PQ - Il y a urgence !

Tribune libre - 2007

APPELS D’URGENCE AU PARTI QUÉBÉCOIS.
APPEL À DANIEL TURP.
Face à la crise actuelle au Parti Québécois, on dit que le député de
Mercier Daniel Turp réfléchit à son avenir politique.
Daniel Turp est non seulement un député compétent et apprécié (mon député)
, mais il est aussi un juriste constitutionnaliste de réputation
internationale ainsi qu’un indépendantiste convaincu.
Depuis longtemps, Daniel Turp est une cheville ouvrière constructive et
compétente du mouvement souverainiste et du Parti Québécois.
Depuis plusieurs années, Daniel a travaillé à la préparation d'un projet
de constitution du Québec souverain. Compte tenu du contexte post électoral
actuel, son projet d'initiative constitutionnelle du 17 avril mérite toute
notre considération, dans le cadre d'une stratégie concrète pour réaliser
l'indépendance.
Daniel doit rester comme député à l’Assemblée nationale, qu’il honore par
son travail éclairé pour la souveraineté, et comme cadre du Parti Québécois
car il est un artisan exceptionnellement compétent pour contribuer à la
reconstruction urgente du parti et du mouvement indépendantiste dans son
ensemble, quelles que soient les formes qu’ils prendront.
APPEL URGENT pour un CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DE RENOUVELLEMENT du Parti
Québécois.
Face à la crise actuelle grave à la tête du PQ, le Conseil National des
présidentes et des présidents (CNPP) du 26 mai doit exiger que le chef du
parti déclenche immédiatement une course à chefferie (où il pourra se
représenter), dans le cadre d'un CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DE RENOUVELLEMENT
qui se tiendra cet automne de 2007, au plus tard.

Le PQ a besoin rapidement, dès 2007, d'un chef qui fasse corps et âme avec
le programme du parti, qui rassemble tous les courants souverainistes et
qui ait un véritable charisme auprès de la population québécoise, afin de
relancer la stratégie et la mobilisation pour l'indépendance.

IL Y A URGENCE : tout report du Congrès sera désastreux tant pour le parti
que pour le mouvement indépendantiste.
Ce processus interne au PQ ne sera toutefois pas suffisant pour
remobiliser le mouvement souverainiste dans son ensemble qui doit se
réorganiser en profondeur et sur des bases nouvelles.
APPEL URGENT pour les ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’INDÉPENDANCE.
Il faut tenir de toute urgence, dès l’automne 2007, les ÉTATS GÉNÉRAUX DE
TOUS LES INDÉPENDANTISTES afin de créer le grand MOUVEMENT NATIONAL DE LA
COALITION SOUVERAINISTE qui formera l’ossature et la base militante d’un
Parti Québécois renouvelé.
Compte tenu de la nécessité politique actuelle, c’est le CNPP du PQ qui
devrait convoquer lui-même ces ÉTATS GÉNÉRAUX, de concert avec le Conseil
de la Souveraineté, les Sociétés Saint Jean-Baptiste et le Mouvement
National des Québécois.
Dans l’éventualité où les ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’INDÉPENDANCE se tiendraient en
octobre 2007, le CONGRÈS DE RENOUVELLEMENT du PQ pourrait commencer en
novembre 2007 au niveau des circonscriptions et des régions, pour se
terminer en février 2008 au niveau national.
À défaut de prendre maintenant l’initiative de ce rassemblement, de cette
mobilisation et de cette refondation, la direction du PQ devra faire face à
une division toujours plus grande du mouvement pour l’indépendance
nationale et sera vouée à perpétuer ses échecs.
Lors de deux Conseils nationaux du Parti Québécois en 2002 et en 2003, des
propositions demandant la tenue des ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’INDÉPENDANCE ont
été adoptées, mais dans les deux cas, la direction du Parti Québécois n'y a
pas donné suite, ce qui a contribué à l’érosion progressive de la base
militante et de l’appui populaire du parti que nous constatons
aujourd’hui.
Louis La Rochelle
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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1 commentaire

  • Jacques Bergeron Répondre

    9 mai 2007

    Notre parti a surtout besoin d'un chef qui croit que le Québec indépendant doit être «français», le seul motif pour lequel nous acceptons de lutter dans le «Parti Québécois». Sinon, il n'y a aucune différence entre le PQ et les autres partis indépendantistes de gauche faisant passer leurs philosophies avant l'indépendance. Y aurait-il même une différence entre le Parti Québécois et le Parti Libéral? N'est-ce pas ce parti qui nous a donné l'assurance/maladie, qui a créé la caisse de dépôt du Québec et combien d'autres mesures sociales? Ce n'est pas à partir de ces critères philosophiques que nous offrent les autres partis politiques que nous allons convaincre les Québécois de voter pour l'indépendance du Québec!C'est seulement à partir du projet de nous donner un pays indépendant de «langue française» que nous convaincrons nos concitoyennes et nos concitoyens de voter pour le Parti Québécois, notre parti et non pas celui du chef ou de l'exécutif de ce parti politique. Tous les autres motifs, même inscrits dans le meilleur programme, «ne peuvent attirer» «celles et ceux» qui «recherchent à se donner» un pays indépendant de langue «française» en terre des Amériques. Il faut donc nous donner un «chef» capable de promouvoir l'indépendance du Québec à partir de cette volonté des Québécoises et des Québécois de conserver leur langue et leur culture, tous les autres motifs étant puérils. Nous devons «éviter» de nous mettre sur le même pied que Québec solidaire, le Parti Libéral ou le Parti Vert. Leurs philosophies économiques et sociales valent bien les nôtres», comme je le disais à Bernard Landry , dans une lettre que je lui adressais en mars 2002. De toute façon, comment pouvons-nous les contredire! Seule l'expérience du pouvoir peut démontrer la justesse des philosophies de l'un ou de l'autre parti politique québécois! Même là, les électrices et les électeurs du Québec ont appuyé le Parti Libéral ,même minoritaire, malgré ses déficiences économqiues et sociales, et l'ADQ qui n'a encore aucunement fait ses preuves politiques et économiques et encore moins sociales et reléguer notre parti au 3ème rang des partis politiques québécois?Il nous faut donc une personne comme chef du PQ,qui croit dans le seul objectif pour lequel nous voulons nous donner un «pays indépendant». Qui sera cette personne? Certainement pas Gilles Duceppe, ni l'ancien ministre Facal de «lucide mémoire»!