L’abjecte Belgique d’Herman Van Rompuy

Chronique de José Fontaine

Premier ministre belge, Herman Van Rompuy est le plus important dirigeant politique de son pays (même si les entités fédérées deviennent peu à peu plus importantes que l’Etat fédéral belge – tant mieux, on va voir pourquoi…). Depuis dix mois…


A peine l’Europe lui fait-il signe pour occuper le poste de Président du Conseil européen (une fonction nouvelle importante quoique encore mal définie, même si elle doit devenir la fonction la plus importante en Europe – enfin… l’Union européenne, soit l’institution technocrate qui prétend être l’Europe…), qu’il déclare à la Chambre que personne ne pourrait se dérober à l’invitation à occuper cette fonction (le 12 novembre, une semaine avant que sa désignation définitive ne soit connue ce 19). Donc devant les « représentants » (sic) du peuple belge. La réaction de ceux-ci est de l’applaudir !!! Toute la classe politique et médiatique belge est aux pieds de Van Rompuy. Dans les médias (flamands, wallons et francophones), c’est le délire du chauvinisme qui accompagnait les succès de Justine Henin en tennis. Personne ne pose une seconde la question démocratique par excellence, à savoir que dans une démocratie, celui qui dirige a un mandat de ses concitoyens pour présider aux destinées de la communauté civique qu’ils constituent. La manière dont Van Rompuy est désigné par le pouvoir européen est complètement opaque : une cooptation par les chefs de gouvernements européens, en fonction de calculs divers desquels nous ne saurons rien avant longtemps pas plus que nous ne savons ce que veut faire politiquement Van Rompuy à ce niveau. Hier un journal francophone titrait déjà : Yes! Ce mot écrit en grand sur la photo de Van Rompuy. Comme s'il fallait déjà ne plus user que de ce qui est en train de devenir la langue unique de l'Europe, soit celle des Britanniques dont toute la presse a cependant traîné notre grand homme dans la boue, le jour de sa désignation. Le grand homme et son pays d'ailleurs.
Les citoyens belges sont donc d’un intérêt nul aux yeux de Van Rompuy qui les laissent froidement tomber au premier claquement de doigts de ses collègues européens : « je ne peux quand même pas refuser l’honneur qui m’est fait et qui à travers ma personne est fait à la Belgique ». Voilà comment s’exprime l’heureux « élu » et comment s’expriment sur le même ton tous ses collègues ! Ce 20 novembre (et encore le lendemain), tant la presse francophone que flamande publie à la Une une immense photo de Van Rompuy. Chaque fois que le nationalisme belge plonge dans l'abjection, je me dis «cette fois, ils n'oseront plus descendre plus bas». Eh bien! non! tous les records de turpitude ont été battus, une fois de plus.
Pourtant cette désignation est sans aucun intérêt direct pour la Belgique sauf pour les Belges complexés vivant par procuration à travers les hommes qui, de temps à autre, se profilent sur la scène internationale dans des institutions du même type, loin de la communauté citoyenne belge qu’ils ont désertée pour des honneurs illusoires et un travail de fonctionnaire ou d'exécutant. Leur donnant l'impression qu'ils sont quand même quelque chose...
L’enthousiasme des médias belges est pathétique. Tantôt encore, on évoquait la possibilité d’une grave crise de régime en Belgique liée au départ de Van Rompuy. On vient de même faire appel à un vieux Premier ministre (Martens), parce que l’on panique devant la situation créée. En 2007, après les élections, il a été pendant six mois impossible de former un gouvernement belge. On en a formé un de transitoire qui a démissionné en mars 2008. Yves Leterme est alors devenu Premier ministre, mais il a démissionné neuf mois plus tard en décembre. Van Rompuy, lui, s’en va dix mois après. Autant dire que la Belgique n’a plus de vrai gouvernement depuis plus de deux ans, ce qui nous met à 18 mois des prochaines élections fédérales. Mais Van Rompuy ne peut résister à l'appel des sommets, des altitudes de la plus vaine des vanités.
Les Belges ne s’estiment pas. L’abjection belge, Trotsky l’avait déjà dénoncée il y a longtemps dans un texte qui est lu chez nous :
« Les Belges sont l'archétype d'un peuple totalement commercialisé, d'un peuple digne, industrieux, stable certes, mais d'un peuple qui a renoncé à toutes les visions, à tous les rêves, à tous les idéaux nationaux; d'un peuple dont l'ambition presque universelle est devenue la richesse et le confort individuels. Dans ces conditions, ce peuple, en quelque sorte, a renoncé. Il a renoncé parce qu'il a subi trop de désastres, d'humiliations, de défaites, d'occupations ennemies, d'armées étrangères foulant son territoire. Dans ces conditions, ce peuple est définitivement marqué par sa propre impuissance à forger son destin. ses esprits les plus hardis et les plus énergiques eux-mêmes ont tendance à choisir le confort personnel et la sécurité à tout prix. En politique, ils ne sont plus ni de droite ni de gauche, ni progressistes ni réactionnaires, ni nationalistes ni internationalistes: ils sont belgifiés. » (citation de Trotsky résumée par John Stratchey, dans La fin de l'impérialisme, Laffont, Paris, 1961 pp. 155-156).

