Dans le récent rapport de l’office de la langue française, nous pouvons
remarquer une décroissance démographique dans les secteurs francophones des
divers niveaux de l’éducation. Aussi, on voit que plus de francophones
fréquentent les différents milieux anglophones. « C’est quand même étonnant
», a même affirmé M. Proulx.
A vrai dire, il n’y a rien d’étonnant selon moi.
Chaque jour, on nous dit : pour performer, il faut être bilingue dans ce
monde anglais. Le meilleur moyen, ce n’est pas les cours dans les écoles
publiques ou privées francophones. L’immersion dans un milieu anglophone
est grandement plus bénéfique. Bénéfique pour se faire connaître, partout
en Amérique, bénéfique pour pouvoir faire un service bilingue quand
demandé. Mais surtout bénéfique pour avoir du prestige, augmenter sa côte
donc devancer les unilingues français. Faire de l’argent est plus facile
lorsque nous sommes bilingues, nous dit-on. Bref, nous, les jeunes, on en a
besoin d’argent. Pour s’acheter une maison dans de grands quartiers, un
chalet, 2 automobiles et peut-être même d’un voyage dans le sud chaque
année. Bref, la population se regarde beaucoup plus en tant qu’individu que
société propre.
Depuis 50, la société a changé. A cause de tout cela, les jeunes
d’aujourd’hui ne croient plus en l’indépendance de l’État du Québec, et
prônent l’individu-société, le « vivre ensemble », disent les plus vieux.
Cependant, je laisse entendre une parole, qui je l’espère, ouvrira des
visions.
Les Jeunes veulent autant l’indépendance sinon plus, pour la simple raison
que leur désir d’autonomie n’a guère changé. Tous, nous voulons quitter
notre maison, faire ce qui nous chante, vivre comme on le veut, quand on le
souhaite. Bref avoir une véritable liberté, une indépendance.
Car qu’est ce que l’indépendance? C’est nous gérer comme on le souhaite.
Pour une société,il faut être majoritaire,sinon nous ne somme qu’un groupe
qui se plie au groupe dominant. Car oui nous sommes minoritaires. Stoppons
de s’inviter un monde. Être majoritaire dans une province n’est rien. Nous
ne décidons point de ce que nous désirons être! Voulions-nous aller à la
guerre? La majorité des Québécois a dit non, elle a également dit non pour
la deuxième guerre mondiale. Elle n’a jamais voulu devenir une colonie,
elle n’a jamais non plus voulu être une province comme une autre.
Baliverne à ceux disant que les jeunes ne font rien. Allez voir dans les
groupes pour la cause du Québec qui travaille sur le terrain, ou ceux qui
discutent du futur Québécois sur le net. Vous verrez. De toute façon, quoi
faire quand aucun parti ne va vraiment de l’avant, pas seulement prôner des
gestes de souveraineté dans un Canada-uni? Comment agir quand les seules
solutions sont reléguées derrière une multitude d’étapes, au dernier rang
d’un programme du troisième parti d’importance?
Réglons cela, nous la voulons, par des moyens clair net précis comme mes
parents me disait. Je ne crois pas que les jeunes veulent discuter
souveraineté, ils veulent être informés de ce que c’est d’avoir son pays.
Les études ont été faites, des dizaines voire des centaines de livres ont
discuté de ce qu’ils croyaient être l’indépendance. Les idées sont bien
belles, mais pourquoi les rentrer dans un programme? Allez parler avec le
peuple, avant les élections, faites-en maintenant, dictez la bonne
nouvelle. Arrêtons de mêler le Québec avec des expressions qui veulent tout
dire, rien dire, pour les préparer à des élections. Une seule étape est
nécessaire, une majorité simple déclarant l’indépendance. Le Parti
Québécois l’a dit lui aussi, il y a trop longtemps.
Ne commençons pas les embourbements dans des discussions qui se
termineront sur une note pour la souveraineté. S’il faut faire quelques
choses, c’est dire au peuple Québécois qu’il est temps d’agir. La nation
québécoise en a besoin. Expliquons que les options disponibles, à long
terme, sont l’indépendance, ou la soumission partielle ou complète d’une
province multiculturelle sans identité. Ne rendons pas la tâche compliquée,
longue. Rassemblons-nous, derrière le seul parti apportant rapidement et
d’un moyen simple l’indépendance. Car il ne faut pas seulement un parti
pour faire l’indépendance, il faut un peuple avec lui. Activons-nous
derrière la bannière du parti qui ne veut pas seulement l’indépendance,
mais qui va la faire, le Parti Indépendantiste.
