Démission du PI

Démission de mon poste de responsable du Parti indépendantiste pour les régions de la Capitale nationale et de Chaudière/Appalaches

Tribune libre - 2007


Je démissionne aujourd’hui de mon poste de responsable du Parti
indépendantiste pour les régions de la Capitale nationale et de
Chaudière/Appalaches. J’annule également ma carte de membre et me retire du
parti.
Les raisons de mon départ font suite à une longue et mûre réflexion ainsi
qu’à de nombreuses discussions avec plusieurs militants du P.I. de ma
région et d’ailleurs. Divers incidents et problèmes de communication
patents survenus au sein de ce parti m’ont amené à la conclusion qu’il
n’est pas le véhicule approprié pour mener à bon port les Québécois et
Québécoises.
Au fur et à mesure des contacts que j’ai eus avec l’équipe dirigeante du
P.I., j’ai constaté qu’ils ne possèdent pas suffisamment la maturité,
l’expérience et l’expertise nécessaires pour motiver, mobiliser et
rassembler les citoyens autour de ce grand projet qu’est l’indépendance du
Québec.
À maintes reprises depuis mon entrée au sein de ce parti, j’ai pu observer
la très grande incapacité d’écoute et la rigidité de ses dirigeants. Leur
insensibilité et leur irrespect envers moi-même et d’autres membres
m’amènent à constater qu’ils ne font pas partie de ma famille d’esprit et
qu’ils ne partagent pas les mêmes valeurs que moi. Leur dirigisme, leur
condescendance et leur manière crispée de communiquer ne correspondent pas
à l’attitude positive et sereine que je recherche au sein d’un groupe censé
unir ses efforts pour une cause commune. Enfin, dans mes nombreux échanges
avec la direction du parti et plus particulièrement lors de certaines
séances de travail tenues dernièrement à Montréal et à Québec, je n’ai pas
senti de leur part un véritable désir de collaboration et de réflexion.
L’appel à la mobilisation envoyé dernièrement par le P.I. en est un
exemple flagrant. Cet appel, transmis massivement, se voulait à l’origine
un message positif, rassembleur et surtout plein d’espoir. Il se voulait
une main tendue vers les militants indépendantistes. Il devait s’adresser à
l’intelligence et au cœur des militants. Il s’agit malheureusement d’un
texte provocateur, agressif, paternaliste et hautement moralisateur.
Je déplore également la hargne persistante avec laquelle le Parti
indépendantiste dénigre les autres formations politiques. J’ai moi-même été
très sévère à l’égard du Parti québécois. Cette démarche critique était
nécessaire au tout début de l’aventure puisqu’elle nous permettait de faire
le deuil de cette formation qui nous a tellement déçus. Mais votre humble
serviteur, pour paraphraser René Lévesque, était passé à une autre étape
avec de nombreux militants de sa région, celle de regarder vers l’avenir
avec sérénité. Il semble toutefois que la direction actuelle du P.I. n’ait
pas franchi cette étape. Ils font du P.Q. une véritable lubie. C'est
assez!
Le combat pour l’indépendance du Québec ne peut s’engager en marge de la
réalité québécoise. Tout mouvement de libération nationale s’inscrit
forcément dans une lutte de libération sociale. Le Parti indépendantiste
semble oublier cette réalité incontournable. Sa volonté acharnée de
présenter un projet essentiellement électoral en faisant abstraction du
projet de société fondamental qui nous concerne tous, fait preuve d’une
prétention et d’un manque de réalisme politique évident. Son obstination à
proposer l’indépendance du Québec en ignorant les grands débats de l’heure
sur les enjeux qui touchent directement la vie concrète de nos concitoyens,
m’apparaît pour le moins illusoire et plus que hasardeuse. Le refus même
d’en parler au sein du parti dénote une fermeture d’esprit peu propice au
succès de son projet électoral. Une démarche d’aussi grande envergure que
la conquête de notre indépendance nationale mérite un parti plus sérieux.
Notre avenir collectif mérite de s’y pencher de manière beaucoup plus
lucide et réfléchie. Le peuple québécois mérite mieux !
Savoir reconnaître que l’on s’est trompé est le début de la sagesse !
Il est donc grand temps, pour moi, de me dissocier d’un parti manquant
aussi cruellement de réalisme et de professionnalisme. Un parti dans lequel
je me suis engagé avec conviction et enthousiasme. Un parti dans lequel
j’aurais aimé pouvoir m’investir en travaillant de manière positive avec
des gens sincères et désintéressés, respectueux de leurs collègues et
soucieux de valoriser leur contribution. Souhait qui, aujourd’hui,
m’apparaît clairement impossible de réaliser en raison de comportements et
attitudes radicalement incompatibles avec mes valeurs humaines, sociales et
politiques. Je me retire donc avec soulagement et sans regret de ce parti
qui m’a profondément déçu.
Je demeure sincèrement convaincu de la nécessité, de l’urgence de créer un
véritable parti politique indépendantiste. Un parti qui offrira aux
Québécois le choix électoral de l’indépendance du Québec. Mais un parti qui
placera également l’idéal de l’indépendance au cœur d’une pédagogie active
stimulant l’amour de la patrie et le goût de la liberté. Pédagogie
essentielle à la promotion de l’indépendance. Ce parti devra également
résulter d’une convergence de tous les mouvements qui oeuvrent sur le
terrain dans un esprit de fraternité et de collaboration, lequel esprit,
comme je l’ai dit, manque de façon flagrante au Parti indépendantiste.
J’invite les militants actuels du Parti indépendantiste à quitter cette
formation où règne une atmosphère malsaine, extrêmement lourde et tendue,
dont le mode de fonctionnement interne est beaucoup trop compétitif et
hostile pour être constructif. Du moins, je les invite à une réflexion
profonde pour la suite des choses.
Vive l’indépendance ! Vive la liberté ! (Chevalier de Lorimier)
Denis Julien

Citoyen libre du Québec
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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46 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2011

    Pourquoi sortir cette vieillerie qui date de 2007?
    Quant à moi, le lancement de l'Option nationale me donne espoir. Ce que j'ai entendu de JMA aujourd'hui me satisfait pleinement.
    Dommage pour le PI, mais il devra se rallier à l'Option nationale.

  • webmestre Répondre

    10 novembre 2007

    Je crois que tout ce qui pouvait s'échanger sur ce sujet, entre quelques intervenants, a été dit ici.
    Je conseille donc aux intervenants qui le désirent d'écrire un texte personnel qui offrirait une synthèse de leur point de vue.
    En évitant de "personnaliser" le débat SVP.
    Bernard Frappier, modérateur

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Toutes les idées peuvent être bonnes pour faire la souveraineté du Québec même si certaines me semblent plus dangereuses que d'autres pour notre futur bien-être sauf qu'il y a un pré-requis : Un plus grand pourcentage de souverainistes avant de se taper des tactiques du comment la réaliser.
    Comment augmenter le % de souverainistes ? Je ne sait pas trop sauf que ce n'est pas en augmentant le nombre de partis politiques indépendantistes ou souverainistes. Québec-Solidaire n'a pas aidé et n'aide pas encore la cause.
    Un ou des mouvements indépendantistes bien structurés me semble plus prometteur.
    Ce n'est pas comme les dernières déclaratons de M. Charbonneau qu'il va y réussir même si elles étaient honnêtes. C'est bien beau de faire peur au monde mais le monde a déjà assez peur de la souveraineté de même "à 60 % environ" de Québécois.
    Tant que le ou la Québécois(e) va avoir sa famille, son char, son bungalow, sa job et son hockey le samedi soir, le PQ ou le l'UDIQ ou le PI va avoir de la difficulté à le faire voter à 60 % pour la souveraineté en lui déclarant qu'il va devoir faire quelques sacrifices dans un Québec souverain.
    Ça va prendre un très bon leader pour convier les Québécois à ce grand changement, d'autres bons arguments et du temps. J'attend la solution de Me Guy Bertrand.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 novembre 2007

