Attendez que je me rappelle...

Tribune libre - 2007

Le retour en politique de Pauline Marois ne se fera pas sans que les
caricaturistes, les éditorialistes, les commentateurs ne ressortent
certains vieux souvenirs qui ne sont pas à l’honneur de la nouvelle reine
du PQ.
Personne n’a oublié certaines dépenses exagérées faites par Pauline Marois
lorsqu’elle était à la barre du Ministère de la santé. On se souvient qu’à
l’époque, elle avait dépensé 403, 000 $ pour rénover son bureau Québec. Ces
modifications somptuaires incluaient une toilette silencieuse, une douche
et deux salles de réunion. Au même moment, les médias nous apprenaient que
la Ministre avait fait aménager une nouvelle suite ministérielle dans la
Métropole aux coûts faramineux de 438, 000 $. Pas loin d’un million pour
assurer le confort, non pas des malades, mais de celle qui dirigeait le
Ministère qui doit s’occuper des malades.
Son passage au Ministère de l’Éducation n’a pas été aussi un très grand
succès. C’est elle qui, en 1997, a lancé la fameuse réforme en éducation.
Près de dix plus tard, cette réforme est un fiasco complet. Celle-ci est
inapplicable, divise les enseignants et est loin de faire consensus dans le
monde de l’éducation. Les enfants sont mêlés. Les professeurs sont mêlés.
Les directeurs d’école ne savent plus où donner de la tête. C’est Pauline
Marois qui est à l’origine de ce cafouillis. Les jeunes en paient encore le
prix car ils savent de moins en moins lire, écrire et compter.
Les quelques mois passés par Madame Marois au Ministère des finances sont
aussi très révélateurs sur la compétence administrative du nouveau chef
couronné du PQ. Tout juste avant les élections de 2003, celle-ci présenta
un budget provincial qui laissait sous-entendre de très graves lacunes dans
les prévisions budgétaires. Ayant averti le Premier ministre Landry d’une
impasse de plusieurs milliards de dollars, Madame Marois n’hésita pas à
livrer un budget où il y avait un trou de 4,3 milliards de dollars, et
cela, à peine quelques heures avant le déclenchement de l’élection générale
de 2003.
Après l’élection du gouvernement libéral de Jean Charest, le vérificateur
général de l’époque, Monsieur Guy Breton, avait comparé le budget Marois à
un voyage de pêche : il y avait suffisamment d’argent pour traverser le
lac, mais il n’en avait pas assez pour revenir. Se défendant devant les
caméras, Madame Marois avait affirmé que la maison financière du Québec
était en ordre et que son budget tenait la route. Le doute est toujours
permis, quelques années plus tard.
Le nouveau chef du PQ étonne déjà par ses prises de position. Sachant déjà
qu’elle sera probablement l’unique candidate, elle impose immédiatement ses
volontés aux militants avant même que ceux-ci aient été consultés. Sa
position est la suivante : mettre à la poubelle toutes les réflexions du
programme de 2005, celui qui n’a jamais été défendu pendant la dernière
campagne électorale, et proposer autre chose. Si les militants la
choisissent, ils auront à vivre avec ce qu’elle veut. De l’autoritarisme à
Duplessis, rien de moins. Du dumontisme, version péquiste. Vive le nouveau
PQ maroisien !
Et que veut la nouvelle reine du nouveau parti québécois? Plus de
référendum dans le prochain mandat. En supposant que le PQ ne se fasse pas
élire dans les deux prochaines années, et qu’il ne le soit pas lors de la
prochaine élection prévue en 2008, le parti de Marois pourrait
potentiellement revenir au pouvoir vers 2012. Pas de référendum pendant les
quatre années d’un premier mandat. La consultation populaire serait
reportée en 2016-2017. Madame Marois aura alors 67 ans. Et comme il entre
près de 60,000 émigrants par année au Québec (multipliez le chiffre par
10), ces 600,000 nouveaux arrivants votant majoritairement en faveur du
Canada feront que les Québécois ne réalisera jamais son indépendance
nationale. Si vous n’avez pas encore compris qu’il y a urgence en la
demeure, dépêchez-vous à le faire. Ou bien on fait ce que Madame Marois
propose et on meurt à petit feu ou on fait vite et autrement.
Remarque finale. Le ton, le style du nouveau chef «péquisto-nationaliste»,
son regard hautain et son attitude en général, ne sont pas là pour faire de
Pauline Marois une femme près du peuple. On l’a déjà vue à l’exercice. Des
efforts ont été réalisés pour changer la présentation, mais on sent que
derrière le décor, le personnage n’a pas changé.
Le PQ aurait eu besoin d’une nouvelle figure. D’un fonceur. D’un
batailleur. Il se contente encore d’une ancienne figure molle et remodelée
qui, il y a à peine dix-huit mois, avait été majoritairement rejetée par
les membres du parti. Son retour laisse beaucoup de scepticisme et nous
replonge dans un passé que d’aucuns voudraient voir oublier.