Une « tribune libre » du journal Le Soir du 26 février 1993 y faisait étrangement écho sans que son auteur ne s'en rende compte: « Je ne suis ni francolâtre ni néerlandophile, ni wallingant ni flamingant, ni d'extrême droite ni d'extrême gauche, ni unitariste ni séparatiste, ni fédéraliste ni confédéraliste, ni nationaliste ni rattachiste... je suis belge. »(Jacques Vanden Abeele). J’ai rapproché un jour ces deux citations car elle justifie le titre que j’ai choisi pour cette chronique.
De cette abjection, il faut que la Wallonie sorte le plus vite possible en vue d’échapper à un pays qui, perdant toute dignité, ne mérite plus d’exister. Sauf si les dirigeants wallons, perdant la tête (l’esprit et le cœur des démocrates...) à la manière de leurs compères belges, ne se rebelgifient à sa tête. Alors, la solution du désespoir, ce serait de demander la réunion à la France, bref de l’implorer pour qu’elle accueille les Wallons devenus comme leurs compatriotes les pires handicapés mentaux de ce monstre moderne en train de naître en Europe: la démocratie secrète (1).
Sortir de la Belgique pour survivre.
(1) Un livre sur le groupe de Bilderberg

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José Fontaine355 articles

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Né le 28/6/46 à Jemappes (Borinage, Wallonie). Docteur en philosophie pour une thèse intitulée "Le mal chez Rousseau et Kant" (Université catholique de Louvain, 1975), Professeur de philosophie et de sociologie (dans l'enseignement supérieur social à Namur et Mirwart) et directeur de la revue TOUDI (fondée en 1986), revue annuelle de 1987 à 1995 (huit numéros parus), puis mensuelle de 1997 à 2004, aujourd'hui trimestrielle (en tout 71 numéros parus). A paru aussi de 1992 à 1996 le mensuel République que j'ai également dirigé et qui a finalement fusionné avec TOUDI en 1997.

Esprit et insoumission ne font qu'un, et dès lors, j'essaye de dire avec Marie dans le "Magnificat", qui veut dire " impatience de la liberté": Mon âme magnifie le Seigneur, car il dépose les Puissants de leur trône. J'essaye...





