Le National Post et le Globe & Mail, ...des faux-vertueux!

La phobie du crucifix de l'Assemblée nationale et de la croix du Mont-Royal

Pour faire suite à l'article de François Lachapelle

Tribune libre

Concernant ce fameux crucifix de l'Assemblée nationale et la croix du Mont-Royal, que ces faux-vertueux du National Post et du Globe & Mail voudraient bien que l'on fasse disparaître ( voir la revue de presse anglophone du Devoir du 24-08-2013, parue sous le titre: ''Une crucifixion en règle pour la Charte''), je dirai que les représentations de la Reine d'Angleterre et ses représentants, que l'on retrouve un peu partout dans les divers parlements, dont celui du Québec, me semblent encore beaucoup plus inappropriés et offensants pour les citoyens québécois et canadiens de toutes origines, croyances religieuses ou sans de telles croyances: Comment en effet une personne étrangère à un pays, n'en ayant pas la citoyenneté, chef d'un état étranger, savoir l'Angleterre, et de surcroît, par ce dernier titre, étant de facto Gouverneur suprême de l'Église anglicane d'Angleterre et d'Europe, peut-elle, légitimement, être chef de l'état canadien et avoir des marionnettes dans diverses provinces et parlements du Canada, dont la province et le parlement du Québec? Quelle absurdité! Et au chapitre du respect des autres croyances, il me semble que quelque chose cloche, madame la Souveraine, reine d'Angleterre et de ses anciennes colonies, dont le Canada, et au surplus Gouverneur suprême de l'Église anglicane d'Angleterre et d'Europe: Pas très respectueux pour les croyants des autres religions et pour les non-croyants. Alors messieurs les Anglais du National Post et du Globe & Mail, débarrassez-nous de l'autorité, de la représentation et de la symbolique de cette reine d'Angleterre dite également reine du Canada, dont l'ascendance de déporteurs d'Acadiens et de patriotes québécois et canadiens-français est bien connue et documentée, Gouverneur suprême de L'Église anglicane d'Angleterre et d'Europe, et nous consentirons alors à enlever ce pauvre et inoffensif crucifix de notre Assemblée nationale, mais pas question d'enlever la croix du Mont-Royal! Au moins ce crucifix, il ne nous est pas étranger, car, croyants ou non, c'est celui vers lequel, les ancêtres, qui ont construit notre pays, se tournaient pour réclamer de l'espérance et pour prier qu'on les délivre de leurs peines et misères, dont, bon nombre, avaient été causées par la Conquête anglaise et par ses suites.
Petite question pour nos compatriotes de religion musulmane: Lorsque viendra le temps de prêter votre serment de citoyenneté, comment réagiriez-vous s'il vous était précisé ce qui est mis en parenthèse par moi dans le serment de citoyenneté qui suit et qui, évidemment n'en fait pas partie:
''J'affirme solennellement que je serai fidèle et porterai sincère allégeance à sa Majesté la Reine Elizabeth II, Reine du Canada ( et d'Angleterre et, à ce dernier titre, également de facto Gouverneur suprême de l'Église anglicane d'Angleterre et d'Europe), à ses héritiers et successeurs ( potentiellement appelés à devenir Reine ou Roi du Canada après être d'abord devenus Reine ou Roi d'Angleterre et, à ce titre, après être également devenu Gouverneur suprême de l'Église anglicane d'Angleterre et d'Europe), que j'observerai fidèlement les lois du Canada et que je remplirai loyalement mes obligations de citoyen(ne) canadien(ne).''
Et comment auraient réagi ceux et celles d'entre-vous si tout cela leur avait été précisé lorsqu'ils ont prêté leur serment de citoyenneté?
Dites-moi, y-a-t-il quelque chose dans votre religion qui vous interdise d'ainsi prêter allégeance à la Reine du Canada, considérant que cette dernière est également Reine d'Angleterre et, par ce fait, de facto Gouverneur Suprême de l'Église anglicane d'Angleterre et d'Europe? Y-a-t-il en cela quelque chose d'incompatible avec votre religion?
Et à vous tous croyants des autres religions, je vous pose les mêmes questions?


