Simplifions la lecture politique

Pour la création d'un parti indépendantiste

À terme, le partage des eaux se fera entre l’INDÉPENDANTISME et le DÉPENDANTISME

Les indépendantistes orphelins

Pour ma part, la lecture politique doit être simple si nous voulons avancer. À droite tous les fédéralistes qui clairement s'identifient au Canada en premier. Au Centre toute la mouvance des nationalistes éclatée dans différentes chapelles plus ou moins autonomistes à l'intérieur du Canada. À gauche, les indépendantistes qui souhaitent s'extraire du système fédéral qui ne les représente plus adéquatement et qui cherchent actuellement à s'organiser.

Les fédéralistes et les indépendantistes n’ont pas besoin de se coaliser. Ils possèdent une identité idéologique suffisamment unitaire pour être représentés par un parti politique. Au centre, les nationalistes vivant dans l’impasse et l’ambivalence cherchent continuellement un véhicule qui les rassemblera sous la même bannière. C’est pour cette raison que de multiples tentatives de coalitions apparaissent ici et là afin de créer l’union sacrée. C’est bien évidemment une mission presqu’impossible et une perte d’énergie colossale.

À l'heure actuelle, nous vivons une tension politique extrême qui est très complexe à expliquer. Il est probable qu’un certain équilibre soit retrouvé aussitôt qu’un parti indépendantiste verra le jour. La gauche comme la droite tenteront de piger au centre une clientèle qui devra faire un choix dans un débat de plus en plus polarisé. L’impasse deviendra vite intolérable pour les nationalistes du centre et leurs arguments intenables et indéfendables. À terme, le partage des eaux se fera entre l’INDÉPENDANTISME ou le DÉPENDANTISME.


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5 commentaires

  • Bruno Deshaies Répondre

    17 août 2011

    17 août 2011 par Bruno Deshaies
    Ne tirons pas trop vite de conclusions. Jean-Marc Léger en a déjà vu d'autres avant nous. Le peuple souverain, la souveraineté de l'État, la géopolitique, les ateliers de cuisine et tous les raisonnements hypothétiques du genre
    « Quand on sera indépendant... » ou « On peut gagner les prochaines élections » DANS le régime, etc. Juste cela, ce n'est pas assez. La POPULATION en DROIT DE VOTER NE SUIVRA PAS OU SI ELLE SUIT, ELLE VOUS METTRA AU PAS COMME POUR LE 2 MAI DERNIER.
    Le combat SUR le régime
    n'est pas une lutte SOCIALE
    mais une lutte NATIONALE.
    L'autre nation nous attend juste au coin de la rue. Si le gouvernement souverainiste élu ne peut parler d'indépendance ou si vous vous contentez d'insulter les pouvoirs légitimes du Canada, vous risquez de vous faire coincer entre l'arbre et l'écorce. Daniel Johnson, père, un aguerri de la politique a connu la médecine de Trudeau et ce dernier n'était même pas encore PM du Canada. Vous savez ce qu'il a fait ensuite.
    Toutefois, apprendre à parler, à discuter ou à persuader le plus grand nombre de québécois à l'indépendance nationale du Québec dépasse les forces d'un gouvernement. Des instances publiques et libres seront capables de pousser jusque dans leurs derniers retranchements n'importe quel gouvernement du Québec SI la démonstration de force dans l'opinion publique et les médias influence massivement les communicateurs de tout acabit.
    Le COURANT doit passer. Pour qu’il passe, il faut une UNITÉ D'ACTION et non des gens qui ne font que gesticuler sans ordre et sans organisation digne d'une action collective nationale. UN *CENTRE DE COORDINATION NATIONALE* S'IMPOSE. L'OBJECTIF DOIT ÊTRE INDISCUTABLEMENT L'INDÉPENDANCE NATIONALE DU QUÉBEC. Un chemin critique devra être suivi avec lucidité, réalisme et pragmatisme.
    En ce moment, nous ne faisons que pérorer.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    M. Gébé Tremblay,
    VOUS AVEZ TOUT COMPRIS ! ! !
    La configuration politique actuelle, en effet, nous permet d'espérer des gains substantiels aux prochaines élections. Nous serons les seuls à "gauche". Mais attention ! Il faudra travailler fort et sérieusement pour faire avancer l'idée d'indépendance.
    Je vais peut-être trop vite sur la stratégie. Mais à un moment donné, lorsque notre force aura été démontrée, il faudra tendre la main à nos camarades péquistes qui seront rassurés, à ce moment-là, sur notre capacité et surtout notre volonté de réaliser réellement notre indépendance. Si l’effet boule de neige ainsi que le fractionnement général du vote à ″droite″ se concrétisent, il est tout à fait probable que nous prenions le pouvoir à la prochaine élection. La-madame-en-question est parfaitement consciente de celà. C’est pour cette raison que nous la voyons paniquer.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    Charest n'aurait pas fait cette sortie pour réaffirmer l'union des fédéralistes si tout allait bien dans son monde.
    La réalité est qu'il est très embêté de cette organisation spontannée des nationaux indépendantistes et des défections au PQ.
    Ce sont les fédéralistes qui sont divisés entre le PLQ, le PQ, l'ADQ, et le CAQ.
    Un parti résolument et honnêtement NATIONAL QUÉBÉCOIS gagnera les prochaines élections.