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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2009

    Il est toujours difficile de réagir comme je l'ai fait, contre une - apparente - unanimité. J'ai eu des doutes sur ce que j'écrivais. Puis j'ai été encouragé par plusieurs amis dont certains sont intervenus ici même.
    Mais voici que Paris-Match Belgique de ce 26 novembre 2009 donne une interview de Jean Quatremer (le correspondant du journal français Libération à Bruxelles, journaliste apprécié par ses confrères wallons et bruxellois), qui déclare: «Si on s'intéresse de près au personnage et si on analyse les cris de joie ayant accompagné sa nomination, on ne peut que s'étonner. Van Rompuy est un cadre du CD&V et, comme tel, il a élaboré le programme de ce parti et soutenu Yves Leterme. Et du côté francophone , on se réjouit de sa désignation. C'est Disneyland. Or Disneyland n'existe pas en politique.» Il ajoute que la joie des Wallons fait bien rire les Flamands.
    Je comprends par ailleurs ce que dit B.Delvaux sur l'Ordre d'Orange, mais je ne sais pas s'il faut aller si loin dans son analyse. Ce qui me semble surtout indécent, c'est l'attitude du monde politique wallon qui fait semblant de ne pas voir qu'il y a d'autres fidélités à avoir que celle à la Belgique. Je me réjouis aussi que Quatremer souligne l'erreur des Wallons quand ils attribuent les divisions de la Belgique au monde politique, alors que cette division naît de forces profondes en Belgique desquelles ils participent, évidemment (je le répète à chaque minute des cours que je donne sur les institutions belges). Ils ont à assumer la Wallonie, plus la Belgique. Ils ont à se débelgifier! La Belgique n'est plus - et depuis longtemps - un avenir pour la Wallonie.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009

    Herman Van Rompuy est membre de la section de Rhode-Saint-Genèse de l'association pan-néerlandaise "Orde van den prince" (en référence à Guillaume d’Orange le Taciturne, 1533-1584, considéré comme le fondateur de la nation néerlandaise, Lien) qui prône le renforcement de l’union culturelle et linguistique entre les Pays-Bas et la Flandre. Le rêve de ses sympathisants est de fusionner les Pays-Bas et la Flandre et d'annexer Bruxelles et les Pays-Bas Français. Depuis 1999, la section de l'Ordre du Prince présidée par Herman Van Rompuy envoit des "missionnaires" dans le Nord-Pas de Calais et assure le soutien logistique des "Maisons du Néerlandais" en France ("Huis der Nederlanden"; source: Ordre du Prince d'Orange).
    Site de cette association : http://www.ovdp.net/

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009

    J'ai vraiment quelques réticences par rapport à l'analyse de B.Delvaux. Van Rompuy orangiste? En admettant qu'il le soit (je n'ai jamais entendu cela), on le nommerait à cette fonction bien réelle (et très délicate), qui accaparera tout son temps pour une besogne très localiste (les 10 millions de Belges face aux 500 millions d'Européens)? Il m'a toujours semblé que l'hypothèse de l'éclatement de la Belgique doit être écartée radicalement. Il y a une volonté des Flamands et des Wallons (et des Bruxellois) - même si c'est dans un conflit très fort - de s'arranger entre eux comme ils l'ont toujours fait. Quant à la diminution du niveau de vie des Wallons et des Bruxellois, cela supposerait un démantèlement radical de toutes les institutions qui lient Flamands, Wallons et Bruxellois bien au-delà du démantèlement de l'Etat belge. Personne n'y a intérêt, pas plus les intéressés que leurs voisins. L'hypothèse de la disparition de l'Etat belge est sérieuse si on l'envisage comme un lente évaporation. Verdamping maar niet implosie. Evaporation mais pas implosion.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009


