Après avoir attaqué la Loi 101 Grey s'en prend à la Charte

Une mesure «inutile et dangereuse» prétend Julius Grey

Tribune libre

L'auteur, François Lachapelle, riposte ici aux propos tenus par l'avocat Julius Grey lors d'un entretien avec La Presse le 2 novembre dernier. Partisan du NPD, Grey s'était ausi attaqué à la loi 101 alors qu'il plaidait la cause des anglos allergiques à la francisation dans les années '80..

Mon cher Julius Grey,
En lisant votre opinion fortement teintée de votre métier d’avocat spécialiste des droits de la personne au Canada, votre pain et votre beurre, je souligne qu’il est heureux que vous ne soyez pas nommé juge en la matière. Votre approche plutôt légaliste démontre l’absence d’une sagesse élémentaire reflétant la dignité humaine. Vous semblez craindre la dictature de la majorité et préférez l’hégémonie des minorités érigée en privilèges style bar ouvert.
Nous sommes en présence d’un débat philosophique entre une approche républicaine des droits et libertés faisant plus de place aux droits collectifs, et une approche libérale de type anglo-saxonne accordant plus d’importance aux droits individuels. Cette philosophie faussement appelée «libérale» est plus d’inspiration impérialiste autrefois, devenu mondialiste néo-libéral.
La société anglo-canadienne, héritière d’un sentiment de supériorité sur ses colonies conquises (rapport Durham, Londres 31 janvier 1839) s’est toujours gardée assez de pouvoir pour changer les règles du jeu lorsque l’adversaire devenait plus pugnace.
Le rapatriement de Trudeau en 1982 et l’enchâssement de la charte des droits et liberté dans cette constitution a été fait sans la ratification du Québec. S’il y a atavisme à rappeler, c’est la règle d’honnêteté qu’un contrat non signé n’a pas de valeur. Que le Canada-anglais ait passé outre à ce principe des contrats, que Clyde Wells n’ait pas honoré sa signature de l’Accord du Lac Meech ne fait pas de ces illégalités des droits très forts. Ce sont des subterfuges comme le dossier des commandites du Conseil privé du temps de Jean Chrétien. Ne parlons pas non plus du vol du référendum de 1995.
Avec le comportement «comme si» du Canada-anglais, l’assujettissement, le silence du Québec en droit assimile plus cette état à celui de l’esclavage. Vous pouvez parader comme spécialiste des droits de la personne, mais vous ne pouvez pas faire valoir vos dossiers de protection des esclaves issus de l’Empire britannique. Vous avez choisi votre camp, celui de l’autre.
Vous nous présentez un texte sans nuance, à l’emporte pièce, avec zéro respect pour notre démocratie. Je rappelle le titre et le sous-titre, je cite: «Inutile et dangereux» et «Le projet de charte des valeurs québécoises doit être abandonné».
Devant un sujet aussi digne et pertinent pour le peuple du Québec de se pencher sur ses valeurs, vous vous drapez d’une arrogance que vous pouvez exhiber dans le prétoire. Sur la place publique, là où la démocratie peut et doit s’exprimer, que valent vos arguments de démolition ? Analysons votre approche.
Pour vous, l’exercice paraît inutile. Soyez bon prince: laissez la chance au coureur. Pour nous, l’exercice est plus qu’utile. Il est nécessaire. Votre tête est présente, mais votre sensibilité à la québécitude de 2013 est inexistante.
Vous auriez avantage à lire le livre des auteurs Roger Payette et Jean-François Payette chez l’éditeur FIDES 2013, livre intitulé, je cite: «Ce peuple qui ne fut jamais souverain». Nous retrouvons aux pages 79 et suivantes la notion d’errance identitaire qui s’explique ainsi, je cite:
« car l’exile de l’Être québécois s’est amorcé douloureusement, il y a plus de deux siècles et demi, et c’est comme une interminable dérive de son âme collective dont il est victime:...» Pas de surprise, vous ne connaissez probablement pas cette réalité historique contemporaine. Passons.
Résumons ici le plan de votre opinion où vous abordez les points suivants de 1 à 11:

1. Préoccupation identitaire des Québécois. Nous venons de traiter ce sujet dans le paragraphe précédent.

2. Le projet de charte = une erreur monumentale parce que la charte selon vous est porteuse de discorde. Tout dépend du degré de discorde. En pays civilisé comme le Québec, on connaît le proverbe, je cite: « de la discussion jaillit la lumière».

