Le français — la dynamique du déclin

Québec

La menace est permanente et non seulement n'a-t-elle pas diminué, mais elle est plus grande que jamais

Langue française: savoir lire les indicateurs avant de partir en peur



Pourquoi la langue parlée à la maison et la langue maternelle ne sont-elles pas des indicateurs démolinguistiques qu’on doit considérer, dans les circonstances, comme les plus dangereux et les plus pertinents pour la vitalité du français au Québec ?

Québec

«La jurisprudence constitutionnelle a fait reculer la protection du français au Québec»

LES 40 ANS DE LA LOI 101

La loi 101, des grands progrès aux grands reculs



Le 26 août 2017 marque le 40e anniversaire de l’adoption de la loi 101 au Québec. Pour l’occasion, Le Devoir a invité différentes personnalités à réfléchir à l’histoire de cette loi et à son influence. Une série qui se poursuit toute la semaine dans la page Idées.

Québec

«Les politiques du gouvernement canadien en matière de langue française constituent un échec»

Langue française: on ne pourra pas toujours tout remettre à demain



Il y a quelques mois, je me trouvais chez un petit commerçant d’alcools du quartier San Telmo, à Buenos Aires, et cherchais sur les étagères de la devanture une ou deux bouteilles à acheter. Me voyant hésiter, le marchand s’était approché pour m’offrir son aide. Après quelques échanges, je me rendis finalement à la caisse avec un malbec argentin et un Fernet-Branca en main.

Québec

Curieuses erreurs si erreur il y a

L’anglais n’est finalement pas en hausse au Québec



L’anglais n’est finalement pas en hausse au Québec, mais le français subit toujours un léger recul à travers la province, admet Statistique Canada dans le cadre d’une correction des données linguistiques du recensement 2016.

Conférence de presse de JF Lisée sur la place du français au Québec

Renforcement de la langue française au Québec



Québec

Montréal revendiquera bientôt un statut particulier

Moins de français sur l’île de Montréal



La place du français s’effrite de plus en plus sur l’île de Montréal, si bien que la différence linguistique entre la métropole et le reste du Québec se creuse de façon inquiétante, estime un expert.

Québec

La fin du français, c'est la mort de notre peuple

Le déni de l’évidence



Nous sommes entraînés dans une dynamique régressive qui porte un nom : l’assimilation. Nous assistons au remplacement du français par l’anglais. La chose était déjà évidente à Montréal. Elle l’est maintenant en banlieue.

Québec

Et la situation est encore pire que ce que décrivent les statistiques

Recensement 2016: le français en déclin partout au Canada



Le français continue sa chute libre partout à travers le Canada, et même au Québec, alors que les langues immigrantes prennent du galon, selon les dernières données du recensement 2016 de Statistique Canada.

Québec

Pathétique !

Recensement 2016: le Québec est plus anglophone, le Canada est plus bilingue



Le français recule au Québec et l’anglais y gagne du terrain, selon les données du recensement de 2016 de Statistique Canada. Pendant ce temps, à l’échelle nationale il devient de plus en plus commun d’utiliser plus d’une langue dans une journée et d’être bilingue.

Québec

Baisés sur toute la ligne, par notre propre gouvernement !

Philippe Couillard et Jean-Marc Fournier au secours de... l’anglais !

Quand la langue du pouvoir l'emporte sur la langue du nombre

Deux colonisés décomplexés qui carburent à l’argent et aux votes ethniques


Suite aux récentes déclarations de Philippe Couillard et de Jean-Marc Fournier sur la nécessité pour le Gouvernement du Québec de se porter à la défense de la langue anglaise, le sociologue Mathieu Bock-Côté écrivait un commentaire fort pertinent : « S’il y a une chose qui n’est pas en danger au Québec, c’est bien la langue anglaise ! »

Québec

Langue en péril : mauvais enseignement = mauvais résultats

Maîtrise du français: les cégépiens toujours plus nombreux à en arracher



Le nombre de cégépiens inscrits à un cours de mise à niveau en français continue d'augmenter. Au total, 14 988 jeunes inscrits au cégep ont suivi de tels cours pendant l'année 2015-2016.

