Peut-on faire confiance à Jean Charest pour assurer l’avenir du français à Montréal alors que sa base électorale ne parle pas français à la maison?*

Tribune libre 2008

Jean Charest voulait un gouvernement majoritaire pour gouverner les mains
libres. Il l’a eu, même s’il n’a obtenu que 42 % des votes exprimés et que
seulement 57 % des Québécois ont voté, ce qui veut dire que son
gouvernement « majoritaire » n’a reçu l’appui que de 24 % des électeurs, à
peine un peu plus que le résultat lamentable obtenu par André Boisclair en
2007.
Mais, ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la base électorale de
Jean Charest ne parle pas français à la maison.
Comment voulez-vous que Jean Charest favorise la francisation et
l’intégration des nouveaux Québécois alors que sa base électorale ne parle
pas français à la maison, fréquente les cégeps et universités anglophones,
travaille surtout en anglais et appuie un 2e méga CHU pour la minorité
anglophone?
N’a-t-il pas avantage électoralement à ce que la situation du français et
de l’intégration des immigrants ne s’améliore pas?
Georges Le Gal

Rédacteur

Le bulletin électronique du Mouvement Montréal français
*Extrait du bulletin bimensuel du Mouvement Montréal français du 11
décembre 2008. Pour s’abonner au bulletin:
http://bulletin.montrealfrancais.info/.
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1 commentaire

  • Michel Guay Répondre

    15 décembre 2008

    Seule l'indépendance du Québec pourra refranciser le Québec
    Ce sont nos impôts fédéraux qui anglicident systématiquement le Québec et presque tous les emplois au Canada et au Québec
    Le choix de Charest est d'angliciser le Québec pour en faire une province canadian comme les autres et pas du tout de franciser le Québec