Philippe Couillard favorable à un comité de surveillance de l'UPAC

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N'oublions pas que Couillard était membre du comité de surveillance du SCRS, un instrument conçu pour assurer la perpétuation du régime

(Québec) Afin de resserrer la reddition de comptes de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Philippe Couillard s'est dit favorable à créer un comité de surveillance de ce corps policier, mercredi.


«C'est une option qui nous intéresse grandement», a déclaré le premier ministre au terme d'une réunion de ses députés.


Le gouvernement Couillard a annoncé lundi avoir mis sur la glace le projet de loi 107 qui devait augmenter l'autonomie de l'UPAC. Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a expliqué vouloir l'amender pour resserrer l'imputabilité et la reddition de comptes de l'organisme.


Cette décision est survenue dans la foulée de l'arrestation de Guy Ouellette, mercredi dernier. Une semaine plus tard, le député de Chomedey ne fait encore face à aucune accusation, une situation qu'a vertement dénoncée le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon.



La Coalition avenir Québec a proposé mardi de créer un comité de surveillance pour superviser les activités de l'UPAC. Son chef, François Legault, a rappelé que M. Couillard a déjà siégé à un comité semblable pour surveiller le Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS).


«On est favorables - je suis favorable, M. Coiteux est favorable, le caucus est favorable - à l'idée de la mise sur pied d'un comité de surveillance, a dit M. Couillard. Mais avant de nous engager à 100 %, avec certitude, laissons quelques analyses se faire.»



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