Hydro électricité: nouvelle, ou ancienne donne économique?

Tribune libre 2008

Est-ce un hasard, ou tout simplement la nouvelle donne économique dominée
plus que jamais par le «pétrole», ses «rapaces» et ses
«parasites» vivant de la spéculation sur les bourses et sur tout ce qui
touche la vie des peuples, comme les denrées alimentaires sur lesquelles,
plus que jamais,ces «nantis» vivant de l'appauvrissement des peuples se
gavent alors que des millions de «terriens» crient «famine»,est-ce un
hasard dis-je,si M.Landry,
d'autres politiques et d'autres économistes redécouvrent les
«vertus» de l'électricité pour le développement économique du Québec et
celui de son développement technologique?
Il ne faudrait pas pour autant
trouver dans ce «grand projet» élaboré par notre ancien premier-ministre,
que d'aucuns ont vilipendé sur la place publique il n'y pas si
longtemps,que cet outil économique
est la réponse à celles et ceux qui craignent toujours
l'indépendance du Québec.
Ne nous gavons pas de mots, ni de projets
économiques, puisque ce projet, comme plusieurs autres, peut être réalisé à
l'intérieur du Canada,rien n'interdisant à un «vrai gouvernement» de
promouvoir le développement économique et technologique du Québec à
l'intérieur de la présente constitution canadienne, comme l'ont démontré
d'autres «Premier-ministres» du Québec lorsqu'il s'est agi, par expemple,
de nationaliser l'électricité,en créant la société «Hydro-Québec»
et ses filiales, nationalisation qui a permis de voir naître de nombreuses
entreprises capables d'ériger des barrages «hydro-électriques» et tout ce
qui entoure ce domaine, sans oublier la création de la «Société des alcools
du Québec»,la «SGF» et combien d'autres sociétés d'État,même si toutes
n'ont pas atteint,les résultats escomptés,exactement comme les choses se
passent dans l'entreprise privée,ce que laisse déjà anticiper les «PPP» du
gouvernement Charest.
Faut-il pour autant rejeter comme non-avenue» un
projet comme celui suggéré par M. Landry»? Bien sûr que non!Il ne faut pas
cependant croire qu'un projet de ce genre saura convaincre les «faibles et
les démunis» devant la liberté que l'indépendance leur propose. Y croire
serait désastreux pour quiconque veut faire la promotion de notre idéal,
puisque notre projet«indépendantiste» est d'abord, et avant tout, une
affaire
de fierté, axée sur la langue et la culture qui lui est inhérente, ne
l'oublions pas, ce qui a amené la création du «RIN», ou encore du Parti
Républicain par M. Marcel Chaput, et avant ceux-ci, la mise sur pied du
parti Laurentien par M. Raymond Barbeau, c'est la volonté des gens, et
celle d'un peuple, de vivre et de prospérer en «français» sur cette terre
«inhospitalière anglo-saxonne» d'Amérique du nord.
Même s'il est permis de
se réjouir du projet de M. Landry, et des nombreux projets créés et
non-entérinés par nos Politiques à la solde de leurs «bailleurs de fonds»,
comme par exemple la création proposée d'une entreprise de construction de
«Bus» Hybrides ou mus à l'électricité par un «créateu» et
«Ingénieur» de chez nous, ou encore le refus de notre gouvernement de
créer un même genre entreprise à partir du «moteur-roue»,en cédant les
droits de la société Hydro-Québec à des intérêts
«privés et capitalistes Québécois et étrangers»,amis des dirigeants
actuels du gouvernement du Québec,on doit refuser de croire que ce projet
saura rallier les indécis et les fédéralistes esclaves de leur foi dans le
Canada, même si cette foi fédéraliste conduit le peuple Canadien-français
vers son «assimilation linguistique» et sa «disparition»,on devrait
dire,vers son
«extinction», du Canada et de l'Amérique du nord.
Tant que les
«indépendantistes» n'auront pas compris,ce qui est évident pour de
nombreuses autres personnes, que l'indépendance est, avant toute chose,une
«Histoire de fierté et de vouloir vivre dans la langue de Racine et de
Boileau,en Amérique du nord, l'indépendance recherchée sera considérée
comme un «miroir aux alouettes» par celles et ceux qui refusent de se
libérer du «carcan amoureux» des ennemis de notre idéal,même en leur
présentant les plus beaux projets économiques et technologiques. Un esclave
est ainsi fait,qu'il refusera de croire que libéré de ses chaînes il pourra
s'épanouir dans un espace libre,que celui-ci soit «politique»,
«économique», «social» et «culturel».
­Sans rejeter le projet de M. Landry,
nous devons accentuer notre démarche libératrice sur le seul motif pour
lequel nous voulons donner un pays à nos enfants et à nos
petits-enfants,celui de «vivre en français» en terre des Amériques,ce qui
permettra à cet «État du Québec de langue française indépendant», de
participer au bonheur de son peuple et de celui du monde libre.
À nos
compatriotes je propose ce thème créé dans un hôtel«Ibis» de Paris, en l'an
de grâce 1979, alors que sur la carte géographique du Québec, dans un geste
de fierté tout «français» j'avais inscrit «je te dis OUI», croyant que la
fierté de vivre et de nous développer en français est,et sera toujours,le
seul et vrai motif de notre vouloir-vivre en peuple libre et indépendant.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2008

