Affranchir suffisamment

Billet de Caroline


Il faut reconnaître que la campagne d’André Boisclair va bien.

C’est vrai aussi que l’ADQ est le parti d’un seul homme

et que le PLQ n’a de québécois que son nom.
Mais, de quelle façon le PQ

s’y prendra-t-il pour faire du Québec un pays

s’il s’avère incapable d’amener les Québécois

à se percevoir tel qu’ils sont

c’est-à-dire sous l’angle

de la majorité?

Cette majorité étant de langue française,

comment concevoir

que, sous un gouvernement péquiste,

l’on continuera à financer

les institutions de langue anglaise

comme si 12% de la population

en formait 50% ?
Or, le Parti Québécois,

parti de tendance indépendantiste,

selon le Petit Robert,

se dit favorable à la construction à Montréal

d’un MÉGAhôpital

de langue anglaise.

Le prix à payer pour maintenir

la paix linguistique unilatérale

sera élevé.

D’abord en termes d’argent mais aussi

en termes, à l’extérieur de la métropole,

de soins de santé.

De plus, c’est tout le réseau de la santé

que l’on anglicisera.
Si nous sommes impuissants

à prendre la place qui nous revient de droit,

quel est le sens de tout ce branle-bas ?

Pourquoi vouloir un pays ?

Où est la cohérence ?

La justice ?
Pour reconstruire notre Québec

pour construire un pays

il nous faut reprendre possession de notre espace

politique, public, culturel et économique.

Nous devons recentrer notre vie collective

sur le Québec français.
Ce qui fait la force des Canadiens

est leur unité.

Où est la nôtre ?

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2007

    Le PQ prometterait d'addresser ces deux absurdités linguistiques que vous soulignez là, Mme Moreno, et un flot de souverainistes désabusés reviendraient au bercail (PQ).
    Comptez-moi dedans.