Quand le PQ sera littéralement balayé de la carte électorale

Pacte électoral - gauche et souverainiste



Réponse à l'article Ils sont brisés
Vous avez tout à fait raison, monsieur Savoie. La preuve que la population ne croit plus au Parti québécois et à Pauline Marois pour réaliser quoi que ce soit, c’est quand le PQ sera littéralement balayé de la carte électorale lors de la prochaine élection.
Pour avoir un gouvernement qui posera enfin les gestes de rupture nécessaires pour assumer toutes les responsabilités d’un pays souverain, ça prend ni plus ni moins que du sang neuf. Pauline Marois, comme Boisclair, Landry et Bouchard avant, se sont discrédités en continuant à gérer l’ingérable, soit d’accepter de suivre les règles du jeu provinciales et nuire à la crédibilité du parti pour faire l’indépendance en assumant des décisions impopulaires et néfastes pour les Québécois (coupures en santé, réforme de l’éducation, fusions municipales, etc.) dans la quête illusoire du "déficit zéro".
Monsieur Le Hir, votre démarche est inattaquable du point de vue éthique et paritaire pour les deux parties, mais, comme l’ont si bien exprimé plusieurs, la théorie ne résistera pas à la triste réalité de la pratique de la politique Canada-Québec.
Par contre, je dois vous donner raison pour ce qui est de la capacité actuelle du gouvernement québécois de remplir les responsabilités assumées par le fédéral en notre nom. Je ne sais pas si c’est vous qui nous l’avez révélé, monsieur Le Hir, mais la loyauté libérale et fédéraliste est descendue aussi bas qu’aux directeurs de section dans la structure hiérarchique de la fonction publique du Québec.
Par contre, j’ai peine à croire et à accepter que le mouvement indépendantiste ne compterait pas d’individus avec la capacité et la disponibilité nécessaires pour passer en revue tous les ministères, agences et services fédéraux (ils sont tous listés dans le site du gouvernement du Canada : http://www.canada.gc.ca/depts/major... et les états financiers, ressources humaines, etc. sont du domaine public) et déterminer ce que nous conserverons une fois devenus souverains. C’est bien entendu que les fonctionnaires actuels du gouvernement du Québec n’ont probablement ni l’expertise, ni le temps ni les moyens d’assumer les tâches accomplies par le fédéral. En fait, le seul vrai travail à faire est d’anticiper comment le gouvernement d’un Québec devenu indépendant devra déployer les fonctionnaires fédéraux au service des Québécois, qu’ils travaillent en sol québécois ou ailleurs. Les Jacques Parizeau, Louis Bernard et autres anciens premiers ministres, ministres ou sous-ministres, sans compter les anciens critiques du Bloc québécois à Ottawa, qui se devaient d’avoir accès à l’information nécessaire pour remplir leurs devoirs de parlementaires, ne constituent-ils pas des candidat(e)s valables pour accomplir un tel exercice ?
C’est très clair que c’est le Parti québécois et sa direction depuis 1968 (sauf sous Parizeau de 1988-1995) qui constituent l’OBSTACLE NUMÉRO UN à l’indépendance du Québec. Particulièrement depuis 1974, alors que Claude Morin a privilégié l’élection d’un simple gouvernement provincial au détriment de la réalisation de l’indépendance. Donc, tant que le PQ reste dans le décor (plus précisément le parti dirigé en vue de simplement assurer l’alternance avec le gouvernement Charest), toute autre alternative vraiment indépendantiste est vouée à l’échec à la prochaine élection.
En effet, si le PQ Marois continue de la même manière, il s’en va à la curée, CAQ ou pas. Si Pauline Marois accepte le gros bon sens et de piler sur son orgueil pour démissionner avant la prochaine élection, le PQ pourrait éviter ce sort funeste si le (la) futur(e) chef est élu(e) après un véritable débat d’idées ramenant clairement l’indépendance au centre de toute action politique. Et encore là, il lui faudra réagir immédiatement à toute tentative de sabotage de crédibilité ou d’autorité que les médias pourraient entreprendre par la suite si on veut briser le scepticisme de la population et des militants indépendantistes.
Ce n’est par ailleurs pas vrai que le désoufflement éventuel de la "balloune" que pourrait constituer la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ) profiterait nécessairement au Parti québécois ou au Parti libéral. Le taux d’abstention aux élections ne cesse de [augmenter] depuis 1994 et il n’est pas exclus que le taux de participation soit inférieur à 50% lors de cette même prochaine élection.
Bref, la vérité, la franchise et la cohérence seront assurément les meilleures armes pour vaincre le désabusement des électeurs. S’il est trop tard pour réussir à faire l’indépendance dès le prochain scrutin, tout pourrait être possible pour l’élection générale suivante, particulièrement en cas de déroute totale péquiste et d’élection d’au moins un(e) député(e) indépendantiste.
Il faut donc sans tarder forcer la main au PQ en l’abandonnant à son sort, en investissant le Parti indépendantiste, en transformant le journal Le Québécois en quotidien ou hebdomadaire indépendantiste et en lançant une constituante citoyenne à travers les 17 régions administratives du Québec. Ce n’est qu’à ce prix que l’idée d’indépendance reprendra le terrain qu’elle ne cesse de perdre depuis 1974.


