Rapport Bouchard /Taylor!

Tribune libre 2008

Si j'ai bien compris,comme disait quelqu'un avant moi, la commission
Bouchard Taylor propose aux Québécois de se suicider collectivement afin de
pouvoir intégrer«sic» les «immigrants» en douceur.
Alors que Étienne Parent
«proposait aux Anglais»
«d'assimiler ses frères» par l'apprentissage de l'anglais pour en faire
des gens «bilingues» qui s'assimileraient ainsi par la
douceur à leur peuple, les «philosophes» de la commission mise sur pied
par Jean «John» Charest pour le dédouaner du problème soulevé par les gens
d'Hérouxville, et par Mario Dumont, ont trouvé une autre méthode pour que
les Québécois et les Québécoises disparaissent du Canada et de l'Amérique
du nord sans laisser de traces, soit celle de se fondre dans le «tout
immigrant» par le biais d'un interculturalisme dont ils sont les seuls à
comprendre le sens intégrateur à la nation «Canadienne-française
québécoise» qui compose le Québec à plus de 82%, nation qui est tout de
même minoritaire en Canada, et il va de même en Amérique du nord où elle ne
représente plus que 2% de la population de ce continent.
Mis à part les
fédéralistes, Anglophones et Canadiens-français» confondus, et peut-être
Mme David et son co-président Kadir, quels Québécois peuvent trouver que
les propositions des deux grands «sic» philosophes représentent quelque
valeur et des réponses au constat des «Hérouxvilois»? Comme plusieurs
autres québécois, j'avais déploré que l'on mette sur pied cette commission,
puisque le Québec,par ses lois et sa charte des droits et liberté,
possédait tous les outils nécessaires au règlement du problème soulevé par
nos valeureux citoyens d'Hérouxville,problème qui n'est pas seulement
Québécois, mais que l'on retrouve dans tous les pays de l'occident, à moins
que l'on ne veuille pas voir ce qui se passe ailleurs.
Retenons que
Jean-François Lisée, par son article de ce matin, répond mieux que je ne peux
le faire, aux propositions tendancieuses et dangereuses pour notre nation de
la commission Bouchard Taylor, ci-devant appelés les philosophes, que nous
devrions plutôt nommés, «Philosophes de l'assimilation du peuple
Canadien-français québécois» au paysage tout anglophone, par le biais de
l'interculturalisme qu'on lui propose.
Si on se souvient bien, un comité
d'étude mis sur pied par M. Robert Bourassa, avait proposé la même chose, en
suggérant que les Canadiens-français québécois devaient s'assimiler (rien de
moins) aux immigrants pour une meilleure intégration de ces derniers, ce
qui avait soulevé la colère de Jean Cournoyer, alors à «CKAC», avec qui
j'avais eu le privilège d'échanger sur les ondes pendant de longues
minutes, sur ce sujet pour le moins provocateur, dimension qui semble
échapper à nos concitoyennes et à nos concitoyens dans le présent débat.
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2 commentaires

  • Bertrand Malenfant Répondre

    29 mai 2008

    M. Bergeron
    Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire : à la prochaine commission. Car la prochaine aura pour mandat de cerner la menace réelle à la langue française et à la nation québécoise. Elle commencera ses audiences en Louisiane, où la culture francophone est définitivement éteinte à l'exception du grand Zachary. On constatera alors que ce n'est pas le chinois, le grec, l'arabe ou l'hébreu qui menacent le français, mais l'anglais. Que les privilèges des anglophones (privilège de ne pas s'être intégrés après 250 ans)ne se comparent à aucun autre groupe linguistique. Que ce groupe impose à la majorité francophone le respect intégral et sans conditions de ses institutions, religieuses, scolaires, etc Les membres des autres groupes finissent par s'intégrer, après deux ou trois générations, et oublient leur langue, leurs coutumes, comme dans tous les autres pays normaux. Sauf la minorité anglaise, qui a imposé la protection de ses privilèges dans la Constitution qui nous régit, elle-même héritée des privilèges imposés par les conquérants au peuple conquis que nous sommes. Ah si on avait formé dès 1867, dès 1792, ou mieux dès 1759 une commission sur les accommodements raisonnables, quelles recommandations on aurait pu formuler! Cibler la disparition du crucifix, le port du turban ou du voile comme des menaces à notre culture, quelle trouvaille pour soulager ceux qui craignent que le Québec ne devienne un pays (normal), où leurs privilèges linguistiques seraient remis en cause !
    Bertrand Malenfant

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2008

    Ce que j'ai compris du rapport B-T: au Québec nous devons pratiquer à l'avenir une politique de MULTICULTURALISME INTERCULTURELLE CANADIENNE-FRANÇAISE pour être intégré par les immigrants canadians.