Du ROC au ROQ
Montréal perd son âme
Je suis né dans un village lové entre deux montagnes râpées des Appalaches. Mes parents sont tous deux Canadiens-français, comme la très, très grande majorité des habitants de la place. Le tissu social est fort, les gens se connaissent par leurs prénoms: le genre de tableau que plusieurs citadins peinent à s'imaginer. Ou plutôt peinent à imaginer au Québec. Il semble que certains Montréalais n'aient aucune difficult...