3. Votre référence aux Chartes existantes du Québec et du Canada semble considérer ces lois comme immuables, éternelles. Pourtant, la terre tournait avant ces Chartes et ces Chartes peuvent être changées. C’est l’un des buts de la future Charte des valeurs québécoises. Avec un peu d’ouverture d’esprit, vous ne devriez pas vous réfugier dans l’immobilisme. Lavoisier a dit, je cite: « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».


4. Vous qui semblez sympathique à la monarchie constitutionnelle, vous devriez aussi reconnaître la notion de hiérarchie des valeurs. Tout n’a pas la même valeur dans la vie. Nos choix sont dictés par une analyse différentielle rendue possible par notre jugement qui est capable d’apprécier ce qui est plus important de ce qui est accessoire ou non nécessaire. Actuellement, la Cour suprême du Canada est prise au piège de l’absence de notion de hiérarchie des valeurs, celles des droits et libertés. C’est le bar ouvert à tous les droits et toutes les libertés.


Vous connaissez mieux que moi ce cul-de-sac judiciaire qui se cristallise de façon loufoque dans le cas de l’appréciation d’un accommodement demandé en vertu de la liberté de religion. Les très instruits Juges de la Cour suprême ont déclaré forfait en retenant pour leur analyse la notion de «sincérité» des convictions religieuses de la personne concernée. Cette notion de «sincérité» est totalement subjective, ne laissant aucune prise pour une évaluation objective. Comment appliquer le grand principe «que justice soit faite» en se basant sur un critère totalement subjectif. C’est tout sauf de la justice, de l’équité. Au contraire, la Cour suprême ratifie une série de privilèges, très prisés par la philosophie du multiculturalisme canadien.


5. Passons outre à votre paragraphe commençant par, je cite: « Si le Québec c’était doté d’une charte des valeurs en 1955 ...». Certainement que des mises à jour auraient été requises.


6. Évidemment, vous abordez l’éternel débat de qui doit être traité en priorité en termes de défenses de ses droits et libertés: l’individu ou la collectivité ? En 2013, on sait très bien que Trudeau avait en horreur les aspirations des Québécois à leur autodétermination. Il s’était juré de verrouiller ces aspirations, surtout après octobre 1970. Il a réussi. Lui est mort, le peuple du Québec est vivant.

Dans ce même débat, vous justifiez votre choix en faveur des droits individuels par une approche néo-libérale appelé «le moins d’État» cher au Tea Party des Républicains des États-Unis.
Au Québec, les bienfaits de la Révolution tranquille de l’équipe de Jean Lesage à partir de 1960 a été un succès parce que l’État a pris ses responsabilités. Contrairement à l’oeuvre de déconstruction du Québec par Jean Charest de 2003 à 2012, nous souhaitons que le Gouvernement actuel prenne toutes ses responsabilités en matière identitaire avec sagesse et fermeté.


7. De manière désinvolte et démagogique, vous abordez les «choix vestimentaires» qui ne se prêteraient pas aux solutions uniformes (oups). Avec un peu d’honnêteté, vous devriez distinguer des situations banales de celles qui sont la signature de groupes extrémistes comme c’est le cas de l’islamisme, aujourd’hui sous le contrôle d’intégristes. Le port de foulard islamique dans nos garderies n’est pas innocent. Cela relève d’une stratégie bien organisée sur le plan internaitonal.
Voici ce qu’écrit l’auteure compétente et documentée en la matière, Madame Djemila Benhabib à la page 295 de son livre Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident, je cite: « Je sais que l’avancée des voiles islamiques, c’est le recul de la démocratie et la négation des femmes. Je sais que l’islam politique n’est pas un simple mouvement fondamentaliste, mais un mouvement politique totalitaire...»
Pour illustrer l’impact d’un choix vestimentaire, rappelez vous l’impact qu’avait les uniformes des SS sur les juifs des ghettos durant le nazisme.


