Propagande fédéraliste payée par les souverainistes

Radio-canada: un recours collectif est-il possible?

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Tribune libre

Radio-Canada jouit d’un budget annuel de plusieurs centaines de millions de dollars. Ces sommes proviennent des poches de tous les contribuables, fédéralistes comme souverainistes. Le Québec, dans son ensemble, contribue donc à hauteur de 23% à ce budget. Et la part des souverainistes possiblement à 10% du grand total.
Pourtant, dans sa programmation d’affaires publiques Radio-Canada n’affiche que des émissions pro-fédéralistes. D’où, il s’en suit, une grave injustice envers les souverainistes. Ce parti pris éhonté de la part du télédiffuseur public serait, il me semble, très facile à prouver.
Depuis des années, un pourcentage important de la population québécoise est flouée par Radio-Canada. Il serait équitable que les gens en cause reçoivent d’abord compensation pour les sommes indûment payées mais pour lesquelles ils n’ont rien reçu et qu’à l’avenir, Radio-Canada soit tenue de leur accorder un temps d’antenne proportionnel à la population actuellemnt lésée.
Un recours collectif est-il possible?


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2014

    Bonjour,
    Je suis d'accord avec l'opinion de Gilles Verrier.
    Paroles, Paroles , Paroles. Il serai temps de passer à l'action.
    Comment: Peut-être des "auto- Collant" pour montrer
    notre appartenance à Vigile. Votre logo
    est très représentatif. Il est temps de le
    montrer et de le faire voyager.
    Une suggestion comme ca s'en plus.
    Michel (Mike)

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2014

    Bonjour je crois que le gouvernement du Québec devrait arrêter de s'occuper de la cour suprême.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2014

    @M.L.
    Voici un lien intéressant sur cette injustice fait à notre peuple, un sujet totalement tabou dans nos médias:
    http://www.thecanadianencyclopedia.com/fr/article/communications-in-quebec/
    Ce lien se déplace fréquemment, il faudrait en consolider le contenu, le rendre disponible et surtout, informer la population de cette violation de notre liberté d'expression collective.
    Je rapporte quelques passages:
    La bataille fédérale-provinciale des communications s'amorce dès 1929, année de la publication du rapport Aird. Le gouvernement TASCHEREAU adopte alors une première « loi relative à la radiodiffusion en cette province ». En 193l, une seconde loi du gouvernement québécois sur la radio entraîne une contestation juridique du gouvernement fédéral. Le jugement de la Cour suprême donne raison au gouvernement central. Le Québec en appelle auprès du comité judiciaire du Conseil privé de Londres qui, en 1932, confirme le verdict de la Cour suprême. Le raisonnement invoqué à l'appui de la thèse fédérale se fonde sur une interprétation du paragraphe 10 de l'article 92 de la LOI CONSTITUTIONNELLE DE 1867 qui fait référence au télégraphe, seul moyen moderne de communications connu à l'époque de la Confédération. La radiocommunication est assimilée au télégraphe, car on considère que les ondes hertziennes peuvent difficilement être contenues à l'intérieur des limites des provinces.
    ...
    En 1969, le gouvernement de Daniel JOHNSON crée le ministère des Communications. Trois ans plus tard, le gouvernement de Robert BOURASSA élargit le mandat de la Régie des services publics à « l'émission, la transmission ou la réception de sons, d'images, de signes, de signaux, de données ou de messages par fil, câble, ondes ou tout moyen électrique, électronique, magnétique, électromagnétique ou optique ». Le contrôle de la CÂBLODISTRIBUTION constitue l'enjeu majeur, et le CRTC et la Régie se disputent la préséance pour la délivrance des permis. En 1977, la Cour suprême met fin à la guerre du câble, tranche en faveur du fédéral et reconnaît sa compétence exclusive en la matière.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2014

