Non à une Constitution péquiste!

La question constitutionnelle d’un Québec libre et français est trop grave, trop sérieuse pour la laisser entre les mains d’un parti politique quel qu’il soit.

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Depuis quelques mois, sur Vigile, plusieurs intervenants en appellent à la convergence des forces indépendantistes afin que nous nous entendions sur une stratégie commune et, enfin, mettre résolument le cap sur l’objectif qui apparaît, de jour en jour, urgent et nécessaire.
Je pense particulièrement à l’appel-citoyen du 20 mai; au cri de ralliement de Richard Le Hir vers un « changement de paradigme », etc.
Or, ces convocations à l’unité des troupes se rejoignent dans la mesure où cette union serait menée sous la gouverne des IPSO de Gilbert Paquette et du Conseil de la souveraineté de Gérald Larose. Malgré mon respect infini pour ces deux personnalités du mouvement indépendantiste québécois, je ne peux que ressentir un certain malaise à la seule pensée que l’on délèguerait le sort d’un grand projet de société à deux mouvements (et deux grands porte-parole) intimement liés au Parti québécois et, par extension, au Bloc québécois. Bien que le Parti québécois soit toujours reconnu comme étant « le vaisseau-amiral » du mouvement indépendantiste, qu’a fait concrètement le parti de Pauline Marois pour l’indépendance depuis sa fondation, sinon mener deux référendums, dont un seul était clairement un mandat pour réaliser notre objectif ?
Bien sûr, il y a eu la Charte de la langue française du Dr Camille Laurin mais que reste-t-il de notre précieuse Charte depuis son adoption en 1977 ? Ce que compte en faire un futur Gouvernement péquiste n’augure rien qui vaille pour sa réhabilitation. Nous n’avons qu’à penser à l’appui inconditionnel qu’a octroyé le Pq-Marois au Cheval de Troie qui se construit actuellement à l’Ouest de la métropole que l’on nomme le méga MUHC et qui verra le jour officiellement quatre ans avant le - de plus en plus très hypothétique - méga CHUM.
Mais revenons à l’union des indépendantistes sur fond de ce qui s’annonce être sous l’autorité de ténors du Parti québécois.
Comment attribuer une légitimité à une union qui se dit « apolitique » alors que l’ordre du jour sera essentiellement dicté par le Parti québécois ?
Nous savons d’ores et déjà que la mise en route de l’indépendance y figurera et, accessoirement, un projet de Constitution.
Mais qu’est-ce qu’un projet d’indépendance sans l’établissement d’un projet de Constitution nationale ?
Qu’on ne s’y trompe pas, l’indépendance s’incarnera d’abord et avant tout dans sa Constitution et pas autrement ! C’est par la proclamation de la Loi fondamentale du peuple que celui-ci rompra avec l’autorité canadian.
Ainsi donc, si tout se déroule comme prévu et dans le meilleur des cas, il est fort à parier que la convergence des forces indépendantistes et de sa concrétisation dans les États généraux de l’indépendance, sous la présidence de Gilbert Paquette, aboutira à la nécessité de la mise en chantier d’une Assemblée constituante.
Là où il faut sérieusement se questionner est dans quelle mesure le Parti québécois ( et ses organisations partisanes ) est-il à même de définir les articles, les termes de la future Constitution d’un Québec indépendant ? Fort de ses quarante années dans l’arène politique et de ses quelque dix-sept années de gouvernance, de par sa raison d’être, soit réaliser l’indépendance du Québec, le Pq ne peut être considéré comme un parti comme un autre. Son engagement premier ne se concrétisant pas, au fil du temps, le Parti québécois est devenu un parti de technocrates asservis à des intérêts particuliers, à des lobbies, etc. Dans ces circonstances, les représentants péquistes ne peuvent se prétendre les garants des véritables valeurs du peuple, de son essence trouvant son inscription dans sa future Loi fondamentale, sa Constitution.
De plus, comment faire confiance à un parti se définissant depuis toujours indépendantiste mais n’ayant jamais fait la promotion de l’idéal républicain ? Lorsque sa cheffe ou ses porte-parole parlent de faire l’indépendance ( ou la souveraineté ) de quelle indépendance s’agit-il ? Comment celle-ci s’incarnera dans le quotidien des citoyens et des citoyennes ? Dit autrement, de quel ordre sera le « projet de pays » ? Consistera-t-il en un nouveau pacte confédératif sous l’égide du Gouvernement néo-colonialiste à Ottawa comme semble l’annoncer le « plan Marois » ?
Depuis la reconnaissance du Kosovo par les instances internationales, voilà que les plumes indépendantistes s’activent, les unes faisant la promotion d’une déclaration unilatérale d’indépendance sans référendum, les autres, réclamant la nécessité du recours à un troisième référendum qui, doit-on le rappeler, n’a de valeur que consultative à l’intérieur du cadre législatif canadian. Manifestement nous n’en avons que pour l’indépendance « dans-le-vide »; sans préalablement assurer la transition entre les deux régimes par une Constitution à tout le moins provisoire.
Et si, dans ces conditions d’une déclaration d’indépendance avec ou sans référendum, le Québec devenait souverain, ai-je besoin d’insister sur le fait qu’Ottawa ne restera pas les bras croisés ? Qu’il est fort à parier qu’il contestera à cors et à cris la validité d’une telle déclaration, dusse-t-elle être soutenue par une majorité claire de la population ?
Dès lors nous nous retournerons vers les instances internationales. Et que nous demanderont ces autorités internationales sinon un texte fondateur, une Loi fondamentale liant le peuple souverain ?
Devant l’impasse dans laquelle nous plongera le nouveau statut de pays indépendant, le parti ayant proclamé l’indépendance, rédigera dans l’urgence une Constitution vite bâclée mettant ainsi la population devant un fait accompli !
Depuis sa fondation en 1968, le Parti québécois a eu largement le temps de préparer cette transition par le biais d’une Constitution d’un pays indépendant, il ne l’a jamais fait. S’étant incrusté dans la petite politique partisane, comme je l’écrivais plus haut, ce parti a perdu la légitimité de répondre au nom des Québécois.
Trop peu, trop tard.
Comment, dès lors, faire les choses convenablement ?
Je propose donc qu’effectivement des États généraux soient convoqués mais par des représentants de TOUS les partis et organisations indépendantistes du Québec, lequel événement soit sous la présidence d’une ou plusieurs personnes nommées par TOUS ces partis et organisations. Outre la composition de ces États généraux, il faudra que les différents participants conviennent que l’objectif des États généraux sera de définir les modalités de la mise en chantier d’un Conseil constitutionnel sous la gouverne de ce que j’ose nommer un « Conseil de sages » non partisan.
La question constitutionnelle d’un Québec libre et français est trop grave, trop sérieuse pour la laisser entre les mains d’un parti politique quel qu’il soit.
Le jour où tous les indépendantistes du Québec s’entendront sur la nécessité d’inscrire dans une Loi fondamentale ce qui rassemble et définit essentiellement le peuple du Québec, qui sait, le statut de nation souveraine deviendra-t-il qu’une simple formalité.
Danièle Fortin, Montréal, le 27 juillet 2010