    Dans toute cette masturbation mentale écrite souvent en français bancal, entremêlée des embardées de dictionnaires du bouledogue Nestor, quelqu'un s'est-il seulement demandé pourquoi les nouvelles générations enverraient vite promener ces mononcles autour de la dinde en leur disant de changer de disque? Pour les représentants de ces générations, l'humanité n'est pas subdivisée en nations, races, couleurs, langues et la Terre n'a pas de frontières. Qui leur tiendra tête?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Monsieur Julien,
    On s'entend bien. Bravo!
    Je n'ai rien, en soi, contre le PQ. C'est un parti comme les autres. Mais si ce parti trahit la cause que nous voulons défendre, quel choix avons-nous? L'investir et le transformer ou recommencer ailleurs. Tous ceux qui ont essayé la première solution se sont faits dire qu'ils étaient des braillards et qu'ils nuisaient à LA cause...Il faut en rire.
    Alors, on se tait ou on se crache dans les mains et on recommence. Comme le disait Parizeau. Lui aussi, on l'a fait taire. Malheureusement....
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Je ne comprend pas votre raisonnement lorsque vous parlez de la Palestine. Pourquoi faites-vous un certain rapprochement entre les deux peuples. La Palestine, monsieur Bousquet, ça n'a srtictement rien à voir avec le Québec. La palestine vit une véritable guerre civile depuis des décennies. Pourquoi jouez-vous au bonhomme Sept-heures comme cela?
    Je vous rapelle qu'aux élections de 1970 et de celles de 1973, les enjeux étaient clairs et le clan fédéraliste avait accepté les règles du jeu. Si le PQ avait remporté ces élections, il aurait eu le mandat du peuple québécois de réaliser l'indépendance du Québec. Point final! C'était cela la démocratie monsieur Bousquet. On connait par la suite les manoeuvres du clan fédéraliste dont l'affaire Morin et bien d'autres. On s'est fait fourrer monsieur Bousquet. OH! excusez-moi pour le vil mot!
    Il est temps de réaliser, nous le peuple québécois que nous avons été d'une naiveté sans borne et qu'il est urgent de défendre la partie québécoise avec plus de vigueur. Nous sommes en politique monsieur Bousquet, pas en pastorale. Au fonds et peut-être inconsciemment, les québécois attendent beaucoup du mouvement
    indépendantiste. Voilà pourquoi, nous devons reprendre le combat et surtout l'agenda politique. Le RIN même à ses tout début faisait parler de lui et se comportait comme un leader de la lutte pour un changement profond de la société québécoise. Pouvons-nous en dire autant de ce qui reste du Parti québécois? Allons, il est temps de se ressaisir! Comprenez-moi bien, je ne disqualifie pas le PQ. Tout est possible en politique! Je dis qu'il faut se ressaisir!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    On ne peut diviser ce qui n'est pas d'abord uni. Le drame des Québécois est là. Pour unir, disait le philosophe Jacques Maritain que je connais bien, il faut distinguer.
    Que faut-il distinguer ici? Les conditions qui mènent à l'indépendance. J'ai décrit antérieurement comment y arriver et comment ne pas y arriver.
    Il semble y avoir de multiples mouvements souverainistes. C'est une illusion. Ces groupes ou groupuscules portent le nom de souverainistes. Mais au fond, lorsqu'on gratte un peu, on y aperçoit qu'une mince couche de vernis, quelque chose qui miroite. Rien de bien profond.
    Je donne un exemple. Jean-Pierre Charbonneau, dans son livre JEAN-PIERRE CHARBONNEAU PARLE A CŒUR OUVERT, affirme maintenant que faire l'indépendance, ça demande des sacrifices, des renoncements. Des difficultés à surmonter. Choses que j'ai dites et redites lorsque je faisais de la politique active. Lorsque je parlais ainsi, jadis, je me faisais dire de ne pas tenir de tels propos puisque j'aillais faire peur au monde. J'ai failli être élu avec un tel discours en 1973. Imaginez !
    CHarbonneau n'est plus en politique active. Il peut dire le fond de sa pensée. Aurait-tenu de tels propos lorsqu'il était député à l'Assemblée nationale? JAMAIS! Lui aussi aurait fait peur au monde et n'aurait probablement pas été élu. Il était dans un parti de pouvoir qui parlait de temps en temps de souveraineté-association (confédéralisme), mais n'était pas près à sacrifier une carrière pour la cause. C'est ce que j'appelle des opportunistes.
    On en a eu à la pelletée depuis 40 ans. On récolte ce que l'on a semé. Certains cherchent ici et là afin de reprendre pied. Il ne faut pas leur en vouloir. Ils cherchent le chef qui aurait parlé net clair. Ils n'ont trouvé que brume et brouillard.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Un article de La Presse de ce matin me donne raison sur les dangers de la multiplication des partis indépendantistes/souverainistes : «Une fois que la dispersion est faite, il pourrait être difficile de réunir les forces souverainistes», avertit pour sa part Denis Monière.
    En attendant, les lignes de faille se multiplient. Un groupe de militants a déjà fait scission du Parti indépendantiste nouveau-né afin de fonder un autre parti.»

