Madame la générale en chef, permettez-moi quelques conseils sur l'art de gagner une bataille

Tribune libre 2008

1) D'abord et avant tout, le désir réel de la gagner.
2) La capacité en
tout temps de distinguer ses troupes de celles de l'ennemi.
3) Sur le
terrain, pointer ses canons vers l'adversaire et non vers ses propres
troupes.
4) Bien réaliser que ses intérêts ne peuvent être conciliables
avec ceux de l'adversaire.
5) Éviter en tout temps d'avoir la même
propagande que celle de l'armée adverse.
6) Avoir la dextérité de bien lire
le terrain pour pouvoir y interagir et de bien jauger les troupes adverses
et leurs positions pour être en mesure de les contrecarrer.
7) Éviter
surtout, au risque de s'en repentir amèrement, de s'installer aux mêmes
positions que celles de son adversaire.
8) Si, dans le feu de l'action, on
commet une erreur qui peut mettre en danger tant l'issue de la bataille que
l'existence de nos troupes, être en mesure de le réaliser et de s'amender
avant qu'il ne soit trop tard.
9) Avant de faire la bataille s'assurer que
nos troupes sont vraiment en désaccord avec celles de l'adversaire et
sinon, au pire ou au mieux, c'est tout comme, changer de camp.
10)) Si on
est incapable de faire ce qui précède, avoir l'humilité de reconnaître
qu'on n'est pas fait pour la bataille et céder place à quelqu'un d'autre.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2008

    Monsieur Gilles Bousquet, voici les quelques remarques que m'ont inspirées vos propos sur mon dernier commentaire: 1) D'abord, vous en citez une phrase où, à l'évidence il y a une erreur, qui s'y est glissée lors de sa correction, alors que j'y ai malencontreusement biffé, sans m'en rendre compte, les mots "Bilingues" qui suivaient les mots "Et pourquoi cette idée saugrenue de rendre...." et vous omettez d'inclure dans votre citation les derniers mots de cette phrase, à savoir "En les soumettant à l'immersion anglaise à l'école", qui permettaient de faire réaliser qu'il y avait erreur dans le texte et qui en même temps redonnaient son sens réel à cette phrase. Je veux bien croire qu'il ne s'agit là ni d'un geste de mesquinerie, ni d'un manque d'élégance de votre part. 2) J'ai longuement cherché sur le site de Cyber-Presse le sondage, que je croyais scientifique, du type "Léger....", auquel vous référiez, avant de finalement me rendre compte qu'il s'agissait d'un sondage maison, ne comportant que la question suivante: "Croyez-vous que les élèves devraient être bilingues à la fin du secondaire?" D'abord, force est de constater que cette question est d'un autre ordre que celle de la bilinguisation à outrance, pour ainsi dire systématique, des québécois francophones au moyen de l'immersion anglaise au primaire. Ensuite, il faut savoir que beaucoup de gens considèrent qu'une personne est bilingue aussitôt qu'elle est en mesure de se débrouiller en anglais. Enfin, il faut se demander dans quelle mesure les répondants à ce sondage avaient toutes les données pertinentes pour répondre valablement à ce sondage. 3) Je ne suis pas personnellement contre l'enseignement de l'anglais aux francophones, mais je suis contre leur bilinguisation à outrance, de façon systématique, de surcroît par l'immersion anglaise, collectivement, au primaire, mesure qui ne pourra qu'entraîner, en quelques générations,, considérant l'influence de la langue anglaise ,qui nous entoure et nous summerge, le passage de notre peuple à l'usage définitif et exclusif de cette langue comme langue courante, comme cela s'est produit pour nos frères francos-américains et Louisiannais et comme cela est en train de se produire à bonne vitesse pour nos frères francophones des provinces anglaises du Canada, avec leur taux de bilinguisation de 83.6 % en 2006 selon Statistique Canada, comparativement pour la même année à un taux de biliguisation de 35.8% des francophones du Québec, ce qui n'est quand même pas rien, puisque cela représente 2,104,202 québécois francophones, savoir 35.8% des 5, 877,660 dits québécois. Actuellement, notre taux de bilinguisation a atteint des proportions qui devraient nous alarmer, nous les francophones. En 1971, ce taux était de 25.7%; de 31.3% en 1991; de 36.6% en 2001 et maintenant, comme déjà susdit, de 35.8% en 2006. Ce taux a actuellement atteint des proportions qui devraient nous inquièter et nous alarmer du danger qui nous guette. Que désire madame Marois? Atteindre à un taux de 83.6% comme celui de nos frères francophones des provinces anglaises canadiennes, avec toutes les conséquences assimilatrices que cela inclus et qui se mesurnt de recensement en recensement en comparant pour ces derniers leur langue d'usage eu égard à leur langue maternelle? Faut pas devenir fou quand même. Et si c'est vraiment ce que l'on désire, qu'on arrête de niaiser, abolissons le systême d'éducation en français, passons tout de suite à l'anglais, nous sauverons ainsi temps, argent et de vaines énergies. Madame Marois pourra facilement faire élire son parti en le rebaptisant "Le parti pour un Québec indépendant anglophone". Sinon, qu'on agisse conséquemment. 4) L'effet pervers du charcutage, tant législatif que judiciaire, de la loi 101, c'est que depuis plusieurs années nous assistons à une bilinguisation du Québec et non pas à sa francisation accrue. En 2006, 41% de tous les québécois sont bilingues francais-anglais, ce taux était de 40.8% en 2001, de 35.4% en 1991 et de 27.6% en 1971. En 2006, 68.9% des anglophones , savoir 396,557 des 575, 755 québécois de langue maternelle anglaise l'étaient. Pour la même année, 50.2% des 886,000 allophones du Québec, savoir 444,772 de ceux-ci l'étaient égalemet. Cette biliguisation s'incruste progressivement à Montréal et dans sa région et déferle, par radiance et infuence, lentement sur tout le Québec. Dernières données, en 1979, les francophones de langue maternelle ne représentent plus que 79% de la population du Québec, ceux de langue maternelle anglaise 8% et les allophones 12% (en hausse de 2% par rapport à 2001). Considérez que la communauté anglophone du Québec ne peut qu'augmenter ou maintenir son poucentage, car les allophones s'y sont intégrés à 54% en 2001 et à 49% en 2006, contrairement à 46% en 2001 à la communauté francophone et à 51% en 2006 à cette dernière, ce pourcentagre d'intégration des allophones à chacune des deux principales langues favorisant grandement la diminution du pourcentage des francophones à Montréal et dans sa région et le contaire pour les anglophones, avec en prime une diminution globale du poucentage de francophones pour tout le Québec, mais à un moindre degré d'importance. 5) Monsieur Bousquet, pour terminer, sachez que je ne suis plus membre du P.Q. depuis déjà quelques années et que je ne suis ni son ami, ni son ennemi, pas plus d'ailleurs que je ne suis l'ami ou l'ennemi de son chef. Ma seule préoccupation est celle du Québec et de sa nation majoritairement francophone. Pour le reste, sachez que par les temps qui courent, les chefs du P.Q. n'ont besoin de personne pour se crucifier eux-mêmes sur la place publique.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2008

