Vox populi...

Un premier pas sur le (périlleux) chemin des victoires?

Lisée saura-t-il rallier les troupes en vue de la bataille finale?

Tribune libre

Les membres du Parti québécois ont tranché: en élisant Jean-François Lisée à leur tête vendredi, ils ont succombé au chant des sirènes qui leur promettent le pouvoir en 2018 et, peut-être, un pays avant la fin de leur jour.

JFL peut être fier, à juste titre, de cette première victoire bien méritée. Il a manoeuvré habilement, intelligemment, au point même de laisser loin derrière lui le favori de la course et, à la surprise générale, de s’emparer de la couronne du vainqueur dès le deuxième tour. Qu’il ait réussi au passage à faire un pied de nez à ce qu’il est convenu d’appeler, à tort ou à raison, l’establishment péquiste, voilà qui en dit long sur les aptitudes et les compétences du député de Rosemont!

Son discours de victoire est exemplaire à cet égard. Son message fort et rassembleur se voulait un savant mélange d’esprit combatif et de détermination, le tout assaisonné d’une pointe d’humour destinée à mieux faire avaler la pilule à celui et à celle de ses adversaires qui étaient visiblement les plus déçus de la tournure des événements: Alexandre Cloutier et Martine Ouellet.

Où sont passés les arguments en faveur de l’indépendance?

Certes, je suis déçu de constater que cette dernière, sur qui j’avais misé, n’a pu obtenir un meilleur score. Mais ma déception est moins liée à sa personne qu’à son incapacité à convaincre une majorité de péquistes des avantages de l’indépendance et de la nécessité de procéder dans les meilleurs délais à la réalisation de cet objectif. Après tout, ce ne sont pas les arguments qui manquent en faveur d’une transition rapide du statut de province à pays: l’immense dette de l’Ontario à l’égard du Québec suffirait à elle seule à annuler la part du Québec de la dette canadienne! Ajoutons que les frais de traversée du territoire québécois, que ce soit par camion, par pipeline, par bateau ou par train, rapporteraient des milliards par année à l’État québécois. Par ailleurs, en devenant véritablement capitale nationale, la ville de Québec connaîtrait un boom immobilier sans précédent du seul fait que des ambassades étrangères et des organisations internationales s’installeraient inévitablement en grand nombre dans cette région, cependant que des consulats s’installeraient dans la foulée à Gatineau et à Montréal. Quant aux sièges sociaux perdus au fil des ans au profit de Toronto, ils reviendraient tôt ou tard chez nous (pour éviter des frais de douanes!), tandis que de nouvelles entreprises spécialisées dans des secteurs tels que l’électricité et les techniques de pointe ne manqueraient pas de s’implanter également dans un Québec redevenu dynamique et prospère, qui saurait exploiter à fond son formidable potentiel hydro-électrique. Malheur aux vaincus! Si Martine Ouellet n’a pas eu la clairvoyance ou le cran d’utiliser de tels arguments, tant pis pour elle, elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même...

Car l’indépendance n’est pas synonyme de la catastrophe financière annoncée par l’actuel premier ministre Couillard, au contraire! Pour peu qu’on examine la question sous un angle différent de celui auquel même les leaders souverainistes nous ont habitués depuis la démission de Jacques Parizeau, l’indépendance peut être synonyme de richesse, d’abondance, de plein-emploi, de services sociaux et d’éducation de qualité, etc.

Au fond, la question est de savoir ce que nos champions sans grand panache attendent encore pour faire ouvertement la promotion de ce Québec-là, susceptible d’enrichir l’ensemble de la collectivité québécoise pendant qu’il en est encore temps. Ah! oui, j’oubliais: il faut battre Couillard et les libéraux en 2018. Quel défi stimulant! Pour les remplacer par quoi, déjà? Ah! oui, suis-je bête: par un «***** de bon gouvernement»! Comme si les Québécois et les Québécoises ne connaissaient pas déjà ce scénario! Comme si les mêmes causes ne produisaient pas les mêmes effets! La pire chose à faire serait de vouloir, encore une fois, cacher le projet de pays sous le tapis ou le mettre sous le boisseau sous de fallacieux prétextes, comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse...