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16 commentaires

  • Michel Pagé Répondre

    10 septembre 2011

    · La dégringolade annoncée de l'usage d ela langue française au Québec....
    Encore désastreuse serait la situation réelle car ces analyses de l’Office s’appuieraient largement sur le recensement de 2006 ! Les études accusent toujours un retard par rapport à l’état réel car elles se réfèrent une situation (de problèmes) figée ans le temps, alors que la tendance régressive lourde opère toujours et encore.
    Les raisons de cette régression sont connues depuis longtemps, et il reviendrait à la population fière et consciente de la valeur de sa langue et de sa culture de signifier (et depuis longtemps-) au gouvernement et aux politiciens inconscients la marche à suivre quant à l’immigration, quant à la francisation, quant aux écoles passerelles quant aux cégeps en français, quant au respect de la Loi 101 par l’administration, ...
    Tout est su et connu depuis longtemps. Un peu de cohésion au lieu des chicanes ridicules entre souverainistes et tout pourrait être rattrapé, mais le temps presse car en-deça d’un certain seuil ...
    voir aussi :
    http://www.renaud-bray.com/Livres_P...’avenir+d’un+peuple%2CPAGE%2C+MICHEL%2C9782981220509
    aussi la situation des francophones hors Québec annoncerait-elle celle des Québécois dans peu ?
    http://www.vigile.net/Francophones-.../ francophones hors Québec.
    L’OQLF étudie analyse avec retard, fournit avec un grand décalage un portrait démolinguistique pour établir les bases pour les autres études. [...] Mais ne fait pas grand chose se contentant des balises de son mandat administratif.
    S'il y a des décisions à prendre, elles appartiennent au niveau du politique et non pas à l'Office.» Mais plus encore il appartient à chacun des citoyens conscient et fier de faire les actions à son niveau et dans tous les cas faire les pressions, qu’importe l’option partisane, pour exiger de son gouvernement provincial, de chacun des élus de l’Assemblée Nationale, des élus municipaux de Montréal de prendre des mesures concrètes avec force, et vigueur en immigration, en francisation des néo-québécois, dans le respect par l’Administration gouvernementale de la Charte de la langue française… ce qui ne se fait pas,
    WAKE-UP
    IL suffit de vos chicanes inutiles, faites preuve de cohésion sur une sujet essentiel...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2011

    Monsieur Bertrand,
    Pour faire suite à mon précédent commentaire, veuillez bien excuser ma faute de frappe dans votre nom de famille tellement involontaire de ma part. J'ai manqué le dernier «R».
    Vous vous nommez bien Monsieur Luc BERTRAND.
    Acceptez mes excuses!
    [Réjean Pelletier]