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Le dictionnaire dans vos mains, enfin!
    Pour réaliser l'indépendance du Québec, il faut demander aux Québécois s'ils la veulent. Or, lors des deux référendums, celui de 1980 et celui de 1995, on n'a pas demandé aux Québécois s'ils la voulaient. On leur a demandé s'ils voulaient qu'on entreprenne des négociations sur quelque chose de bien vague, très imprécis.
    En 1980, un mandat pour faire ces négociations en promettant aux Québécois d'approuver ou de refuser ces négociations, par un autre référendum que René Lévesque avait promis. Or, pour ne prendre que le cas de 1980, avec quel statut le Québec se serait-il présenté pour négocier la nouvelle Confédération?
    Évidemment avec le statut d'une province. Comment, dites-moi, une province qui a et qui garde le statut d'une province, peut-il aller négocier avec le reste du pays qu'il dit vouloir quitter, une nouvelle entente qui lui donnerait des pouvoirs nouveaux et qui le conduirait à être ce que vous appelez un pays «souverain» dans une nouvelle Confédération?
    Bourassa avait bien vu cela. Il n'a jamais osé posé sa question de Bruxelles, (que le référendum de 1995 a repris) en homme intelligent qu'il était, car il savait bien que si le Québec disait OUI à sa question, automatiquement le reste du Canada n'aurait pas couru à la table de négociations pour entamer les nouvelles ententes proposées par le Québec. Le reste du Canada, en toute légitimité, aurait d'abord demandé à sa population l'autorisation de négocier avec le Québec. La réponse était prévisible: NON !
    Alors, il aurait fallu un autre référendum où le Québec aurait demandé à sa population si elle voulait faire l'indépendance. Si la réponse avait été OUI par la suite, celui-ci, en toute légitimité, aurait pu négocier d'égal à égal avec le reste du pays. Un Canada, pays reconnu par l'ONU et un Québec indépendant, reconnu aussi par l'ONU. Négocier quoi? Des ententes que tous les pays normaux font. AU Québec, par peur et par immaturité politique, on pense faire les deux opérations en même temps. On a essayé ce processus depuis 40 ans. Et on revient sans cesse à la case départ.
    Je ne reprends pas l'exercice avec le référendum de 1995. C'est le même processus que celui de 1980. Avec d'autres mots.
    Pour en finir avec l'affaire: posons donc la question, la seule qui doit être posée. En cela Louis Bernard a raison: Voulez-vous que le Québec soit indépendant et souverain? Indépendant (question politique); souverain (question juridique).
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    M. Denis Julien écrit : «Votre grande sérénité me paraît bien suspecte !»
    M. Julien, faut pas, à mon avis, parler de souveraineté dans la hargne ou le découragement ce qui ne vous apportera pas trop de nouveaux adhérants. Si je ne suis pas si pressé c'est parce que je ne me sens pas tellement oppressé comme notre ami de Matane qui "frise" quelquefois l'impolitesse à cause de son apparente frustration que la souveraineté du Québec ne soit pas encore réalisée et qu'il a, sans raison, peur du mot confédération.
    Tant qu'à M. Frédéric Picard qui espère gagner le prochain référendum et faire l'indépendance unilatéralement, sans négociation si les partis souverainistes comme l'UDIQ obtiennent 50,5 % des votes, vous allez avoir du plaisir avec les évènements qui risquent fortement de se produire. M. Jean "le nouvel Ontarien" Chrétien a bien écrit dans le récent livre de ses mémoires "je le crois" qui n'aurait pas reconnu un faible OUI majoritaire. Suite à ce genre de choses, le Québec risquerait la partition, l'occupation etc...Voir plus haut.
    Allô la belle vie quasi-palestinienne !
    Les Palestiniens ont raison de vouloir un pays à bien plus de 51 % de sa population mais un pays "full" démocratique comme le Canada, Israël, l'occupe à la place de le reconnaître avec plusieurs Palestiniens parqués dans des camps depuis plus de 40 ans. l ne s,agit pas seulement d,avoir raison pour gagner, faut aussi être stratégique et prendre le temps de l'être parce que, souvent, la raison du plus for semble la meilleure.

  • Raymond Poulin Répondre

    10 novembre 2007

    En relisant les commentaires, surtout l'"ostination" qui n'en finit plus, j'ai envie envie de vous dire: «OK, les p'tits gars, ça va faire! Si vous continuez à vous tapocher, vous n'aurez pas d'indépendance au dessert.»

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2007

    Se pourrait-il monsieur Bousquet que les péquistes comme vous n'en veulent plus de ce pays appelé Québec?
    La question se pose n'est-ce pas?
    Vous ne parlez jamais du pays québécois dans vos interventions. Se pourrait-il que le Canada fasse votre affaire et qu'au fonds; ce n'était pas vraiment sérieux toutes ses énergies déployées au cour des 40 dernières années. Votre grande sérénité me paraît bien suspecte!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    C'est la deuxième fois que je vous donne raison ici. Je n'ai pas répondu à votre question parce que je ne savais pas trop aujuste à quoi vous vouliez en venir.
    Vous reprochez à M. Lévesque d'avoir voulu une confédération à la place de la souveraineté. D'accord avec vous. Vous devriez aller au dictionnaire LE PETIT LAROUSSE GRAND FORMAT, au mot CONFÉDÉRATION : Association d'États souverains qui ont délégué certaines compétences à des organes communs.
    Et SOUVERAINETÉ : Autorité suprème, pouvoir suprème reconnu à l'État qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le territoire national et SON INDÉPENDANCE INTERNATIONALE où il n'est limité que par ses propres engagements.
    Maintenant : INDÉPENDANCE : Autonomie politique, souveraineté nationale.
    Il est où le problème avec le mot conféfération dans la bouche de M. Lévesque, M. Turcotte de Matane ? parce que c'est encore plus complet qu'indépendance pour la souveraineté d'un État selon le Larousse.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Gilles Bousquet a écrit « Me Guy Bertrand a raison d’être contre une déclaration unilatérale de souveraineté du Québec suite à une mince victoire du OUI, si chère aux purs et durs, qui nous placerait dans de sales mauvais draps, un peu comme les Palestiniens. »
    « Fait que, on n’est pas si pressé que ça. Faudrait que le Québécois moyen constate un gros problème qui viendrait du fédéral avant de décider à voter OUI à plus de 66 % à un prochain référendum, ce qui serait l’idéal pour éviter la partition redoutée de son territoire. »
    Je suis E S T O M A Q U É.
    Êtes-vous en train de renier le 50 % + 1 et par conséquent, les fondements mêmes de la démocratie ? Monsieur Bousquet, êtes-vous en train de renier les fondements de VOTRE doctrine péquiste référendiste pour adopter la doctrine Dioniste/Trudeauiste (C-20) sur l’indépendance ? À vous lire, je dois vous avouer que je me sens bien au chaud à l’UDIQ. Unir les indépendantistes au PQ dans vos conditions serait un outrage à la démocratie et au bon sens !
    Monsieur Bousquet, je vous encourage fortement à prendre plus de pouvoir au sein du PQ. Affirmez vous ! Lachez-vous lousse ! Aidez pleinement votre parti, afin que tous voient vos lumières ! Foncez !

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Vous lachez pas prise vous M. Turcotte! Laissez donc le passé où il est et regardez vers l’avant. Si l’indépendance du Québec vous porte tant à cœur, c’est que l’intérêt des Québécois vous porte à cœur. Peu importe le chemin que l’on prendra pour y arriver, peu importe le temps que ce la prendra, allons dans la bonne direction, et efforçons nous, AVANT-TOUT, de continuellement veiller à notre bien être collectif et aux intérêts de notre nation. En ce sens, le récent projet de loi de Mme Marois est un geste qui réponds à ces impératifs. Le fait de se diviser par la multiplication de partis politiques, le fait de se piétiner comme on le fait en ce moment en voulant tout simplement s’affirmer (ie. quête d’identité par l’entremise, indirectement, des travaux de la commission B.-T.) nous font reculer d’autant du but recherché. Nous devenons complètement incohérents, pour ne pas dire, saugrenus. Lâchez le morceau M. Turcotte, sinon, j’ai bien peur que vous ne passiez pour un fanatique.
    PS. mes salutations à M. Julien pour son courage et sa probité