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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2011

    Je viens de découvrir cet article,par l'invitation d'un ami.
    Je m'empresse donc de vous inviter à nous joindre sur notre groupe d'Études sur un projet de Constitution de l'État du Québec,sur ce lien:
    http://www.facebook.com/home.php?sk=group_189817437720706&ap=1
    Vous êtes tous invités à participer!

  • @ Richard Le Hir Répondre

    21 août 2010

    Réponse @ Mme Fortin,
    Mme Fortin,
    La proposition que j’ai faite de confier la responsabilité des États Généraux au Conseil de la Souveraineté ne l’était qu’à titre d’exemple. Pour ma part, je ne partage pas vos soupçons sur la partialité de cet organisme, mais s’il y en avait un autre qui serait mieux en mesure d’assumer cette responsabilité tout en faisant un plus large consensus, je n’aurais aucune difficulté à m'y rallier.
    Pour ce qui est de vos réserves sur la participation de nos élus, la question est plus épineuse qu’il n’y paraît à première vue.
    Tout d’abord, je n’ai pas suggéré que l’assemblée constituante ne soit formée que de députés. Dans le modèle auquel je pensais, un modèle déjà utilisé ailleurs, ils formeraient un tiers de l’assemblée.
    Il est inexact de suggérer comme vous le faites qu’ils seraient à la fois juges et partie, pas plus qu’ils ne le sont d’ailleurs à chaque fois qu’ils jouent leur rôle de législateur et se prononcent sur un projet de loi. Une fois qu’une Constitution ou une loi est adoptée, l’application de la loi tombe sous la compétence des tribunaux, et les législateurs y sont assujettis au même titre que tous les autres citoyens.
    La participation des députés au processus a cependant l’avantage de lui conférer une plus grande légitimité. Les élus détiennent déjà un mandat représentatif de la population et ils sont autorisés à parler et à se prononcer en son nom. Cela ajoute un poids démocratique aux propositions de l’assemblée constituante, et légitime même la présentation de ces propositions à l’assemblée nationale aux fins d'être adoptées.
    La participation des deux autres tiers dans le processus d’élaboration de la constitution offre des garanties suffisantes contre le risque de collusion au service d’intérêts particuliers en vertu du principe des contrepoids.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    19 août 2010

