La démocratie n'est pas dictée par une seule personne...
Ce n'est pas à M. Charest ni à Mme Charbonneau de décider s'il doit y avoir une vraie commission publique, mais bien au peuple québécois qui représente la démocratie !
Le fait que Mme Charbonneau ait une bonne feuille de route professionnelle ne lui donne pas le droit d'outrepasser la démocratie et la transparence, 2 valeurs fondamentales auxquelles tiennent tant les Québécois.
Il n'y a rien de plus dangereux pour l'avenir d'un peuple que de laisser tout le pouvoir à une seule et unique personne. En laissant Mme Charbonneau décider seule de la pertinence d’une vraie commission publique, M. Charest nous démontre encore une fois qu’il refuse toujours de donner le pouvoir au peuple québécois.
Pourquoi M. Charest a-t-il si peur de laisser les Québécois choisir la commission qu'ils désirent: la commission d'enquête publique !!!
Les Québécois doutent de la légitimité de Mme Charbonneau pour 3 raisons:
1. Ce n'est pas le peuple québécois ou un organisme indépendant qui a choisi Mme Charbonneau, mais bien M. Charest, ça ce n'est pas acceptable dans une province où prédominent la transparence et la démocratie.
2. Puisque c'est M. Charest qui a choisi la juge Charbonneau, les Québécois soupçonnent que Mme Charbonneau ait pu recevoir un très gros montant d'argent pour diriger cette commission. Il se peut que le Parti libéral se soit acheté la décision de la juge Charbonneau grâce à un généreux salaire qu'il lui a offert ?
3. Si Mme Charbonneau est une juge très compétente, les Québécois doutent par contre de sa moralité… Pourquoi une juge aussi compétente a accepté initialement de diriger une commission qui ne lui offrait pas les pouvoirs suivants : contraindre les témoins à témoigner, accorder l’immunité à ceux qui témoignent, exiger que le rapport rédigé par la commission soit publié au Grand Public et porter des accusations criminelles contre des personnes et des organismes ! Son intégrité et sa respectabilité sont remises en question depuis qu’elle a pris la gouverne de cette commission.
Est-ce que l’argent et le prestige étaient plus importants pour la juge Charbonneau que la moralité, la démocratie et la richesse collective…
Quoi qu’il en soit, la compétence n’est pas un rempart contre l’avidité de l’argent !!!
La démocratie n'est pas l'affaire d'une personne !
La juge Charbonneau est-elle une femme de principes ou d'argent...
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2011Si elle ne s'explique pas publiquement très vite,au cours des prochains jours,elle sera soupconnée et avec raison de connivence avec Charest et ses libéraux.
Au fait,a-t-elle été nommée juge par Charest?