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Je vous ai donné toute la journée pour répondre à mes questions. Vous ne l'avez pas fait. Je dois conclure que vous ne voulez pas répondre ou ne pouvez pas répondre.
    Je vais donc tenter de rejoindre l'histoire Godin pour lui demander si, en 1977, René Lévesque a bel et bien dit que ce qu'il a dit, à savoir qu'il souhaitait une NOUVELLE confédération et non l'indépendance du Québec.
    Si sa réponse à cette question s'avère positive, vous devrez conclure comme moi: René Lévesque voulait refaire la Confédération canadienne (comme Mario Dumont le veut actuellement) mais ne voulait pas démanteler ce pays.
    René Lévesque parlait de souveraineté-association (ce qui n'est que du fédéralisme renouvelé) et Mario Dumont voulait et veut toujours 22 nouveaux pouvoirs pour le Québec (Rapport Allaire), ce qui est forcément, une nouvelle confédération. Les mots sont différents, mais la réalité est la même.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Bravo M. Julien !
    Votre dernier message vous honore et fait plaisir bien que trop de bonheur peut fatiguer son porteur.
    "Who can ask for anything more ? "
    Au plaisir,
    Gilles Bousquet, patriote et positif en général et sur le choix éventuel de l'intelligence colective des Québécois en particulier, éventuellement, et assez heureux aussi de tout ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet, j'aime beaucoup trop la vie pour me laisser démolir par l'issu de la question nationale québécoise. Chacun a la responsabilité de trouver le bonheur ici bas. Je suis un gars qui somme toute est gâté par la vie. J'ai un bon emploi, une employeur en or, des gens très humains. J'ai quelques bons amis. J'ai un conjoint extraordinaire parce que figurez-vous qu'à 54 ans, je suis sorti depuis longtemps du placard, même si on vit en milieu rural. J'ai un chien et un chat que j'adore.N'est-ce pas les gars du PI que cela vous dérangeait? Homophobie quand tu nous tiens! Je suis en forme, je bois du bon vin et je baise quand ça me tente! Ce dont je suis le plus fier en 2007, c'est que je suis un libre-penseur, je suis un homme libre et cela n'a pas de prix. Si les québécois ne veulent pas de pays; ce sera leur choix que je respecte quoique nous aurons assumé un précédente sur la planète terre. Nous nous aurons dit non à deux reprises. Faut-le faire! On pourra nous inscrire au livre des records Guiness. Chantons en coeur la chanson de la grande Pauline, je parle de la Julien. Momy! MOmy! Vous la connaissez sûremet monsieur Bousquet?