Québec

Les francophones hors-Québec auraient-ils un réflexe de survie plus fort que les Québécois ?

IDÉES

La mort présumée du Canada français



En novembre 1967, à l’occasion des États généraux du Canada français, il s’est opéré une rupture profonde entre la perception québécoise du destin national du Canada français et celle qui était toujours vivante ailleurs au pays.

Québec

L'école doit être le temple de la langue

IDÉES

L’insécurité linguistique témoigne d’un sens de l’honneur



Dans un texte paru dans la page Idées du Devoir (« Franglais et insécurité linguistique », 27 juin 2017) à propos de l’épineuse question du franglais et de l’insécurité linguistique des Québécois, Marc-Antoine Gervais se penche sur deux livres récents de la linguiste Anne-Marie Beaudoin-Bégin.

Québec

Face à l'anglais, jamais le Québec ne pourra baisser la garde

LIBRE OPINION

Le sort des Québécois



Selon les chiffres qu’il avance, le nombre d’élèves dans ces écoles ne cesse de chuter, et cela trouverait son origine dans l’exode des anglophones depuis les années 1970 à la suite de l’arrivée au pouvoir du Parti québécois ainsi que de la promulgation de la Charte de la langue française (la loi 101).

Québec

Une situation qui favorise le déracinement et l'assimilation

Encore plus de cégépiens faibles en français

Le nombre d’inscriptions à des cours de rattrapage au collégial continue d’augmenter


Les étudiants faibles en français sont toujours de plus en plus nombreux au cégep. Le nombre d’inscriptions à des cours de mise à niveau a augmenté de 8% l’an dernier.

Québec

Langue française : Plus qu'un outil de communication, une fin en soi

IDÉES — LANGUE FRANÇAISE

Franglais et insécurité linguistique



Selon le premier ministre Couillard, les Québécois seraient « en sécurité et confiants » quant à l’avenir du fait français au Québec. Pourtant, quand le ministre Fournier a exprimé ses inquiétudes au sujet des communautés anglophones hors de Montréal, c’est la précarité du français qui s’est trouvée au centre des discussions dans la presse.

Québec

IF Lisée doit afficher le même biais pour le français que celui que Couillard affiche pour l'anglais

Le cheval de Troie



Jugeant la mesure politiquement trop risquée, Jean-François Lisée a renoncé à étendre au cégep les dispositions de la Charte de la langue française qui régissent l’accès à l’école primaire et secondaire anglaise. Pendant ce temps, on assiste à une constante progression du bilinguisme dans le réseau collégial français, qui est en voie de devenir un véritable cheval de Troie linguistique.

Québec

«Un problème bien réel», n'en déplaise à Philippe Couillard

Le «chiffon» linguistique



Le premier ministre Philippe Couillard est un homme comblé et satisfait. Comblé d’être Québécois dans la mesure où, pour reprendre sa propre expression, c’est sa façon d’être Canadien. Satisfait aussi de l’état du français.

Québec

Le meilleur moyen de promouvoir l'usage du français dans les publications scientifiques, c'est de promouvoir le plurilinguisme

Langue de science



Lors d’un récent colloque de sciences politiques auquel je participais, j’ai été fasciné d’entendre l’anthropologue Rainer Enrique Hamel, de l’Université autonome métropolitaine de Mexico. « Combien y a-t-il de revues scientifiques au Brésil ? », a-t-il demandé à la salle. Comme vous, j’aurais gagé entre 15 et 150. La réponse : plus de 5000.

Québec

Le cheval de Troie

DES IDÉES EN REVUES

La popularité du cégep anglais se confirme aussi à l’extérieur de Montréal



On entend parfois dire que l’attraction démesurée des cégeps anglophones serait un problème concernant l’île de Montréal exclusivement et que la situation serait tout autre à l’extérieur de Montréal. Bref, qu’il n’y aurait pas vraiment lieu de s’inquiéter. Il est intéressant de valider cette hypothèse en se penchant sur la fréquentation des cégeps dans la capitale nationale.

