Faut-il nier les statistiques criminelles lorsqu'il s'agit de Noirs ou d'autochtones?
9 septembre 2022
Un chorégraphe haïtien de race noire établi à Montréal est accusé d'abus sexuels répétés.
La police de Laval croit qu’un célèbre chorégraphe de ballet accusé d’avoir agressé sexuellement deux élèves pourrait avoir fait de nombreuses autres victimes en se servant de son autorité partout dans le monde.
L’enquête s’est amorcée en juillet 2021, lorsqu’une première victime alléguée s’est présentée aux autorités afin de dénoncer son ancien professeur de danse à la carrière prolifique.
Peu de temps après, une seconde personne a rencontré les enquêteurs afin de leur livrer un témoignage similaire.
Les deux hommes, âgés de 19 et 20 ans au moment des faits reprochés, ont eu des relations sexuelles non consentantes avec le danseur pendant plusieurs mois, voire des années pour l’un d’eux, entre 2015 et 2017. Ils étaient danseurs dans son école.
Considérant les faits recueillis jusqu’ici, la police croit qu’Eddy Toussaint aurait pu faire d’autres victimes au cours de sa carrière. Et pas seulement au Québec. Ces abus pourraient ainsi s'étaler sur des dizaines d'années, faisant un nombre incalculable de victimes manipulées par son ascendant, et restant marquées à jamais.
Le danseur à la carrière internationale a déjà eu affaire à la justice en 1984 pour une affaire de voies de fait.
Les médias cachent selon leur habitude tout lien entre la race et la propension au crime, comme dans ce cas-ci la violence impulsive ou l'assouvissement des instincts primaires par la force. Même établis ici, le déterminisme demeure.
Source: Un chorégraphe haïtien de race noire établi à Montréal est accusé d'abus sexuels répétés.