.

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2007

    Monsieur Perry,
    Comment vous comprendre?
    Vous êtes un indépendantiste, tout comme moi.
    Vous n'avez pas voulu de Boisclair comme chef. Vous êtes allé ensuite voir Madame David. Revenu derrière Boisclair. Et maintenant vous êtes derrière Marois qui vient de détruire l'idéal du PQ: faire la souveraineté si nécessaire, mais pas nécessairement la souvenaineté.
    On vient de renier des années de combat.
    L'indépendance ne se fera pas avec le PQ. Il vient de copier l'ADQ.
    Courage!
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Normand Perry Répondre

    16 mai 2007

    Monsieur Turcotte je vais être obligé de me fâcher suite à la dernière intervention que vous venez de faire dans cette enfilade.
    Si vous êtes autant en désaccord avec madame Marois, alors soyez conséquent avec vous-même, allez vous chercher les 1500 noms dans les soixante comptés nécessaire pour devenir candidat à la chefferie du Parti québécois ! Et si vous vous refusez une telle chose, alors il n'est plus justifiable de contester celle qui deviendra le chef du PQ, ne serait-ce que par acclamation. Vous avez une occasion de faire valoir votre point, et il faut le faire de cette manière ou s'abstenir.
    Ne voyez-vous pas l'unanimité qui se créé autour de Pauline en ce moment, même les "purzérdur" se solidarisent voyant l'ouverture d'esprit de madame Marois, pourquoi ne pas faire preuve de bonne foi et laisser la chance au courreur ?
    En tout respect et toute amitié également,
    Normand Perry.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2007

    A monsieur l'inconnu,
    Je ne fais que dire les faits. Les faits, qu'ils viennent du Parti libéral ou du Parti québécois, ce sont les faits. Les commandites libérales me donnent à vomir. Mais ça ne me fait pas oublier que le PQ a gaspillé plus de 350 millions de nos impôts dans l'aventure de la Gapésia. Pire que le scandale des commandites. Parce que c'est le PQ qui l'a fait, je devrais me taire? Sachez que ma Gaspésie qui vit en deça du seuil de la pauvreté aurait eu bien besoin de ces centaines de millions pour redresse ses économies locales.
    Est-ce moi qui a voté en juin 2005, un programme illustrant comment bâtir un pays souverain? Non ! Le Parti québécois devait faire son élection sur ce programme. Allez vous me reprocher de le dénoncer? Le PQ estun parti qui triche depuis longtemps avec la population. A la dernière campagne électorale, le PQ a caché son programme. Est-ce de ma faute ou de la vôtre? Le Parti libéral et l'ADQ ont présenté leur programme. Ils sont discutables. Pourquoi le PQ n'a-t-il pas fait la même chose? J'aimerais que vous me le disiez!
    Pauline Marois, sans être élu à la tête du Parti est déjà en train de transformer le PQ sans la permission des militants. Vous acceptez cela sans broncher? C'est ça la démocratie que l'on va vivre dans un Québec indépendant? Quelqu'un sera élu par les sondages et il décidera sans consulter personne?
    Pauline Marois a été honni par ses pairs il y 18 mois. Le parti l'a larguée comme de la vielle «scrap». Aujourd'hui, par la magie d'un sondage, les dirigeants du PQ en font leur reine sans avoir consulter les militants. Vous trouvez cela démocratique? Répondez-moi, de grâce!
    Son passage dans les ministères où elle a oeuvré ne sont pas très reluisant. Que voulez-vous que je vous dise? Que je mente et que j'affirme l'inverse? En éducation, la réforme qu'elle a proposée est un échec. Elle était ministre de la Santé lorsque Lucien B. a mis à la retraite des milliers d'infirmières. Et comme Ministre des finances, elle a laissé un trou de plusieurs milliards, et elle en avait averti son patron, le Premier ministre Landry. Vous voulez que je n'en parle pas que c'est une péquiste!
    Enfin...la prochaine fois, n'hésitez pas à signer vos textes. C'est la plus élémentaire politesse. Et il n'est jamais bon, quand on croit à ses idées, de les défendre dans l'anonymat.
    Nestor Turcotte
    Matane.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2007