L’heure est à la réconciliation

Cela dit, je veux bien, malgré tout, me rallier à JFL. Je veux bien croire qu’il pourrait nous débarrasser des libéraux dans deux ans. Mais après? Qu’adviendra-t-il du projet de pays? Qu’adviendra-t-il, en 2022, lorsque les libéraux «nouveaux» se présenteront devant l’électorat avec un chef fraîchement élu à leur tête? lorsque le gouvernement du Parti québécois aura trouvé le moyen de se faire détester de la population après quatre années de pouvoir (à la condition qu’il y accède en 2018, ce qui est loin d’être assuré!)?

On le devine, le «chemin des (petites) victoires» censées menées à la victoire suprême risque d’être semé d’embûches considérables. Le nouveau capitaine du vaisseau amiral de l’indépendance devra naviguer en eaux troubles tout en évitant les multiples écueils qui vont tôt ou tard se dresser sur sa route. Saura-t-il relever semblable défi? Sera-t-il en mesure de respecter les engagements qu’il a pris? Ou sera-t-il tenté de louvoyer et de faire machine arrière au moindre obstacle rencontré? Parviendra-t-il à réunir les appuis indispensables pour franchir chacune des étapes nécessaires pour arriver à bon port? En d’autres termes, l’Histoire retiendra-t-elle de l’énigmatique Jean-François Lisée qu’il aura été le «fossoyeur» de la nation québécoise et un mauvais «tricheur», pour reprendre deux qualificatifs que lui-même n’avait pas hésité jadis à attribuer à l’ex-premier ministre Robert Bourassa? Ou fera-t-il un jour «partie de la courte liste des libérateurs de peuple», comme l’indique l’épitaphe inscrite en 1987 par Félix Leclerc sur la pierre tombale du fondateur du Parti québécois? «C’est ce que nous saurons p’t-être demain, les enfants!» comme dirait le défunt Capitaine Bonhomme.

Pour l’heure, les membres du PQ viennent de trancher en faveur de JFL. Dans deux ans, ce sera au tour de la population de trancher. Quel sera le verdict populaire? Une seule chose est sûre: il sera sans appel!

Par conséquent, souhaitons au grand timonier qui, désormais, tient la barre et gouverne le navire (pour le meilleur et pour le pire): «Bon vent!»...


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5 commentaires

  • Bruno Deshaies Répondre

    31 octobre 2016

    2016-10-31
    Monsieur Paiement soulève de bonnes questions.
    D’entrée de jeu, j’aimerais réfléchir sur ces deux extraits :
    >«Au fond, la question est de savoir ce que nos champions [de l'indépendance du Québec] sans grand panache attendent encore pour faire ouvertement la promotion de ce Québec-là, susceptible d’enrichir l’ensemble de la collectivité québécoise pendant qu’il en est encore temps.
    […]
    «On le devine, le «chemin des [petites] victoires» censées menées à la victoire suprême risque d’être semé d’embûches considérables. Le nouveau capitaine du vaisseau amiral de l’indépendance devra naviguer en eaux troubles tout en évitant les multiples écueils qui vont tôt ou tard se dresser sur sa route. Saura-t-il relever semblable défi ? Sera-t-il en mesure de respecter les engagements qu’il a pris ? Ou sera-t-il tenté de louvoyer et de faire machine arrière au moindre obstacle rencontré ? Parviendra-t-il à réunir les appuis indispensables pour franchir chacune des étapes nécessaires pour arriver à bon port ? En d’autres termes, l’Histoire retiendra-t-elle de l’énigmatique Jean-François Lisée qu’il aura été le « fossoyeur » de la nation québécoise et un mauvais « tricheur », pour reprendre deux qualificatifs que lui-même n’avait pas hésité jadis à attribuer à l’ex-premier ministre Robert Bourassa ? Ou fera-t-il un jour «partie de la courte liste des libérateurs de peuple», comme l’indique l’épitaphe inscrite en 1987 par Félix Leclerc sur la pierre tombale du fondateur du Parti québécois ? «C’est ce que nous saurons p’t-être demain, les enfants !» comme dirait le défunt Capitaine Bonhomme.»