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2011

    Monsieur Bertand,
    Vous portez le discours que les indépendantistes devraient tous tenir chacun à leur façon. Je vous donne raison. Parce qu'il s'agit bien de la raison dont je parle. J'ai préparé un discours trop long pour l'inscrire ici.
    En résumé, le Parti Québécois a été un formidable Parti nationaliste et il a porté l'âme et le coeur des indépendantistes québécois de 1968 jusqu'à présent. J'ai pris conscience de cela en faisant un retour dans l'Histoire de ma Nation canadienne-Française depuis la Nouvelle-France jusqu'au Canada de 2011.
    La phase actuelle est inévitable: le PQ ne portera plus l'indépendance et c'est normal qu'il en soit ainsi. Il a fait le travail qui devait être fait et tous ses militants ont de quoi être fiers. Je fais ici acte d'humilité en admettant mes quelques erreurs parfois à son endroit. Mais il ne peut aller plus loin, il est désuet et infiltré à outrance, un peu comme une personne âgée empoisonnée, gangrènée et cancéreuse en phase terminale. C'est une analogie presque réelle.
    La raison d'être de ce Parti est historique et elle est inscrite dans nos gênes de canadiens-Français. Elle suit l'initiation du mouvement indépendantiste entrepris par les Fils de la Liberté et le Parti Patriote (1826-1838). Nous ne pouvons échapper à la mort actuelle du PQ, trop prisonnier des banquiers internationnaux et de ses sbires canadians.
    Celui-ci a prouvé à la face du monde qu'il est inutile pour la Nation canadienne-Française et Québécoise de seulement tenter de négocier ses pouvoirs provinciaux avec des fédéralistes qui ont toujours suivi les directives et l'évolution des britanniques parce que ce sera toujours un refus de toute concession de leur part.
    Compte tenu du travail en ce sens de nos ayeux et de nous même, nous en sommes à présent à la phase de nous séparer du Canada. C'est d'ailleurs la décision que la Nation canadienne-Française a prise le 2 mai 2011 aux élections générales canadiennes en votant pour tout, sauf pour le Bloc (qui l'avait abandonnée) et le Parti Conservateur clairement fédéraliste prônant la domination britannique, l'appauvrissement et l'assimilation des canadiens-Français.
    En conséquence, le PQ disparaît pour laisser la place à un Parti indépendantiste tel que vous le décrivez: le PI.
    [Réjean Pelletier]

  • Luc Bertrand Répondre

    9 septembre 2011

    Oh, monsieur Savoie, avant d'envoyer ma dernière réponse à vos questions, j'avais oublié la dernière.
    Pour suivre les déclarations publiques d'Éric Tremblay, je vous conseille de visiter le site du PI (http://www.parti-independantiste.org) et l'onglet du chef, ou de vous abonner à la liste de distribution des communiqués du PI.
    Soyez assuré qu'Éric Tremblay suit la situation au jour le jour malgré ses nombreuses occupations et sera enchanté de recevoir vos suggestions si elles peuvent accélérer la réalisation de notre indépendance!