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Je ne vois pas de raison d'être triste M. Julien. Le Québec pourrait commencer à bien utiliser les pouvoirs qu'il détient déjà, pour protéger le français ici, en enseignant mieux la langue française sur son teritoire, en réservant le CEGEP aux francophones et aux immigrants, en améliorant la loi 101 malgré quelques problèmes, en cessant d'accumuler des déficits qui viennent de mauvais choix comme la coût de construction de l'usine d'Éthanol dans le comté de Verchères qui a créé plus de problèmes qu'il n'en a résolus etc...
    L'humain a besoin de respect, de sécurité et d'une occupation qui le valorise à la base. Me semble qu'on a ça en bonne partie actuellement. La fierté d'avoir un Québec souverain dans la paix ou plus autonome à la place d'être centralisé si la première option devient impossible n'est pas si pire. Nos cousins Français de France qui immigrent ici ne semblent pas tristes de découvrir notre situation et, si nous ne leur faisons pas la vie trop dure, sont contents de demeurer ici même si nous ne sommes pas encore souverains du Canada.
    Alors, souriez et croyez au succès en profitant du bon chemin qui y conduit parce que la voyage est souvent plus intéressant et stimulant que la but, après son atteinte.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Je suis un ancien professeur. Si j'avais à corriger votre copie, vous recevriez un «E» ou un échec. D'abord, vous n'avez pas suivi l'ordre de mes questions. Puis, vous n'avez pas répondu, si oui ou non, le PQ est un parti indépendantiste.
    Exemple. Vous vous contredisez en partant. Landry, ai-je dit, répondrait OUI à la question de Bruxelles de Robert Bourassa. Or, cette question formulée par monsieur Bourassa, est devenue, par la suite, une copie conforme à la question référendaire de 1995. Relisez bien celle-ci et comparez les deux questions.
    Si Landry répondrait OUI à la question de Bourassa (celle qu'on a appelé la question de Bruexelles) et que Bourassa n'est pas indépendantiste, alors Landry est quoi? Je vais répondre pour vous: il est confédéraliste. CComme l'était Lévesque et les autres. Sauf Parizeau. C'est la conclusion à laquelle arrive Vastel dans son livre LABNDRY, le grand dérangeant...
    Je vous laisse. Vous croyez que le PQ est indépendantiste. Moi je crois que vous êtes plus péquiste qu'indépendantiste. Et ça ne change pas mon idée sur le PQ. Et tant d'autres, des centaines de milliers d'autres comprennent ce que vous ne comprenez pas.
    Landry a dit avant de partir: «La Patrie avant les partis». Il semble que pour vous ce soit l'inverse.
    Je vais continuer à vous lire. Car vous avez un dialectique qui ressemble passablement à celle que j'ai connue dans une vie antérieure.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    M. Nestor Turcotte désire que je réponde à ses questions. Je sais très bien que ce qu'il écrit ne comporte pas de mensonges. Tout me semble vrai sauf qu'il ne voit que les durs de l'option indépendantiste comme les seuls qui le sont.
    Messieurs Lévesque, P.M. Johnson, Bouchard, Landry et maintenant, Mme Marois semblent, jusqu'à preuve du contraire, de vrais souverainistes dans le sens qu'ils/elle désirent faire du Québec, un pays avec plus ou moins d'association ou de partenariat avec le Canada, ce qui n'est pas un péché. Vous leur reprochez de ne pas réussir assez vite ou de ne pas vouloir réussir. Sont pas fous, ils voient bien que les Québécois ne veulent pas en assez grand nombre. S'ils pouvaient compter sur 60 à 70 % de Québécois pour voter OUI, ça ne niaiserait pas longtemps. Le PQ ne peut quand même pas changer la nature humaine qui a peur du changement, principalement, dans son porte-feuilles.
    Messieurs Julien et Turcotte, si vous tendez vers la souveraineté totale et pure-boeuf sans négociation avec le Canada du genre du R.I.N. des années 60, j'ai bien peur que vous allez vous amuser à perdre votre temps et le mien parce que ça va se ramasser comme Québec-Solidaire dans les 5 % avec de la chance en nuisant autant au PQ.
    La question du référendum de 1995 était "Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995 ?"
    Fallait dire OUI ou NON à ça. Souverain veut dire indépendant qui veut dire pays indépendant mais avec un partenariat avec le ROC qui s'appellerait Canada. Il n'y a rien de machiavélique ici. M. Parizeau a été d'accord même s'il avait souhaité une question plus courte et claire. Tout le monde comprenait ça. Il n'y a pas un indépendantiste convaincu qui a voté contre parce qu'il pensait qu'elle n'allait pas assez loin ou n'était pas assez claire. M. Dumont a voté en faveur parce qu'il était plus souverainiste que fédéraliste à ce temps là. On ne pouvait pas voter Peut-être.
    L'histoire de dire qu'il faut être 100 % indépendantiste, autrement, on ne l'est pas vraiment me semble exagérée. Ça me fait un peu penser à W. Bush ou au Christ : Qui n'est pas avec moi est contre moi.
    J'espère pour vous, Messieurs Turcotte et Julien que vous ne mourrez pas malheureux si la souveraineté du Québec nest pas encore réalisée quand ça arrivera. Faut juste mettre ses efforts à la place où que ça compte en attendant. à la place de pelleter des nuages. Expression imagée de M. René Lévesque que nous apprécions tous malgré qu'il a un peu trop brassé Pierre Bourgault que nous aimions aussi, ce qui nous enseigne qu'il est peut-être utile de chercher la perfection mais qu'il ne faut pas s'énerver trop quand elle n'est pas atteinte.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Même si je réalisais que le PQ a fait son possible, nous devons faire le constat qu'on est 40 ans plus tard devant rien. Quelle tristesse!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    M. Bousquet,
    Reprenez mes questions, une par une, et répondez. J'attends. Non des observations générales. En cela, je pense que vous êtes passé dans l'art de le faire. Mais des réponses. Oui, des réponses à mes questions.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Trudeau et les autres appelaient les péquistes des séparatistes parce qu'ils savaient que c'était le seul moyen de ne pas faire bouger les choses. Trudeau ne voulait pas plus l'indépendance du Québec, qu'il ne voulait une nouvelle Confédération. Il voulait le statu quo.
    Le PQ, incapable de se définir clairement et nettement, a permis à l'adversaire de tirer sur les péquistes sans épine dorsale.
    Pas étonnant que la clarté soit venue d'Ottawa. Ici, on a été incapable de l'enfanter.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Un autre pas dans l'attentisme! Quel courage!
    C.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    La raison d'être des groupes d'intérêts en politique
    «Un leader politique n'a pas besoin d'avoir trop d'idées, d'être très instruit, ni même d'être très intelligent. Il a cependant besoin d'une irremplaçable qualité : du caractère.» Winston Churchill
    Nous savons tous qu'il y a divers canaux d'influence dans la sphère politique, mais il est spécialment important de tenir compte des groupes d'intérêts. Leur influence dépend de nombreux facteurs différents. Ce qui compte le plus dans ce contexte, ce sont les degrés divers auxquels les groupes concernés peuvent être organisés. Les intérêts ne se réunissent pas spontanément. Une identité de but ne suffit pas à former une organisation stable, parce que, en règle générale, lorsque l'on vise à fournir ce genre de «biens», il s'agit de biens dont on ne peut refuser l'accès à d'autres que les membres du groupe «qualifiés» ou très engagés idéologiquement. Comme cela s'applique à la stabilité de l'organisation politique et à son structure hiérarchique, un petit nombre seulement de gens (par rapport à l'ensemble de la population) seront susceptibles de se joindre à un groupe d'intérêts dont l'objectif sera d'atteindre à la stabilité de la dite organisation, et qui sera disposée à supporter des frais (notables) pour financer son activité. Voila qui explique qu'il y a peu de groupe politique d'intérêts réellement important qui se batte pour la stabilité de son organisation et l'objectif de sa raison d'être.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Messieurs Julien et Turcotte pensent dur comme fer que le PQ n'a jamais été souverainiste pur et dur. Là, je les rejoint, après y avoir bien pensé. Le PQ voulait négocier son départ du Canada "pas le faire unilatéralement", ce qui aurait causé un énorme problème aux Québécois que les purs et durs n'ont pas vu.
    Le PQ a été en faveur de la souveraineté-association, la souveraineté-partenariat, une vraie confédération, le modèle européen et voulu être affirmationiste en plus du beau risque, selon l'ouverture qu'il percevait chez les Québécois.
    Le PQ a tenté d'aller assez loin que possible vers la souveraineté-association qui était très bien expliquée aux Québécois en 1980 et et la souveraineté-partenariat en 1995 : Le Québec collectera tous ses impôts, fera toutes les lois sur son territoire, siègera à l'ONU et à l'OTAN etc...mais conservera une monnaie commune avec le ROC. C'était tellement clair qu'ils étaient appelés séparatisssss par : Messieurs Trudeau, Charest, Chrétien, Johnson et tous les fédéralistes connus. Est-ce qu'il n'y avait et n'y a encore que des indépendantistes pour douter de la chose ?
    Le rapatriement de la Constitution canadienne par Trudeau-Chrétien avait été correctement et unanimement contesté par notre Assemblée nationale comme l'écrit M. Julien mais, comme il a été quand même accepté par Londres, le Québec n'avait plus rien à y faire d'utile sauf refuser de la signer, ce qui a été fait. On en est là.
    J'attend avec intérêt le plan de Me Guy Bertrand pour la souveraineté. Il a vu les 2 côtés de la médaille d'une drôle de façon mais il n'y en a pas beaucoup comme lui pour sortir quelque chose de nouveau de son chapeau pour faire évoluer le Québec vers la sécurité pour sa culture.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Julien,
    Je vous félicite. C'est le premier constat à faire. Il est rare d'entendre ce que vous écrivez. Préparez-vous, si vous persistez, vous allez vous faire des ennemis dans les rangs péquistes.
    On s'est fait avoir. Pas par les anglais, mais par ceux-là mêmes qui disaient vouloir nous libérer.
    Peut-on s'assurer, avant d'entrer dans la vie éternelle, de mesurer la clarté de nos propos et la solidité de notre armée, de sa cohésion, tant de le discours que dans l'action? que ceux qui se disent généraux, ne trompent par les valeureux soldats qui les font vivre.
    J'attends toujours la réponse à mes questions M. Bousquet.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    A qui s'adressait votre dernière intervention sur le site? Je crois que vous m'avez confondu avec monsieur Turcotte. Ais-je tort?
    Je n'ai plus l'intention de me lancer dans de grands sparages ou des envolées oratoires à l'emporte-pièce sur Vigile. Je suis rendu à l'étape de la réflexion.
    Pendant que j'écris ces quelques lignes, je contemple le certificat du ''OUI'' qui est encore accroché sur l'un des murde mon bureau. Il est signé à l'encre noire de la main même de René Lévesque en date du 13 mai 1980. Je tiens à citer pour le bénéfice des lecteurs de VIGILE ce qui est écrit sur le dit certificat:''Le regroupement des Dubergeois D'En-Haut'' pour le oui, confie au gouvernement du Québec le mandat de négocier avec le reste du Canada une nouvelle entente fondée sur l'égalité des peuples. La question que j'aimerais poser aujourd'hui est la suivante: ''Où retrouve -t-on les mots souveraineté ou indépendance?''
    Se pourrait-il que le mot indépendance soit devenu un mot tabou et banni du langage péquiste après le sabordement du RIN?
    Se pourrai-il que les indépendantistes québécois aient été tous bernés? La question est oubverte.
    J'ai un questionnement qui me hante depuis 1982 date du rapatriement unilatérale de la constitution canadienne sans le Québec. Tous les observateurs et spécialistes politiques de l'époque s'entendent pour dire que ce fut un véritable coup de force contre à la fois, l'Assemblée Nationale du Québec, le peuple québécois, ses institutions et son territoire. Je tiens à rappeler aux lecteurs de Vigile qu'il y eut un vote unanime pour dénoncer cet affront sans précédent. Cela n'était plus un broblème juridique mais un problème politique qui demandait par le fait même une réponse politique. Le peuple québécois se retrouvait en état de légitime défense. Lévesque aurait dû envoyer au gouvernemnt fédéral, un ultimatum à défaut de quoi l'Assemblée Nationale du Québec ,promulguerait la souveraineté du Québec. Je crois sincèrement que ce fut le plus grand rendez-vous manqué de l'histoire du Québec contemporain. Excusez-moi, mais on a compètement manqué le bateau!