8. Vous déplorez l’absence d’études pour soutenir telle position de la proposition actuelle de la charte du Gouvernement Marois. Rappelons que c’est une proposition et non un projet de loi. Ensuite, même si le Docteur Laurin en 1977 possédait des études favorisant l’adoption de la Charte de la langue française, que valait ces études pour la Cour suprême qui a charcuté la loi 101 à des dizaines d’occasions ?


9. Votre numéro de culpabilisation n’est pas subtil. Je vous cite: « Comment les (immigrants) convaincre de notre hospitalité quand nous les obligeons à choisir entre un emploi et leur conscience ? » Ici, si on changeait dans votre phrase le mot «immigrants» par «conquérants», effectivement, nous devrions être polis avec les conquérants. Il y a méprise de votre part entre des invités chez nous qui arrivent dans une société prospère, organisée, que nous partageons avec les immigrants, le tout présenté sur un plateau d’argent.
Ce Québec de 2013 est le résultat du travail de mes ancêtres depuis plus de 400 ans. Honnêtement, votre sensibilité sur ce point peut faire défaut si vous êtes de fraîche immigration. À votre place, je m’abstiendrait de jouer sur notre culpabilité alors que c’est notre générosité qui invite les immigrants. Halte à l’ingratitude !


10. Concernant les contestations judiciaires, c’est votre force. Je vous suis gré de ne pas nous inonder de jurisprudence, surtout dans les causes que vous avez gagnées. Sauf, que l’utilité d’une nouvelle Charte des valeurs québécoises, qui peut aussi s’appeler Charte de la laïcité du Québec est de remettre en question les valeurs des canadiens qui sont incompatibles avec nos traditions. Nous voulons sortir de notre camisole de force constitutionnelle de Trudeau en 1982. Et cette liberté, les Québécois peuvent se la donner ce qui, sûrement, mériterait votre plus grand respect.


11. Conclusion: vous avez été sobre dans votre article. Cependant, pour une prochaine fois, aurez-vous l’obligeance de développer dans quels pays occidentaux les politiques du multiculturalisme sont socialement positives. Selon les lectures que je fais, plusieurs pays qui ont expérimenté le multiculturalisme et son corollaire, le communautarisme, déchantent amèrement. Des pays comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Hollande, la France subissent les méfaits du multiculturalisme, la pluspart du temps par des crimes violents. Au Québec, nous avons connu la famille Shafia et la tuerie de Poly avec Marc Lépine, né musulman du nom de Gamil Gharbi.
Cher collègue citoyen Grey, vous n'avez pas de raison valable de ne pas faire confiance au peuple du Québec, surtout si vous voulez rester au Québec.


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13 commentaires

  • Francis Déry Répondre

    7 novembre 2013

    @Lison,
    Je connais que trop le massacre de Polytechnique puisque des proches ont failli être des victimes. Et ce jour, je souffrais d'un malaise psychosomatique comme si je ressentais ce qui allais subvenir. D'ailleurs, à cette époque, j'avais déjà réalisé le problème de l'intégrisme musulman en conversant avec un Sénégalais qui me demandait d'emprunter pour lui le livre d'Henri Corbin sur l'Islam à la bibliothèque Samuel-Bronfman. Je lui ai fourni une télé de mes parents pour qu'il puisse suivre les nouvelles des funérailles de Khomeyni.
    Mais aujourd'hui, je considère que les extrémistes musulmans restent à la marche, tandis que d'autres extrémistes ont déjà pénétré nos sociétés pour bien s'y incruster. Une fois établis, ils veulent refermer la porte et nous dresser contre les nouveaux venus. Avons-nous vraiment le devoir de défendre les vieux extrémistes ?
    Une réflexion s'impose. Vos nouvelles et vos liens empruntent la tangente de Der Stürmer.
    Merci pour le compliment de l'oeil de lynx. Mais j'en passe beaucoup avec l'overdose d'informations. J'ai expédié aujourd'hui un long billet sur Gray et les valeurs allemandes qui n'a pas passé à travers la modération. Je pourrais peut-être vous l'expédier par courriel si vous me contactez.
    Le régime totalitaire communiste de Pologne n'était pas un régime de Polonais. Pour votre information, les cadres du Parti Communiste polonais furent éliminés lors d'une convocation à Moscou en 1938 pour leur penchant pro-Trotsky.
    En 1945, Staline y a installé une administration qui a cherché à extirper l'Armée Clandestine Polonaise.
    Après la mort de Staline en 1953, c'est la déstalinisation sous Khrouchtchev. En décembre 1953, Józef Światło (né Izaak Fleischfarb) fait défection et raconte son rôle de bourreau pour le ministère de la Sécurité Publique. On s'aperçoit que la Sécurité Publique est contrôlé par des Juifs.