  • Luc Bertrand Répondre

    9 septembre 2011

    À monsieur Mathieu, vous concluez votre commentaire de la façon suivante:
    "Charest prendra le pouvoir pour un quatrième mandat, et ce pour le grand malheur du Québec. Tout ça parce que les "pressés" de la souveraineté mettent la charrue avant boeufs. Triste !"
    Attribuez-vous vraiment le "discrédit du PQ devant la population" aux "pressés" (ou purs-et-durs) et à la gauche (syndicats et sociaux démocrates)? Ne croyez-vous pas que c'est plutôt l'électoralisme (provincial) à courte vue de ses chefs et à la fermeture de la direction du parti aux remises en cause sérieuses qui expliquent davantage l'échec du Parti québécois à réaliser l'indépendance depuis 43 ans? Les soi-disants "pressés" ont vraiment le dos large! Qu'on pense aux défaites du PQ de 2007 et du BQ cette année; les deux fois, c'est en tentant de renverser la vapeur, à la dernière minute, pour ravoir leur base militante qu'André Boisclair et Gilles Duceppe ont conduit leur parti à la défaite. La réalité, c'est que l'électorat n'avait pas été convaincu de leur stratégie même avant leur volte-face. C'est toujours de cette manière commode et hypocrite que les chefs du PQ ont toujours refilé la responsabilité de leurs échecs aux purs-et-durs. Et les médias, bien entendu, n'ont pas manqué d'embarquer, les chefs déchus ne constituant plus une menace pour le statu quo du système qui les nourrit.
    Quant à la soi-disante "go-gauche syndicale", les soi-disants "souverainistes" d'aujourd'hui semblent avoir perdu de vue que, depuis ses débuts à la fin des années 1950, le combat pour la liberté de la nation québécoise (canadienne-française à l'époque) était intimement lié à la lutte pour l'égalité sociale. Si les "boss" et le monde de la finance qui maintenaient la nation québécoise dans l'impuissance étaient unilingues anglophones à l'époque, ces patrons et financiers sont aujourd'hui majoritairement francophones, mais notre situation nationale ne s'est pas vraiment améliorée. Devant les échecs du PQ à réussir notre indépendance, nous avons perdu la loyauté du "Québec Inc.", qui s'est malheureusement laissé corrompre par les fédéralistes. Le monde des affaires étant ce qu'il est, les considérations de rentabilité et d'opportunités d'affaires ont pris le pas sur les idéaux politiques.
    Ce que je cherche à expliquer, c'est que si un parti ou une coalition indépendantiste veut obtenir le plus d'appuis possibles pour CHANGER LE SYSTÈME (car le passage du Québec-province au Québec-pays est effectivement un changement de système - impliquant donc une RUPTURE avec l'ancien système - et non un simple changement de gouvernement - caractérisé souvent par une approche gauche-droite), on se devra de privilégier l'électorat de GAUCHE tout en expliquant aux souverainistes de droite que le changement de statut constitutionnel ne causera pas de préjudice majeur à leur prospérité et leur bien-être. Les humains étant ce qu'ils sont, il y aura toujours des convoitises individuelles après l'indépendance qu'avant. Le progrès apporté par l'indépendance sera de soumettre tous les agents corruptifs potentiels à la volonté du peuple et non pas seulement qu'une partie, l'autre partie bénéficiant de l'immunité d'un État étranger.
    En somme, si le Québec est "dans le trou" du point de vue de la dette publique, cette situation est attribuable actuellement à quatre facteurs: une double imposition comportant des conflits d'intérêts et d'efficacité, la cupidité de la bourgeoisie aux dépens des deniers publics, des facteurs macroscopiques mondiaux et l'incompétence pure et simple de l'administration publique. Une fois devenus souverains, le premier facteur s'éliminera une fois complété le transfert effectif des pouvoirs et le dernier facteur sera puni par l'électorat. Il ne restera finalement que deux des quatre facteurs: le comportement de la bourgeoisie nationale et les facteurs mondiaux. Le premier pourra être mitigé par une meilleure éducation populaire et un retour du civisme dans nos moeurs alors que le second est propre à tous les États du monde, grands et petits, et ne peut être prévenu qu'en disposant d'une voix au sein des organismes internationaux (Banque mondiale, FMI, UNESCO, etc.). Ce sera dorénavant le cas pour un Québec souverain.
    Monsieur Savoie, le contexte que vous évoquez de coalition d'obédience indépendantiste ou fédéraliste selon le comté est effectivement très intéressant et éminemment positif pour la société québécoise. Cependant, la coalition formant un gouvernement indépendantiste (car c'est cela que nous cherchons, soit un minimum de 64 députés sur 125, afin de pouvoir faire une déclaration unilatérale d'indépendance) ne comportera un clivage que selon l'axe gauche-droite et non pas indépendantiste-fédéraliste. Lorsque la citoyenneté québécoise sera effective, il ne saurait rester de fédéralistes que par mauvaise foi en prêtant serment ou en acceptant l'exclusion de tout rôle parlementaire, les autres devant quitter le Québec ou renoncer à leurs droits.
    Comme je l'ai expliqué à monsieur Mathieu plus haut, lorsque les indépendantistes de droite auront compris que leur situation n'empirerait pas dans un Québec souverain par rapport au Québec-province, les stratèges de la coalition pourront s'entendre sur l'orientation sociale du (de la) candidat(e) indépendantiste selon les caractéristiques du milieu pour chaque comté. On verrait très bien, par exemple, un candidat indépendantiste de tendance plus conservatrice en Beauce alors qu'un candidat progressiste s'imposerait dans le sud-est de Montréal, ou encore un candidat indépendantiste des communautés culturelles dans un comté du centre de Montréal, un anglophone ouvert à la francité dans le West-Island, etc.
    L'Assemblée nationale n'en sortira qu'enrichie avec des représentants du peuple partageant le vivre-ensemble d'une société civile plus métissée, mais dorénavant de langue commune française.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2011