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18 commentaires

  • Gaston Boivin Répondre

    5 septembre 2013

    Conclusion:
    Au grand dam de tous les National Post et Globe & Mail de ce monde, il est certain qu'au lendemain de la promulgation de la Charte des valeurs Québécoises, tous les Lachapelle, les Saint-Pierre, les Lévesque, les Larchevesque, et autres Québécois dont les patronymes ou les prénoms sont à consonance religieuse n'auront pas à se suicider ou à présenter une requête en changement de nom.
    Il en a été de même pour des ancêtres à moi, qui avaient immigré aux Etats-Unis d'Amérique et qui, pour faire plus local, avaient changé leur nom en Drinkwine et qui sont passé à travers la Prohibition sans devoir également le faire.
    Il est également certain que cents ans plus tard, sera encore là, sur le faîte d'un des bords du Fjord du Saguenay l'imposante statue de la vierge installée, à cap Éternité, et qu'elle continuera à veiller sur ceux qui voyagent sur la rivière et à témoigner du remerciement d'un marchand de Québec y naufragé sauvé d'une mort presqu'assurée et qui, après une prière à elle adressée, exaucée, la fit y ériger pour cette raison.
    Il est également certain qu'il en sera de même pour la croix du Mont-Royal!

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2013

    @Francis Déry
    Pour l'histoire de la croix du Mont-Royal, c'est Paul Chomedey de Maisonneuve fondateur de la colonie Ville-Marie qui a érigé cette croix en bois en premier en 1643. Pour accomplir un vœu a la Ste-Vierge, après avoir prier pour arrêter une inondation dévastatrice.
    Ensuite, suite au 40e anniversaire, ce fut la société St-Jean-Batiste énonce l'idée de reconstruire cette croix en souvenir de Maisonneuve.
    Vous pouvez lire cette histoire, sur Wikipédia.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_du_mont_Royal

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2013

    >On se croirait revenu au bon vieux temps des croisades...
    >
    >Caedite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius...
    >
    >Amen.
    Il faudrait peut-être rappeler aux moralistes laïcards les exactions en Vendée qui ont largement surpassé en horreur tout ce qu'on a pu reprocher à l'Église Catholique en 1000 ans d'histoire. Et ce qui suivi nous démontra que ce n'était qu'un début !

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2013

    Quand et pourquoi cette croix a-t-elle été construite à cet endroit ? Un vigilien peut-il apporter quelques précisions historiques concernant la croix du Mont-Royal ?
    La croix de Maisonneuve n'est pas celle que l'on aperçoit aujourd'hui.
    Maisonneuve fonda Ville-Marie au nom de la Société du Saint-Sacrement pour en faire un établissement d'Autochtones christianisés et sédentarisés cultivant la terre et pratiquant l'élevage. Ce fut un échec. Les autochtones ont apprécié les établissements de santé, mais la liberté sylvestre valait plus.
    La Croix actuelle est un don de la Société Saint-Jean-Baptiste à la Ville de Montréal qui l'entretient, dont l'électricité fut une gracieuseté de la Montreal Light & Power (et, par la suite, d'Hydro-Québec) pour marquer une réconciliation avec l'Église Catholique. Car la SSJB a des racines maçonniques comme l'Institut Canadien.
    Ce n'est que récemment que la Ville de Montréal a accepté ce "cadeau" malgré qu'elle s'occupait de l'entretenir.
    Nous sommes loin du principe de séparation de l'Église et de l'État, et de corporations privées.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2013

    ...et pour y aller dans leur cas il fallait promettre de devenir curé et se faire financer par le clergé. Et lorsque qu’ils y étaient devenus pensionnaires, pllusieurs ont subi des attouchements sexuels sous le règne de Duplessis.
    Gnagnagna...L'éternel argument des prêtres pédophiles.
    Des anecdotes ne font pas une règle.
    On peut en écrire autant, sinon plus, de la part d'entraîneurs au hockey, au cyclisme, au tennis ou aux Olympiques. Voire de moniteurs de scouts.
    Et beaucoup plus chez les rabbins et moniteurs de camps juifs.
    Posez-vous la question : Pourquoi Miley Cyrus nous lance des scènes de twerking habillée en ourson de peluche dans son récent spectacle ?

    Cherchez la définition de pedobear sur Wikipedia (en).
    C'est beau la Suède. La famille royale n'y a pas d'histoires sordides.
    Mon père fut aidé par un abbé pour ses études. Il a choisi de ne pas devenir curé, mais plutôt de se marier et de se consacrer à l'enseignement.
    Il n'a jamais été traumatisé par l'Église car il y assiste à tous les dimanches et s'implique en donnant dans les œuvres de charité.
    L'Église souffre d'entrisme de la part des homosexuels et pédophiles. Ainsi que de la part de Juifs et d'athées qui cherchent leurs places dans le haut de la hiérarchie catholique. Bizarre, pour une institution "obsolète".