Québec

On assiste à la démolition du français et de la francophonie

Halte à l’assassinat programmé de la langue française !



Trente-deux associations qui défendent la langue française se sont réunies, le 9 mai 2017, au François Coppée à Paris sur le thème « Halte à l’assassinat programmé du français ! » Ce coup de gueule « populaire » à la Zola adressé à nos pseudo-élites politiques et à nos traîtres, lâches et vendus de hauts fonctionnaires – énarques pour la plupart – est tout à fait justifié.

Québec

Aucun substitut à la rigueur et au travail

L’orthographe est la clé du succès des études



La France est un des pays qui consacrent le plus de temps à l’étude de leur langue, mais les méthodes pédagogiques employées sont inefficaces.

Québec

«Une langue, quoi qu’on en pense, n’est pas qu’un outil de communication. C’est un univers, c’est un rapport au monde. C’est une manière­­ de nommer et de sentir la vie.»

Paradoxe français



Quiconque passe un peu de temps en France est frappé par une étrange manie de nos cousins: l’utilisation abusive, pour ne pas dire névrotique, des anglicismes­­.

Québec

Tellement juste !

IDÉES

La force de l’anglicisme



Les langues se nourrissent tout naturellement les unes et les autres par des emprunts constants. Les mots qui viennent d’ailleurs sont à la fois un enrichissement et l’expression du dynamisme du langage. Cependant, quand tous les emprunts proviennent d’une seule et unique langue, l’anglais, qui s’infiltre un peu partout, sans véritable réciprocité, il faut se poser des questions.

Québec

Un courage que Lisée n'a manifestement pas

Le courage de déranger



Dans le dernier numéro de L’Aut’Journal, le démographe Charles Castonguay qualifiait de « suicide linguistique » le libre choix de la langue d’enseignement au niveau collégial. « Le Québec finance à même les fonds publics l’anglicisation d’une partie importante — et croissante — de son élite de demain », écrivait-il.

Québec

«Le statut d’universitaire ne met pas à l’abri de la bêti­se»

Une linguiste populiste



Voilà une autre chargée de cours en linguistique, de l’Université Laval cette fois, qui s’attaque à «l’élite de la langue». En clair, à ceux qui se préoccupent de sa qualité, donc qui se désolent de la détérioration du français parlé.

Québec

Un défi de plus en plus grand

Un enseignant témoigne du déclin du français.

Passeur ou geôlier linguistique ?



En 1985, mon épouse et moi-même, alors étudiants à la Faculté de l’éducation de l’UQÀM, avions mis en scène une anticipation d’un débat à l’Assemblée nationale, en 2020, portant sur la langue d’enseignement et la Charte de la langue française.

Québec

C'est exactement ce que visait la Loi 101

Un effet direct de la loi 101

La grande majorité des enfants allophones vont à l’école en français, selon l’OQLF


Et si une partie de l’avenir du français se jouait dans les cours d’école de Montréal ? Alors que l’immigration est de plus en plus importante dans la métropole, une étude dévoilée vendredi par l’Office québécois de la langue française (OQLF) rapporte que la grande majorité des enfants allophones vont à l’école en français.

Québec

Une tendance lourde au suicide culturel ?

Voulons-nous encore parler français?



On l’a plus ou moins souligné mais lundi dernier, c’était la Journée internationale de la francophonie. On comprend le commun des mortels de s’en ficher un peu: le calendrier est aujourd’hui encombré. Chaque groupe veut avoir sa journée et en profiter pour obliger les médias à en parler.

Au rythme actuel, nous n'aurons bientôt même plus les mots pour le dire

Ça suffit, les mots!



Chaque année, c’est le même refrain. Quand arrive la Journée internationale de la Francophonie, les politiciens multiplient les déclarations vantant les vertus du français, ce qu’ils n’ont pas manqué de faire lundi. Cela peut faire plaisir, mais en ce 375e anniversaire de la présence française à Montréal, il faudrait de vrais gestes pour contrer la fragilisation du français dans la métropole et le reste du pays.