    M. Bertrand,
    Votre billet soulève bien des questions intéressantes. Vous connaissez ma théorie au sujet des conséquences politiques de l’élection fédérale du 2 mai. L’une d’elles est d’avoir amorcé un glissement idéologique global des québécois du fédéralisme vers l’indépendantisme. Plus l’impasse fédéraliste deviendra apparente, plus ce mouvement sera prononcé. Comment cette nouvelle donne pourrait-elle se traduire dans le concret, sur le terrain ?
     Par une érosion importante de la clientèle francophone du PLQ au profit de la CAQ.
     Par l’absorbions de l’ADQ par la CAQ.
     Par la perte d’une importante frange de nationalistes traditionnellement péquiste au profit de la CAQ d’une part et d’un parti indépendantiste et de QS d’autre part.
    Dans cet environnement éclaté, tout pourrait arriver en termes de résultats comté par comté de sorte qu’il serait très difficile de prévoir le type de gouvernement que cela produirait. Serait-ce un gouvernement majoritaire ou minoritaire ? Si minoritaire, serait-ce un gouvernement formé par une coalition d’obédience fédéraliste ou indépendantiste ?
    Contrairement à beaucoup ici qui agitent le spectre de la division des forces souverainistes, je crois que l’émergence d’un nouveau parti indépendantiste galvanisera les militants nationalistes de toute appartenance et qu’elle facilitera et accompagnera ce glissement politique des québécois. Une nouvelle configuration de la mouvance sociale et politique est toujours porteuse de nouvelles opportunités.
    Mais j’insiste tout de même, M. Bertrand, à quand remonte la dernière conférence de presse organisée par M. Éric Tremblay du PI ?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2011

    Le P.Q sera balayé lors de la prochaine élection qui devrait avoir lieu dans six mois au maximum. Charest ne manquera jamais une opportunité aussi extraordinaire. PQ face contre terre, CAQ de Legault fictif jusqu'à maintenant.
    Le PQ sera balayé par sa propre faute. Complètement discrédité auprès de la population et profondément divisé, Nul besoin d’avoir un doctorat en science politique pour se rendre compte que ce parti est tout simplement incapable d'assumer les affaires courantes de l'état. Profondément noyauté par les centrales syndicales, personne au PQ ne veut remettre en question les sacro-saints dogmes de la go-gauche syndicaleuse du Québec. Surtout pas !!
    La dette explose, l'économie stagne, le système d'éducation s'écroule, mais personne ne veut prendre le taureau par les cornes, surtout pas au PQ.
    Charest prendra le pouvoir pour un quatrième mandat, et ce pour le grand malheur du Québec. Tout ça parce que les "pressés" de la souveraineté mettent la charrue avant boeufs. Triste !

