Je milite pour le Parti Indépendantiste

Tribune libre - 2007


Reconnu par le DGE depuis le 18 octobre dernier, le parti indépendantiste
tiendra bientôt son assemblée de fondation.
Ce parti en est un qui articule clairement une voie électorale pour
l'indépendance, à la différence des partis normalisés tels que le PQ, l'ADQ
ou QS. À cause de cette idée forte, le PI a su s'attirer de nombreux
militants qui adhèrent à ce processus démocratique qui est reconnu
internationalement.
Un parti qui se démarque comme le PI ne peut se permettre d'être
transformé en un appendice du PQ ou de d'autres partis, comme les ludiques
le sont à l'égard du PQ ou de QS. Le Parti Indépendantiste est un parti
unique qui veut rassembler tous les indépendantistes et on pense même aux
indépendantistes abstentionnistes que les partis normalisés ont repoussés.
En tant que militant pour l'indépendance, c'est limpide pour moi que le
PQ, l'ADQ ou QS sont éminemment inadéquats pour mener le Québec à
l'indépendance.
Et j'ai un problème avec les aparatchicks et les relais médiatiques de ces
partis qui ont galvaudé notre cause. Je n'ai rien, absolument rien contre
les membres de ces partis.
Un de ces relais du PQ, M. Gilles Bousquet, nous a démontré son sens de
cohérence récemment avec l'envolée suivante: «Après tout, nous sommes tous
des patriotes québécois jusqu'aux fédéralistes.»
Nous sommes confrontés à une situation qui exige de nous de faire le choix
qui s'impose, à savoir le choix entre la gouvernance provinciale ou la
gouvernance nationale.
On doit se démarquer de la cohorte des non-convaincus.
Daniel Sénéchal

Montréal
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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2007

    Errata : au début de mon texte apparaît le mot «enréchir» au lieu de enrichir.
    Merci pour la correction.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2007

    La division des souverainistes, le pire ennemi de la nation québécoise
    Toutes les erreurs commises par le PQ contribuent à enréchir encore plus ses grandes réussites.
    Il faut avoir un large horizon de vue, aux dépens même de notre propre existence et bénéfices individuels, pour ne pas tomber dans l’irresponsabilité collective et dans l’action traîtresse contre les intérêts nationaux, en échange de croire que cela donne l’unique possibilité d’obtenir des biens matériels et autres bénéfices ou privilèges circonstanciels qui seront toujours éphémères. Pour ceux qui pensent ainsi, l’appartenance à une réalité nationale en péril n’a pas l’importance requise. Mais heureusement, dans un futur immédiat le Parti Québécois aura une autre opportunité de continuer son travail politique, débuté il y a 40 ans, en accédant au pouvoir lors des prochaines élections qui auront lieu en 2008, afin de mettre en place d’autres lois essentielles qui feront éviter le péril qui menace la nation québécoise. Ceci, pour empêcher d’être constamment en minorité dans un contexte de pouvoir supranational pan-canadien en constante expansion démographique et qui lui échappe, pouvoir incompatible avec son défi d’évolution sociale de progrès, de sa singulière destinée collective et de préservation de son identité nationale*.
    __________________________
    * Paragraphe cité dans un de mes articles et modifié pour cette occasion