous faut. La question est de savoir dans quel ordre.
Le souverainisme étatique historique a voulu que l'ordre soit celui du référendum suivi d'une déclaration d'indépendance de la députation.
Or, on peut admettre qu'on puisse changer cet ordre. Cette inversion pourrait trouver sa légitimité dans le fait de réunir toute la députation du peuple souverain du Québec dans une Assemblée jamais réunie sauf virtuellement pas Pierre Eliott Trudeau, l'autocrate canadianisateur en chef. Il nous faut maintenant le prendre aux mots et la réunir sous forme de Constituante dès après l'élection prochaine d'un GOUVERNEMENT de COALITION de SOUVERAINETÉ aux prochaines élections à Québec, l'ASSEMBLÉE de la DÉPUTATION du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC. Pour qu'elle répudie nommément l'actuel Canada et nous invite à nous prononcer à l'égard de la proclamation de l'invalidité de la légalité illégitime du Canada sur notre territoire national du Québec. Et pour concevoir et rédiger la CONSTITUTION PRIMORDIALE de la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC. Après son approbation par l'Assemblée nationale, elle nous serait soumise pour la nommément valider et lui donner force de loi par la légitimité démocratique qui est la nôtre et qui nous fait être NOUS le PEUPLE SOUVERAIN du Québec, la seule démocratique AUTORITÉ SUPRÊME de l'État démocratique qui est le nôtre, sur notre territoire national du Québec.
Cette inversion nous permet d'AFFICHER et de CONSOMMER la rupture d'avec un État invalide jamais soumis à nos voix. Cela en répudiant nommément l'usurpatrice et abusive Autorité autocratique qui le ferait supérieur à NOUS le PEUPLE, et qui ferait de sa fourbe et unilatérale VOLONTÉ, une volonté suprématiste capable de s'opposer et s'imposer unilatéralement à NOTRE DÉMOCRATIQUE VOLONTÉ POPULAIRE.
ASSEMBLÉE de la DÉPUTATION du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC
NOUS SOMMES MAJORITAIRES
Ce renversement paradigmatique permet de faire l'UNION de nos forces. L'UNION de notre députation, toujours séparée par un État du Canada abusif et tutélaire. Il nous permet d'avoir dans l'État, une voix majoritaire. Car, dans cette ASSEMBLÉE de la DÉPUTATION du PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC nous sommes majoritaires et nous devons n'avoir d'autres urgences que de la consolider, voire que de l'augmenter dès les prochaines élections à OTTAWA, pour rapatrier notre toute notre députation à Québec, pour cesser d’être séparés de ce que nous sommes, pour cesser d’être divisés dans l’État canadianisateur qu’on nous impose, pour accomplir l’UNION de ce que nous sommes hors le schizophrène enfermement canadian qui perdure à Québec depuis l’occupation militaire de nos enceintes suivant la bataille du 13 septembre 1759 dont on fête cette année le 250 anniversaire.
2009 - Une année charnière !
Une année charnière qui pourra renverser le paradigme conquérant et usurpateur d’un Empire qui ne nous a jamais fait peur et qui n’a jamais pu nommément obtenir notre consentement volontaire, libre, démocratique et souverain
Québec (125) - Ottawa (75) - 102/200 député(e)s souverainistes
Un peuple uni jamais ne sera vaincu
Gilles Bousquet Répondre
17 août 2009M. Martin Lavoie,
Plus il va y avoir de Christian Montmarquette, identifiés aux souverainistes québécois de gauche, plus il va y avoir de Paul Desmarais, identifiés aux fédéralistes de droite. Même chose que sous le PQ social-démocrate de M. Lévesque, basé sur les syndicats et les syndiqués. Les Québécois de droite, ne s’y sentant pas trop bienvenus, se sont bouché le nez ou ont viré fédéralistes et/ou adéquistes, autonomistes.
La souveraineté du Québec ne devrait pas être de droite ou de gauche, elle devrait se contenter de devenir, pour se partir et réussir Les Québécois en feraient ensuite ce qu’ils en voudraient, à moins de devenir une dictature d’extrémistes.
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Louis-Joseph Papineau, alors qu'il était le chef de l'assemblée nationale à Québec, a généré une résistance passive en développant le concept de n'acheter, le plus possible , que des produits provenant d'ici,. Ils lui ont envoyé Colborne, qui a provoqué les Canadiens Français, déjà exaspérés, de façon a inventer une révolte armée. Il semble que nous ne serons jamais bien organisés et soudés de façon à être prêt à toute éventualité. Le phénomène des chiapas qui possédaient leur groupe armé a étonné le monde et c'est ainsi qu'ils ont affermi une réelle présence politique. La peur habite les Québécois depuis les Plaines d'Abraham. Ils choisissent la collaboration avec l'occupant et les plus habiles en font leur choux gras. Paul Desmarais en est l'exemple le plus évident et le jeu des marchands a dépassé les niveau des nations.