    Les révélations de Światło entraîne la révolte de Poznań (Juin 1956)
    et le Dégel
    Gluchowski, L.W. (1999). "The defection of Jozef Swiatlo and the Search for Jewish Scapegoats in the Polish United Workers' Party, 1953-1954".
    Alors la question qui tue est le rôle du père de Me Gray dans l'appareil stalinien. Il n'a pas fuit parce que la Pologne était autoritaire en 1957, mais parce qu'il craignait les rétributions antisémites.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2013

    @ lison et à tous
    «C’est surement cette dictature totalitaire, que la famille de M. Grey a voulu quitter pour atteindre un pays avec davantage de libertés.»
    Il est assez particulier de lison qu'il ou qu'elle nous fasse la défense en touche de Grey tout de suite après que M. Lachapelle nous illustre avec rigueur la dictature des juges et que Laurent Desbois en rajoute sur l'oppression soutenue des minorités opprimées par le Canada au fil des ans. J'aimerais bien demander à lison d'élaborer sur l'histoire de la liberté canadienne envers le Québec ? N'est-ce-pas cette liberté tant appréciée par M. Grey et sa famille que vous savourez, ou je me trompe ?
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2013

    M. Lachapelle,
    Le nom de Ghamil Garbi dans votre texte a pratiquement passé innapercu de la part des lecteurs de Vigile.
    Même M. Francis Dery, ne la pas vu, car il ne l'a pas mentionné, lui qui est reconnu par les lecteurs de Vigile, pour avoir un œil de lynx, pour trouver une petite aiguille dans une botte de foin.
    Pourtant, c'est TRES IMPORTANT pour les Québécois.
    Ghamil Gharbi est le vrai nom de naissance du tueur des 14 jeunes femmes de la Polytechnique a Montréal.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_L%C3%A9pine
    L'histoire vient d'une femme québécoise qui a épousé un Algérien et que le couple a eu deux enfants.
    Qui a mis de la pression pour que l'on ne mentionne pas son nom musulman?
    Qui avaient avantage a ne pas nommer son nom musulman?
    J'ai déjà reçu un e-mail qui mentionnait que cette enquête avait été bâclée.
    Un fusil qui devait être enregistré et (qui était enregistré), mais les enquêteurs bidons n'ont pu trouver la personne avait enregistré ce fusil.
    Ce que je connais sur les mariages entre musulmans et non musulmans, c'est que si c'est une femme Québécoise veut épouser un homme musulman, celle-ci doit se convertir a l'islam et accepter que les enfants de l'union soient éduquer en Islam.
    Sinon, il n'y a pas de mariage ni d'union de possible.
    Un homme Québécois n'a pas le droit de marier une femme musulmane, sauf s'il se converti a l'islam et qu'il y a des avantages, comme; Faire immigrer une femme musulmane dans notre nation, alors il y aura consentement de la part de la famille, la communauté et la tribu. Cependant, l'homme perdra sa liberté et sera constamment surveillé et épié par la communauté musulmane, la famille, la mosquée, etc.. pour que celui-ci se conforme aux codes islamiques.
    Pour ce qui est de la Pologne, pays natal de M. Grey,
    M. Francis Dery, mentionne qu'il n'y avait rien pour justifier de l'intégrisme, pourtant la Pologne était sous régime Communisme Totalitaire.
    Pour M. Dery peut-être qu'il y a une différence entre totalitaire, mais pour moi ce sont toutes des intégristes qui justifient leurs assassinats dans leurs codes au nom du bien-être de leurs populations.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne
    Pour moi, ce sont des totalitaires a mettre tous dans une même poche. C'est surement cette dictature totalitaire, que la famille de M. Grey a voulu quitter pour atteindre un pays avec davantage de libertés.
    Par contre, ce même M. Grey s'acharne a nous faire accepter les intégristes de tout acabits.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2013