    Deux questions me viennent à l’esprit :
    1. Est-ce que l’indépendance est «susceptible d’enrichir l’ensemble de la collectivité québécoise pendant qu’il en est encore temps» ?
    2. Jean-François Lisée «saura-t-il relever semblable défi ?»
    Point de vue sur la première question. Ce discours sur l’unique but de l’indépendance économique est voué à l’échec. Car il est impossible d’en faire la preuve scientifique. Toutefois, si elle avait été possible, le public l’aurait finalement compris. Mais l’échec au second referendum en a donné la preuve en dépit de la proposition de partenariat. Bien sûr, on objectera que ce fut de justesse ! En effet, mais depuis 1995 jusqu’à ce jour (plus de 20 ans), les indépendantistes ne sont pas encore parvenus à s’entendre entre eux sur le concept de nation indépendante.
    La course à la chefferie a été déplorable à cet égard au point de déclencher une «crise ponctuelle (?)». Et ce n’est certainement pas Paul Saint-Pierre Prudhon qui permettra de rectifier le tir. La convergence a ses limites si le «fond des choses» n’est pas discuté et assumé par l’élite indépendantiste. Vous avez des nouvelles de l’IRAI ? Pas un traître historien dans cette galère ! Pourtant ce monde veut défendre l’enseignement de l’histoire nationale du Québec. De grâce, cessez de vous imaginer que des centaines de «capsules indépendantistes» vont ébranler le conformisme politique de la masse québécoise. En outre, les «partisans fédéraux» sauront réagir sur tous les plans avec 100 fois plus de moyens à leur disposition pour maintenir le discours fédéraliste. Cet adversaire est redoutable. Il défendra son nationalisme bec et ongles avec tous les branchés sur l’optique fédéraliste.
    Point de vue sur la deuxième question. J’aimerais vous renvoyez à mon mémoire de 1990 présenté à la Commission Bélanger-Campeau. Mais à cause d’une erreur technique de la consultation par la Commission, «ce mémoire n’a pas été entendu aux audiences publiques». Prix de consolation, vous pourrez y accéder aux adresses Internet mentionnées ci-dessous.
    Bruno Deshaies, «De la différence à la distinction». Mémoire présentée à la Commission Bélanger-Campeau, 1990. Deux sources de références :
    • [Gouvernement du Québec->https://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/DepotNumerique_v2/AffichageFichier.aspx?idf=44927]
    Le Rond-Point des sciences humaines
    N. B. J’attire votre attention sur le document annexé à ce mémoire par Raymond Aron qui traite de «Souveraineté et fédération».
    Après votre lecture, demandez-vous à quel moment les indépendantistes auraient, ne serais-je qu’une seule fois, abordé la question de la souveraineté dans les termes exposés par Aron ? C’est tout simplement tabou. C’est vrai avec Raymond Aron et c’est encore plus vrai et plus stupide avec l’historien du Québec Maurice Séguin.
    Bien sûr, on peut mettre dans nos dossiers de pays tout ce que l’on veut qui caractérisent une nation indépendante, mais il restera toujours le gros problème de convaincre le public québécois. Il faudra d’abord avoir un projet de cheminement critique qui fera apparaître l’indépendance et l’interdépendance comme un besoin en soi et essentiel d’une vie nationale autonome, indépendante quant à son agir par soi collectif.
    Finalement, il faut exister séparément d’abord (avant d’avoir une personnalité). Puis, la personnalité, l’originalité viennent nécessairement après le fait d’exister. Ces principes d’indépendance politique doivent être compris par le public. Qui en parle nommément ? Le public doit comprendre que c’est ce qu’il faut pour une nation de maintenir et de réussir sa vie collective selon sa fin propre. Si celui-ci n’adhère pas (comme c’est le cas encore aujourd’hui) à cette condition sine qua non de l’indépendance, il n’y a pas d’indépendance possible. Le public doit comprendre que le Québec doit se désannexer du Canada, car qui possède sa souveraineté en tant qu’unité politique internationale reconnue. Regarder ce que fait Justin Trudeau en ce moment.
    Seule l’atteinte de l’indépendance complète du Québec nous donnerait un État souverain et un self-government avec une nation indépendante ayant la jouissance juridique internationale. Le Parti Québécois a du travail à faire pour se convertir à ces conditions fondamentales de l’indépendance. Ce n’est pas que des élections qu’il faut gagner, mais le cœur visant l’esprit d’une forte majorité des individus et du public québécois.
    Le «chemin des [petites] victoires» n’offre pas une vision claire du projet péquiste. Il y a beaucoup trop d’atermoiement inutile dans cette approche. Et plus grave encore, le «nouveau PQ (?)» sous-estime la puissance de réaction du gouvernement fédéral et du Canada-Anglais. A contrario, le premier devoir du mouvement indépendantiste consisterait principalement à créer l’unité québécoise sur la nécessité, au politique, de pouvoir commander sa propre vie, posséder son autonomie interne et externe, jouir de la pleine autodétermination politique, avoir le «self-government» complet. La pleine maîtrise de sa vie politique lui est nécessaire à la vigueur et à la plénitude de sa vie économique et culturelle. Toutes ces interactions intranationales sont essentielles pour l’agir par soi de la société québécoise et un bien en soi pour la nation indépendante. Si l’agir (par soi) collectif est possible dans tous les aspects de la vie de la société, on pourrait conclure comme Maurice Séguin en ces termes :
    «Il est bon, pour une nation d’avoir ses organismes (ministères, départements, armée, etc.), de poser elle-même les gestes exigés, (à l’intérieur) de planifier, organiser, etc. (vers l’extérieur) de protéger, de défendre, soutenir, coopérer, négocier, etc.
    »