    Vigile a choisi en 2014 de mettre fin aux paroles et de passer à l'action. Bravo Vigile !
    Mais la date de la résolution n'est pas encore connue, alors encore une fois comme à l'habitude :
    «Voilà mon destin te parler,
    te parler comme la première fois.»
    «C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir
    Je te regarde comme pour la première fois
    Encore des mots toujours des mots,
    les mêmes mots
    Je n'sais plus comment te dire
    Rien que des mots
    Mais tu es cette belle histoire d'amour
    que je ne cesserai jamais de lire
    Des mots faciles,des mots fragiles
    C'était trop beau
    Tu es d'hier et de demain
    Bien trop beau
    De toujours ma seule vérité
    Mais c'est fini le temps des rêves
    Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie
    Tu es comme le vent qui fait chanter les violons et emporte au loin le parfum des roses
    Caramels, bonbons et chocolats
    Par moments, je ne te comprends pas
    Merci, pas pour moi
    Mais tu peux bien les offrir à une autre
    qui aime le vent et le parfum des roses
    Moi, les mots tendres enrobés de douceur
    se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur
    Une parole encore
    Paroles, paroles, paroles
    Ecoute-moi
    Paroles, paroles, paroles
    Je t'en prie
    Paroles, paroles, paroles
    Je te jure
    Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles encore et encore des paroles que tu sèmes au vent»

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2014

    @ Philippe Landry
    Je n'étais pas au courant que TQ ait déjà eu la volonté d'offrir de l'information dans sa programmation et encore moins que cela lui ait été refusé. C'est totalement grossier et cette décision devrait être connue, étudiée et débattue. Cela est clairement une décision politique et une volonté claire de censurer les indépendantistes. Même les plus peureux de nos concitoyens devraient être en mesure de saisir cette injustice. Avez-vous les détails? J'aimerais en savoir plus svp donc n'hésitez pas à m'écrire. Merci
    jvidepi @ gmail.com

  • Luc Bertrand Répondre

    7 janvier 2014

    Bien que totalement légitime et justifié, je crains que ce recours soit perdu d'avance. Comme l'ont dit MM. Richard et Carmichael, il y a trop d'échappatoires possibles pour les fédéralistes. On prétextera sans aucun doute que la mission de la SRC et l'autorité du CRTC relèvent du gouvernement fédéral dans lequel, tout le monde le sait, le Québec est minoritaire. Nos chances de succès sont encore plus minimes depuis que les Canadiens savent qu'il est possible de gouverner le Canada sans appui important au Québec.
    Y a-t-il encore du monde qui croient encore sérieusement à la valeur légale de cette fameuse motion de reconnaissance de la "nation québécoise dans un Canada uni"? N'importe quel linguiste interprétera qu'un "Canada uni" implique que son peuple considère former une seule et même entité, qu'on rattachera à la citoyenneté canadienne. Et, présentement, c'est toujours Ottawa qui attribue la citoyenneté à sa population selon des critères qu'il est encore et toujours seul à définir.
    En somme, les indépendantistes québécois sont ni plus ni moins vus comme des indésirables, voire des criminels que l'ensemble de la population canadienne "tolérerait" à défaut du pouvoir de les identifier et de les expulser. Donc, tant que nous serons "pognés" à vivre dans ce pays qui a usurpé notre identité collective depuis 1763, nous devrons payer le prix de cette propagande injuste et malhonnête pour avoir le "privilège" de partager le territoire de cette nation auto-proclamée avec ceux qui souhaiteraient notre éradication.
    La seule justice possible et le seul moyen de normaliser notre situation passent inévitablement par l'indépendance du Québec. Pas avant.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 janvier 2014

    What about un recours collectif aussi contre le Ministère d'Éducation et du Loisir du Québec?...
    Ministère de l'oubli, ministère de la réinvention de la roue, ministère du gommage de Notre histoire...
    Qui connaît Lise Payette? AUCUN étudiant au cours de socio au CEGEP! C'est ce que nous montrera dimanche prochain le documentaire où a participé Flavie, le petite-fille cinéaste avec Jean-Claude Lord. Une ouvreuse de portes féministe, politicienne, romancière et encore chroniqueuse: Inconnue! Et ce n'est qu'un symptôme de l'inculture laissée à nos jeunes. Avant leur naissance, ils ne connaissent pas! A moins d'avoir des parents présents et éveillés à la transmission des connaissances.
    NOTRE faute, complètement? Bien sûr, l'ambiance d'un pays occupé, l'habitude de penser comme le conquérant, passer de la culture à l'utilitaire... Apprendre ce qu'il faut pour postuler chez les multinationales...éphémères... qui nous jetteront après usage!
    Bon, autre problème? Pas complètement. Les enfants d'une minorité, vaccinés contre le nationalisme, plusieurs fois plutôt qu'une, peuvent accidentellement réagir aux adjuvants contenus dans la seringue et se comporter comme zombies...