    Monsieur Le Hir,
    Je tiens d'abord à vous rassurer sur votre impression qu'en commentant mon dernier texte publié sur « Vigile », vous auriez pu me vexer. La crainte de la confrontation des idées aux dépens des sensibilités de chacun ne peut que desservir la cause pour laquelle nous luttons depuis tant d'années. En fait foi mon commentaire faisant suite à votre article du 29 avril dernier où je vous signifiait ma réserve quant à votre choix du Conseil de la Souveraineté pour mener à terme l'initiative d'une Assemblée constituante.
    http://www.vigile.net/Independance-Passer-a-l-action
    Peut-on s'entendre Monsieur Le Hir sur le fait que le projet d'une Constitution liant TOUTES les citoyennes et TOUS les citoyens du Québec se doit d'être avant tout au-dessus des partis politiques ?
    Nous parlons bien d'une Constitution, d'un Contrat social qui définira pour des décennies à venir une entente, j'ose écrire « sacrée », entre TOUS les Québécois ?! Ce qui n'est pas rien, avouons-le.
    En cela, une organisation aussi proche du Parti québécois que le Conseil de la Souveraineté ne représente qu'une portion des citoyens du Québec. À partir de ce constat, l'idéal serait que cette initiative émane plutôt de représentants de la société civile non liés à quelque parti politique que ce soit. Je pense entre autres à des personnalités aussi prestigieuses que Marc Chevrier, Robert Laplante, Jacques Dufresne, Eugénie Brouillet, pour n'en nommer que quelques uns. Nos "cerveaux" ne se trouvent pas que dans les partis politiques et autres organisations frayant de près avec ces partis !
    Ce n'est qu'à cette seule condition que notre Constitution recevra l'appui et la participation du plus grand nombre de citoyens, pas autrement.
    J'ajoute qu'aucun élu-e, ou en voie de l'être avant très longtemps, ne peut être associé-e à une future Assemblée constituante nationale car il ne pourrait participer à l'élaboration de cette Constitution où il et elle serait appelé-e à SE SOUMETTRE à cette dite Constitution. Cela tombe sous le sens qu'il ne peut être à la fois juge et partie.
    Le danger de faire barrage à certains articles de cette Constitution exigeant, par exemple, l'obligation pour ces politiciens professionnels de respecter leurs engagements électoraux sous peine d'être destitués de leur fonction. Le risque aussi d'aménager cette Constitution en fonction de leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt général.
    Bien sûr, la question qui nous vient spontanément à l'esprit est quel parti pourrait déposer un tel projet de Constitution à l'Assemblée nationale alors qu'il en a été exclu ?
    Ce parti auquel la société civile, par le biais des représentants de l'Assemblée constituante, serait bien mal venu de s'opposer à un exercice d'une si grande ampleur et faisant l'objet d'un consensus si important.
    -

  • @ Richard Le Hir Répondre

    16 août 2010

    Madame Fortin,
    Vous me permettrez d’utiliser ce subterfuge pour répondre à votre commentaire concernant ma réplique à M. Barberis-Gervais. Vous me demandez « à quand un texte de moi sur l’urgente nécessité d’une constitution républicaine d'un pays libre et français AVANT toute consultation référendaire et ce sans égards à Ottawa et même sans égards aux politiciens professionnels ? Une Constitution pour le peuple et par le peuple ? »
    Lorsque j’ai d’abord lu votre texte intitulé « Non à une Constitution péquiste ! », j’ai pensé vous répondre, puis je me suis ravisé en me disant que je risquais de vous vexer. Mais comme maintenant vous m’interpellez directement, je passe outre à mes scrupules. Le fait est que j’ai publié sur Vigile un texte à cet effet le 29 avril de cette année. Je vous en cite un extrait :

    « Il se trouve ensuite que, même dans le cadre constitutionnel actuel, nous avons déjà le pouvoir de nous doter de notre propre Constitution. Il faut donc emprunter ce chemin qui nous est déjà ouvert pour amorcer le processus qui nous amènera à une indépendance pleine et entière. »
    « Pour cela, point n’est besoin d’attendre le bon vouloir du gouvernement actuel, ni même de celui qui est appelé à lui succéder. Il suffit de réunir une « assemblée constituante » et que celle-ci élabore un projet de Constitution qui devra le moment venu être soumis au vote de la population par un gouvernement qui acceptera de le faire (un gouvernement péquiste ? Un gouvernement solidaire ? Une coalition des deux ? Une coalition plus large ? Autant de questions qui trouveront leur réponse le moment venu). »
    « Au fond, une telle démarche s’apparente un peu à la convocation d’états généraux, comme ceux qui avaient été tenus dans les années 1960 (voir à ce sujet, entre autres,http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_g%C3%A9n%C3%A9raux_du_Canada_fran%C3%A7ais). On notera tout particulièrement cette phrase : « Les Assises nationales de 1969 constituent la dernière réunion des États généraux du Canada français. Elles se tiennent du 5 au 9 mars à l’hôtel Reine Élisabeth. Les délégués adoptent entre autres une résolution portant sur la tenue d’une assemblée constituante pour la rédaction d’une constitution québécoise. »
    « Il serait intéressant de s’interroger sur les raisons pour lesquelles aucune suite ne fut donnée à cette résolution. Mais si l’éclairage historique pourrait nous apprendre certaines choses, il ne changera rien au fait qu’il faut maintenant reprendre la démarche là où elle a été abandonnée il y a quarante ans, les autres approches n’ayant pas donné de résultats. » (Voir http://www.vigile.net/Independance-Passer-a-l-action ).