    Il y a un bon moment que le NPD se soumet a l'islam suprématiste.
    Le lendemain des attentats des deux tours du World Trade Center, 11/09/2001, Mme Alexa Mc Donough, alors chef du parti, est allée a une mosquée d'Ottawa, afin de rassurer les pauvres petits musulmans, dans ce moment de grand péril.
    Le vieil Imam de la mosquée, lui a donné un coup de canne sur ses orteils découvertes, car elle avait des souliers ouvert et lui a dit que c'était offensant, et lui a dit d'aller rejoindre la place des femmes dans le sous-sol. Mme Mc Donough a obéi, comme une bonne soumise (dhimmie).
    J'ai de gros doute, que ce sont des musulmans qui ont donné ce conseil a Mme Mc Donough, d'aller rencontrer les musulmans. Ils veulent surtout vérifier si les politiciens sont MUR a ceuillir.
    Après que les rencontres sont terminés, ils s'applaudissent et se moquent des politiciens dhimmis et les appellent des prostitués.
    http://www.postedeveille.ca/2009/11/les-politiciennes-dhimmis.html

  • Serge Jean Répondre

    6 novembre 2013

    Monsieur Grey n'est pas plus important que la nation canadienne française du Québec; qu'il ferme sa gueule et s'ôte de dedans nos jambes, c'est tout; nous savons mieux que lui ce que nous désirons et ce que nous ne désirons pas.
    Serge Jean

  • Laurent Desbois Répondre

    6 novembre 2013


    Et ce NDP fédéraliste centralisateur va nous donner des leçons en droit et liberté???
    Et voila ce que les alliés progressifs de QS, le NDP, représente!!!!
    Thomas Mulcair, chef NDP, était libéral!
    Bob Rae, ex- chef libéral, était NDP!
    Lors du vote sur les mesures de guerre en 1970, Il y avait vingt députés NDP au parlement canadian. Tommy Douglas fut le seul à avoir le courage de voter contre et il en a payé le prix politique.
    De plus, le NPD a appuyé les libéraux lors du rapatriement de la constitution de Trudeau en 1982 et lors de la loi sur la clarté de Dion récemment!!!!
    Le NDP s'est opposé à l'Entente du Lac Meech et trouvait que l'entente de Charlottetown était trop généreuse pour le Québec.
    En 2008, le NDP a voté contre le retrait des troupes en Afghanistan en février 2009 et plus récemment, pour le maintien des attaques en Lybie.
    En 2013, le NDP a voté pour la motion M-412 (La garantie de prêts à Terre-Neuve pour construire ses lignes hydro-électriques/Projet du Bas-Churchill), contre le Québec.
    Est-ce un hasard que quand j’écoute ces Turmel (Boulerice) ou Mulcair (Saganash), j’ai l’impression d’entendre PET…. un demi-siècle plus tard ! « Un non, c’est un oui….. ». Soyons clair ! Le NDP est un parti ultra centralisateur et fédéraliste!!!