On n'arrive même plus à affronter les pétrolières, malgré toute les tentatives de créer des groupes qui cesseraient d'acheter leur produit. Résistance passive, si on était unis, on pourrait déjà la faire, si exemple Vigile était un point de rencontre de tous les Québécois. Christian Montmarquette a raison sur la question politique. Une véritable vague vers ce Parti, Québec Solidaire, aurait un effet boeuf sur la gente politique Québécoise et replacerait les idées de ces opportunistes qui ne transportent qu'un discours vide de sens. Cela pourrait être une véritable claque su'a gueule à nos politicailleurs engraissés par notre sueur.
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Vous voulez dire une sympathie énorme.Partout.En particulier dans la la"Francophonie" devevue bien modeste.
Il se passerait quelque chose en Amérique du Nord ? L'intérêt serait énorme parce que nous sommes un vieux peuple connu,qu'il serait facile de reconnaître.
L'Amérique du Nord, sujet à changement?Elle réputée vacinée justement contre tout changement...
Personne ne croyait Luther King.Pourtant, il y a bel et bien Obama.Et nous sommes bel et bien encore en Amérique.
Nous avons peur de nous-mêmes et ne croyons pas fort à notre légitimité."Nous",ce sont les indépendantistes en tout premier lieu.
Christian Montmarquette Répondre
17 août 2009Vous avez TOUT compris Monsieur Raby !
L'indépendance, est : «PO-LI-TI- QUE»
- Essentiellement politique.
Et cela a «TOUJOURS» été ma théorie.
Et cela, tout simplement, parce que l'indépendance du Québec est :
«LÉ-GI-TI-ME»
Et ce, autant historiquement, légalement, culturellement que politiquement.
Ceux qui affirment le contraire, ne font que le jeu et propage les «arguments du Canada».
Ils nous font de la «procédurite» et du «légalisme».
Comme le disait si bien Pierre Bourgault :
«L’indépendance n’est pas quelque chose qui se «quémande» c’est quelque chose qui se«prend» – Pierre Bourgault.
Imaginez un peu ce que serait l’impact d’un débarquement armé du Canada, si seulement le fait qu’Harper nous ait traité de «séparatiss» est parvenu à hausser substantiellement les appuis à la souveraineté du Québec !
En ce sens, le «ratoureux» Jacques Parizeau avait «PARFAITEMENT RAISON» de dire «il faut une crise».
Car il ne faudrait pas qu’on en ait une, comme la loi sur les mesures de guerre de 1970 que le Québec, de même que le reste de la communauté internationale au grand complet, se mettraient à : «DÉTESTER LE CANADA» !
Merci de votre article,
Christian Montmarquette
Québec Solidaire
Archives de Vigile Répondre
17 août 2009Je vous donne raison M. Raby, sur la moins pire des solutions qui est la défense passive mais, il faut se rappeler qu'au cours des années 1949-50, la Chine a envahi le Tibet. Malgré une résistance courageuse, l'armée tibétaine, dont les effectifs étaient dérisoires comparés aux troupes aguerries de l'Armé Populaire de Libération chinoise, s'était retrouvée impuissante devant cette machine de guerre alors victorieuse sur tant de fronts.
Le Tibet lança un appel à la communauté internationale mais celui-ci resta vain. En 1951, une petite délégation tibétaine, seule face aux autorités chinoises, fut contrainte de signer à Pékin, l'infâme Accord en 17 points par lequel le Tibet faisait l'abandon de sa souveraineté, un accord inique que dénonça aussitôt le Dalaï Lama. Entre le Tibet bouddhiste et la Chine communiste, commença alors une période de coexistence difficile qui ne semble pas avoir de fin.
Si les Tibétains avaient conmtinué de résister avec les armes, ils seraient probablement morts en beaucoup plus grand nombre comme les Tchétchènes et les vivants seraient encore sous la botte de la Chine.
Notre union de 1867 est comme un mariage en communauté de biens avec des enfants, le divorce est possible mais faut être très majoritairement décidé parce qu'il est souvent douloureux, principalement pour la partie moins forte, moins bien outillée.
Michel Guay Répondre
17 août 2009Sauf que les colonisateurs et leurs soumis fédéralistes organisont comme dans les années 1960 ces violences et comme après Meech Moins en suscitant la crise d'Oka .
Comme nous ne contrôlons pas l'information nos ennemis peuvent nous manipuler comme ils veulent