Multinationales et financement du PLQ

Passer à l’action !

D'autres scandales sont à prévoir !

Corruption libérale - le PLQ en perte de légitimité - cynisme politique croissant

Multinationales et financement du PLQ
Comment peut-on comprendre que les contribuables des classes moyennes et pauvres payeront 40 % du déficit québécois alors que les multinationales et les entreprises ne payeront que 7 % du déficit ? Est-il normal que les contribuables qui sont noyés dans les dettes doivent payer 6 FOIS PLUS pour le remboursement du déficit que l’ensemble des entreprises québécoises ? Comment se fait-il qu’en période de récession économique où le taux de chômage monte en flèche et où le taux d’endettement des familles bat des records que le Parti libéral rajoute l’injure à l’insupportable en mettant tout le fardeau du remboursement du déficit sur les épaules déjà très fragiles des contribuables québécois ?
Il y a 2 raisons qui justifient la décision du Parti libéral de mettre tout le fardeau du déficit sur la responsabilité des pauvres contribuables : premièrement, le Parti libéral protège les entreprises privées, car il s’enrichit terriblement avec les millions de dollars en dons qu’il reçoit de la part des multinationales; deuxièmement, augmenter les impôts et les taxes des contribuables est la solution la plus simple et la plus rapide, car le gouvernement n’a pas à se «casser la tête» avec les multiples réflexions et études.
1. Les entreprises financent le Parti libéral
En toute logique, les entreprises auraient dû avoir la plus importante responsabilité dans le remboursement du déficit québécois étant donné les millions de profits, voire les milliards, que réalisent les multinationales, comme les banques, les entreprises minières et les entreprises de la construction. En imposant davantage les entreprises et plus particulièrement les multinationales, le gouvernement aurait pu empocher beaucoup plus que les 4 milliards qui proviendront des poches des contribuables. De plus, en imposant davantage les entreprises privées, le gouvernement n’aurait pas eu à affronter la vague de mécontentement au sein de l’opinion publique et sa crédibilité n’aurait pas été atteinte.
Si le gouvernement était prêt à appauvrir davantage les contribuables et même disposé à tolérer une baisse marquée de sa popularité au sein du peuple québécois, c’est parce qu’il avait beaucoup plus à perdre sur le financement de son parti. N’oublions pas que la très forte majorité du financement du Parti libéral provient des entreprises privées et non des contribuables, c’est pourquoi les libéraux ont choisi d’avantager les entreprises privées au détriment des 8 millions de contribuables québécois. Les Québécois doivent comprendre comment les libéraux se financent en grande partie : les entreprises privées donnent des millions de dollars en dons au Parti libéral et en compensation, le Parti libéral baisse considérablement les taxes et les impôts des entreprises qui les ont financées. Malheureusement, les contribuables québécois n’étaient pas sur la liste de priorité des libéraux lors du dernier budget.
2. Plus simple et plus rapide de simplement augmenter les impôts des contribuables
Non seulement le Parti libéral avait des redevances à l’endroit des entreprises privées, mais c’était également la manière la plus simple et la plus rapide de rembourser le déficit québécois. Le ministre Bachand n’a pas besoin d’avoir une «tête à Papineau» pour augmenter les impôts et les taxes des contribuables, car il n’a pas à se «casser la tête» avec d’innombrables réflexions, stratégies, études et réunions de parti. Au lieu de se livrer à un travail ardu de réflexions et d’analyses, le ministre n’a qu’à sortir la liste d’épicerie des taxes pour boucler le budget. De plus, depuis la Première Guerre mondiale, L’augmentation aveugle des impôts et des taxes des contribuables pour payer le déficit est devenue si traditionnelle que les contribuables en viennent même à se demander s’il existe vraiment d’autres solutions pour rembourser un déficit¸ ça vous donne une idée à quel point les contribuables sont habitués d’accepter ce genre d’injustice à leurs dépens. Alors que les contribuables québécois devront réduire considérablement leurs dépenses et leur qualité de vie, les plus riches, patrons et politiciens, maintiendront leur même train de vie. Si le Parti libéral utilise les contribuables comme souffre-douleur pour rembourser le déficit québécois, c’est parce qu’il est conscient que la majorité des Québécois ne démontreront aucune résistance face à une telle décision, si ce n’est que de rager en silence contre ces injustices.
Le Parti libéral imposera les entreprises et les mieux nantis seulement lorsqu’il en aura été contraint, c’est-à-dire lorsque le peuple québécois marchera en grand nombre dans les rues pour protester et quand les Québécois décideront de fermer boutiques et entreprises pendant une semaine pour faire tomber le budget ou le gouvernement… Pour mettre fin à la corruption gouvernementale qui ne favorise que les riches, les contribuables québécois devront faire plus que chialer, ils devront passer à l’action !!!


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2010

    @ Pierre Desfossés
    Notre système électoral ou parlementaire est aussi archaïque que la période des dinosaures; la démocratie des dominants, il y a longtemps que je n'y crois plus. La seule solution qui reste à la classe moyenne et défavorisée pour s'en sortir, c'est la formation d'un parti ouvrier ou travailliste de tendance socialiste. Tant que nous nous contenterons de remettre nos affaires dans les mains de l'establishment économique néolibéral capitaliste, nous nous ferons toujours exploiter à la planche; nous récolterons toujours les miettes et l'écart entre les riches et les pauvres ira toujours en s'accentuant. Moi, contrairement à vous, je crois à la désobéissance civile et aux marches dans la rue pour mettre de la pression chez nos gouvernants devenus complètement coupés de la réalité du peuple québécois. Des grèves de 24 ou 48 heures, ça désorganiserait complètement Charest et sa clique de "p'tits crosseurs", je vous l'assure. Ça fait longtemps qu'ils l'ont compris en Europe cette façon de procéder pour déstabiliser la gouvernance lorsque les excès deviennent trop flagrants ou évidents. Québécois, dans la rue!
    André Gignac le 7 avril 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2010

    Oui monsieur Denis, le peuple doit passer à l'action! Mais dans la rue c'est souvent inefficace. Le Parti Libéral n'a pas peur de la rue. C'est dans l'urne électorale que ça peut faire mal. Souhaitons que le bon peuple s'en souvienne! A nous de lui rafraichir la mémoire le temps venu.