    Vous gaspillez plus d'énergie contre le PQ que contre les vrais adversaires de l'indépendance. C'est pathétique tant vous faites dans la mauvaise foi, au même degré que Stéphane Dion...
    D'ailleurs, qu'est-ce qui vous distingue de M. Dion? Il a lui même tenu les mêmes propos en 1999, à la Chambre des Communes, sur la «mauvaise gouvernance» péquiste.
    N'avez-vous pas quelque chose de plus constructif à faire? Faites donc votre propre parti pour voir combien de votes vont recueillir vos idées.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2007

    M. Turcotte,
    non seulement Marois (Legault et Facal) nous fait retourner en 1985, mais nous prépare à un autre 40 ans de "bon gouvernement" au sein de la fédération canadian.
    Nos indépendantistes de toutes "catégories", même ceux qui disent que les autres en sont pas des vrais et d'autres qui disent que les vrai sont en fait des faux et... enfin, tous les souverainistes sont tellement déprimés de la dernière râclée du PQ qu'il sont maintenant en pâmoison devant l'espoir que les médias ont bâti pour eux autour de Marois. Ils sont maintenant incappable de réfléchir et sont comme des petites filles qui entrent dans les Jeanettes pour la première fois.
    La simple mise au rancart du référendum (la carrotte) aura suffit.
    Mais la carrotte devait être remplacée. Alors ce sera l'éducation à la souveraineté, tant souhaitée, et avec raison, par les militants.
    Parcontre, la souveraineté pour des motifs purement économique ne passe pas la fièvre identitaire et émotive. Donc, l'identitaire doit aussi faire parti de cette éducation.
    On a donc trouvé un nouveau concept identitaire; le peuple francophone social démocrate d'Amérique. Voilà maintenant qui nous sommes. Un nouveau peuple est né. Identitaire no. 5
    C'est du Gérard Bouchard politisé. Bon pour 20 ans au moins.
    P.S. Le SPQL s'en fait passer une bonne.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2007

