Il dit que les Québécois,
qui ont bâti le Canada, veulent
le détruire.
Le Québec est libre de ses choix
qu’est-ce qu’il pourrait obtenir de plus
en se séparant ?
L’indépendance du Québec
ne peut mener qu’à l’incertitude.
Et puis, quelle monnaie utiliserait-on ?
Le dollar canadien ?
Les Québécois sont différents.
Ils n’ont pas besoin de se séparer pour ça.
Cela n’a rien à voir avec son pays à lui,
le Djibouti,
lequel, par référendum,
obtenait en 1977 son indépendance.
Son ami, qui est de passage ici,
a fait des études à l’UQAM.
Il se souvient qu’à son arrivée au Québec
on lui a souhaité la bienvenue.
C’est le seul endroit au monde
où il a reçu pareil accueil.
Ce qui le dépasse,
c’est que les Québécois aient rejeté l’idée
de faire du Québec un État souverain.
S’il avait le droit de voter
il serait en faveur de l’indépendance.
Elle, Somalienne,
comprend le désir de liberté
des Québécois.
Il est du Sri Lanka.
Il ne parle pas français.
Il se contente d’écouter.
Elle est Pakistanaise.
Elle dit quelque chose dans un anglais
approximatif.
D’origine marocaine,
elle a vécu en France avant de venir au Québec.
Elle déplore le fait que ses enfants
perdent leur français à l’école.
Elle doit sans cesse les corriger.
Jusqu’aux professeurs
qui confondent, au passé composé,
les verbes auxiliaires !
Elle raconte que son amie et elle attendaient l’autobus.
Son amie a dit : Elle vient.
Elle a demandé : Qui ça ?
L’autre a dit : L’autobus.
Elle lui a fait observer qu’autobus était masculin : Il vient.
L’amie a répliqué qu’au Québec
tout le monde disait une autobus et
qu’elle n’allait pas se mette à parler
comme une Française.
Ils forment un couple.
Lui est d’origine italienne.
Ils viennent tous deux de l’Uruguay où
disent-ils, même les immigrants
parlent espagnol et se fondent à la population
au point où l’on ne distingue pas
les uns des autres. Il n’y a qu’ici,
leur semble-t-il, où les immigrants s’isolent,
ne parlent pas la langue de la majorité,
portent des calottes, des bouclettes, des voiles,
revendiquent des accommodements.
D’ailleurs, lorsqu’ils sont arrivés à Montréal
en 1982, dans une ville
qu’ils croyaient de langue française
mais où l’on parle anglais,
ils en ont été mortifiés.
Ils estiment la situation
plutôt déconcertante.
Faites comme chez vous
mais n’oubliez pas
que vous êtes chez moi
dit le Marocain.
Petit tour d'horizon
Billet de Caroline
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/
Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/
Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/
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