  • Normande Imbeault Répondre

    7 janvier 2014

    Monsieur Ricard j’approuve votre idée. Je répondrai que vous avez raison car Radio-Canada contrevient à sa propre politique de Transparence et responsabilisation . Je vais me contenter de citer deux points en exemple car il y en aurait beaucoup d’autres.
    Politique 1.1.2 : Stéréotypes dans les émissions
    Entrée en vigueur : le 21 septembre 2005
    À l’article 3 de cette politique nous pouvons lire :
    Les réalisateurs et leurs collaborateurs doivent reconnaître l'influence de la radio et de la télévision dans la formation du goût et dans la définition des idéaux de l'individu et de la société, et, en conséquence, s'abstenir d'utiliser aveuglément des stéréotypes dommageables. Le personnel de production et les animateurs doivent non seulement faire preuve de jugement et observer les règles du bon goût, mais aussi veiller à ce que l'individualité de chacun soit respectée et remettre en question tout stéréotype gratuit que pourrait utiliser un participant.
    Politique 1.1.8 : Embauche par CBC/Radio-Canada de personnalités politiques
    Entrée en vigueur : le 16 juin 1996
    La programmation d'information de la CBC/Radio-Canada, ne peut être partisane ni même le paraître. Cette règle vaut particulièrement pour les animateurs, les présentateurs et les interviewers à travers lesquels l'auditoire voit la Société. Dans ce contexte, il est logique que des réserves soient faites sur l'emploi de personnalités qui, à cause de leur engagement politique, sont associées par le public à un parti ou à une prise de position politique spécifique.
    La discrimination envers le peuple québécois persiste au Canada et les politiques en place n’y changent rien. Ayons donc le courage d’appeler un chat un chat. Nous sommes aujourd’hui coincés dans un maquis juridique créé par l’incompatibilité de deux conceptions de l’égalité : la “discrimination indirecte” et l’ ‘’égalité devant la loi”. La première est une notion juridique issue d’interprétations judiciaires de la Charte des Droits et des Libertés. La seconde est une garantie constitutionnelle. La discrimination indirecte laisse entendre qu’un pan entier de la population peut être dit victime de discrimination s’il a été affecté de façon disproportionnée par une politique quelconque. Elle permet elle aussi de présumer qu’il y a eu discrimination sans preuve.
    Aujourd’hui, le problème québécois n’est pas la discrimination directe mais l’acharnement à ‘’éteindre notre peuple ‘’ par une propagande acharnée qui le rendent incapable de s’épanouir et de progresser. C’est dans cette catégorie que je classe l’influence de Radio-Canada.
    D’ailleurs tous les médias d’information au Québec peuvent se classer dans cette catégorie que ce soit la télévision de Radio-Canada ou de TVA, que ce soit la presse écrite tels le Journal de Montréal, la Presse, le Devoir… et les stations radiophoniques. Tous se plaisent à ridiculiser ou à caricaturer le fait français et la culture québécoise et à réduire à néant les efforts intentés pour se faire respecter.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2014

    Je profite de l'occasion pour rappeler à tous que le CRTC interdit à Télé-Québec de produire un bulletin d'information télévisé, ce qui constitue une profonde négation de la liberté d'expression du peuple Québécois. Cette injustice s'est retrouvée à deux reprise devant la court suprême avec le résultat habituel. Étrangement, on ne parle jamais de cette aberration dans nos médias fédéralistes.

