Les Québécois ont véritablement quatre options pour le futur constitutionnel du Québec

Une de quatre options pour le Québec à choisir

Pour une constitution du Québec

1. Le fédéralisme actuel prôné par nos Libéraux très provinciaux. Cette option n’a qu’à se laisser aller, est bien diffusée et n’est pas encore très en danger.
2. L’autonomie du Québec ou, si on veut, l’adoption et la négociation du rapport Allaire par notre gouvernement provincial comme l’avait fait les Libéraux, quand ils étaient moins provinciaux, sous la gouverne de M. Bourassa, en 1991. Le Québec continue d’être une province canadienne mais avec beaucoup plus de pouvoirs proches de ses citoyens. Il collecte tous les impôts et les taxes sur son territoire et ne remet au fédéral que ce qu’il faut pour ses services. Le fédéral est alors limité dans son pouvoir de dépenser. M. Bourassa avait trop peur de ça et avait renversé la décision de son parti, par la suite.
3. Une vraie confédération ou la souveraineté-association ou la souveraineté-partenariat "plus ou moins" qui sont "synonymes". Le Québec devient un État "un pays" et confie à un organisme central, avec le ROC "en bloc ou divisé en 2 ou 3 entités", la monnaie commune et autres services qu’il pense plus économique et utile de gouverner ou gérer ensemble comme les douanes, l’Arctique, la surveillance de côtes et des pêches, certaines ambassades etc...
4. Le Québec se sépare du Roc et lui dit : By by boss, on veut plus rien "sawair" de toi qui nous a traité injustement trop longtemps. On va peut-être continuer à utiliser ta monnaie ou celle des États-Unis ou mieux, s’en faire une à nous-autres : la piastre québécoise qu’on va tenir au pair, du mieux qu’on peut, avec le dollar canadien ou américain ou avec l’euro ou la livre. On n’est pas encore décidé. Si tu veux plus acheter notre bois, on va le vendre ailleurs et notre électricité aussi. Nous, on ne veut dépendre ni devoir rien à qui que ce soit.
Maintenant, faut bien se demander laquelle de ces options a plus de chances de rallier le plus de Québécois afin de minimiser les éventuelles contestations, partitions du territoire et autres légers ou lourds inconvénients et la pousser ensemble. Sans ça, ça va probablement être un château en Espagne mais pas un au Québec.
En attendant le jour J ou I, des gestes de souveraineté ou d’autonomie du Québec seraient bienvenus. Ça ferait toujours ça de gagné vu que le fruit ne semble pas mûr. Peut-être cet automne ou le prochain ?
Faut choisir le bon but "celui qui peut plus facilement être atteint, pas celui que l’on préfère personnellement" avant de planifier le comment y arriver et choisir qui est mieux placé pour nous y conduire...me semble.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2008

    Merci de votre message M. Laliberté Gosselin qui écrit : «Salutations respectueusesRoch GosselinEast Angus pq qui a soin d’une personne âgée atteinte d’Alzheimer ça c’est tout un contrat»
    Je vous comprend avec votre gros contrat à vous occuper d'une personne qui n'a pas assez de mémoire. Il y en a qui en ont trop et qui se pompent avec de vieilles histoires politiques, ce qui ne les rend pas toujours plus heureux.
    Pour ce qui est des médias, c'est vrai qu'ils sont en majorité fédéralistes parce que les annonceurs le sont aussi. On en a au moins 2 de "nationaux" qui sont plus neutres à ce chapître : Le Journal de Montréal et le Devoir...me semble parce qu'il y a bien 50 % de souverainistes chez les lecteurs francophones. La Presse leur laisse quelques petites espaces pour les retenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2008

    monsieur Bousquet il faut à tout prix s'attaquer à démontrerque la liberté de presse n'existe pas pas plus qu'au tempsde la Russie avant la division...  La Presse appartient à Paul Desmarais le multimiliardaire qui nous fait payer une taxe surtout objets venant de Chine.  Radio-Canada appartient aux bonzes de Toronto depuis 1952au moins.  Tout ce que les libéraux à Charest répandent dans le publicet dans tous les comtés ah ah ah cht'u tanné d'entendre parler de politique.   Depuis quand il se parle de politique au québec ? Tout ceque j'ai entendu n'est que stupidié, ragot, fausseté ou ennuyance.    J'ai pas beaucoup d'école mais je sais qui parle avecintelligence et là je pige !  Vous parlez pour dire quelquechose et ça, ça me plait.    Mde Marois avait déclarée qu'elle prenait un temps pourréfléchir et voyez comment elle a appris.     Si je veux faire la souveraineté je sais qu'elle ne se fera pas seule alors unisson-nous et surtout écoutons !  Salutations respectueusesRoch GosselinEast Angus pq   qui a soin d'une personne âgée atteinte d'Alzheimer ça c'est tout un contrat

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2008

    Dans le fond, dans le fin fond de l'âme québécoise, je pense qu'environ 40% des Québécois se contentent assez bien du fait que le Québec soit une simple province du Canada.
    Il y a un autre groupe de 40% qui est tout mêlé et qui ne sait pas s'il veut se séparer du Canada, partager un duplex ou payer juste sa part des services offerts.
    Il reste un groupe de 20% qui se fout éperdument de toutes ces options et qui essaie de se débrouiller le mieux possible dans la vie de tous les jours.
    Il n'y a que deux options vraiment valables: simple province ou pays indépendant.
    Le reste n'est que grenouillage, scribouillage et taponnage.