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2011

    Oui je garde un excellent souvenir de cette soirée dans PAT, organisée par des jeunes militants. Je vous reverrai avec plaisir.
    Gardez vos idées si vous les estimez justes. cela vous appartient. Oui, il y a une tendance, comme Charest en a eu une, pendant plus d'an récemment. Une tendance n'est pas une preuve qui, elle, appartient à un tout autre ordre dans l'univers de la connaissance.

    Les tendances ne sont pas autre chose que des tendances. Il y en a des plus ou moins fortes mais elles ne sont pas suffisantes pour déterminer l'avenir en matière électorale ni de nature à être présentées en preuve d'un évènement, d'un fait ou d'un être à venir d'ici 2 ans et demi. Laissez cela à Jojo Savard.
    Pensez à Layton lors du début de sa campagne. Rien, niet et tout à coup un brasier. En politique si un an est un siècle, imaginez tout ce qui peut se produire d'ici là. On en le temps de se parler, dans le casque s'il le faut mais on sortira d'accord sur quelque chose et ce quelque chose nous donnera un pays. Il n'y a que les indépendantistes pour le NON envers qui je n'ai aucun respect, les autres sont mes camarades.
    Gilles Rhéaume

  • Luc Bertrand Répondre

    8 septembre 2011

    Monsieur Savoie, ce n'est pas compliqué: tant que le Parti québécois existe et se proclame le seul parti indépendantiste capable de réaliser la souveraineté du Québec, que les médias fédéralistes entretiennent ce mythe et que la population y croit, tout l'espace politique est pris pour le mouvement indépendantiste. D'autant plus que la division traditionnelle du vote francophone oblige les indépendantistes à ne pas se disperser face au vote quasi monolithique des anglophones et allophones francophobes. Les rares fois que les médias évoquent l'existence du PI, on insiste davantage sur sa nuisance sur le vote péquiste plutôt que son engagement formel à réaliser l'indépendance dès son élection majoritaire.
    À monsieur Rhéaume, j'ai beaucoup de respect pour le patriote que vous êtes. J'ai eu la chance de vous rencontrer à un souper en l'honneur des Patriotes, dans un bar de la rue Notre-Dame Est à Pointe-aux-Trembles, en compagnie de Guy Bouthillier et de notre conseillère municipale, Suzanne Décarie, il y a quelques années.
    Je veux bien croire que rien n'est encore joué pour les prochaines élections, mais la tendance sur l'impopularité de madame Marois est lourde et est notable depuis son accession à la direction du PQ. Alors que l'arrivée d'André Boisclair avait propulsé le parti à 50% dans les sondages deux ans plus tôt, celle de Pauline Marois l'a à peine placée en avance sur Jean Charest, déjà alors perçu comme le pire premier ministre du Québec depuis Louis-Alexandre Taschereau de 1920 à 1936. Reconnaissez au moins que sa mauvaise perception par la population alors qu'elle était ministre, les rapports de Claude Blanchet avec Paul Desmarais, sa position ambiguë sur la place de l'anglais dans l'enseignement secondaire, le dézonage de l'île Bizard pour accomoder son luxueux domaine et son électoralisme à courte vue dans le dossier de l'amphithéâtre de Québec ne sont pas des points positifs pour une libératrice de peuple!