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2013

    ’La présence du crucifix marque la prépondérance de la tradition chrétienne sur toutes les autres traditions religieuses (au Québec...).’
    On se croirait revenu au bon vieux temps des croisades...
    Caedite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius...
    Amen.

    C'est la France laïcarde des Lumières et de la Raison qui est revenue au temps des Croisades avec l'expédition peu chrétienne de Napoléon en Égypte et en Palestine. Devant sa mauvaise fortune, il a préféré filer à l'Anglaise en laissant Kébler se débrouiller avec une expédition démoralisée et une populace montée contre les Français.
    C'est encore la France laïcarde et gauchiste qui accepte de participer à une Croisade pour soutenir des moujahedins du Ansar al-Jebhat al-Nusra cherchant à renverser un régime laïc et tolérant la plurireligiosité, ainsi qu'à décapiter les Chrétiens du Levant.
    Cette France laïcarde ne cherchait même plus à distinguer les innocents des rebelles en Vendée. Tuez-les tous et Dieu reconnaitra les siens.
    Vous êtes mal placé pour nous réciter votre latin.

  • Alain Maronani Répondre

    1 septembre 2013

    'La présence du crucifix marque la prépondérance de la tradition chrétienne sur toutes les autres traditions religieuses (au Québec...).'
    On se croirait revenu au bon vieux temps des croisades...
    Caedite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius...
    Amen.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    30 août 2013

    Je crois que personne ne l'a mentionné mais la constitution du Canada de Trudeau affirme la suprématie de Dieu et ceci s'applique à tous les Canadiens incluant les Athées donc plus offensant qu'un crucifix faisant partie du décor historique du parlement du Québec ou d'une croix sur une montagne de Montréal. Cela le Globe & Mail l'a sans doute pas dit!!! Des journalistes peu rigoureux et langue de bois ne présenteront pas tout le portrait de la situation.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    30 août 2013

    Pour répondre à une interrogation d'un intervenant, il est facile de se rappeler en quelle circonstance Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, est allé porter une croix en haut du Mont Royal ..
    Après que la Société de Notre Dame lui ait confié le projet d'aller construire un petit établissement sur l'île de Montréal, le 9 mai 1641 deux vaisseaux avaient quitté le port de la Rochelle contenant vingt cinq personnes dont Jeanne Mance. Malgré ces temps troublés, les constructions, dont le petit hôpital de Jeanne Mance, poussèrent rapidement grâce à l'enthousiasme de ces personnes, ainsi qu'une grande palissade pour assurer la sécurité contre les terribles Odinossonis...
    De nombreuses fois ils durent repousser leurs attaques, mais plus particulièrement durant l'été 1643 puis en mars 1644...Pourtant un autre grave danger faillit anéantir leur établissement, lorsque les eaux du Saint Laurent se gonflèrent, elles dépassèrent une telle hauteur que cela affola toute la petit communauté..
    Paul de Chomedey promit alors que si les eaux se retiraient, si l’ile était épargnée, il escaladerait et grimperait jusqu'en haut du Mont Royal en portant un croix sur ses épaules, il la planterait lui-même afin qu'elle protège pour toujours les habitants installés-là. Et il tint parole .

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    Une piste de réflexion pour vos lecteurs.
    Article paru dans La Presse.
    Laïcité et valeurs Québécoises.
    M. Guy Durand, auteur de:
    "La culture religieuse n'est pas la foi"
    http://www.lapresse.ca/la-voix-de-lest/opinions/courrier-des-lecteurs/201308/28/01-4684182-laicite-et-valeurs-quebecoises.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_courrier-des-lecteurs_57171_section_POS1