  • François Ricard Répondre

    7 janvier 2014

    N'ayant aucune notion juridique, je n'ai pas la moindre idée des gestes à poser ni pour mettre sur pied un tel recours ni non plus pour organiser une campagne qui nous y mènerait.
    J'espérais que des compagnons de Vigile pourraient nous aider en ce sens. Pour ma part, je suis prêt à donner un coup de main en autant que l'on me dise ce qu'il y a à faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2014

    90% des médias permis au Québec par les fédéralistes sont Unilingues anglais . Voilà le véritable problème de colonisation-anglicisation contre la Nation québécoise . Et pas un seul médias des 60 pays de la francophonie , impossible d'y avoir accès . Seule l'indépendance politique du Québec pourra mettre fin à ce RACISME linguistique .
    MICHEL GUAY

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2014

    'Ce parti pris éhonté de la part du télédiffuseur public serait, il me semble, très facile à prouver'
    Ah bon.
    Il y a la possibilitée de déposer une plainte, solution choisie par Barberis-Gervais, à une ou deux reprises, sans aucune conséquence pratique, égo à part.
    Autrement êtes-vous prêt à dépenser des milliers de $ voir beaucoup plus ?
    Pour obtenir quoi ?
    Si Harper pouvait le faire Radio-Canada ne serait plus la, tout simplement, remplacée par des chaînes privées.
    Etes-vous sur que nous serions mieux traités ?

  • Serge Jean Répondre

    6 janvier 2014


    Oui,et je trouve que l'animateur monsieur Claude Saucier d'espace musique, est pas mal tannant, avec son émission qui s'adresse pourtant aux auditeurs francophone DU QUÉBEC donc, musique viellotte américaine anglophone.Je sais pas vous, mais moi mon enfance ne ressemblait en rien à ça.
    Serge Jean

  • Michel J. Dion Répondre

    6 janvier 2014

    L'idée est bonne, les chiffres sont réels. Il est clair qu'on se fait avoir par cette société fédérale qui désinforme le Québec au profit du Canada. La propagande fédéraliste fuse de tout bord, tout coté, et souvent c'est très subtile. Et quand on s'y attarde, qu'on se donne la peine de vérifier soigneusement, c'est partout, et pas seulement dans l'information ou dans les affaires publiques...
    Pour ce qui est d'un recours collectif, il faudrait un conseiller juridique pour analyser ce projet. Ce serait merveilleux si c'était possible, car dans les faits, vous avez raison : il y a déséquilibre au niveau du retour de services versus ce que nous payons.
    Espérant qu'un expert se manifestera!

  • Claude Richard Répondre

    6 janvier 2014

    Il serait si simple que le gouvernement du Québec prenne ses responsabilités et fasse de Télé-Québec une véritable télévision d'État, avec bulletins de nouvelles non fédéralistes et partage du temps équitable entre les diverses familles politiques québécoises.
    Il est patent en effet que Radio-Canada est une officine de propagande. Sa couverture de la Charte par exemple est d'une partialité frappante. Samedi dernier, R.-C. faisait sa manchette avec le Bloc québécois. Il y avait une éternité qu'elle n'avait pas parlé du Bloc. Mais pour dire quoi? Que la raison d'être du Bloc était remise en question et pour donner la parole à un Yves Michaud décidément en dehors de ses marques et trop heureux de se mettre en valeur peu importe comment. La Pravda n'aurait pas fait mieux!
    Et puis, de par la volonté du diffuseur fédéral, la culture québécoise et celle de la francophonie canadienne sont devenus bilingues. Avez-vous écouté En direct de la veille du jour de l'An le 31? Le rock anglophone et le blues à la Grégory prenaient presque autant de place que notre folklore et les succès québécois plus récents.
    On pourrait multiplier à l'infini les exemples des méfaits de cette boîte dédiée à la glorification du Canada qu'est R.-C. Tenez encore: l'orgie de publicité en faveur des athlètes canadiens et de l'unifolié à la veille de Sotchi, alors que le Parlement canadien est censé avoir reconnu le Québec comme nation. Évidemment, c'était "au sein d'un Canada uni"!
    Un recours collectif? Ce serait justifié, bien sûr, mais croyez-vous vraiment au succès d'une telle démarche avec les tribunaux que nous avons?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2014

    En contrepartie, les contribuables de Calgary ragent à la seule pensée que leurs impôts contribuent à payer le salaire des députés du Bloc Québécois.
    Voilà une autre bonne raison d'appuyer le Bloc.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2014

    Génial :-)