  • Laurent Desbois Répondre

    6 novembre 2013

    Rien de neuf!!!
    La famille Bronfman et l’histoire du Canada
    Suite aux recommandations d’une commission royale concernant les douanes et accises, des accusations furent portées contre Harry Bronfman en 1930. Ceci résulta dans une accusation pour pot-de-vin, pour avoir soudoyé un membre du jury au Manitoba. Suite à ces démêlés avec la justice, l’empire Bronfman déménagea ses pinacles au Québec.
    Est-ce que ce volet de l’histoire canadienne a été exploité dans les séries Historica?????
    Bien que la famille Bronfman soit de religion juive, le patriarche Yechiel immigra dans l’ouest canadien bien avant l’holocauste, à savoir au dix-neuvième siècle. Ce dernier, le père de Abe, Harry et Sam, anglicisa son prénom à Ekiel et par la suite à Ezekiel.
    Deux livres de James H. Gray du Winnipeg Free Press, à qui on a décerné the Alberta Order of Excellence en 1987 et l’Ordre du Canada en 1988.
    l’Ordre du Canada en 1988, documentent les origines de la fortune et de l’entreprise Bronfman, à savoir :
    1. « Red Lights on the Prairies », Macmillan of Canada, Toronto, 1971, qui traite de la prostitution.
    2. « Booze » : when whiskey ruled the West, Macmillan of Canada, 1972, qui traite du commerce illégal de l’alcool lors de la prohibition.
    À la page 185 du second livre, on qualifie Harry Bronfman comme suit : « He was rich, he was liberal, but most of all he was a « bootlegger » and a Jew ». Traduction: « Il était rich, il était liberal, mais plus que tout il était un contrebandier de boissons alcooliques et un Juif ».
    Dans ces livres, les thèmes suivant de l’histoire du Canada sont traités :
    • Les Orangistes,
    • Le Ku Klux Klan,
    • L’élimination des droits des francophones,
    • Le racisme contre les chinois et les hindous, « Cleaning out the Chinks »,
    • La discrimination raciale contre les noirs.
    http://en.wikipedia.org/wiki/James_H._Gray

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2013

    Bon,disons premierement que, OUI je me considere d abord et avant tout comme "Montrealais" comme le dis Madame Joly,mais,contrairement a elle ainsi qu a tout les autres "Canadians" subissant les ravages du multiculturalisme Anglo-Saxon,Quebecois de Montreal!D origine Latino-Americaine, mais Quebecois avant tout ! Au diable le statut quo "canadian" et sa desinformation de masse et Que Vive la future Republique Quebecoise

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2013

    C’était la guerre et les parents de M. Grey ont choisis le Québec comme nouvelle partie a l’abris des conflits des tyrans Polonais.
    Des tyrans polonais en 1957 ?
    Hmm. Révisez vos cours d'Histoire. Et si les manuels persistent à écrire des tyrans polonais en 1957, ils méritent un autodafé.
    Oui, après la mort du Maréchal Jozef Pidluski, un ami d'Hitler, son rêve de fédération d'entre-mers s'écroule avec des tensions de nationalités biélorusses, ukrainiennes, lithuaniennes, et finalement, allemandes, qui déboucheront sur la Seconde Guerre mondiale. Durant cette guerre, les partisans de l'Armée Secrète de Pologne se battaient contre les Allemands, contre les partisans ukrainiens de Bandeira, contre des partisans biélorusses.
    L'Armée Secrète n'était pas complètement antisémitique. Elle a soutenu le soulèvement du Ghetto de Varsovie et offert des filières d'évasion. Par contre, elle fut réprimée par l'Armée Rouge et pourchassée par le NKVD. Les commissaires du NKVD étaient principalement des Juifs qui accusaient l'Armée Secrète de collaborer avec les Nazis contre la minorité juive. Leurs exactions ont développé un sentiment antisémite des Polonais et la lutte de l'Armée Secrète a duré jusqu'au début des années 50, sans soutien occidental. Staline a empêché le retour des Juifs Polonais. Ceux-ci ont déferlé sur le Canada et en Israël.

  • François A. Lachapelle Répondre

    5 novembre 2013

    Comme nous l'ont rappelé durant la récente campagne à la mairie de Montréal, les quatre candidats les plus en vue ont pris position contre le proposition de Charte des valeurs québécoises, s'engageant même à la contester en Cour, comme des courroies de transmission des Julius GREY de ce monde.
    Et dire que Gérard Bouchard de Chicoutimi ma chère est dans le même club de Julius Grey et Denis Coderre, c'est à pleurer. Cet intellectuel de souche, au lieu de se faire hypnotiser par le très canadian Charles Taylor de la même commission que lui, aurait dû signer un rapport dissident. Gérard Bouchard, par son aplaventrisme, a fait et continue de faire un tort immense à tout le Québec français qui se meurt.
    Et merde aux Montréalais d'expression et de culture françaises; accepter dans le silence d'être minorisés sur l'ïle de Montréal pour que s'accomplisse les objectifs du multiculturalisme de la charte de Trudeau. Le sociologue Guy Rocher, dans Le Devoir du 13 septembre 2013, a heureusement intitulé son message, je cite: « Une charte garante d'un long avenir dans la diversité ».

