Faisons un petit exercice ensemble. Imaginons un instant que Richard Bain fut Richard Bédard, francophone et souverainiste.Que Jean Charest fut élu que ce dernier se présenta au Métropolis, le soir de son élection devant ses députés et ministres nouvellement élus ainsi que ses partisans.

Imaginons la suite des choses!

Toute la presse du Canada anglais, tous ses médias se seraient donné rendez-vous à Montréal, le soir même, pour dénoncer cette grave tentative d’assassinat, ce grave attentat contre la démocratie canadienne. Tous les souverainistes du Québec seraient devenus de dangereux terroristes.

Nous aurions eu droit à un procès hypermédiatisé On autrait fait le procès sur la place publique de tout le mouvement souverainiste québécois et je vous parie que Richard Bédard en aurait mangé toute une.

Prenons pour le plaisir de l’exercice que Jean Charest avait battu Marois. Je peux vous assurer que le périmètre de sécurité aurait été drôlement renforcé, croyez-moi. Ya pas une personne qui se serait approchée de la salle comme le fit Richard Bain.

Ce qui me confirme que la Sûreté du Québec est une police politique au service du gouvernement du parti au pouvoir. Le soir au Métropolis, elle était encore au service du gouvernement du PLQ de Jean Charest et c’est la raison pour laquelle le périmètre de sécurité était insuffisant et c’est aussi la raison pour laquelle Marois remercia les deux directeurs ou chefs de la SQ assez vite merci dans les jours qui suivirent la tuerie. Couillard en fit autant au lendemain de son élection.

Ce soir-là, la SQ n'avait rien à foutre de la sécurité de Madame Pauline Marois, première ministre nouvellement élue! Beaucoup de citoyens le pensent!

Imaginez, un fou fourieux en robe de chambre, pantouffles au pieds, portant cagoule et arme à feu s'approche du Métropolis et personne dan la sécurité ne remarque cet énergumène, non mais?

Tout cela est extrêmement inquiétant! Et je pense aux naïfs qui croient encore qu’on vit en démocratie! Même Mario Dumont avait souligné dans le Journal de Québec, le peu d’intérêt du procès de Richard Bain et que cela était très grave.