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    suite...
    5- La laïcité ne nous oblige pas à faire table rase du passé. Le Québec a existé avant et la laïcité s'inscrit dans une réalité historique qu'il faut respecter. La laïcité parfaite, pure et dure, ne vaut pas mieux que le multiculturalisme. Les traditions religieuses qui nous ont accompagnées pour nous amener là où nous sommes peuvent être appréciées de tous les Québécois peu importe leur croyance, en étant, fait singulier propre au Québec peut-être, affichées au Parlement par le crucifix. La présence du crucifix marque la prépondérance de la tradition chrétienne sur toutes les autres traditions religieuses au Québec. Ce qui est un fait et ce qu'il nous faut revendiquer.
    6- Je pense que le maintien du crucifix au Parlement et la croix du Mont-Royal peuvent être des facteurs d'unité chez les Québécois. Plus de 55 % de la population est déjà en faveur.
    Pour paraphraser une formule lue sur Vigile, ce serait tout de même le diable si l'unité des Québécois devait se faire autour d'un crucifix.
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    Il y a pour notre lutte plusieurs dimensions qui m'apparaissent souhaitables dans le maintien en place du crucifix. Si l'emplacement était jadis occupé par un souverain étranger, le retour en arrière est un choix qui pourrait être vite tranché par la population.
    Ceci dit, je pense que dans le contexte actuel, le symbole du crucifix doit dépasser le sens qu'il avait à l'époque de son installation par Duplessis. Je tâche de dégager son sens contemporain.
    1- Je vois sa présence comme un symbole rassembleur qui placerait le Québec fermement dans la continuité de la civilisation gréco-romaine, civilisation qui a donné naissance au christianisme et à la culture de type européen. Autrement dit, c'est une affirmation d'appartenance ou en tout cas de rattachement premier à un fonds civilisationnel pluricentenaire qui n'est pas chinois, qui n'est pas perse, qui n'est pas africain mais européen. C'est donc un message aux nouveaux arrivants.
    2- Ensuite, dans notre époque d'effacement des repères par la culture de l'instantanéité et du jetable, c'est conserver un repère fort, un repère qui marque la continuité dans le changement à l'usage des jeunes générations présentes et futures. Il aurait donc une valeur éducative et structurante.
    3- C'est aussi une manière pour les baby boomers, dans le cours du processus, «d'en revenir» une fois pour toutes avec l'anticléricalisme primaire qui a marqué la révolution tranquille et dont on peine à sortir dans le sens qu'il est encore difficile de parler avec sérénité, en positif comme en négatif, de l'apport de la foi catholique, de ses institutions et de ses figures au fil de notre histoire. Un commentaire précédent illustre fort bien ce que je veux dire.
    4- C'est finalement une manière de faire un pied de nez au Canada anglais, qui se réjouirait seulement si on mettait le portrait de la chef de l'Église anglicane, on l'a vu. Mais c'est aussi une façon de s'opposer à l'idéologie mondialiste qui, affublée d'un faux progressisme nous presse de faire table rase de tout ce qui concerne nos fondements identitaires, nos valeurs, notre histoire pour se présenter comme citoyen du monde perdu dans une mer multiculturelle, multiconfessionnelle et multi civilationnelle où seul l'individu existe. Si la nation a encore sa place comme entité humaine politique définie dans le monde de demain, il faut en défendre sans honte tous les attributs. La Russie, qui s'est réappropriée sa tradition religieuse sans devenir un État religieux, et qui s'est par le fait même renforcie nous donne à cet égard un exemple positif. Idem pour le Vénézuéla de Chavez, qui a repris positivement la tradition religieuse catholique de son peuple pour enraciner le socialisme.
    Gilles Verrier

  • Danièle Fortin Répondre

    29 août 2013

    @ François A. LACHAPELLE « : Dans le cas du crucifix au-dessus du siège du président de l’Assemblée Nationale du Québec, il appert que l’apparition de ce crucifix remonte à 1936 selon une décision du PM Maurice Duplessis. Peut-on revenir à la situation avant 1936 sans froisser les esprits ? »
    M. Lachapelle, considérant le foisonnement de symboles reliés à la monarchie britannique, il est fort à parier, d'après les dorures coiffant ledit crucifix, http://media1.ledevoir.com/images_galerie/d_153318_117276/image.jpg ; il est fort à parier donc que l'objet l'ayant précédé devait être le portrait du souverain de l'époque, soit Edward VIII ou George VI. Si tel est le cas, je doute que troquer le crucifix pour un portrait de l'actuelle souveraine obtienne l'adhésion de la population. Du moins, j'espère qu'il y aura une ferme opposition au retour d'un symbole encore plus aliénant qu'un crucifix.
    -

  • Serge Jean Répondre

    29 août 2013

    Le crucifix va très bien avec le lys (Iris)
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2013

    Les Vigiliens qui veulent garder le crucifix doivent être franchement catholiques pratiquants pour être à la fois d'accord avec le projet de charte laïcité du PQ et vouloir préserver le crucifix dans l'Assemblée nationale. C'est irrationnel et l'argument "gnangnan" du patrimoine ne tient pas la route.
    Je connais des babyboomers qui aimeraient bien le voir disparaître le crucifix, particulièrement ceux ayant eu une enfance sans le sous, vous voyez, ceux qui ne pouvaient pas aller au collège classique car leurs parents n'avaient pas d'argent, et pour y aller dans leur cas il fallait promettre de devenir curé et se faire financer par le clergé. Et lorsque qu'ils y étaient devenus pensionnaires, pllusieurs ont subi des attouchements sexuels sous le règne de Duplessis.
    Et vous voulez garder le crucifix à l'Assemblée nationale et appelé le Québec un État laïc?
    Désolé, mais vous êtes malades... Content d'avoir quitté le Québec, je ne me reconnais plus du tout dans votre Québec.