  • Bruno Deshaies Répondre

    17 août 2011

    17 août 2011 par Bruno Deshaies
    Les références qui suivent veulent remettre votre propos « du partage des eaux » dans une perspectivre d'histoire totale ou de la Grande histoire.
    Bonne lecture.
    MAURICE SÉGUIN. L’historien visionnaire du Québec contemporain
    http://www.vigile.net/Maurice-Seguin
    Maurice Séguin : Nouvelle interprétation de l’histoire du Canada
    http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2010/07/les-normes-etablies-par-maurice-seguin.html
    Maurice Séguin, La notion d’indépendance dans l’histoire du Canada
    http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2008/11/la-notion-dindpendance-dans-lhistoire.html

  • Luc Archambault Répondre

    16 août 2011

    « ... la lecture politique doit être simple si nous voulons avancer. »
    Qui NOUS ? Avancer vers quoi ? Le précipice de la division !?
    Il n'y a pas une telle chose qu'une réalité simple, ni une telle chose qu'un baume magique qui simplifiera toute réalité. C'est typique du fascisme que de le prétendre.
    D'abord il n'y a pas une telle chose qu'une droite exclusivement canadianisatrice. Il y a une droite québécoise nationaliste, autonomiste, fédéraliste-rénovatrice, souverainiste et indépendantiste. Et pareillement à gauche et au centre.
    La très grande majorité de gauche à droite s'entend pour répudier le statu quo de blocage actuel. Le Canada ne passe pas au Québec. La minorité activiste partisane de cet État illégitime du Québec/Canada est INCAPABLE, IMPUISSANTE. Elle ne parvient pas malgré ses colossaux moyens et titanesque ressources à obtenir le OUI des Québécois,es et ça, c'est très simple à comprendre. Si cette minorité avait pu l'obtenir ce OUI, elle l'aurait sollicité et obtenu. Jamais elle ne l'a fait.
    Elle est aux abois. Si nous parvenons à faire l'UNION de nos forces démocratiques elle est faite à l'os. Ce pourquoi tout ce qu'elle peut faire c'est croiser les doigts pour qu'elle n'advienne pas en encourageant la division, la dispersion, la fragmentation du vote souverainiste de gauche de centre et de droite. Voilà pourquoi il est important pour elle de dire ce que vous dites.
    Vous avez encouragé le vote pour le NPIDI. Maintenant que la job est faite à Ottawa, vous poussez de toutes vos forces pour finir la job à Québec en encourageant la formation d'un parti indépendantiste afin que jamais nos forces puissent rompre avec la gouvernance collabo qui tolère la négation du principe premier de la démocratie. Nouveau parti ou pas, l'UNION s'impose.
    « C’est bien évidemment une mission presqu’impossible et une perte d’énergie colossale. »
    L'évidence : renforcement négatif simplificateur ne passera pas !
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec