Solution au problème constitutionnel québécois !

Tribune libre 2008

M. Yvon Deschamps avait probablement raison avant le temps, une majorité de
Québécois seraient satisfaits d’un Québec souverain DANS un Canada uni. Ça
existe vraiment, ça s’appelle une CONFÉDÉRATION « voir son dictionnaire
préféré au mot CONFÉDÉRATION » qui est une : Association d’États souverains
qui ont délégué certaines compétences à des organes communs.
En 1867 « LES PÈRES DE LA CONFÉDÉRATION » nous ont faussement « passé »
une fédération centralisatrice pour une confédération. Dans une
fédération, les provinces sont subordonnées au pouvoir central. C’est le
contraire dans une confédération, ce qui assurerait mieux la pérennité du
français et de la culture québécoise en Amérique du nord.
Le parti politique qui va adopter cette solution constitutionnelle « à
négocier avec le ROC » devrait réussir à réunir une majorité de
fédéralistes parce qu’ils jouiraient encore de la citoyenneté canadienne ou
d’une double citoyenneté canadienne/québécoise et d’indépendantistes, parce
que le Québec y serait souverain dans ce qu’il déciderait de ne pas confier
au pouvoir central.
Peut-être une coalition PQ-ADQ dont les programmes constitutionnels ne
sont pas très éloignés, serait LA solution pour cette question qui divise
les Québécois en deux.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2008

    Il faut bien lire 35% d'appui à l'option indépendantiste. J'ai fait une petite erreur.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2008

    ''Les boeufs sont lents mais la terre est patiente.''
    Pierre Falardeau.
    Avec les dernières déclarations de Pauline Marois, je ne crois pas que nous ayons la moindre crédibilité pour négocier quoique ce soit.
    Les sondages donne à l'option indépendantiste franche plus de 35%. Mettons-nous au travail afin de porter un message claire et sans ambiguité et les Québécois feront le reste.
    Je vous informe que le Kosovo déclarera son indépendance nationale le 17 février prochain.
    Courage monsieur Bousquet! Cessez de prêter le flanc à l'ennemi!
    Petites statistiques éclairantes:
    *1970 (Élections au Québec.)Appui à l'indépendance
    24% (sans engagement de référendum.)
    *1973 (Élections au Québec.) Appui à l'indépendance
    33% (Sans engagement de référendum.)
    Malgré nos tergiversations, notre gouvernance pronvincialiste, la crise d'octobre, les deux référendums volés, malgré Bouchard, malgré Landry, l'option indépendantiste est encore à plus de 38%. Si elle n'a pas progressée de façon significative, l'option indépendantiste se maintient bien vivante dans la population. Elle n' pas reculé. Ils nous incombe d'entretenir la flamme, de bien nourrir le feu. Tous les espoirs restent permis!
    Relevons-nous les manches et portons fièrement dans le peuple québécois l'urgence de faire de notre Québec, notre pays!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    M. Julien qui m'écrit : «Pour négocier d’égal à égal cela, ça prend un rapporte de force que seul l’indépendance peut nous donner. C’est la secousse sismique nécessaire !»
    Vous pensez que la majorité de Québécois, dans l'état actuel des choses, vont dire OUI à ce genre de secousse sysmique ? NON, M. Julien.
    Si 60 % et plus de Québécois disent OUI à une proposition claire pour une confédération, le fédéral ou le ROC, si on veut, serait obligé de négocier de bonne foi "c'est la cour suprème canadienne qui l'a statué" et aussi parce que, s'il ne le fait pas, il sait qu'il pourra radicaliser encore plus les Québécois qui pourraient alors décider de se séparer carrément par frustration et de joindre les Américains ou l'Europe des 27.
    Si notre gouvernement provincial désire négocier l'indépendance sans mandat fort venant des Québécois, il n'y aura pas de négociations possible et il n'y aura pas de mandat fort des Québécois si c'est pour l'indépendance totale du Québec parce que les Québécois ont peur de ça et trop désirent demeure canadiens...point
    Si les Québécois ne voulaient même pas, en assez grand nombre, d'une vraie confédération, imaginez le difficulté supplémentaire à vouloir l'indépendance du Québec (plus grand pas à franchir pour le mou de l'option).
    Des convaincus comme vous, ça ne courent pas les rues M. Julien.
    Qui vivra, verra.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    Il fallait plutôt dire 1982. (Date du rapatriement de la constitution canadienne.)

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    Jamais le Canada dans le cadre constitutionnel actuel,ne négociera une confédération avec le Québec.
    Il a édifié son nation building depuis 1867 et plus encore depuis la loi de 1987, sur sa conception de sa société. Le pays canadien repose sur sa charte des droits, son multiculturalisme, son unilinguisme anglais,son armée,son pouvoir de dépenser, sa vison anglo-saxonnes des choses. Vous ne changerez rien à cela monsieur Bousquet.
    Pour négocier d'égal à égal cela, ça prend un rapporte de force que seul l'indépendance peut nous donner.
    C'est la secousse sismique nécessaire!