    Si vous vous donnez la peine de lire mes autres textes sur le même sujet, vous risquez de découvrir que nous avons en commun bien davantage que ce que vous pouvez penser.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2010

    @ Marie Mance Vallée
    Chère Madame Vallée,
    Vos mots d'encouragement me vont droit au cœur.
    Venant d'une militante ayant su conserver la flamme de la résistance depuis toutes ces années, voilà une raison de plus pour nous tous et toutes de poursuivre ce laborieux travail de sensibilisation à notre cause auprès du plus grand nombre de citoyens jusqu'à la victoire finale.
    C'est pour moi un honneur de partager ce combat avec vous.
    Avec mes plus chaleureuses salutations,
    Danièle

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2010

    Chère madame Fortin,
    Plusieurs parmi vous me connaissent depuis toutes ces années que je milite sur Vigile et je n'ai pas la réputation d'avoir le compliment facile. Je dois vous avouer que je suis un peu fatiguée cependant. Cinquante ans, c'est long !
    Mais ce matin, je dois vous dire que vous m'impressionnez par vos commentaires et votre propos clair, net et précis. D'un jugement rare ces années-ci.
    Merci et continuez votre travail de coordination de toutes les tendances, sans quoi nous nous retrouverons encore une fois sur le bord du précipice en situation d'échec.

  • Pierre Schneider Répondre

    29 juillet 2010

    Qu'on arrête donc de conspuer ceux qui, parmi les véritables indépendantistes, critiquent le Pq, non pas en attaquant ses membres, comme certains le croient faussement, mais en faisant pression sur tous les élus souverainistes qui n'osent jamais dire à la population quel sera ce pays qu'ils nous proposent du bout des lèvres.
    Et puis, comment faire confiance à des gens qui n'ont pas le courage d'abjurer leur hypocrite serment d'allégeance à la monarchie britannique et qui jamais n'osent parler de République ?
    Oui, il reste deux ans, mesdames et messieurs les défaitistes qui vont voter Pq faute de mieux....Deux ans pour faire monter la pression et EXIGER des élus souverainistes qu'ils refusent toute concession. Ils semblent oublier qu'Ottawa et Bay steet nous ont déclaré la guerre, rien de moins, à la suite du référendum de 95. Il ne faut jamais sous-estimer nos ennemis, ni s'incliner ou se soumettre à leurs règles et lois que leur Cour suprême nous impose de force.
    Réveillons-nous donc avant qu'il ne soit trop tard ! Une commission style Bélanger-Campeau pourrait accoucher en six mois d'une constitution provisoire que l'Assemblée nationale a tout pouvoir de promulguer....
    Et pis, les Anglais, s'ils n'ont pas besoin de constitution, comme le dit si bien Monsieur untel, c'est peut-être parce qu'ils sont sous régime monarchiste où la Souveraine règne pendant que ses sujets se prosternent...

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    @ Gaston Boivin,
    Monsieur Boivin, votre commentaire et surtout votre troisième point est de la musique à mes oreilles. Rien à y ajouter.