    "M. Gébé Tremblay, parfaitement bilingue, est-ce que vous avez oublié que M. Lévy-Beaulieu est Adéquiste"(Bousquet)
    M. Bousquet, ceux-là dont je me méfis le plus sont ceux dont la loyauté passe avant-tout à un parti plutôt qu'au peuple Québécois. Contrairement à vous, M. Bousquet, la loyauté de Victor Lévy Beaulieu envers ce peuple n'est pas, alors là, mais pas du tout, attaquable.
    "Les Péquistes bilingues se scandalisent que nos jeunes pourraient devenir bilingues aussi, drôle de réaction."(Bousquet)
    Ce faux débat ne m'intéresse pas, M. Bousquet. Le dernier billet de Don Macpherson est pour vous, pas pour moi.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2008

    M. Gébé Tremblay, parfaitement bilingue, est-ce que vous avez oublié que M. Lévy-Beaulieu est Adéquiste "ce qui n'est pas un défaut mais facilite la critique du chef d'un parti adverse" depuis la dernière élection provinciale en plus d'avoir mal compris Mme Marois en mélangeant Québec bilingue et Québécois bilingues.
    C'est quoi votre solution M. Gébé ? Changer le chef du PQ une autre fois ? Pour qui donc ?
    Mme Marois a très bien fait, à mon avis, de dire ce qui devrait être au Québec. Elle va se faire plus d'adeptes que d'ennemis avec de tels propos que supportent 80 % de Québécois.
    Les Péquistes bilingues se scandalisent que nos jeunes pourraient devenir bilingues aussi, drôle de réaction. Ce n'est pas avec des réactions comme ça qu'on va faire avancer les changementas constitutionnels en faveur du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2008

    "Est-ce que vous êtes en faveur de l’unilinguisme des jeunes Québécois pour les protéger de l’anglicisation du Québec comme l’église catholique nous demandait de ne pas communiquer avec les protestants afin ne pas perdre notre foi catholique ?"(Bousquet)
    M. Bousquet, il ne sagit pas de morale mais de politique. Pas surprenant que vous soyez aveugle devant l'évidence.
    Personne n'est contre la vertu. Je suis moi-même parfaitement bilingue. Je n'ai pas à m'en confesser.
    Votre aveuglement politique vous empêche de voir que ce n'est pas la position de Mme Marois qui est le problème, ni non-plus c'elle du Community Groups Network d'ailleurs, mais l'endroit et le moment où et quand ces positions sont affirmées et défendues.
    Ce n'est pas par un manque de foi que sous sommes envahis d'un malaise en voyant la photo d'un Évêque serrant la main d'un officier nazi.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2008

