Il est clair que Charest est dans la merde. Comme toute personne qui panique, il crie n’importe quoi. Il me fait penser au mari délaissé qui lance à sa femme qui demande le divorce : « Quand je ne serai plus là tu vas mourir de faim et puis tu vas perdre ta maison! ». Voilà à quel niveau notre premier ministre est descendu. Il nourrit sa campagne par un chantage indigne qui ne peut venir que d’un mal-aimé.
Le pire dans cette histoire, c’est qu’il a endossé les avis du lobby fédéraliste de Montréal, ceux des grands médias et des grosses poches, qui parlent la langue des affaires malgré leur nom français. Ces gens lui répètent sans cesse que chaque fois qu’on a fait peur aux Québécois, cela a rapporté. « Disons les pires aberrations, il sera toujours temps de rectifier, mais entre-temps le message aura passé chez les pleutres du Québec et nous savons d’expérience qu’ils sont nombreux. » C’est justement cette réalité qui est triste à mourir. Et encore plus désespérant, c’est que notre premier ministre joue le rôle de porte-voix à cette manigance de bas-étage.
Il est plus que temps que les lucides de son parti et d’ailleurs lèvent la voix pour rappeler que le Canada est une fédération fondée par quatre entités politiques qui avaient et qui ont encore leur territoire propre. De plus, ce qui a pu se faire peut se défaire, en droit constitutionnel comme en droit international.
J’attends que les grandes gueules rouges comme les Pelletier et les Dion, corrigent le chef du PLQ et le ramènent au respect du droit des gens à disposer d’eux-mêmes et à l’intégrité du territoire québécois, comme il se doit en démocratie.
Gilles Néron
Charlesbourg
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