    Mémoire
    Vigilance
    et Résistance
    Pour une citoyenneté responsable!
    Willy COLETTE
    22, rue de l’Europe B-5003 Saint-Marc (Namur)
    Téléphone-Fax : 081-73.20.81
    LA SAGA BELGICA
    LA WALLONIE ABSENTE DANS LES DEBATS INSTITUTIONNELS
    CAR TRAHIE PAR LA «COMMUNAUTE FRANCOPHONE» INSTRUMENTALISEE AU SEUL PROFIT DE LA STRATEGIE CATASTROPHIQUE DES BRUXELLOIS.
    Vous les avez vus, vous les avez entendus, au lendemain de la fuite «présidentielle» de l’anesthésiste Herman VAN ROMPUY qui fut incapable d’assurer sa succession de Premier ministre d’un royaume décadent avant de faire rire l’Europe entière. Avec un Roi Albert, toujours aussi compétent pour relancer le carrousel de la saga récurrente de «démineurs» et autres polichinelles de l’aveuglement francophone autour de BHV.
    Ils ont tous accepté pendant trente ans que la «Belgique» soit dirigée sans aucun Premier Ministre «francophone» pour se rendre compte aujourd’hui que décidément c’était la Flandre qui tenait définitivement la main dans ce jeu de dupes. Et, le ridicule ne tuant pas, ne voilà-t-il pas qu’ ils font encore semblant de croire à leur désignation possible de Premier Ministre, d’où déjà cette relance de rivalités entre présidents du PS et du MR, avec un CDH à l’affût de tout opportunisme.

    Le moins drôle dans cette histoire belge, n’est pas cet orgueil populaire face à un Président européen «belge», en réalité avant tout Flamand. Ne peut-on se poser légitimement la question du pourquoi d’une telle désignation, par ailleurs dépourvue d’élection démocratique, par les autres chefs d’Etat européens? Ne voudrait-on pas se servir d’un bonnet de nuit, cachant le cauchemar institutionnel belge, dans l’attente d’événements facilitant à terme l’opportunité d’une capitale supra nationale, après avoir expérimenté et usé un président transitoire? Ne voilà-t-il pas une hypothèse qui agréerait la candidature d’autres pays européens autrement plus subtils que nos stratèges francophones?
    En attendant, la Wallonie profonde est absente du débat. Elle est trahie par Rudy DEMOTTE, son Ministre-Président , coiffant son double bonnet du fantôme «Communauté Française» dont la fonction essentielle consiste à nous enchaîner aux fantasmes hégémoniques du MR-FDF et autres Bruxellois irréductibles, pour empêcher la Région Wallonne de traiter d’égal à égal avec la Région Flamande.

    A quand l’ultime sursaut de mandataires Wallons pour décider enfin, outre les ukases de partis «francophones» discrédités, le dialogue d’égal à égal avec les mandataires Flamands afin d’instituer pacifiquement l’autonomie des Régions Wallonne et Flamande dans le respect de l’intégralité totale de leur territoire respectif. Et, s’il le faut face à l’aveuglement des partis traditionnels, peut-être alors nous réunir dans un Parti Wallon autonome, en prenant nos distances envers l’hégémonie francophone bruxelloise sur B.H.V. qui fait obstacle à l’entente cordiale entre la Wallonie et la Flandre?
    Willy COLETTE
    Cosignataire du deuxième «Manifeste Wallon».
    W. COLETTE : «Dessiller les yeux des Francophones pour anticiper l’Avenir durable des Wallons !; «Mémoire & Vigilance» , Namur mai 2008; 189 pages.
    Namur le 22 novembre 2009
    e-mail:
    HYPERLINK "mailto:willy.colette@yahoo.fr" willy.colette@yahoo.fr
    MERCI DE BIEN VOULOIR REAGIR
    A CET APPEL.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009

    Intéressant article qui n'envisage toutefois pas le motif stratégique pour lequel
    Herman Van Rompuy, orangiste (= pour la réunion Pays-Bas et Flandre) a été propulsé au niveau européen par la France et l'Allemagne, avec l'assentiment des Pays-Bas et sans peu de réaction, malgré les apparences, des Anglais.
    On peut penser que les grands pays européens limitrophes se préparent à la répartition des morceaux de la Belgique, quand celle-ci explosera, et ne veulent pas de l'indépendance de la Flandre, qui serait source d'instabilité dans toute l'Europe. Probablement que l'indépendance bruxelloise ou wallonne ne les arrangerait pas non plus, vu la perte de niveau de vie qui en résulterait pour les citoyens, ainsi que l'ont démontré des études universitaires.