  • Gaston Boivin Répondre

    29 juillet 2010

    En ce qui me concerne, je ne veux laisser prise à aucun quiproquo, ainsi qu'à aucune ambiguité:
    1) À la prochaine élection, je voterai encore pour le P.Q., car c'est le seul parti qui peut nous libérer du P.L. et de ses pantins arrivistes, qui n'ont pour véritable pays que leurs ambitions et leurs intérêts personnels, et, qui, en conséquence, lorsque besoin en est, n'ont aucun scrupule à, sans cesse, déconstruire l'état quiébécois et à mettre en péril sa nation et son identité. Pour le reste je ne me fais pas d'illusions sur le P.Q. d'aujourd'hui, car il n'a plus l'air à savoir en quoi consiste se tenir vraiment debout, et on peut douter que le pouvoir ne le transforme à ce niveau sauf à prévoir qu'il sera encore moins à l'écoute et un peu plus arrogant à l'égard des véritables indépendantistes. Il faut ajouter à ce propos qu'il contient maintenant, lui aussi, sa part d'arrivistes et d'ambitieux(ses) même si, à la différence des libéraux, ceux-ci ne laisseront pas passer leurs ambitions et intérêts personnels avant les intérêts du Québec et de la nation,.. mais n'empêche que beaucoup d'entre-eux n'ont plus cette ferveur et ce militantisme d'antan.
    2)J'aurais, en 1976, sans aucune hésitation, laisser le P.Q. préparer un projet de constitution, car ce P.Q.-là se tenait debout, avait une foi indépendantiste inébranlable, était dans ses instances plus démocratiques, plus ouvert à la discussion, à l'auto-critique et à tous les courants de pensée, assuré par ailleurs qu'il l'aurait fait en consultant véritablement la population sans faire du dirigisme ou du bidonnage. Ce P.Q.-là n'existant plus, l'on n'a pas de chance à prendre en conséquence avec le projet de la rédaction de la Constitution d'un Québec indépendant et souverain: Tous les indépendandistes doivent y être associés, peu importe leur parti, ainsi que les autres formations politiques invités à y participer , le tout, d'ailleurs, en consultation étroite avec la population et ses autres ordres de représentation.
    3) Cette rédaction d'une Constitution est une urgence manifeste car elle est par excellence l'affirmation des volontés et de la souveraineté de notre nation et de son état et, en conséquence, elle constitue le cri de ralliement qui nous mènera et nous guidera, indubitablement, vers l'Indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    @ Tétraèdre
    J’aimerais apporter une précision et qui n’est pas la moindre, identifier l’adversaire par la dénomination « fédéraliste » n’est rien de moins que lui faire une fleur.
    Le fédéralisme, en-soi, n’est ni bon, ni mauvais, il renvoie uniquement à une forme d’organisation de l’État. Or les indépendantistes ne sauraient s’identifier à ceux qui prétendent défendre un système parlementaire. Question de déterminer et de circonscrire convenablement les camps, notre lutte ne se situe pas au niveau d’un ordre gouvernementale ( le fédéralisme ) mais d’un changement de statut et de régime : celui d’un État indépendant affranchi d’un État étranger et d’un régime républicain opposé à son équivalent, c’est-à-dire un régime monarchique et impérialiste.
    Voilà un véritable changement de paradigme.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    @Marie Mance Vallée et Jacques Bergeron,
    En effet, une tournée à l’échelle nationale afin de recueillir et de prendre sérieusement en considération les désirs et les espoirs des citoyens et des citoyennes du Québec en prévision de LEUR future Constitution, serait l’idéal. Souvenons-nous combien, par exemple, la Commission Bélanger-Campeau en 1991 ou la Commission nationale sur l’avenir du Québec en 1995 avaient suscité l’enthousiasme de la population pour le projet indépendantiste. C’est par la démocratie participative et/ou directe à l’élaboration de sa Loi fondamentale que la population québécoise prendra goût aux affaires de l’État et forcément constater que notre peuple se doit de déclarer à la face du monde ses valeurs et son identité inscrites officiellement dans une Loi fondamentale.
    Est-ce que cet exercice doit précéder ou succéder les États généraux, je ne saurais le dire.
    Une chose est sûre, comme je l’indiquais dans mon dernier texte dont il est question ici, le projet des États généraux ne devrait pas tant porter sur le comment du pourquoi de la souveraineté mais bien sur la nécessité d’une Constitution et de sa mise en chantier. Une Constitution trans-partisane rédigée par la société civile pour la société civile, pour le peuple !
    L'indépendance, s'incarnant dans la Constitution du peuple, prendrait toute son effectivité.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    @ Gilles Bousquet et Fernand Lachaine,
    Si le Parti québécois s’était avant tout occupé à mettre en œuvre une Constitution nationale et républicaine d’un Québec indépendant, et ce, dès sa fondation, il aurait réussi ce pari immense de rallier tous les citoyens et les citoyennes du Québec à la cause indépendantiste et nous ne serions pas là, quarante ans plus tard, avec deux partis dissidents et un nombre de plus en plus élevé d’indépendantistes non-alignés à s’entre-déchirer sur la place publique. Le Parti québécois, ou tout autre parti se disant indépendantiste, ne devrait même pas s’attarder au PLQ et à son chef mercenaire dont l’existence n’est que le produit du néocolonialisme canadian. En se plaçant uniquement au niveau du PLQ de Jean Charest ou de n’importe quel autre pantin commandité par Ottawa et Bay Street, le Parti québécois ne fait que cautionner la stratégie provincialiste du Dominion of Canada™. La stratégie du Pq ne devrait tenir qu’à une seule chose : constamment opposer au BNA Act, les articles d’une future Constitution nationale du Québec républicain et indépendant et, en position de pouvoir gouvernemental, appliquer toutes ses lois en prévision de cette Constitution. C’est la popularité d’une loi et de sa constante application qui donne sa légitimité et sa légalité, non la Supreme Court à Ottawa !
    Or, sauf peut-être avec la Loi 101, le Parti québécois n’a jamais procédé de cette façon, préférant s’attarder à la gérance provincialiste à la petite semaine tout en proposant, à deux reprises, une souveraineté dont les citoyens n’avaient aucune idée de la véritable teneur et, par-dessus le marché, par voie référendaire, une méthode qui n’a pas plus de valeur qu’un sondage.
    Et malgré les importantes entorses à la démocratie la plus élémentaire commises par le camp colonialiste et impérialiste canadian, des péquistes réclament à nouveau le recours à la même démarche, laquelle s’est avérée si profitable à l’adversaire ?!
    Il y a des limites au masochisme !

