Vidéo de Bernard Landry

Nécessité et urgence de faire l'indépendance

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Voici la vidéo que Bernard Landry a enregistré pour les militants souverainistes/indépendantistes de l'Estrie pour une rencontre qui devait avoir lieu le 30 novembre 2010 à Sherbrooke. Écoutez-le bien et diffusez la vidéo le plus possible. Il y en aura d'autres.
Voici l'adresse : http://www.dailymotion.com/video/xfhux3_necessite-et-urgence-de-faire-l-independance-du-quebec_news



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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2010

    Bonjour M. Landry
    Oui, et je vous invite à lire mon essai "Pourquoi et comment réaliser la souveraineté?" sur Vigile.
    Salutations,
    MICHEL PIERRE BASTIEN

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2010

    Il est tard, je rentre de chez ma fille. Je prends le taxi. Un libanais ici depuis dix ans. La conversation polie s'engage sur l'indépendance du Québec, il me demande de passer à l'anglais pour mieux me comprendre. Je paie et la conversation se termine sur Vive le Québec libre et Vive le Canada. Je demande à Monsieur Landry de m'expliquer pourquoi nous avons besoin de 55 000 immigrants par année, car celle-là, je l'ai dans la gorge. Si il persiste, j'aimerais qu'il m'indique la façon de convaincre ce libanais-canadien à Gatineau de la pertinence de l'indépendance. À l'aide !
    GV

  • Michel Pagé Répondre

    5 novembre 2010

    Permetrez-moi encore de compléter ma pensée sur le thème qu'il faut introduire avec délicatsse et respect, mais conscient des impacts ..
    « Les hausses importantes du niveau d’immigration auront engendré une diminution de la proportion des immigrants francophones. Ainsi, les périodes de hausses marquées des volumes d’immigration, soit entre 1990-1994 et entre 2003-2009-2010, coïncident à des baisses de la proportion des immigrants ayant une connaissance unique de français : la hausse des niveaux d’immigration se fait aux dépens de la proportion des immigrants ayant une connaissance unique du français (laquelle diminue alors entre 21 et 23%),…
    . la situation démolinguistique du français s’est dégradée suite à chacune des ces vagues d’immigration, dont vraisemblablement depuis 2007. » Extrait essai à paraître M. P. , copyright 2010.
    Il est faux de prétendre que " Pour réduire les retombées négatives du vieillissement de la population et d’un manque sectoriel de main d’œuvre l'immigration représente une solution de choix...
    2. l'efficacité de cette mesure dépend des résultats obtenus par les immigrants sur le marché du travail" laissant entendre par là que plus doit être fait pour satisfaire de demandes particulières.
    Ces deux énoncés ne reposent sur rien et s'avèrent fausses.
    En effet, l'immigration ne constitue pas la solution de choix, mais une parmi d'autres. Ces moyens plus efficaces et plus respectueuses de la population québécoise consisterait à contrer le taux de décrochage chez les jeunes (niveau secondaire et professionnel) à recycler une partie des assistés encore jeunes vers des emplois professionnels en demande, d'inciter de jeunes retraités à reprendre le marché du travail.. Voilà
    2. Par ailleurs l'efficacité de l'immigration pour contrer certaines pénuries de main d'oeuvre et un vieillissement de la population dépend plus de la composition de cette immigration que d'une augmantation des volumes. Le rapport du Vérificateur général du Québec précise bien que la sélection des immigrants est fautive, que les dossiers seraient mal évalués, et souvent peu en correspondance avec les besoin d'intégration sociale et économique.
    ...."
    Respectueusement votre
    Michel P.
    P.S. http://www.vigile.net/Sur-le-theme-de-la-cohesion

  • Michel Pagé Répondre

    4 novembre 2010

    Monsieur Bernard Landry,
    Malgré le sincère respect que je vous porte, je dois porter à votre attention que votre argumentaire fait fausse route sur un point important, ce lorsque que vous faites référence aux vertus sans sens critique d'une immigration à haut volume. Contrairement aux idées reçues l'immigration aux niveaux actuels, dans une conjoncture économique incertaine n'est pas requise. ce pour deux raisons fondamentales:
    1. Il y a déjà un problème d'intégration linguistique dans la grande région métropolitaine. Montréal s'anglicise de manière effarante depuis 2003/2004, et particulièrement depuis 2007;
    2. le seuil des bénéfices économiques marginaux négatifs et la charge budgétaire excédentaire serait déjà dépassé; et le fardeau budgétaire d'une immigration à des niveaux trop élevés et d'une composition correspondant peu aux objectifs d'intégration sociale et économique et aux besoins réels en main d'oeuvre en région, pourrait être insoutenable s'il fallait que la récession perdure ( récession en W possible aux E.U et et en zone Euro)- taux de chômage élevé, déficit budgétaire exorbitant, etc.-
    Mes validations démontrent bien, à la suite de l'Institut Simon Fraser, que l'immigration ne contribue pas à rajeunir la population d'une manière significative; et, elle ne contribue pas à contrer le déficit démographique puisqu'il n'y a pas de déficit aux termes même des dernières simulations (2009, Statistique Canada, Institut Fraser, L. Marmen et al.; Marc Termote, etc,)
    Ce qu'il faut ce n'est pas un quota -un volume élevé à atteindre en dépit d'indications contraires- mais une proportion d'au moins 70% d'immigrants ayant une connaissance unique du français (francophones). Voilà l'objectif clair et lucide. À défaut, vous allez contribuer à un déséquilibre linguistique, et la paix linguistique serait menacée sur l'île de Montréal.
    Sous les conditions actuelles, le seuil de capacité d'intégration linguistique se situerait autour de 10,000 sur l'île de Montréal et que de 25,000 au Québec.

    Par ailleurs, les incongruités du ministère de l'immigration du Québec causent maintenant un problème pour la vitalité même de langue française dans la grande région de Montréal. La hausse, sans consultation préalable, sans appuie démocratique de l'immigration à à des niveaux de plus en plus élevés depuis 2004 relève d'un erreur fondamentale. Je vous rappelle que les États-Unis, qui présentent pourtant des signes de troubles sociaux liés à d'intégration se contentent d'un rapport d'immigration de moins que 1/300 (Immigrants/population totale). Ramené au niveau canadien, cela signifierait un seuil maxinmal de 100,000 immigrants pour tout le Canada, et que de 28,000 immigrants annuels pour le Québec.
    Ainsi, les intentions du gouvernement fédéral (et par le fait même au Québec) de hausser à des niveaux records l'immigration largement anglophone et anglotrope sont douteuses (à plus de 93% au Canada dans son ensemble et à quelque 50% au Québec) ne répondent en rien à des besoins rationaux et objectifs; et, cela contribue rapidement à marginaliser les populations francophones. dans tous les cas l'immigration devrait être ramené à des niveaux plus bas, et au Québec le MIIC devrait faire en sorte que sa composition soit francophone, et de qualité, à plus de 75%.
    Respectueusement votre

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    Je me souviens de l’époque où René Lévesque expliquait au peuple la nationalisation de l’électricité à la télé.
    Le message de Monsieur Landry est clair, logique et honnête. Pourquoi n’est-il pas diffusé sur les réseaux de télé?
    Normand Richard
    Rouyn-Noranda