    Alors, permettez-moi de demeurer glace devant l'orgie d'hommages qui déferlent présentement sur la mémoire de René Lévesque. Oui, il fut un grands premier ministre et un grand québécois. Rendons à César ce qui appartrient à César. Mais il ne fut pas un inépendantiste.Lévesque était un politicien ambigu sur la question nationale. Il était à l'image du peuple québécois qui 40 ans après la fondation du PQ se cherche encore. D'Allemagne, Bourgault, Laurin et notre grand Jacques Parizeau eux, furent des indépendantistes puisque le discour à leur esprit ainsi que dans leur bouche était net, clair et précis. Cela répond à vos questions monsieur Turcotte?
    Continuons tous et toutes notre réflexion. Nous en aurons tous besoin surtout lorsque Harper dirigera un gouvernement fédéral majoritaire dont justement cette triste majorité viendra malheureusement de notre beau Québec inconscient. Je pense que c'est encore une fois un passage obligé. Nous aurons aussi grand besoin de cette nécessaire réflexion pour passer à travers plusieurs années de créditisme adéquiste majoritaire à l'Assemblée Nationale du Québec. Le temps est venu pour le peuple québécois de goûter à la médecine de la droite populiste nationaleuse servie à la moderne.
    Le peuple en tirera ses propres conclusions dans quelques années. C'était un petit clind'oeil à monsieur Bousquet.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    J'attends toujours des réponses à mes questions, monsieur Bousqet.
    J'ai toute la journée devant moi. Je continue à lire OPTION QUÉBEC. Relire, devrais-je dire. C'est pourtant bien écrit là-dedans que ce que Lévesque veut, c'est bien une nouvelle Confédération. J'ai appris à lire avec des maîtres. Et je sais le sens des mots.
    J'attends....Et répondez à mes questions. Ne parlez pas de moi: répondez à toutes mes questions. Je ne les répète pas. Et si vous en passe UNE, je ferai comme mes anciens professeurs, je vous le ferai remarquer.
    Si vous ne répondez pas, je conclurai. AU PQ, on ne répond pas; on fait de la diversion.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    M. Julien,
    Doutez, si vous voulez, que M. René Lévesque et tous ses successeurs aient été des indépendantistes même s'ils ont toujours déclaré qu'ils voulaient faire le pays du Québec avec siège à l'ONU. Ils souhaitaient aussi conserver des liens avec le ROC comme la monnaie. S'ils avaient été confédérationistes, ils l'auraient dit parce que mot confédération fait moins peur que séparation ou indépendance ou souveraineté, ce qui leur aurait donné encore plus de chances de se faire élire comme le mot autonomie sert bien l'ADQ depuis 1 an.
    Même si vous aviez raison de penser que le PQ est, au plus, confédérationiste, vaut mieux ça pour le Québec qui serait possible que l'indépendance pure mais hors d'atteinte. Si vous ne pouvez convaincre un Montréalais de se rendre à Québec parce qu'il trouve que c'est trop loin, vous ne pourrez pas le convaincre de se rendre à Baie Comeau. Les purs et durs pressés de l'indépendance semblent avoir de la difficulté à comprendre ce principe là.
    En passant, un siège pour le Québec à l'ONU et/ou à l'OTAN ne m'exite pas trop de ce temps-ci.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Voulez-vous me relire et répondre à mes questions?
    Laissez faire le reste, les polygraphes, les machins-ci, les machins-ça. Je ne peux changer d'idée sur le PQ: je ne fais que rapporter les faits. Libre à vous de ne pas les accepter, mais dites-moi, ai-je tort et en quoi.
    Dites-mois si les faits rapportés sont faux ou vrais 1) et 2) répondez à mes questions. Ne parlez pas de Nestor TURCOTTE, répondez aux questions que Nestor TURCOTTE vous pose.
    Pas pire amis.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    J'attendais la réponse de M. Nestor Turcotte de Matane qui écrit s'être présenté dans son comté comme indépendantiste mais pas comme indépendant. Je dirais que vous êtes un indépendantiste indépendant qui ne change pas d'idées souvent sur le PQ, principalement.
    À vous lire, on croirait que le PQ devrait passer un polygraphe pour nous assurer qu'il n'est pas secrètement confédérationiste ou "full fédéraliste". Est-ce qu'il faudrait en faire passer un à M. Charest pour certifier qu'il n'est pas un séparatiste qui s'ignore vu qu'il l'était dans ses jeunes années ?
    Mme Marois veut faire passer des tests de français aux immigrés avant de les accepter comme citoyens québécois. Est-ce qu'on devrait faire passer des tests de vérité aux candidats de nos partis pour certifier leurs tendances constitutionnelles pour qu'un fédéraliste ne puisse se glisser dans un parti souverainiste ?
    On peut, à ce compte là, douter de tout même de ceux qui ne doutent de rien.
    Le PQ n'a pas réussit la souveraineté du Québec, malgré les affronts des Trudeau, Chrétien et Dion, pas parce qu'il n'y croyait pas, juste parce qu'il y a encore trop de Québécois qui croient être mieux dans le Canada qu'à l'extérieur...point.
    Me Guy Bertrand a raison d'être contre une déclaration unilatérale de souveraineté du Québec suite à une mince victoire du OUI, si chère aux purs et durs, qui nous placerait dans de sales mauvais draps, un peu comme les Palestiniens. On n'a pas besoin de ça à moins de nous ennuyer et de chercher l'aventure comme nos bons soldats canadiens en Afghanistan.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    Vous voulez que les indépendantistes se regroupent au PQ? Pourquoi, ceux-ci se regrouperaient-ils au PQ, alors que le père fondateur - même si je considère que René Lévesque fût un très grand chef d'état - n'était pas indépendantiste.
    Lorsque vous aurez le temps, allez lire Pierre Godin, dans son livre RENE LÉVESQUE, L'HOMME BRISÉ. L'auteur, à la page 356, rapporte un évènement qui peut vous orienter. De passage à Paris avec Claude Morin en 1997, tout juste avant de livrer un discours important, le chef péquiste confie à son ministre les mots suivants: «JE VAIS LEUR DIRE (aux Français) que ce qu'on veut, c'est une vraie confédération». Claude Morin avait dissuadé Lévesque de dire cela: «N'allez pas dire ça ici, (en France), les Français vont comprendre, mais au Québec, ça va être un tollé!».
    Pourquoi René Lévesque ne pouvait-il pas endurer Bourgault, avec son RIN? L'acronyme RIN signifie: Ralliement pour l'INDÉPENDANCE du Québec. Un mot que Lévesque prononçait rarement. Un mot que Bourgault lançait constamment dans ses discours. Le problème a commencé à la fusion du RIN, du RN et la fondation du PQ. L'imbroglio demeure toujours. LE PQ est regroupement de nationaleux plus ou moins nationaleux. Il y a des indépendantistes dans le parti, mais ils sentent marginalisés. Beaucoup ont quitté, à cause de cela.
    Depuis ce temps, on se fait charrier avec un PQ qui, selon les saisons, les émotions, les tensions, devient plus ou moins indépendantiste. A la veille des élections, il devient mou. Placé dans l'opposition, il se radicalise pour aller chercher ceux qui ont quitté.
    Pierre-Marc Johnson était-il indépendantiste? Non. Il était affirmationniste. Mario Dumont vient de reprendre cette thèse. Et il était dans le camp du OUI en 1995.
    Que faisait-il là, s'il n'était pas indépendantiste? Qu'on me réponde à cela?
    Jacques Parizeau, à la barre du PQ, a été le seul chef qui a osé dire qu'il misait sur l'indépendance du Québec. En 1994, il avait promis au peuple de poser une question claire: Acceptez-vous que le Québec devienne indépendant en date de...La question a été changée. Pourquoi? Parce que les nationaleux ont repris le contrôle du PQ, Lucien Bouchard par derrière. La question de Parizeau, qui portait sur l'indépendance du Québec, a été remplacée par une question qui ne portait pas sur l'indépendance du Québec, mais sur un mandat de renouveler la Confédération. Personne ne peut contredire cela. Expliquez-moi pourquoi la question référendaire de 1995 a été ainsi modifiée?
    La suite des choses est connue. Landry n'était pas indépendantiste. Il était lui aussi confédéraliste. En 2001, il a même dit à Bruxelles qu'il voterait OUI à la question proposée par Bourassa, quelques années auparavant. Bourassa était-il indépendantiste? NON. Si Landry disait qu'il voterait oui à la question de Bourassa, il votait oui à QUOI exactement? Au renouvellement de la confédération, comme Lévesque le souhaitait=? C'est évident! Landry et Bourassa pensaient la même chose, mais était dans deux partis différents.
    Lucien Bouchard, fondateur du Bloc québécois, n'était pas, lui non plus, indépendantiste. Conservateur, il voulait que le Québec occupe une meilleure place dans la Fédération actuelle. Dans les Conseils nationaux, il finissait ses discours en parlant de la souveraineté. Mais, sans jamais préciser de quoi il s'agissait.
    Quant à Boisclair et Marois, la courte histoire démontre déjà qu'ils s'en vont dans les limbes. Et que ce qui intéresse Pauline c'est de venir la première, Premier Ministre du Québec.
    Alors, que faire? Certains prônent la mainmise sur le PQ dans toutes les circonscriptions par ceux qui croient à l'indépendance nationale? Certains ont essayé: peine perdue. Un grand nombre, désabusés, sont partis ou œuvrent ailleurs.
    Je ne crois pas que le PQ de Pauline soit indépendantiste. Il est confédéraliste. C'est pourquoi, le programme à venir sera tout aussi flou qu'au temps de René Lévesque. On fait miroiter le grand jour. Mais, dans les faits, on n'y croit plus. Sauf, pour se faire réélire.
    Qu'on me prouve, noir sur blanc, que le PQ est indépendantiste... Lorsque je pose cette question, on ne me répond jamais. On attaque ma personne pour se disculper. Le jour où on aura le courage d'admettre certains faits, peut-être que le combat reprendra. En attendant, élisons des péquistes confédéralistes qui ne souhaitent pas être à la barre du futur pays, mais à la barre d'un parti qui berce le monde de tant d'illusions.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    M. Julien,
    Encore parti pour former un autre parti ? Est-ce vous seriez pris de la partitite ?
    Je me joins à vous pour l'invitation à St-Denis-sur-Richelieu le 25 novembre prochain. La messe pour les Patriotes est à 10H30 à l'église paroissiale plus les autres activités qui suivent que je considère comme un évènement à ne pas manquer pour ceux qui admirent nos Patriotes de 1837/38 qui ont oeuvré pour la démocratie et un gouvernement responsable.
    Votre idée de réunir les divers organismes indépendantistes est bonne. Si on suit votre raisonnement, faudrait pas fonder d'autres partis qui vont désunir les votes indépendantistes.
    Le parti qui a plus de chances et d'individus pour mener à bien la souveraineté du Québec est le PQ. Tout le monde sait ça.
    Attendez donc le deuxième livre de Me. Guy Bertrand. Il va y livrer son idée sur la façon de faire la souveraineté du Québec sans trop de heurts pour que le Québec réussisse l'affaire sans devenir une sorte de Palestine avec l'occupation, la partition canadienne et indienne plus les colonies canadiennes qui pourraient être implantées à l'intérieur de nos frontières.
    Morale : Se regrouper au PQ où c'est plus solide à la place de s'éparpiller à gauche dans un Québec endetté jusqu'aux oreilles où les viaducs nous tombent sur la tête avec l'enseignement du français déficient et autres légers inconvénients.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    A monsieur Julien,
    Est-ce que vous pourriez me dire:
    1) si, le Québec, a eu dans son histoire, un parti indépendantiste? Je n'ose pas employé le terme «vrai» indépendantiste. On est indépendantiste ou on ne l'est pas. LE RIN l'était. Ensuite, qu'est-ce qu'il y a eu? C'est, selon moi, la première question à répondre. Pour la suite des choses, on verra...
    2) Le PQ, ce qu'il en reste, ( je parle ici des dirigeants, des députés, etc...) est-il un parti indépendantiste? Cette réponse est fort importante. Je parle du parti. Je ne parle pas de certains membres qui oeuvrent dans ce parti et qui peuvent être indépendantiste.
    3) Si le PQ ne n'est pas indépendantiste, comment arriver à prôner une alliance avec un parti qui, semble-t-il, n'aurait jamais été ce que l'on a pensé qu'il était?
    Merci de me répondre.
    Nestor Turcotte
    Matane
    * Note: En 2003, à l'élection générale, je me suis présenté dans la circonscription de Matane, comme candidat indépendant, mais candidat indépendantiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2007