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    @Christian Montmarquette,
    Pour l’essentiel nous nous rejoignons, c’est-à-dire pour l’urgente réalisation d’une Constitution nationale résolument québécoise et républicaine AVANT toute consultation populaire ou déclaration sur ou d’une «souveraineté-indépendance-dans –le-vide». Mais contrairement à vous, ma position n’est pas tant de gauche que républicaine dans la mesure où aux particularismes basés sur la religion ou l’ethnie; au multiculturalisme et à sa variante, le communautarisme, il faut favoriser la laïcité et l’universalisme : un territoire, un peuple et une langue. Point.
    (la question autochtone devant faire évidemment l’objet d’un traitement particulier. ) Quiconque choisirait d’habiter le Québec aurait à porter allégeance à cette future Constitution, uniquement. Ce qu’il faut absolument retenir c’est qu’aucune nation, aucun peuple sur terre ne prendra notre défense, ne répondra à notre place; nous devons assurer et assumer nous-mêmes notre pérennité et notre émancipation en tant que peuple de langue française menacé sur le Continent Nord-américain. Notre Constitution assurerait enfin la stabilité à notre peuple qui, comme tous les autres peuples, lui permettrait de s’inscrire dans le monde et dans l’Histoire de l’humanité. Du coup, il m’apparaît que la question des « accommodements raisonnables » deviendrait un peu moins compliquée à résoudre.
    En cela, en choisissant de défendre le multiculturalisme et encourager le communautarisme, Québec solidaire fait fausse route et, par la même occasion, met à mal l’identité propre et, de par sa position géographique, forcément fragile du peuple québécois.
    Bien sûr dans une perspective républicaine, la justice sociale, le bien commun se substitueront au libéralisme sauvage et à la mondialisation tous azimuts. Tout est une question d’équilibre, de justice et de … bon sens.

  • Jacques Bergeron Répondre

    29 juillet 2010

    Bien avant des «États généraux» on doit faire définir,par les Québécoises et les Québécois le pays dans lequel elles et ils veulent vivre.Ce pays doit être défini et au-delà des partis politiques et malgré eux. Lorsque ce choix sera fait il sera temps de le faire entériner par des «États généraux» avant de le soumettre à nos élu-e-s à l'assemblée nationale qui pourront en faire une constitution toute québécoise puisque son contenu aura été l'affaire de l'ensemble des Québécois et des Québécoises de toutes les régions du Québec, au-delà des intellectuelles du Plateau et de Québec, et de celles et ceux des régions les plus peuplées qui voudraient diriger la barque du pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    C'est l'immaturité politique qui fait qu'une demande d'action indépendantiste tourne en attaques malhonnêtes envers la Parti de la quasi totalité des indépendantistes.
    Et c'est cette immaturité politique qui empèche l'indépendance de se réaliser
    Au lieu d'attaquer les fédéralistes ils attaquent ceux qui combattent à leur façon bonne ou mauvaise pour l'indépendance .
    Seule la maturité politique pourra rassembler tous les Québecois vers cette démarche essentielle d'une Assemblée Constituante Citoyenne( ACC) pour vraiment réaliser l'indépendance du Québec et notre ouverture au monde