  • Luc Bertrand Répondre

    7 septembre 2011

    À tou(te)s les Vigilien(ne)s, j'ai pris connaissance que mon commentaire à l'article de Serge Savoie "Ils sont brisés" a été lui-même édité comme article seulement de retour chez moi, quand j'ai reçu deux réactions plutôt hostiles dans ma boîte de courriels. Disons qu'avec un titre aussi assassin que "Quand le PQ sera littéralement balayé de la carte électorale" que je n'ai pas choisi, pas surprenant de se faire "ramasser" de la sorte par les porte-bénitiers du PQ!
    À Antoine Dubé, j'étais pour vous demander où vous aviez trouvé votre allusion à la proportionnelle lorsque j'ai rouvert à la maison le site de Vigile. Je dois féliciter monsieur Frappier pour son opinion exprimée à ce sujet comme prélude à la rubrique "Crise au PQ - Fronde - Tutelle - Confiance - Marois?" qui reflète ma propre pensée.
    Monsieur Dubé, je ne perçois pas de contradiction entre s'opposer à la proportionnelle d'une part et suggérer des constituantes régionales. Tout simplement parce que l'introduction de la proportionnelle compensatoire dans notre statut de Québec province ne fera que sur-représenter le vote anglophone et allophone francophobe comme l'a si bien expliqué Bernard Frappier. Juste pour la région de Montréal, la dernière proposition libérale pour fixer le seuil de représentation à 15% assure un balayage libéral dans le "West Island" et les comtés italophones du nord et de l'est de l'île. À l'opposé, aucun comté francophone ne pourra être exclus du calcul de la proportionnelle pour le PLQ étant donné la division du vote. Même si ma propre position désavantage systématiquement le seul parti que je considère indépendantiste (le PI), je suis d'avis de reporter la réforme du mode de scrutin après l'accession à l'indépendance. Les Anglais et les Canadians n'en ont pas été à une injustice près pour trafiquer la "démocratie" afin de nous faire passer de 99% de la population canadienne à 23% entre 1763 et 2011! C'est pour ça, d'ailleurs, qu'ils se proclament le "plusse meilleur pays du monde"! Pour ce qui est des constituantes régionales, la démarche de rédaction de la constitution d'un Québec indépendant doit impliquer au maximum toute la société civile québécoise. Cependant, si les unilingues anglophones et les allophones anti-québécois choisissaient de boycotter le processus, ils ne feraient que légitimer l'opinion de plusieurs indépendantistes voyant ces minorités comme des enclaves de l'occupant canadian qui ne se sont jamais intégrées à la société civile québécoise et qui, conséquemment, devraient se voir refuser la citoyenneté québécoise.
    Enfin, à "gr", quel courage de votre part de me traiter de "sot" en refusant de vous montrer sans visière. Vous n'êtes d'ailleurs pas le seul poltron de votre espèce qui cherchez à discréditer ou ridiculiser ceux qui refusent de se mettre la tête dans le sable comme vous.
    Mais si ça peut vous faire plaisir de ne pas considérer ma prédiction comme une preuve, vous pouvez bien faire ce que vous voulez, ça vous regarde. Si je suis votre logique, lorsque Parizeau affirmait, au soir du 30 octobre 1995, que nous avions perdu, au fond, à cause de "l'argent et de votes ethniques", devons-nous considérer notre ancien premier ministre comme un sot ou un ridicule?
    Je vous l'accorde que ma prédiction n'est pas davantage une preuve. Faut-il donc se taire, se réfugier dans le déni comme tous nos politiciens à la langue de bois et se montrer surpris du verdict populaire au jour fatidique? Jacques Parizeau n'a certainement pas parlé à travers son chapeau et l'avenir lui a amplement donné raison. Si vous ne partagez pas ma prévision, bien libre à vous, l'avenir dira qui aura eu raison. N'ayez crainte, même si je ne sais pas à qui je m'adresse avec votre pseudonyme "gr", je serai le premier à faire mon mea culpa si le PQ gagnait l'élection et réussissait à faire du Québec un pays, avec ou sans Pauline Marois et avec ou sans "gouvernance souverainiste".

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    J'ai plutôt l'impression que la prochaine élection sera une boîte à surprise. Qui du gang corrompu et incompétent de Jean Charest, du PQ qui a mis sous le boisseau la social-démocratie et la souveraineté pour ressembler de plus en plus à des néo-libéraux sclérosés, de la Coalition Legault-Sirois qui à mesure qu'elle dévoile son programme apparaît peu à peu comme une ADQ pour la «upper middle class» made in Québec, de QS qui trouve entre autres le moyen d'être à la fois souverainiste et fédéraliste choisira l'électeur québécois?
    Quant à moi, je choisirai peut-être la moins pire des solutions. Irai-je voter?