    Monsieur Vincent,
    Vous tombez, comme bien des vôtres, dans l'ironie ou la moquerie. Mes maîtres de jadis disaient, avec raison, que c'est le meilleur arme des faibles.
    Objectivement, si vous en êtes capable, essayez d'analyser la situation acutelle. Le PQ vient de voler en éclats. Ce parti, depuis des années n'a jamais parlé de la cause qu'il devait défendre. Il composait, pendant ce temps, de beaux programmes, comme celui de 2005, que Boisclair n'a même pas osé ouvrir un seul instant pendant la dernière campagne électorale.
    Un autre exemple. Bernard Landry, un homme que j'ai rencontré quelques fois à son bureau à Québec (Assemblée nationale), et cela à sa demande, est un homme que j'admire et que j'admire toujours beaucoup. C'est un personnage fort compétent. Mais il n'était pas et il n'est toujours pas souverainiste au sens classique du terme.
    Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais de passage à Bruxelles en 2001, (vous trouverez l'information sur le net), il avait affirmé que la question proposée par Bourassa en 1990, la fameuse question de Bruxelle, état une question qui aurait aurait facilement amené son assentiment, si le Premier ministre l'avait posé suite à l'éche de Meech.
    Et pourtant, à ce que je sache, Bourassa n'était pas séparatiste. Il était, comme tous les dirgeants du PQ (sauf Parizeau, l'unique, le seul, le vrai) ont été des «confédéralistes»... Ils voulaient remodeler la fédération actuelle. Soyez honnête et relisez bien la question référendaire de 1980 et celle de 1995. En votant OUI à cette question, on votait pour rester dans le ...Canada. Vous ne pouvez nier cela.
    Je peux vous confronter sur toutes ces questions sur n'importe quelle tribune. J'ai tous les documents pour vous démontrer que le BQ et le PQ ne sont pas des partis indépendantistes. C'est pourquoi, à la longue, on en est venu à parler de deux classes de supposés souveranistes. Les purs et durs, et les mous et malléables. Parizeau est dans la première catégorie, selon les observateurs politiques. Bouchard, Mario Dumont, sont plutôt dans la deuxième catégorie.
    Voilà le dilemme du PQ. Comme les chefs sont incapables de définir ce que c'est qu'un indépendantiste, on s'amuse, de l'extérieur, à les catégoriser. A faire des classes de «souverainistes». Au parti libéral, il y a des fédéralistes. Ça n'existe pas des fédéralistes purs et durs et des fédéralistes mous. Au PQ, il y a les radicaux, les modérés, les lents, les plus pressés, les purs et durs, les mous, et j'en passe. Moi, je suis indépendantiste. Point. Je ne suis pas membre du PQ parce que parti a trahi sa mission. J'ai fait deux campagnes pour ce parti en 1970 et 1973. À cette dernière éleciton, j'ai obtenu (en disant que j'étais un séparatiste) 7250 voix. Savez-vous combien le député élu du PQ a eu à l'élection de mars dernier? 7569 voix. Un petit maigre 300 voix et quelques de plus. 34 ans plus tard...quel progrès....
    Madame Marois vient de nous faire reculer dans le temps. En 1985 environ. Elle reprend, sournoisement, la thèse affirmationniste de Pierre-Marc Johnson. Même plus loin. La thèse de son père: pas nécessairement l'indépendance, mais l'indépendance si nécessaire. Elle congratule même Mario Dumont pour les progres qu'il peut ou pourra faire avec sa position autonomiste.
    Marois ne fixe plus d'échéancier. Elle dit qu'elle va parler du pays. Mais qui dit qu'elle va le faire. Le PQ n'en a pas parlé depuis le référendum de 1995. Les jeunes ne sont plus là. Par sa faute. J'ai continué à le faire, avec mes humbles moyens dans mon coin. Si tout le monde avec fait ce petit travail, sans être payé comme l'est un député, la cause aurait avancé. Ici, on a un député bloquiste, complètement absent de la scène politique. Il demeure hors du comté. Et depuis ses trois dernières élections, il n'a jamais, à ma connaissance, fait un seul discours public, où il aurait invité ses électeurs à venir discuter du pays à faire.
    Enfin....vogue la galère. Vous pensez que vous avez la bonne solution. Tant mieux. En 1974, lorsque Claude Morin a fait inscrire dans le programme du PQ le processus référendaire, j'avais dit publiquement qu'avec cette méthode, dans trente ans, l'indépendance ne serait pas faite. Ma prédiction est déjà gagnée et elle dépasse de trois ans...
    Dans vingt ans, au rythme où vont les choses, non seulement l'indépendance ne sera pas faite, mais le PQ aura disparu. La faute à qui? Aux rêveurs qui empilent leurs dollars et se moquent éperdument du petit peuple qu'ils prétendent défendre.
    Je ne vous ai pas attaqué et je ne me suis pas moqué de vous comme vous le faites à mon endroit, cher. Je respecte trop les gens pour commencer à le faire. Ce qui me préoccupe, ce sont les idées et non les problèmes de personnalité. J'ai acquis au fil des ans, un certain goût pour l'analyse des faits. Je ne tombe pas facilement dans le délire collectif et l'émotion instantanée, comme celle que nous a montré RDI dimanche dernier. Folie furieuse. Une femme piétinée il y a 18 mois. Une femme montée aux nues, à la suite d'un sondage commandé.
    Merci d'avoir écrit quand même ! Et on peut en discuter une tribune, n'importe quand. Convoquez une salle pleine et je serai au rendez-vous.
    Nestor Turcotte
    Matane
    418.566.2110

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2007

    Une chance que vous êtes là, cher Nestor, sans quoi, nous courrerions à notre perte...
    Nestor for president!
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2007

    Les carricaturistes, monsieur Ouellet, font exprès pour grossir la réalité. Je n'ai fait que la décrire sans la déformer. C'est plus difficile à acceper.
    Merci d'avoir écrit.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Réal Ouellet Répondre

    14 mai 2007

    "Le retour en politique de Pauline Marois ne se fera pas sans que les caricaturistes, les éditorialistes, les commentateurs ne ressortent certains vieux souvenirs qui ne sont pas à l’honneur de la nouvelle reine du PQ."
    ...Et vous vous n'avez pas manqué de le faire AVANT eux, ces méchants caricaturistes, éditorialistes, commentateurs. Vous auriez au moins pu attendre qu'ils se commettent...