Simon Duchesne
Membre du Comité des Jeunes du Parti Indépendantiste
et Responsable de la commission jeunesse.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Parti Indépendantiste
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
2 avril 2008Dans ma mémoire encore vive, je me souviens du contexte lors du premier référendum. Le peuple n'était pas prêt, ça tiraillait beaucoup et nos ancêtres, ils avaient peur de perdre leurs chèques de pension. Les fédéraux leur faisaient croire qu'ils ne pourraient plus jamais manger d'oranges de la Floride!...Il y avait également les fonctionnaires qui foutaient le bordel avec leurs manifestations. Ça brassait aussi avec l'affaire des Yvettes, une chance que le camp du non a eu ça pour prendre l'initiative tard dans la campagne autrement le oui naviguait vers la victoire. En effet la progression du oui était constante et la panique commençait à s'installer chez les gens d'en face. Puis est arrivé un des apôtres de Machiavel, celui-là même qui nous avait imposé la loi martiale, loi des mesures de guerre. " ...just watch me. ". Le plus grand salaud du Canada est venu nous instruire du fait qu'un oui voulait dire non et qu'un non voulait dire oui. Fait intéressant à noter, ce sont ses émules qui ont élaboré et promulgué la loi fédérale sur la clarté, après avoir rapatrié la constitution à laquelle notre assemblé nationale a unanimement refusé d'adhérer. À peine quinze années plus tard, le gouvernement de M. Parizeau nous a offert de devenir citoyens, citoyennes du pays qui a pour nom Québec et nous avons été cette fois victimes de fraudes électorales. Le peuple du Québec a été floué, volé, bafoué. Nous nous sommes fait rouler par les fédéraux et ça continue depuis ce temps là. La fraude électorale est une activité assez courante dans les colonies qui tentent de s'affranchir. Mais un jour ou l'autre la justice l'emporte. Donc, dans mon esprit, il est clair que mon parti a fait ce qu'il nous avait promis dans le passé. Je sais que Mme. Marois travaille pour l'indépendance parcequ'elle y croit depuis le début et elle n'a pas changé d'idée. Elle n'est pas infaillible ni parfaite mais elle est la chef du parti qui nous a conduit aux portes de notre pays. Pour moi, mon parti détient la clé de la victoire à condition que nous restions unis, solidaires!...Il est grandement souhaitable et préférable que nous cessions de nous diviser une fois pour toutes afin d'accéder à notre indépendance. Ensemble, nous vaincrons!
Archives de Vigile Répondre
1 avril 2008Étant un très grand lecteur sur l'histoire du Québec, j'ai compris que c'est en regardant le passé que l'on peut voir l'avenir.Nous devons faire ce que nos ancêtres n'ont point réussit.Pour nous, pour nos enfants, puis pour eux.
Archives de Vigile Répondre
1 avril 2008Je te félicite Simon Duchesne, te remercie pour cet authentique témoignage d'amour porté à l'endroit de ton ancêtre.
Quand je pense à mes grands-parents, je me dis qu'ils n'ont pas eu la chance d'influer autant sur le cours de la pensée que nous l'avons. Dans mon esprit, ils sont les bohémiens bohémiennes de la rue, de notre cher Félix. Je vois alors ce petit fil qui me relie au monde tout en me permettant d'être rejoint, touché par sa beauté inhérante. Un appareil nommé ordinateur avec le monde au bout de mes doigts! Quel pas de géants depuis à peine quelques décennies. En mémoire de Monsieur René Lévesque, je déclare mon acte de paix envers tous les peuples, incluant bien sûr notre peuple en quête de sa propre terre!...Je souhaite que Mme. Pauline Marois devienne première ministre du Québec. Je pense que nous pouvons lui faire confiance tout en restant critiques face aux actions entreprises par notre parti. Je suis persuadé qu'elle est capable de nous surprendre. Dans le contexte socio-économico-politique actuel, elle est celle qui saura le mieux naviguer en eaux troubles afin de nous aider à réaliser, accomplir notre destin collectif. Je suis pour l'indépendance du peuple, par le peuple et pour le peuple dont je suis!