    C'est le PQ qui en 2002 a mis sur pied l'ITAQ (Institut de Transport Avancé) qui a développé le Nemo. En 2003, Charest a mis la hache dans les budjets de recherches technologiques. L'ITAQ a dû chercher son financement à Ottawa et d'une entreprise Ontarienne (Feelgood Cars) qui est aller chercher la Zenn usinée en france (Microcar-Zenn) qui a investie le reste, enlevant la position du Nemo d' ITAQ qui était usiné et monté à St-Thérèse (entièrement québécois). Nous aurions très bien put faire çà nous mêmes si Charest avait fourni l'investissement. Lorsque FeelGoddCars (Toronto) sera bien en selle avec ses ventes il ira faire le montage en Chine et comme pour GM les Québécois se retrouveront avec rien.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2008

    « la fierté de vivre et de nous développer en français est,et sera toujours,le seul et vrai motif de notre vouloir-vivre en peuple libre et indépendant. » (J. Bergeron)
    Justement, si cette fiereté n'est pas dans le peuple actuellement c'est parce-qu'il ne vit ni ne se développe dans sa langue.
    Pour l'instant il sous-développe et se meurt dans sa langue.
    Notre langue et culture ne sert pas qu'à faire des poèmes et des romans. Elle sert à penser. À penser autrement. À créer autrement. À faire et non qu'à être.
    Si nous ne pouvons pas s'unir par elle afin de se transformer et transformer par elle, alors les nôtres continueront d'aller vivre et développer en anglais.

  • Georges-Étienne Cartier Répondre

    16 juin 2008

    Bon texte de Bergeron !
    Mais Gilles Bousquet mérite ( encore ! ) une réplique
    "Tout l`ouest ( de Motréal) est fédéraliste, provincialiste..." prétend il ...
    HO LÀ !
    C`est tout bêtement FAUX !
    Car ON OUBLIE l`Ile Perrot et Vaudreuil-Soulange, qui séparent sur 32 kms ( 20 miles) le Haut de l`isle
    ( expression lue sur une carte française du XVIII IÈME), ce soi disant { "WestIsland" ( platement et dangereusement traduit par "Ouest de l`ile") de la frontière canadienne ( Ontario) ET DONC L`ENCLAVENT BEL ET BIEN !.
    Meili Faille y est d`ailleurs députée du Bloc Québecois...Elle y a battu l`extra terrestre Marc Garneau et Fortier, le ministre toujours non élu, renâcle à l`y affronter.
    Je doute fort que cette population (administrativement "montérégienne", et de ce fait peut-être facilement ignorée !) , ET IL NE MANQUE NI DE MONDE NI DE DYNAMISME LÀ DEDANS, se laisse "partitionner" comme un troupeau de moutons, qu`elle soit majoritairement indépendantiste ou non !
    Nos anglos, toujours un peu déconnectés et portés à prendre leurs rêves pour la réalité , se font des illusions dangeureuses s`ils croient pouvoir le faire et la bouffer à volonté !
    À NOUS toutefois de ne pas avaler, en naïfs colonisés aliénés,n`importe quoi qui vienne d`eux !
    Je connais le coin depuis 60 ans:j`habite Beaurepaire...

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juin 2008

    Conclusion de M. Bergeron : «la fierté de vivre et de nous développer en français est,et sera toujours,le seul et vrai motif de notre vouloir-vivre en peuple libre et indépendant.»
    Réaction : C'est le principal et peut-être le seul qui devrait être un "projet emballant" à mettre de l'avant pour convaincre les Québécois mais, il va avoir de la difficilté à passer parce que beaucoup de Québécois ne sentent pas le français plus menacé au Québec qu'il l'est en...France dans l'UE, principalement s'il habitent à l'extérieur de Montréal et à Montréal, tout l'ouest est Libéral très provincial et fédéraliste pour toujours ou presque.
    Fait que...ça va prendre un chef politique québécois très charismatique et vulgarisateur pour convaincre les Québécois à plus de 50 % "de préférence à 60 %" pour réduire les probabilités de problèmes de souveraineté qui pourraient nous venir du ROC comme la possible partition et boycott du Québec.