    Est-ce que l’équipe péquiste sous la direction de J.-F Lisée sera capable de porter sérieusement son regard dans cette direction? Les doutes de Monsieur Paiement sont justifiés.
    P. J. Raymond ARON, «Fédération et souveraineté», dans Paix et guerre entre nations, 1962/2001. Compte rendu dans la revue Sciences humaines, 01-09-2003 par Régis Meyran. Je cite : «Malgré cela [les controverses], les outils élaborés aident à comprendre les relations internationales actuelles, et pour cette raison ce livre reste âprement discuté.»
    P.-S
    Normand Paiement
    Détenteur d’un diplôme en études allemandes de l’Université de Montréal, Normand Paiement est également traducteur agréé de l’État de la Sarre (Allemagne). En plus de trente ans de carrière, il a traduit de nombreux livres de psychologie et d’histoire ; il a en outre pratiqué le journalisme. C’est d’ailleurs dans un esprit d’enquête journalistique qu’il a décidé d’aborder, dans un ouvrage actuellement en cours de rédaction, la question de l’avenir du Québec sous les angles combinés de la psychologie et de l’histoire.
    Né à Montréal en 1951, Normand Paiement vit aujourd’hui en Allemagne. Grâce à cette «distance», il n’a pas à subir au quotidien les aléas de la politique canadienne et québécoise. Il peut ainsi mieux percevoir les «courants marins» qui traversent la société québécoise en profondeur. Ou, pour prendre une image plus familière, n’ayant pas en permanence «le nez collé sur la baie vitrée», il est en mesure d’observer le match qui se déroule entre les équipes fédéralistes et indépendantistes sans avoir à se sentir impliqué sur le plan émotionnel.
    Du coup, même s’il n’hésite pas à se définir comme «militant indépendantiste assumé et décomplexé», il n’éprouve pas pour autant le besoin de porter de jugement hâtif à l’endroit des uns et des autres. Et bien qu’il aspire à voyager un jour en arborant fièrement son passeport québécois, sa volonté affichée reste avant tout de communiquer plutôt que de polémiquer.

