Mensonges et dissimulation

Tribune libre 2008


Même si ce n’est pas récent, le phénomène du mensonge en politique n’a
actuellement plus de limites. Il faut avoir l’esprit cartésien, analytique
et une mémoire pachydermique pour ne pas tomber dans l’ornière de la
crédulité béate. Attention, les politiciens parvenus ou parachutés d’Ottawa
ont tendance à mépriser le « petit peuple », c’est-à-dire, nous. Si ce que
je dis n’est pas exact, comment alors expliquer les immondes salades qu’ils
nous racontent constamment, les dérobades affligeantes dont nous sommes
témoins tous les jours.
La langue fourchue de Jean Charest n’est plus à démontrer mais quand les
ministres derrière lui entonnent en chœur la mélodie du mensonge ou la
langue de bois, vernie, il y a de quoi se dégoûter de la politique. C’est
peut-être d’ailleurs ça le but, faire en sorte qu’on délaisse cet aspect
important de notre société pour leur permettre de se graisser la patte
allègrement ainsi que celles de leurs « ti-zamis fédéraleux».
Christine St-Pierre nous a récemment fait une démonstration probante des
incommensurables « menteries », digne d’une imagination affolante, pour
justifier le fait que le gouvernement Charest n’a pas le courage ni la
motivation pour défendre quoi que ce soit de fondamentalement Québécois,
langue, culture et acquis sociaux. Elle l’a d’ailleurs dit clairement,
c’est aux clients des commerces d’exiger de se faire servir en français. On
revient aux années ’40, ’50. C’est une démission scandaleuse. Mais le «
petit peuple » un jour en aura plein le…(lire ras-le-bol). Il sera
peut-être moins prêt à être victime du miroir-aux alouettes politicien.
Au fédéral, ce n’est guère mieux. Je lisais aujourd’hui dans Le Devoir
page A-7, un article intitulé ‘’Plus qu’un problème de communication’’ au
sujet de la présence de nos soldats en Afghanistan. Deux illustres
inconnus, titulaires de la Chaire de recherche du Canada nous laissent
entendre en termes lénifiants des bienfaits que le Canada apporte dans ce
pays, une défense nuancée du rapport Manley. Comment peut-on cautionner une
présence militaire dans un pays qui n’a rien à voir avec nous, qui ne nous
menace en rien. Comment peut-on risquer la vie de nos enfants pour soutenir
les intérêts stratégiques des États-Unis, intérêts pétroliers
majoritairement. Comment peut-on venir prétendre que c’est pour aider les
femmes afghanes aux prises avec les talibans, ou pour construire des écoles
ou pour instaurer la démocratie !!! Et quel est le prix à payer pour
engraisser les industries militaristes ?
Alors voilà la chaîne infernale à laquelle nous lie Jean Charest vassal de
Stephen Harper lui-même vassal de Georges W Bush au service de la grande
industrie. Commençons donc par faire le ménage chez-nous, éliminons donc
nos scories politiques non en les enfouissant sous le tapis de
l’indifférence mais dans l’incinérateur de l’Histoire.
Ivan Parent
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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