Trudeau se fout des victimes, des policiers et des procureurs

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La justice dans le Canada postmoderne




«Tous les militants crinqués islamistes sont à Québec solidaire», peste Dutrizac


https://www.journaldemontreal.com/2023/02/06/trudeau-se-fout-des-victimes-des-policiers-et-des-procureurs




Les pires catastrophes ne sont pas toujours les plus médiatisées. 


Parfois, il faut une accumulation de faits pour prendre la pleine mesure du désastre.


Une femme de 31 ans battait à répétition son beau-fils de 11 ans.


Privé de nourriture, affamé, le garçon ouvre la porte du réfrigérateur. La femme le blesse avec un couteau et lui interdit de se soigner pour « ne pas gaspiller ni du papier ni de l’eau ».


Bonbon


Le journaliste Michael Nguyen rapporte que, devant le juge, elle n’a exprimé aucun remords, s’est dit une victime et, sous prétexte qu’elle étudie en soins infirmiers, s’est même décrite comme un actif pour la société.


Prison ferme ? Pas du tout. Condamnée à 15 mois à purger chez elle, dans le confort du foyer, avec internet, télé et frigo bien plein.


En voici une autre « bonne ».


En 2014, Jonathan Gravel revoit par hasard une ancienne flamme.


Ils assistent à un spectacle, puis vont chez lui. Monsieur souhaite une relation anale. Elle dit non. Il insiste. Je vous épargne la suite.


Gravel se pose en victime, blâme #MoiAussi, se débat comme un diable dans l’eau bénite. L’affaire traîne pendant huit ans. 


Il vient d’être condamné à 20 mois... à purger dans la collectivité.


Auparavant, dans une autre affaire, un juge avait imposé une peine de deux ans moins un jour pour... devinez quel crime.


Possession de deux armes prohibées et de deux chargeurs de haute capacité également prohibés.


Je vous laisse imaginer les dégâts que peut faire une arme dans laquelle vous pouvez insérer un chargeur de « haute capacité ».


Oups, j’allais oublier : il y avait également une condamnation pour trafic de stupéfiants.


Deux ans moins un jour... à purger également « dans la communauté », surtout pas en prison.


Dans le cas Gravel, chose rarissime, le procureur au dossier, Me Alexis Dinelle, est sorti de son devoir de réserve pour affirmer qu’une sentence aussi bonbon était « un retour en arrière ».


On chuchote qu’il aurait dit tout haut ce que nombre de procureurs et de policiers, pour ne rien dire des victimes, pensent.



  • Écoutez la chronique de Joseph Facal à l'émission de Richard Martineau via QUB radio :



Racisme ?


Comment tout cela est-il possible ?


Tout cela est désormais possible depuis l’adoption par le Parlement fédéral de la loi C-5, pilotée par le gouvernement Trudeau, qui abolit les peines minimales obligatoires de prison pour divers crimes liés aux armes à feu et à d’autres armes.


Le parrain de la loi, le ministre David Lametti, s’est réjoui de son adoption en ces termes :


« Le racisme systémique est une réalité pour un trop grand nombre de personnes dans le système de justice pénale au Canada. [...] Avec cette loi, nous avons abrogé les peines minimales obligatoires qui ont le plus contribué à la surincarcération des peuples autochtones, des Noirs et des Canadiens racisés. Ces réformes vont garantir un système de justice plus équitable et plus efficace pour toutes et tous, tout en maintenant la sécurité publique. »


Au Canada, les fous fanatisés ont pris le contrôle de l’asile.