    Je salue tous les gens qui ont répondu de façon positive à mon cri du coeur et plus préciséement monsieur Picard à qui j'aimerais dire que mon souhait le plus sincère serait que naisse ce nouveau parti de la convergence sur le terrain de tous les militants et militantes sincères qui sont actuellement au RIQ, au MES, à Québec Solidaire,au SPQ-Libre.
    Nous devons mettre nos divergences de côté afin de construire ce vrai véhicule qui offrira aux citoyens du Québec le choix électoral de l'indépendance du Québec.Choix électoral qui leur parlera du pays Québec, un pays généreux et en paix avec ses voisins. Ce parti voudra gouverner pour faire l'indépendance!
    Je demeure convaincu que ce jour viendra. Il faut être patient! Pierre Falardeau ne disait-il pas:'' Les boeufs sont lents mais la terre est patiente.'' La précipitation est toujours mauvaise conseillère! Il y a encore beaucoup de réflexion à faire,un important travail à effectuer sur le terrain. Nous avons VIGILE, ils y a des militants et des militantes qui oeuvrent dans toutes les régions du Québec. Nous aurons besoin de tout le monde y compris des gens du Parti Québécois n'en déplaise à certains nostalgiques frustrés qui ne décrochent pas!
    J'invite tous les patriotes québécois à St-Denis- sur- Richelieu pour y participer à la cérémonie annuelle à la mémoire de nos patriotes de 1837-1838. Soyons le plus nombreux possible ce dimanche 25 novembre prochain.Ce genre de rencontre non partisane se veut un temps propice aux rapprochements et à la fraternité.
    Vive l'indépendance! Vive la liberté!
    Denis Julien, indépendantiste de Lotbinière.
    Vive l'indépendance