  • Monique Chapdelaine Répondre

    15 octobre 2016

    J’avais aussi misé sur Martine Ouellet. Mais force est d’admettre que les représentant(e)s indépendantistes se refusent à l’utilisation d’arguments convaincants pour montrer que l’indépendance du Québec sera payante.
    J’avais posé la question suivante à Martine Ouellet sur son blogue :
    L'ingénieur Jean-Jacques Nantel argumente de façon convaincante que l'indépendance sera payante, notamment :
    1. en imposant des DROITS de passage pour toutes les traversées du Québec par les Canadiens anglais ;
    2. en rapatriant au Québec les nombreux gros salaires à 100 ou 150,000 dollars qui ont été déplacés en Ontario pour gérer nos 50 milliards d'impôts fédéraux, notre bourse, nos sièges sociaux, nos vols internationaux, etc.
    Pourquoi n'utilisez-vous jamais de tels arguments pour montrer que l'indépendance sera payante ?
    Je n’ai reçu aucune réponse.
    Malgré sa défaite, mais grâce à sa détermination, j'espère qu'elle jouera un rôle de premier plan pour la convergence des forces indépendantistes.
    Oui d’accord, malgré tout, il faut se rallier au nouveau chef J.F. Lisée. Il a besoin de notre soutien, parce que le combat pour passer du statut de nation annexée à celui de nation indépendante est féroce.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 octobre 2016

    @ J. Binette,
    Bien dit!
    J'ajouterais que depuis 25 ans, pour quelqu'un qui a vécu les déboires de la timidité d'approche politique indépendantiste plus que craintive qui aboutit au revers et au revers et au revers ... il arrive un temps où le temps n'a plus de temps. Parce que se rallier n'est que ce qu'on a fait depuis 40 ans, sauf exception.
    Je ne sais plus quel sentiment honoré.
    Ce qui me retient encore est le programme du parti et l'espoir que le nouveau chef du seul parti majeur réussira un pari a contre arguments ... des miens.
    JFL s'est rallié à PKP malgré son jugement sévère. Je fais de même pour JFL. J'ai donné mon avis et je n'en démordrai pas de cohérence.
    Il n'y avait pas plus cohérente que Martine Ouellet et les salariés de l'État dans le parti, en mènent large et se sentent confrontés de leur gouvernance exigeante de l'État. Le rapport en gouvernance et révolution démocratique est paradoxal. La gouvernance tient de pragmatisme stable et l'autre du changement idéal déstabilisant. Les Bourgault font peur et se font tasser par ceux qui veulent le pouvoir. Les Bourgault sont sans pitié pour la cohérence alors que les autres le sont pour le pouvoir. Les Bougeault sont inspirants alors que les autres sont désespérants. Les Bourgault sont charismatiques par la simplicité et la cohérence de ce qu’ils affirment alors que les autres peuvent être charismatiques par leur sens du pouvoir et leurs habiletés à la stratégie. L’un est l’antithèse de l’autre.
    Le pragmatisme politique est incohérence comme toute concertation.
    Sa grande qualité politique à JFL est la surprise. Il a le don de déstabiliser et faire faire des mauvais pas. S'il a lancé un char-kaoui-blindé à Alexandre, il peut en lancer de meilleur à Couillard le peureux! La bulle Couillard sera confondue ... pour demeurer dans le langage du capitaine Bonhomme.
    D'ailleurs, Couillard semble être de la trempe de ceux qui disent (sur les dépenses hors norme du fédéral au référendum de 1980) qu'on ne regarde pas le prix des balles, on les tire.
    Pour oublier l'essentiel, on aura des jeux.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2016

    Vous avez posé les questions et répondu en vous ralliant. Vous avez encore, malgré tout ce que vous écrivez et avez posé comme questions, confiance. C'est de la foi, ça monsieur! Je pense que les principaux arguments en faveur de l'indépendance ne viennent plus du PQ depuis longtemps. Et ça ne changera pas, même si Lisée ne réussit pas à la prochaine élection.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    10 octobre 2016

    J-F. Lisée face au PLQ-Charest-Couillard et ses complices à l'ANQ
    Pourquoi le POUVOIR de la mafia politique PLQ-Charest-Couillard a adopté depuis 2003 la pensée de destruction nationale de George Soros :
    La guerre secrète du misanthrope George Soros
    http://www.solidariteetprogres.org/orientation-strategique-47/la-guerre-secrete-du-misanthrope.html
    ***
    JLPM