Les signes avant-coureurs qui ne mentent pas

Quel est votre degré actuel d'assimilation?

Petit examen de conscience salutaire

Tribune libre


Lorqu'on parle d'assimilation à l'anglais ou au Canada, on songe en général aux Franco-Canadiens des autres provinces, mais on pourrait se poser la question à propos de nous-mêmes les Québécois de souche.

En effet, le processus d'assimilation se produit insidieusement et s'installe petit à petit dans notre quotidien sans qu'on s'en rende vraiment compte. Si on n'y prend garde, l'anglais risque de s'infiltrer dans notre vie de mille et une façons et peut finir par occuper plus que la place raisonnable qui lui revient. Mais quand la sonnette d'alarme doit-elle retentir?


Par exemple, combien de mots anglais avez-vous employés aujourd'hui dans la conversation (faisons donc l'effort d'utiliser les équivalents français)?

Dans l'espace d'une journée, quelle proportion est accordée à l'anglais?
- Heures au travail
- écoute d'émissions et de bulletins de nouvelles à la télé anglaise
- écoute de poste de radio anglais
- visionnement de films
- écoute de musique anglaise
- lecture de journaux et revues en anglais
- naviguer sur des sites internet anglais
- magasinage au centre-ville de Montréal où on cède à l'anglais

On peut déplorer que certaines personnes d'origine francophone en soient rendues à passer pratiquement tout le temps de la journée dans un contexte anglais, sauf pour quelques minutes de conversation banale une fois rentrées à la maison. Tout le reste de leurs pensées fonctionne dans l'univers anglais du matin au soir. Et bien, c'est en plein ça l'assimilation.

Rester francophone envers et contre tout implique de faire des choix, de prendre des décisions plusieurs fois par jour dans le sens de vouloir vivre en français. C'est là un geste d'affirmation identitaire, une démonstration concrète de notre appartenance collective à la nation québécoise.
En complément de lecture: L’effet assimilateur des mariages mixtes francos-anglos:
http://www.vigile.net/L-effet-assimilateur-des-mariages
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie883 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2010

    Puis-je suggérer le complément suivant:
    Francophones hors-Québec
    Immigration - portes ouvertes du fédéral et...
    http://www.vigile.net/Francophones-hors-Quebec,29627
    Et que faire ?. Campagne de sensibilisation auprès des Québécois sur l'importance d'utiliser le français dans leurs rapports avec les allophones, francisation accrue; Cégeps en français (?); pressions auprès de la ministre responsable de l'administration de la Loi 101; comunications en français par l'Administration avec tous les néo-citoyens et les immigrants; engagement des nouveaux-immigrants à s'intégrer à la langue française..., etc.. etc.
    Bien votre

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 décembre 2010

    autre signe d'assimilation: le mot "francophone". Il nous est suggéré par "les autres" (Il est tabou en France)
    Notre origine est "française" et non "francophone"
    Nous voulons rester français et non francophones...
    Un seul CHU: EN FRANÇAIS! Ni en francophone ni en bilingue.