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Monsieur Julien,
    Je salue également votre geste. J'ai également démissionné du PI. Je crois cependant qu'il y a un besoin pour un parti indépendantiste au Québec. Reste à déterminer quand, comment, pourquoi, où, qui. Des questions que je me pose toujours.
    Aucun véhicule n'est éternel. Ni le PI, ni le PQ, ni QS, ni l'UDIQ, ni le PRQ ou le parti banane à pois bleus.
    Nous sommes tous indépendantistes. Seule l'indépendance reste.
    Dans cette mesure, j'espère bien vous rencontrer un de ces jours. Comme je l'espère, les indépendantistes pourront s'unir un jour.

  • Colette Provost Répondre

    8 novembre 2007

    Pour ma part, j'ai pris la décision inverse à la vôtre: j'ai décidé d'adhérer au PI. Parce que je fais confiance aux dirigeants de ce parti, parce que je veux l'indépendance et non une citoyenneté québécoise dans le Canada, parce que je sais que Québec solidaire n'est pas indépendantiste mais plutôt une façade pour le NPD fédéraliste.
    Je fais confiance au PI qui affirme que l'oppression nationale existe, qu'il faut que les intellectuels s'impliquent au lieu de simplement "parlotter", que le peuple québécois est capable de diriger son destin et que le Québec doit devenir un pays à part entière.
    Je fais confiance au PI parce qu'il nous faut un pays à nous, dernier rempart à l'heure de la mondialisation.
    Colette Provost

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Deux paragraphes déjà cités pour rappeler la voie à suivre afin de conquérir la pleine libération de la Nation québécoise
    «Ceux qui luttent contre l’indépendance du Québec favorisent, consciemment ou inconsciemment, avec bonne ou mauvaise foi, la disparition de leur peuple.» - Guy Bertrand
    Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus à la mondialisation et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
    C’est justement la fragmentation militante du PQ qui rendrait inutilisables la force politique et la crédibilité qui lui sont propres, ce parti étant l’unique mouvement souverainiste représenté à l’Assemblée nationale et ayant des atouts essentiels pour réaliser la pleine liberté du peuple québécois.
    Jean-Louis Pérez (membre du PQ)

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Pour ma part, bien avant les considérations électorales des partis politiques indépendantistes, il faut plutôt susciter au préalable de la ferveur patriotique dans la société civile... et ce de manière légitime, démocratique et légale. Autrement, on s'en tient à du "brassage de cages" des différentes formations politiques, au grand plaisir des mass médias...
    Gilles Brassard

  • Raymond Poulin Répondre

    8 novembre 2007

    Monsieur Julien,
    Je comprends vos raisons et vous appuie. Pour ma part, j'ai déjà indiqué, dans un commentaire au dernier texte d'Éric Tremblay, que je ne me considérais plus comme membre de ce parti, avant tout à cause de sa lubie de vouloir à tout prix proclamer l'indépendance à la suite d'une élection où il remporterait la majorité simple des sièges, ce qui serait très probablement suivi d'un désaveu sur le plan international, au minimum d'une situation bloquée pour très longtemps entre le Canada et le Québec. C'est jouer à la roulette russe avec l'avenir d'une nation. On ne peut pas risquer de remettre le sort du Québec entre les mains d'une coterie irresponsable. Lorsque je recevrai (si jamais je la reçois) ma carte de membre, elle sera retournée illico.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Les raisons de se donner un contact plein et entier avec le monde par l'indépendance demeurent intactes et criantes. Les fluctuations économiques ou la mise-en-marché politique des gens d'Ottawa n'y changent absolument rien. Ce sont de minces rides sur l'océan.
    Le Canada n'a aucune espèce d'envie de se concevoir comme état bi-national. Le Québec, en déclin démographique constant, est encore et toujours une province comme les autres au sein de laquelle se trouve une communauté linguistique francophone plus nombreuse qu'ailleurs. Point.
    L'incessant malaise identitaire qui résulte de cette situation est évident à travers l'actuel épisode de débats sur les accommodements.
    Pendant ce temps, le PQ nuit à l'option indépendantiste en cautionnant de facto l'impression qu'il faille s'en méfier. Il est donc normal et démocratiquement sain que d'autres partis veuillent combler ce vide, créé par la démission péquiste.
    Si le P.I. dont il est question ici ne parvient pas à se construire, on peut penser que d'autres prendront le relais.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Monsieur Julien, vous et vos camarades serez accueillis à bras ouverts à Québec solidaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Je salut votre geste.
    Étant moi-même démissionnaire du PI, j'avais les mêmes appréhensions que vous avez évoquées ici.
    Le PI était souhaitable mais l'unique mission qu'il s'est donnée: de présenter 125 candidats aux prochaines élections est une grossière erreur.
    Beaucoup de militants souverainistes reprochent au PQ qu'ils ne servent qu'à ramasser de l'argent et des cartes. Là, le PI va dans la même direction...
    De plus, à lire les textes du PI, on constate que leurs ennemis sont au PQ et non à Ottawa... 2e grossière erreur.
    Au plaisir de vous relire,
    Sébastien Hotte

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2007

    Un pas dans la bonne direction, M. Julien mais, arrêtez de vouloir encore former un autre parti indépendantiste. Il y a déjà l'Union des Indépendantistes du Québec "l'UDIQ" en formation, Québec-Solidaire à 5 % et le PQ à 33 %.
    Faut pas augmenter le nombre de partis indépendantistes, faut augmenter le nombre d'indépendantistes...point.
    Un conseil en passant, pour notre santé mentale, physique et monétaire, oublions l'indépendance à court terme avec la piastre québécoise qui serait en compétition avec le dollar canadien et américain et les timbres où la photo de notre bien-aimée reine d'Angleterre et du Canada serait remplacée par René Lévesque, Jacques Parizeau, Pierre Bourgault, Louis-Joseph Papineau et Céline Dion.
    On tente de voir ce qui est possible, pour arrêter la détérioration de la langue française Québécoise ou "quebecoise, selon M. Mulroney", pour ne pas la perdre encore plus, avant qu'arrive des changements constitutionnels qui ne devraient pas aller plus loin qu'une vraie confédération, si on se fie aux derniers sondages sur les tendances constitutionnelles des Québécois.
    On n'a pas trop de chômage malgré notre dollar canadien a 1,08 $; on n'a pas beaucoup de martyrs récents; nos hommes et femmes d'affaires sont plus riches; on écrit sur Vigile librement; nos jeunes filles ne sont plus servantes chez les anglaises; la grosse mautadite anglaise de chez Eaton qui refusait de parler français à ses clients francophones est morte depuis longtemps et ce n'est pas le fédéral qui nous incite à mal parler ou écrire le français, on le fait tout seul comme des grands.
    Fait que, on n'est pas si pressé que ça. Faudrait que le Québécois moyen constate un gros problème qui viendrait du fédéral avant de décider à voter OUI à plus de 66 % à un prochain référendum, ce qui serait l'idéal pour éviter la partition redoutée de son territoire. Exemple de gros problèmes favorables au OUI : Beaucoup de Québécois morts en Afghanistan, l'électrocution ou la déportation au Labrador de quelques Québécois indépendantistes pour des délits d'opinion, l'élection de Stéphane "Don Quichotte" Dion comme premier-ministre du Canada qui contnuerait de nier que le Québec forme une nation et qu'il n'y a pas de déséquilibre fiscal en augmentant la TPS à 7 % comme promis ou que le fédéral défende à nos vieux, qui n'ont plus les moyens d'aller en Floride avec les grosses primes d'assurances-maladies et les bas taxu d'intérêt, d'aller au Centre d'achats le matin pour régler les problèmes du monde autour d'un café bien chaud.