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Texte corrigé, pardon. J'ai pour habitude signer ce que j'affirne.
    Comment peut-on affirmer une sottise semblable.
    ''La plus belle PREUVE c'est que le PQ VA se faire balayer aux élection.''
    Toute une preuve ! C’est une prédiction tout au plus, dans votre cas un désir très cher mais ne dites pas qu'est preuve quelque chose qui n’est pas encore arrivé. Ce ne peut être une preuve. Voyons donc.
    Moi j’appuie le PQ PLUS que jamais. J’entreprends une série de discours partout au Québec en ce sens.
    Une preuve !!! Vraiment c’est ridicule. Le raisonnement pas son auteur ben entendu,
    Gilles Rhéaume
    gr

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    M. Bertrand,
    Pour compléter et enrichir vos observations, par ailleurs fort pertinentes, je souhaiterais approfondir votre point de vue sur la gestion de l’ingérable dans le cadre du jeu provincial et plus particulièrement concernant la quête du "déficit zéro". Je vous confirme officiellement que les efforts du Québec en ce domaine se réalisent dans un environnement fédéraliste hostile et particulièrement pénalisante pour nos finances publiques.
    Suite à une demande d’accès à l’information, j’ai obtenu du Responsable substitut de l’accès aux documents pour le ministère des Finances un document contenant la liste détaillée de toutes les revendications financières particulières non réglées du Québec envers le gouvernement fédéral. Il s’agit d’une demande de renseignements particuliers de l'Opposition officielle classée sous l’identifiant Q-6. Ce document permet de mesurer l’impact sur les revenus de transferts fédéraux du Québec du règlement de différends avec le gouvernement fédéral. Le total de ces contentieux est d’environ $ 4 milliards par année. Or, le déficit prévu pour l’année 2011-2012 est de 3,8 milliards de dollars. En d’autre terme, si nous pouvions jouir d’un traitement équivalent aux autres provinces au chapitre de la péréquation mais surtout des transferts fiscaux, notre déficit annuel serait nul. Alors je pose la question : quel est l’intérêt de rester dans la fédération ?
    Concernant la capacité actuelle du gouvernement québécois de remplir les responsabilités assumées par le fédéral en notre nom, je vous rappelle que la première loyauté d’un fonctionnaire est envers son gouvernement. Advenant l’indépendance du Québec, il existe une abondante expertise détenue par des employés fédéraux provenant du Québec. Je ne vois donc pas de problèmes insurmontables dans le processus de transferts de compétence. Maintenant, est-ce qu’un gouvernement péquiste allouera des ressources pour préparer cette transition ? La réponse est NON. Ce n’est pas dans le programme de gouvernance souverainiste du PQ.
    Quel est l’alternative ? Le PI ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi ses dirigeants n’arrivent pas à s’imposer.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Comment peut-on affirmer une sottise semblable.
    La plus belle PREUVE c est que le PQ VA se faire balayer aux élection.
    Toute une preuve ! C'est une prédiction tout au plus, dans votre cas un désir très cher mais ne dites que quelque chose qui n'est pas arrivé ne peut être une preuve. Voyons donc
    Moi j'appuie le PQ PLUS que jamais. J'entreprends une série de discours partout au Québec en ce sens.
    Une preuve !!! Vraiment c'est ridicule.
    gr

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Refuser la proportionnelle d'un côté et suggérer des constituantes régionales me semble être contradictoire. J'aimerais qu'on explique.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Vous dites une nouvelle fois ce que j'ai dit des centaines de fois. Malheureusement, les apparatchiks du PQ en profitent pour nous traiter de «crypto-fédéralistes».
    Ils ne font, en cela, qu'on appelle bien justement de la projection.
    NT