  • Joseph Berbery Répondre

    14 mai 2007

    M. Turcotte,
    Il y a longtemps que je lis votre littérature. Et que je me force à ne pas réagir.
    Mais là, la coupe est pleine. Je ne suis pas un «fan» de Pauline Marois. Mais les méchancetés que vous sortez sur elle dans cet article, même Charest y aurait pensé à deux fois avant de les proférer.
    Vos tendances suicidaires vous appartiennent. Mais, de grâce, épargnez les Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2007

    Monsieur Caron,
    Avec tout le respect que je vous dois, vous devez non pas attaquer ma personne, mais démonter si les propos que je tiens ne sont pas vrais.
    1- Le PQ n'est pas un parti souveraniste. Essayez de me démonter le contraire. J'attends votre réponse. Si vous voulez que j'aille vous en faire la démonstration dans une assemblée publique, où vous tenterez de démontrer sans doute le contraire, invitez-moi, ça me fera un très grand plaisir de le faire. On le fera en toute amitié, je l'espère...
    2- Madame Marois n'a pas été géniale dans l'exercice de ses ministères. L'histoire et les chiffres sont là pour le prouver. Tentez, une fois de plus, de me démonter que je n'ai pas raison.
    C'est ça le problème du Parti québécois. On marche avec émotions et non avec faits. Il y en a qui écrivent sur ce forum qui ont sacré après Boisclair, qu'ils l'ont ensuite appuyé, puis l'ont ensuite rejeté et qui maintenant sont prêts, à appuyer quelqu'un dont la vision à long terme est pour le moins floue. Et qui contredit toute la démarche vers l'indépendance. Avec le plan Marois, on arrive tout simplement à l'assimilation tranquille. Bravo!
    3- Une fois de plus, cher monsieur que je ne connais pas et dont je ne connais pas le port d'attache, traitez des faits. Si, dans les propos que je tiens, les miens ne sont pas corrects, démontrez-le. Et si j'ai erré, je me retracterai en toute humilité. Cessez les attaques personnelles ou les mots en sous-entendus.
    Bonne chance avec Madame Marois qui veut nous ramener au débat de l'affirmation nationale. Au nationalisme idenditaire.N'était-elle pas candidate affirmationniste, au côté de Pierre-Marc Johnson, en 1985?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2007

    M. Turcotte, j'apprécie votre courage de vous sacrifier ainsi à rappeller aux militants de conserver à un certain degré leurs "têtes froide".
    Rappellons-nous combien les emportements fanatiques envers Boisclair ne l'ont pas aider à s'auto-critiquer.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2007

    M. Turcotte,
    Hier, j'ai parié avec mon entourage que votre commentaire sur Pauline Marois aurait la teinte que vous lui donnez aujourd'hui.
    Vos propos ne surprennent pas, on connaît depuis longtemps les sentiments sincères que vous nourrissez pour le PQ.
    Continuez à jeter votre dévolu sur le PQ.
    C'est très enrichissant pour l'évolution du Québec et sa progression vers son indépendance !
    Bien à vous,
    une brebis égarée qui rentre au bercail

  • Normand Perry Répondre

    14 mai 2007

    Cher Nestor,
    Votre discours détonne ce matin et je ne peux vous suivre sur cette voie.
    Je vous invites avec beaucoup d'insistance à transformer votre regard à l'endroit de Pauline.
    Il y a un je ne sais quoi chez elle qui fera en sorte qui rejoint le coeur des gens au Québec. Je l'ai affirmé ailleurs hier et je le répète ce matin : Pauline va réussir ce qui semble le plus improbable aux yeux de plusieurs. Ce n'est guère par un discours adressé à la raison qu'elle y parviendra, mais par une attitude qui s'adresse au coeur des gens.
    Pour une fois Nestor, sachez faire confiance au destin, le beau risque du pays deviendra réalité, et peut-être beaucoup plus tôt qu'on serait porté à le croire, même avec la mise au rancant de l'échéancier référendaire.
    Ayons le regard fixé sur la flèche du temps, qui elle, est toujours et irrémédiablement pointée vers l'avenir.
    Amicalement,
    Normand Perry.