  • Lise Reid Répondre

    28 août 2013

    Le crucifix à l'assemblée nationale est un objet
    patrimoniale canadien-français.

  • François A. Lachapelle Répondre

    28 août 2013

    Cher Monsieur Gaston Boivin, je pars de cet extrait de votre texte: « Au moins ce crucifix, il ne nous est pas étranger, car, croyants ou non, c’est celui vers lequel, les ancêtres, qui ont construit notre pays, se tournaient pour réclamer de l’espérance et pour prier qu’on les délivre de leurs peines et misères, dont, bon nombre, avaient été causées par la Conquête anglaise et par ses suites. »
    Cette affirmation nécessiterait à elle seule un livre rassemblant un bon développement du vécu de nos ancêtres qui par leur désespoir et leur courage, ont tracé le chemin que nous empruntons aujourd’hui. Ce sentiment de mémoire de nos ancêtres que j’exprime n’est pas d’une limpidité éclatante en 2013. Le souvenir de nos ancêtres qui ont vécu sous le parapluie de la foi chrétienne et catholique ( = universelle ) est probablement obsolète et inconnu des jeunes générations du Québec qui nous entourent. Je ne cache pas que nos jeunes générations sont l’objet de nos plus grands espoirs.
    En revenant aux signes publics et notoires du crucifix à l’Assemblée Nationale du Québec et à la croix du Mont-Royal sur le versant est de la montagne du même nom dans la ville de Montréal, essayons de réfléchir à la pertinence de l’existence actuelle de ces signes religieux.
    Que faire de ces signes religieux dans le contexte de la proposition d’une Charte des valeurs québécoises ? De toute évidence, les critiques issues des médias anglo-canadiens sont hors d’ordre, d’aucune pertinence et de peu de valeur. Bernard Landry a fait une déclaration en ce sens.
    C’est l’opinion des Québécois qui compte et cette opinion est multiple et il faut écouter ces opinions, ce que j’ai l’occasion de faire avec des amis.
    Sans présumer des résultats des consultations du ministre Bernard Drainville sur la Charte des valeurs québécoises, je respecte les démarches des Québécois croyants catholiques pratiquants et l’évolution des Québécois croyants non-pratiquants.
    Il serait intéressant de s’inspirer des faits historiques qui entourent l’existence de ces deux signes religieux. Dans le cas du crucifix au-dessus du siège du président de l’Assemblée Nationale du Québec, il appert que l’apparition de ce crucifix remonte à 1936 selon une décision du PM Maurice Duplessis. Peut-on revenir à la situation avant 1936 sans froisser les esprits ?
    Il faudrait faire la même démarche historique avec la croix du Mont-Royal sise sur le versant est du Mont-Royal, en plein coeur de la ville de Montréal. Quand et pourquoi cette croix a-t-elle été construite à cet endroit ? Un vigilien peut-il apporter quelques précisions historiques concernant la croix du Mont-Royal ?

  • Danièle Fortin Répondre

    28 août 2013

    Quel brillant article que vous nous offrez, M. Boivin.
    J'étendrais même l'extension de la non légitimité ou pertinence du serment de loyauté à la reine étrangère et Gouverneur de l'Église anglicane à nos candidats de partis élus qui, en tant que catholiques et au nom de la Charte des droits et libertés du Dominion canadian, pourraient très bien se prévaloir du droit de refuser de porter allégeance à la cheffe d'une autre confession religieuse.
    Je crois que, voilà quelques années, l'actuel vice Premier ministre de l'Irlande du Nord, Martin McGuinness avait invoqué ce droit mais les autorités juridiques ont renvoyé son cas au Parlement arguant qu'il s'agissait d'une question strictement politique.
    Reste que pour l'heure, ce crucifix à l'Assemblée nationale, qui ne tient que sur un clou, est bien peu de chose comparé aux multiples et flamboyants symboles monarchistes débordant de partout que ce soit au salon bleu ou dans toute autre pièce officielle du Parlement ( calqué sur le modèle de Westminster ) à Québec.
    -