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    Quatre trente sous pour une piasse…
    Ou,
    Qui veut changer des libéraux pour d’autres libéraux ?
    Même si on pouvait croire à une véritable volonté de la part du PQ de faire l’indépendance et à son intension réelle de rédiger lui-même une constitution, il demeure assez méprisant de la part d’un parti politique de vouloir créé un État sans avoir préalablement clairement annoncé ses couleurs et dire ouvertement quel genre de pays il a en tête.
    Le PQ dénonce sans cesse le manque de transparence des libéraux, mais qu’en est-il au sujet du pays ?? Leur position est on ne peut plus obscure. Et ici, on ne parle pas de simples modifications d’une loi du Ministère de l’Éducation, mais de l’élaboration d’un pays et de la destinée d’une nation au grand complet !!
    À savoir si une constitution va inciter à appuyer la fondation du pays, je crois en effet que le débat autour de la question en fera la promotion en plus de cesser de prendre des gens pour des cons… À moins que Madame Marois ait en tête de nous proposer un pays pire que le Canada.
    Car, à quoi bon changer pour pire se diront les citoyens ?
    C’est ici que le bas blesse le PQ… L’éternel mutisme sur la question nationale laisse croire facilement que leur projet (s’ils en ont un) ne serait pas très intéressant pour la majorité des citoyens ordinaires… ou dans le moins pire des cas, ne changerait pas grand-chose à la situation que nous vivons déjà dans l’État canadian.
    La justification de la création d’un nouveau pays exige d’autres motifs que la simpiternelle «protection de la langue» il me semble…
    Les arguments économiques, de justice sociale et de réforme démocratique entreraient rapidement au coeur du débat qui, et je dis et le redis, rebutent fortement des libéraux tels que le PQ l’est lui-même devenu.
    « Bizness as usual ! » nous promettait même René-Lévesque !
    Et bien.. Cette bizness as usual … On l’a déjà ..avec le Canada.
    - À quoi bon changer !? …se diront les électeurs…
    C’est pourquoi j’affirme haut et fort que la fondation d’un Québec indépendant est tellement liée aux améliorations sociales, écologiques et économiques.
    - Mettons de la chair autour de l’os par dieu !! ..de la matière !
    C’est tout de même assez incroyable que le PQ n’ait même pas été capable de comprendre ça en 40 ans !!!
    Mais, comme je vous dis.. à mon avis.. Ce n’est pas qu’ils en soient incapables… C’est tout simplement qu’ils ne «veulent» pas.
    Quatre trente sous pour une piasse…
    Qui veut changer des libéraux pour d’autres libéraux ?
    Ce sont des libéraux je vous dis !
    …et pas juste moi.. beaucoup d’autres aussi...

    Ne nous souvenons nous donc pas, que nous les avons sortis en 2003 pour le même genre de raisons que nous voulons actuellement sortir Charest ?
    Bien sûr.. Charest est peut-être pire…
    Mais le bilan du PQ est peu reluisant avec tous les problèmes en santé, en éducation et à l’aide sociale qu’il a laissé au Québec.
    Combien de temps encore allons-nous accepter de réduire nos critères et voter pour le moins pire ?
    Est-ce cela que nous souhaitons pour le Québec ?
    Du moins pire ?
    Si nous en sommes rendus là..
    Peut-être ne le méritons-nous pas tant que ça… finalement…
    Ce pays…
    ***
    En tous cas, il est parfaitement faux et démagogique de dire, comme Gilles Bousquet l’affirme, que :
    «Ceux qui disent qu’ils sont souverainistes mais qu’ils ne font pas confiance au PQ n’avancent jamais par quoi ils veulent remplacer ce parti pour mieux faire avancer l’option».
    J’ai personnellement contribué à la fondation d’un nouveau parti politique, qui, je le rappelle, détient plutôt autours des « 10 % »des intensions de vote, a un des députés les plus apprécié de l’Assemblée nationale et surtout, une vision de la société et une véritable proposition de changement, lui.
    Et je suis loin d’être le seul !
    De nombreux autres commencent à comprendre et proposent des solutions innovatrices d’accession à l’indépendance.
    Il faut être sourd pour ne pas entendre cette approche constitutionnelle. Ou en encore, le mouvement citoyen… et même ces appels du PI et de Québec Solidaire.
    Mais.. En fait Monsieur Bousquet…
    Vous n’êtes pas sourd…
    Mais simplement un partisan de mauvaise foi…
    ______________________
    Christian Montmarquette
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010

    J'avais été impressionnée lorsque M. Parizeau avait fait le tour du Québec avant le référendum de 1995. Il avait été sincère, brave, courageux et vaillant ! Il désirait s'enquérir de ce que voulaient les Québécois.
    Au sujet de la constitution, pourquoi n'y aurait-il pas une tournée du Québec et refaire ce genre d'exercices. Nous aurions peut-être des surprises...
    Et les personnes qui pourraient faire partie de cette tournée devraient être représentatives des diverses tendances idéologiques québécoises.
    Autrement, cette constitution sera un autre échec.

  • Fernand Lachaine Répondre

    29 juillet 2010

    Bonjour madame Fortin,
    Aux prochaines élections, si vous ne voulez pas du PQ, qu'avez vous à suggérer pour battre la machine millionnaire du PLQ?
    C'est dans 2 ans les élections !!
    En pratique madame Fortin, si le PQ n'arrive pas au pouvoir avec ses défauts (mais aussi ses qualités), ce n'est ni le QS, ni le PI qui vont pouvoir le faire. Donc si les souverainistes veulent réélire le PLQ, elles et ils n'ont qu'à pas voter pour le PQ.
    C'est la dure réalité.
    Fernand Lachaine

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2010


    Le Royaume-Uni n’a pas de Constitution écrite.D’autres pays aussi.
    Il est composé de la Grande-Bretagne ( Angleterre,Écosse et Pays de Galles ) et de l’Irlande du Nord.
    Il possède quatorze territoires d’outre-mer.

