La campagne électorale pour l’élection municipale de Montréal du 3 novembre arrive à sa fin. Nous avons eu droit à une longue compétition chaudement disputée par quatre bons candidats. Denis Coderre, Mélanie Joly, Richard Bergeron et Marcel Côté ont fait du bon travail et méritent reconnaissance. Dans l’atmosphère malsaine de corruption qui a enveloppé l’administration montréalaise durant les derniers mandats, il faut reconnaître que ce ne fut pas facile pour eux.
Maintenant, c’est à chaque électeur montréalais de réfléchir à tout ce qu’il a entendu, de peser et soupeser chaque argument, chaque situation et d’évaluer chacun des candidats face à la tâche de maire de Montréal. En ce moment particulier de la vie de Montréal, tous les votes revêtent un caractère d’importance capitale. J’espère qu’un pourcentage-record de Montréalaises et Montréalais iront aux bureaux du scrutin pour bien exprimer leur opinion. Allez, tout le monde aux urnes… Montréal crie au secours !
Ils doivent aussi voter pour les conseillers municipaux. Normalement, en politique municipale, une majorité d’électeurs choisit les conseillers membres de l’équipe de leur candidat préféré à la mairie. Rarement, un conseiller est élu grâce à ses propres mérites mais, presque toujours, à cause de la popularité du chef de son équipe. C’était comme cela dans le temps des maires Drapeau, Bourque et Tremblay, mais dimanche prochain, il devient primordial que ce soit différent.
La Commission Charbonneau nous a démontré que le parti Union-Montréal a implanté à Montréal un régime de corruption sans pareil, de la tête jusqu’aux petits fonctionnaires. Il a ramassé pour sa caisse électorale des sommes faramineuses de façon illégale. Il a fait grimper honteusement les coûts aux contribuables. Le maire a dû démissionner suite aux incroyables révélations du patronage éhonté, de tricheries, de vol…, et j’en passe, exercés par les principaux dirigeants de son parti qui font face aujourd’hui aux tribunaux de justice.
À mon avis, on ne peut voter pour les conseillers sortant-de-charge issus du parti Union-Montréal passé. Plus d’une vingtaine font partie de l’équipe Denis Coderre et huit autres de celle de Marcel Côté. Ils doivent être tous rejetés. Ils se disent « blanc comme neige » et « accusés par association ». Mais ils veulent nous faire oublier que l’argent sale de leur ancien parti a été utilisé lors d’élections passées pour les faire élire et réélire. Les 23 mai 2013, j’écrivais dans mon blog « que plusieurs conseillers municipaux sortant-de-charge s’allient avec le favori des sondages. Non pas pour des raisons politiques importantes mais simplement pour protéger leur avenir personnel, leur revenu et leur pension future ».
Ces ex-conseillers d’Union-Montréal ont fait leur temps. Qu’ils décampent avec leurs sous pour laisser la place à de nouveaux venus capables de bien diriger Montréal ! Notre belle ville a besoin d’une vraie grande bouffée d’air frais !
L'argent sale de leur ancien parti les a fait élire et réélire
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
3 novembre 2013Pourquoi Coderre va rentrer avec ses membres d'Union -Montréal?
-Parce qu'il vient directement d'Ottawa pour rassurer la majorité des électeurs montréalais qui avaient préféré Gérald Tremblay à Louise Harel,malgré tous les scandales de corruption qui entachaient son partis,parce que «Better crooks than separatists»
http://quebec.huffingtonpost.ca/steve-e-fortin/vote-captif-plq_b_4065776.html
Ils attendront ensuite les élections provinciales pour voter en bloc contre n'importe quel parti honnête mais prônant l'indépendance du Québec allant même à voter pour un parti fédéraliste infiltré au plus haut niveau par la mafia.
La grande région de Montreal comptait en 2011, 3 824 221 d'habitants.
http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201202/08/01-4493879-la-population-de-region-de-montreal-a-augmente.php
Il est donc clair que le sort du Québec se joue ici,et que l'appui en bloc du reste du Québec est indispensable pour contrer pareille psychose collective.
Chrystian Lauzon Répondre
2 novembre 2013M. Dupras,
Vous dites « Nous avons eu droit à une longue compétition chaudement disputée par quatre bons candidats. Denis Coderre, Mélanie Joly, Richard Bergeron et Marcel Côté ont fait du bon travail et méritent reconnaissance. »
Vision angélique qui vous fait baigner dans le « jeu » politique et vous semblez y croire, tandis que moi je l'observe ce « jeu », dans son étroitesse.
Secret de polichinelle : les Coderre, Joly et Côté sont tous des libéraux là pour fédéraliser et « libéraliser » Montréal, nous multiculturaliser à l'anglaise.
Votre lorgnette fait défaut lorsque vous dites « ont fait du bon travail et méritent notre reconnaissance »,vous omettez la preuve audiovisuelle que Coderre a refait la sale job du parti libéral fédéral de voler un vote ethnique par privilégisme et chantage, exactement comme en 95, lors du référendum.
Vous ne le voyez pas vous, le vote ethnique? le vol du référendum? le vote anglo genre West Island ? Ou vous faites l’autruche sur cet autre genre d’argent sale, le « donnant-donnant » de coulisses ?
Denis dit "déni" Coderre a fait le « sale boulot », pas du « bon travail », et grâce au pouvoirs marchand, médiatique et au vote ethnique forcé : un cas de poursuite du DGE et du gouvernement provincial avec sa loi 1 sur l’intégrité. Un cas de bannissement électoral à vie, surtout lorsque l’on retourne au cas Marie-Claude Montpetit, à ces 500 pakistanais entrés de force illégalement au Canada grâce à l’intervention abusive de Coderre!(1)
Vous confondez bon travail et sale boulot, M. Dupras. Que faites-vous de la désintégrité, non pas des anciens d’Union-Montréal seulement, mais du fédéraliste libéral Denis Coderre lui-même?
Vous savez quelle est la différence entre aller voter et ne pas y aller? Réponse : l’impression qu’on a que l’éducation et l’intelligence sont suffisamment développées ou non chez les citoyens et leurs élus pour ne pas retomber dans les mêmes pièges à con-tribu-vable (sic).
Personnellement, j’ai l’impression de me tromper en allant voter, peu importe le palier de gouvernement, et de ne jamais voter en phase avec mes convictions mais toujours par défaut, afin d’éviter le pire.
Et vous, M. Dupras, vous « gagnez » vraiment vos élections, en phase avec vos convictions?
C'est plus Joly d'être fédéraliste qu'Autrement...
L’avenir d’un pays, d’une nation, d’une langue ne se résume pas à un casino où la mise vise qu’à gagner plus, rien d’autre.
ChristianP
1- "Qui se souvient aujourd'hui de l'affaire Marie-Claude Montpetit, ex-conseillère en immigration, qui avait impliqué le ministre de l‘Immigration Denis Coderre dans l'octroi douteux de résidences permanentes à 500 Pakistanais, que la GRC soupçonnait entretenir des liens avec des organisations terroristes internationales et dont plusieurs étaient munis de fausses identités?..." - tiré de la chronique de Jacques Lanctôt du 25 octobre 2013 sur Canoe.ca, section Actualités. Voir:
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/jacqueslanctot/archives/2013/10/20131025-111348.html