    Qui ça, quand ça ?(Bousquet)
    M. Bousquet, nous avons bien assez de Mme Marois qui joue à l'innocente.
    Je ne vais pas réécrire ici le texte de M. Boivin qui décrit l'évidence que vous feignez ne pas avoir vu.
    Si vraiment vous ne l'avez pas vu, le tollé quasi-unanime qu'a soulevée l'énormité de Mme Marois après coup aurait dû au minimum éveiller en vous quelque soupçon que vous avez manqué de voir ce qui fut évident pour tant de Québécois.
    Pour ceux dont le projet est clair, ce débat n'est que redondance. Le fait est que sur une question fondamentale comme la langue, l'ensemble des factions indépendantistes et nationalistes étaient en symbiose totale avec le PQ qui avait enfin prit les devants par l'action et tenait ainsi le PLQ acculé au mur en mode de réaction. Nous n'avions pas eu ce plaisir depuis longtemps. Tous les éléments étaient là pour le maintient de cette position pendant longtemps encore et de forts gains étaient à prévoirs et étaient mêmes déjà en exécution forcée par l'adversaire. Ce n'est pas rien.
    Le premier croc-en-jambe est venu des trois mousquetaires qui ont choisi de rejoindre une manifestation qui visait la réforme associée à Marois. Nous faut-il aussi accorder un plaidoyer "d'innocents" à ces politiciens de carrière ? Une innocence telle qu'ils n'auront su voir ce que le simple de la rue considère comme évidence ?
    Un tel croc-en-jambe à un mouvement "en chapelles" a tôt fait de produire son effet "dominos". L'attention qui était sur Charest et St-Pierre au mur s'est déplacée sur Marois et le PQ qui devait défendre sa réforme. Déjà le PLQ reprennait l'action et le PQ retombait en réaction. Les gestes de Courchesne devenaient de bonnes actions du PLQ et non plus des réactions imposées par le PQ. Marois applaudissait les "actions" du PLQ pour faire oublier la réforme.
    Puis, miracle! Une bouée sortie d'une chappelle risque de ré-inverser à notre avantage; c'est l'infiltration du Quebec Community Groups Network au coeur même de l'Office de la langue Française du Québec ! Au coeur de l'identité et de la langue!
    Peut-on défendre, au Québec, l'anglais en même temps qu'on défend le français? Est-ce que ce groupe communautaire multiculturaliste fédéraliste anglophile a sa place au sein de cette institution québécoise pour la défence de la culture et de la langue québécoise ? Le PLQ de retour en mode réaction, le PQ qui s'est vu offrir sur un plateau d'argent cette opportunité est présumé l'exploiter en action.
    Deuxième croc-en-jambe. Marois bien au contraire, défend l'anglais en même temps que le français et fait même la promotion du bilinguisme. L'attention est alors encore une fois détournée du Community Goups Network et le PQ sur le champ de retour en mode réation "extrême".
    M. Bousquet, les seuls "innocents" sont seux qui voteront encore pour ce parti.
    Je suis bien heureux qu'enfin nos intellectuels se décident à l'action, tels que VLB et Beauchemin.
    Et lorsqu'un monument de la langue et du sens des mots tel que Victor Levy Beaulieu écrit "trahison", bein je ne connaît encore personne au Québec qui a la stature en ce domaine pour lui en contester la pertinence du choix.
    Certainement pas ces "innocents" du PQ !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2008

    M. Gaston Boivin, vous écrivez :«où et pourquoi, cette idée saugrenue de rendre au plus sacrant et le plus rapidement possible tous les jeunes québécois francophones»
    Sur le site officiel de Cyberpresse, il y a un sondage aujourd'hui, sur le sujet du bilinguisme pour nos jeunes. 80 % de Québécois sont en faveur. Si vous comptez bien M. Boivin, 80 % c'est pas mal plus que le 35 % d'intentions de vote en faveur du PQ, selon le dernier sondage. Ces "en faveur du bilinguisme" ne voteront pas tous au PQ mais devraient être satisfaits de la position de Mme Marois qui, je l'espère sera suivie par sa troupe à la placedu "chef bashing" actuel.
    Est-ce que vous êtes en faveur de l'unilinguisme des jeunes Québécois pour les protéger de l'anglicisation du Québec comme l'église catholique nous demandait de ne pas communiquer avec les protestants afin ne pas perdre notre foi catholique ?
    Protégez moi de mes amis devraient dire les chefs su PQ qui sont crucifiés par leurs adeptes dès qu'ils sont élus.