  • José Fontaine Répondre

    21 novembre 2009

    Chère Marie-Mance,
    Merci pour ce commentaire.
    Il est vrai que l'Union européenne est sans doute l'ensemble politique qui, depuis ses origines (1950...), s'est créé le plus démocratiquement mais aussi le plus pacifiquement. C'est peut-être cela qui amène à critiquer ce qui se passe aujourd'hui, car l'on dérive gravement par rapport à ce que fut l'histoire de l'Europe fondée avant tout sur un désir de paix et de démocratie. Je ne sais pas si l'UE est un danger de gouvernement mondial non démocratique, je pense même (jusqu'à nouvel ordre), que c'est le contraire. Encore que...
    Ma colère vient de ce que les médias belges applaudissent à tout rompre un homme qui n'a pas hésité une seconde entre la responsabilité démocratique qu'il avait à exercer comme premier ministre de l'Etat fédéral belge et cette sorte de poste de haut fonctionnaire auquel il est désigné de manière très opaque. Ils applaudissent donc à tout rompre un acte qui démontre que Van Rompuy fait vraiment très peu de cas de ses responsabilités nationales (les seules auxquelles il a été désigné démocratiquement). Objectivement, c'est mépriser la Belgique.
    Alors, que les Français méprisent aussi ce type, il n'y a pas à s'en offusquer. Et c'est moi qui dois le dire alors que je suis un autonomiste wallon, qui ne veux plus de cette foutue Belgique. Peut-être justement parce qu'il ne s'agit pas d'une vraie communauté politique citoyenne.
    Cela fait vraiment froid dans le dos que le responsable d'un Etat démocratique ne semble nourrir aucun scrupule à laisser tomber son pays (et dans des circonstances graves: c'est un capitaine qui abandonne le navire), pour un poste plus prestigieux, comme si cela allait de soi que la responsabilité qu'il assumait ne valait vraiment rien à côté d'un rôle «grandiose» (?) au niveau européen. Comme si la politique - devenue foire aux vanités - n'était que le concours pour le poste le plus élevé, sans référence à une quelconque communauté morale ou citoyenne. Un match.
    Pas plus tard qu'il y a une heure, avec un fin sourire, la présentatrice du JT, parlant des graves problèmes nationaux (Wallonie/Flandre), faisait valoir, à côté de ces questions méprisables, l' «ampleur» de la tâche de Van Rompuy. Alors, faut-il s'étonner que Français et Britanniques (entre autres), méprisent la Belgique puisqu'elle se méprise elle-même à ce point?
    En fonction d'un état d'esprit qui existe chez nous depuis des décennies: on y oppose sans cesse la mesquinerie des problèmes intérieurs à la grandeur des problèmes extérieurs. Un pays qui sent - constamment- les choses comme cela, il faut souhaiter sa disparition. Parce que son existence même est une sorte d'insulte à la démocratie et à l'entente avec les autres. Si je suis un autonomiste wallon, c'est à cause de cela, d'abord et avant tout.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 novembre 2009

    Très intéressante votre chronique, cher José. Et aussi très inquiétante...
    Faut-il penser que l'UE sera présidée par un coopté à la solde des anglosaxons ou pire un partisan de Bidelberg ? Ici nous appellerions ces cooptés, des cliques. Nous les retrouvons particulièrement au niveau des sous-ministres québécois.
    L'UE n'est-elle pas la préfiguration d'un gouvernement mondial dirigé par dieu sait qui ? Que deviendront les états-nations ? Et particulièrement ceux qui sont en devenir, tels la Wallonie et le Québec ?
    Jacques Parizeau a bien raison d'affirmer que l'indépendance est plus que nécessaire dans les circonstances présentes.
    Merci pour ce compte rendu de la situation en Belgique et dans l'UE. Je vous assure qu'il porte à réflexion...