  • Marcel Haché Répondre

    5 novembre 2013

    Grey, M. Lachapelle ? Julius Grey ? Un vieil amuseur public. De la même troupe que Bouchard et Taylor. À ranger dans le même Camp que Mélanie Joly, celle que j’ai entendu dire hier soir en entrevue qu’elle n’était pas véritablement québécoise, mais plutôt montréalaise.
    En faisant cette distinction qui plaît tant aux têtes molles de Radio Canada, Mélanie Joly rejoint une certaine tradition, et Nous dit en français ce que tout un peuple montréalais n’arrête pas de Nous le dire en anglais, qu’ils sont des « québécois mais »…mais montréalais avant d’être québécois, ce qui est une manière à peine polie de Nous dire qu’ils sont canadiens avant d’être québécois, quand ils n’avouent pas ouvertement qu’ils sont anti-québécois, ce qui arrive « heureusement » pas très souvent, comme chacun le sait, seulement les soirs d’élections provinciales… Radio Tralala a bien compris la distinction, et c’est la raison pour laquelle cette société d’état et de propagande lui a prêté si généreusement et si pesamment ses micros lors de la dernière campagne électorale montréalaise, mais ne les a pas fourni une seconde au candidat Brûlé. Mélanie Joly profite donc à son tour du même traitement médiatique disproportionné accordé à Julius Grey depuis longtemps, et d’ailleurs pour la même raison : ces deux- là ne se réclament pas de Nous, tout simplement. Ils se réclament d’un autre peuple, celui du West Island.
    Québécois le West Island ? Évidemment. Oui, oui, évidemment ! La chose est entendue. Seulement voilà, problème de taille, comme on pu le voir encore récemment, c’est McGill et non Québec qui est la capitale du West Island…
    Si l’indépendance a un sens, McGill sera français et renommé. La rue Sherbrooke elle-même sera renommée. Ou bien alors le West Island transportera la bâtisse pierre par pierre au Canada. Et tous les Grey, les Joly et les Trudeau, les Taylor et les Bouchard, tous les Roy et les Dussault de Radio Tralala, têtes molles et royalistes bien mélangées, ils pourront tous ensemble s’en aller les premiers, et se reconstituer un « p’tit Québec » en Ontario. Maudit crisse de bon débarras, comme on le dit encore dans l’Est.
    On jase. On jase évidemment…

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2013

    Bravo M. Lachapelle, bien d'accord avec vous, surtout après avoir pris connaissance que M. Grey est natif de la Pologne en 1948. Il a immigré dans notre nation en 1957, notre nation toute construite et défrichée, avait ses ponts, ses routes, etc.. et commençait a donner des pécules aux plus pauvres de notre société, pour leurs aider a vivre dignement.
    Vous vous souvenez surement M. Lachapelle, de la situation politique en Pologne, qu'on entendait parler dans nos médias.
    C'était la guerre et les parents de M. Grey ont choisis le Québec comme nouvelle partie a l'abris des conflits des tyrans Polonais. Ce qui est totalement incompréhensible de la part de ces personnes, elles sont prêt a défendre et aider d'autres tyrannies dans un pays de liberté.
    Je me demande si M. Grey père et Mme Grey mère, étaient muets, pour ne pas avoir transmis l'histoire de la Pologne tyranique a leurs enfants.
    De toute façon, M. Grey est adulte et peut facilement trouver l'historique de son pays natal, ou préfère-t-il l'amnésie.
    Vous pouvez trouver l'histoire de M. Julius Grey sur Wikipédia.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2013

    Sincèrement, je crois que vouloir discuter avec une personne comme Julius Grey est tout à fait inutile. Malheureusement, il ne sert à rien d'argumenter pour faire entendre raison à ces gens. Leur ouverture ou leur progressisme ne sont que faux-semblants puisqu'ils nient par leurs actions la légitimité des peuples à décider d'eux-mêmes ce qui leur convient. Ils ont leur propre agenda qui est d'établir un monde pour eux. Ils n'écouteront rien que la force, dans le sens de tenir son bout sans compromis.