  • Gaston Boivin Répondre

    13 février 2008

    Monsieur Bousquet, "Où ça? Quand ça?", bien, si l'on se fie au dernier sondage de fin janvier, madame Marois était favorite à 35% contre 31% pour Jean Charest, le P.Q. à 35% contre 31% pour le P.L., et 41% des québécois francophones appuyaient le P.Q. contre 26% l'A.D.Q. et 23% les libéraux: C'était prometteur, d'autant plus que la situation précaire du francais à Montréal venait d'être évoquée dans toute son ampleur et en même temps maladroitement niée et cachée par le parti libéral, ce qui interpellait grandement l'électorat francophone, ajoutant de nouvelles et importantes armes au P.Q. qui ,normalement aurait dû s'en saisir pleinement à fond de train pour réaliser le premier objectif qui est de se débarasser de Charest et de sa gang, tous si néfastes au Québec. Mais non, trop crétin, au lieu de se saisir de cette arme pour faire mouche a coup sûr, compliquons les choses, tirons-nous dans les pieds en sortant, à ce moment-là, d'on ne sait trop où et pourquoi, cette idée saugrenue de rendre au plus sacrant et le plus rapidement possible tous les jeunes québécois francophones en les soumettant à l'immersion anglaise à l'école. Quelle trouvaille, dans la conjoncture du moment! Et devant le tollé de protestations, madame en remet, en nous affirmant qu'au Lac-ST-Jean, l'immersion anglaise, qu'elle appelle l'enseignement de l'anglais intensif se pratique depuis 13 ans, au primaire, dans 17 écoles sur 21 et que le Lac-Saint-Jean n'est pas encore assimilé. Se rend-t-elle compte cependant que depuis quelques années on a recommencé à y voter libéral et/ ou conservateur: C'est un premier symptôme que ce fort, ce fleuron francophone et nationaliste commence à se ramollir. Et pourquoi donc vouloir tant rendre bilingue cette région si française et tant en mesure de communiquer entre ses composantes, loin de l'horreur liguistique qu'est devenue Montréal. Alors qu'une extrémité du pays est en train de pourrir linguitiquement et qu'elle met ainsi en danger le pays fracophone entier, pourquoi donc s'évertuer à vouloir pourrir à tout prix les autres extrémités saines de ce pays et nous tenir toute cette dialectique qu'en d'autres temps nous servaient avec tant de passion et de conviction la gent fédéraliste, et les tenants d'un pays anglophone et multiculturel de l'est à l'ouest, d'une côte à l'autre? Le problème avec madame Marois actuellement, c'est pas qu'elle ne peut pas aller plus vite que les Québécois ne le veuillent, mais c'est qu'elle va beaucoup moins vite qu'eux!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2008

    M. Gébé Tremblay qui écrit : «Crisss ! Nous menions le débat ! Nous étions au volant !»
    Qui ça, quand ça ?
    Vous avez raison sur le fait que le mouvement indépendantiste s'est séparé en multiples chapelles "qui n'équivaut pas à une grosse église" avant de séparer le Québec du Canada.
    Mme Marois ne peut pas aller plus vite que les Québécois et, si elle le fait, pour contenter les pressés de l'option, elle va rester dans l'opposition. Allez donc voir ses explications sur toutes les tribunes de ce matin.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2008

    Crisss! Nous menions le débat!
    Nous étions au volant!
    Et puis Marois tout d'un coup applique les freins brusquement!
    Je refuse de croire qu'elle est si naïve, si incompétente, ou idiote.
    Il n'y a qu'une seule raison; elle est au service de groupes d'intérêts et le peuple Québécois n'en est pas. Elle est redevable à d'autres. Si Dumont fait la girouette, Marois joue au funambule.
    Une peu de ce côté, un peu de l'autre.
    Le pire n'est pas que nous n'ayons pas un parti politique indépendantiste digne de ce nom et avec un rapport de force adéquat, mais que nous n'avons même pas un mouvement indépendantiste intégré en une seule instance et institution.
    Comment le mouvement indépendantiste peut-il rêver un jour unir les Québécois dans ce projet lorsque lui-même ne parvient pas à s'unir ?
    Le mouvement indépendantiste qui devrait être un rapport de force pour le parti qu'il choisira est en bonne partie responsable de l'embourgeoisement du PQ, à cause de son instabilité par son absence de structure uniforme.
    La culture des "petits clubs" du PQ n'est qu'un reflet de la culture du mouvement indépendantiste.
    Une fois le chef en place, les indépendantistes mettent toute la charge sur le parti et se replongent dans leur propre désorganisation et inconsistance, attendant que le parti "fasse la job". Aucun rapport de force.
    Ça vise l'État, mais ça même pas fait la base encore.
    Ça construit le toit avant les murs.