  • Gilles Bousquet Répondre

    28 juillet 2010

    Mme Danièle Fortin nous offre sa recette : «Le jour où tous les indépendantistes du Québec s’entendront sur la nécessité d’inscrire dans une Loi fondamentale ce qui rassemble et définit essentiellement le peuple du Québec, qui sait, le statut de nation souveraine deviendra-t-il qu’une simple formalité. »
    C’est ce que veut réaliser Mme Marois, une constitution québécoise mais, est-ce que ça va inciter plus de Québécois à voter OUI à la souveraineté du Québec, comme vous le pensez ? Nous allons nous le souhaiter.
    L’idée que tous les doigts québécois participent à la création de cette constitution, autour d’une table, me semble peu pratique et je n’ai rien de vraiment contre sauf que, quand il y a trop de dessinateurs d’un cheval¸ ça peut facilement finir à ressembler à une vache…au mieux.
    Il y a plein de mouvements souverainistes qui doivent servir à soutenir le moral des troupes mais il n’y a actuellement qu’un parti qui peut débarquer le PLQ Charest pour nous diriger vers la souveraineté, nous pouvons en convenir. Faut juste miser à partir de cette réalité, qu’on le veuille ou non.
    Les mouvements souverainistes n’ont aucun pouvoir de changer les choses sauf de tenter de convaincre les fédéralistes de l’utilité de la souveraineté du Québec, le PI ne décolle pas, Québec solidaire semble collé entre 6 et 8 % et l’ADQ a viré solidement fédéraliste. Nos partis souverainistes peuvent bien tenter de s’entendre mais comment le faire quand, dans les sondages, le PQ est à 42 %,, Québec solidaire à 7 % et le PI à ½ de 1 % ? .

    Celles et ceux qui disent ou écrivent qu’ils sont souverainistes mais qu’ils ne font pas confiance au PQ n’avancent jamais par quoi ils veulent remplacer ce parti pour mieux faire avancer l’option. Ça manque d’esprit pratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2010

    «L’espoir est citoyen »
    Un parti mal parti…
    Vous savez que nous sommes très en accord sur l’importance déterminante d’une Constitution d’un Québec indépendant.
    En fait, le laxisme (et c’est peu dire) du PQ démontre non seulement leur terrible manque de convictions sur la question nationale, mais leur désespérante vacuité imaginative et leur indicible manque de vision.
    Pour un parti qui veut faire un pays…
    Disons que… C’est assez mal parti..
    En un mot comme en cent je vous le demande..
    Mais qu’est-ce qu’on fout avec le PQ depuis 40 ans ???
    - Ils n’ont rien à dire !
    - Pas d’ambitions politiques !
    - Et comme vous dites… Même pas de projets !
    Alors…
    Une constitution…
    C’est bien le cadet de leurs soucis !
    Surtout que, comme le disait le camarade Bernatchez…
    «Le PQ… L’indépendance… Y’en veulent pas tant qu’ça..»
    Comment espérez-vous faire le pays, avec un tel manque de sérieux ?
    Sans constitution, vous avez les deux mains vides ! ..et donc rien pour promouvoir l’idée.
    Mais bien sûr, que la constitution devrait être écrite au plus sacrant !
    Déjà, sa simple rédaction, ferait une fichue de promotion !
    Mais, comme je le dis depuis fort longtemps…(même si je sais que ça vous choque un peu) une constitution élaborée démocratiquement devant et avec le peuple, créera un État bien plus à gauche que ce qui ne l’est actuellement ; ce qui ne fait pas du tout l’affaire partis néolibéraux comme le Parti québécois.
    Et où là où y’a le fric… ça démasque les véritables orientations et intentions politiques.
    Ne nous faisons plus d’illusions…
    Ce que veut le PQ, c’est la même chose que ce que veulent les libéraux, et même… les conservateurs :
    «Le pouvoir, pour le pouvoir !»
    …disait mon vieux camarade et frère d’armes Pierre Boileau, ancien organisateur en chef péquiste dans Mercier et converti à la gauche et à Cliche par écoeurement total.
    Mais, je ne suis pas un éteignoir…
    Et je vous dirai que…
    «L’espoir est citoyen !»
    Je ne l’ai pas mis en route, car l’été ne se prête pas à ce genre d’exercice.
    Mais, vous savez le projet que j’ai en tête, et qui ne nous remet à la remorque de «personne» sauf de nous-mêmes.
    C’est le peuple du Québec lui-même qui doit reprendre les rennes de sa destinée en main.
    Ceci dit en vous quittant, et en vous remerciant de vos trop rares contributions, je vous laisse avec ce texte du camarade Bernard Rioux, qui, je l’espère, saura vous inspirer autant qu’il le fit pour moi.
    Solidairement et sincèrement,
    ______________________
    Christian Montmarquette
    «Une république sociale pour un Québec libre !»
    - Bernard Rioux
    http://www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article2352
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