Les sondages : un autre moyen de manipuler ?

Québec 2007 - la question nationale



C'est sans doute de bonne guerre de constater que [le sondage qui paraît en ce jour, 28 février 2007->4789], dans le journal Le Soleil soit un constat de divisions des votes. Les trois partis politiques se font la lutte. Le Parti Québécois vivrait sa pire cote de popularité, jusqu'à ce jour, pour obtenir des résultats qu'on se souhaiterait bien différents.

Les médias ne nous font pas de cadeau. Ils sont contrôlés et ils ont des objectifs. Ils reçoivent des publicités et leurs bailleurs de fonds ne doivent pas disparaître.

Dans le Lac Saint-Jean, la Côte Nord du Québec, les journaux ne nous ont pas présenté des sondages. Ce que je crois savoir, les résultats des sondages dans ces régions auraient été dévastateurs tant pour les Libéraux que pour l'ADQ.

Les médias collaborateurs de leur Canada se devaient d'aller dans une région qui pourrait jouer un rôle d'entraînement. L'image que ces médias veulent et souhaitent transmettre pour toutes les autres régions du Québec.

Objectivement, si les journaux, les divers médias, voulaient jouer un rôle relativement neutre, ne serait-ce pas leur devoir de présenter fidèlement les diverses régions sur un pied d'égalité et nous donner des sondages qui seraient au diapason de la réalité dans chacune des 17 régions administratives du Québec.

Pour la démocratie, on repassera avant de donner une note pour nos journaux et nos médias.

Pour moi, c'est de la manipulation purement et simplement. Ils ont des maîtres à servir et ils les servent.

On doit le constater, la population, elle, peut être manipulée.

Sur un autre point, je constate qu'André Boisclair a son plan de match et il y tient. Certains journalistes voudraient en savoir davantage, à certains moments donnés, et il laisse tant les journalistes que la population dans l'attente. Je trouve cette façon de faire questionnable.

La primauté actuelle, dans une campagne électorale, c'est de servir au mieux la population, tous les citoyens et citoyennes. C'est quand nous sommes à l'écoute qu'il faut donner de quoi nous nourrir, nous emballer, nous enrichir. C'est vrai pour l'ensemble de la population.

Il ne faut pas oublier que, dans cette population qui écoute, il y a tous les adeptes du Pays du Québec. Ils ont besoin d'éléments pour argumenter, pour accroître la volonté des citoyens et des citoyennes à voter pour le Pays que nous voulons. Eux aussi sont frustrés d'un manque de plus d'informations.

Une fois que les gens s'arrêtent de se questionner parce que l'on ne veut pas donner plus d'éléments qu'ils souhaiteraient, alors, ne sera-t-il pas trop tard ?

Il y aura le débat des Chefs. La vraie campagne électorale commencerait-elle après ce premier débat ?

Robert Bertrand, rédacteur

Québec un Pays.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mars 2007

    Relisons et méditons les écrits de Vladimir Volkoff et l'"Art de la Guerre" de Sun Tzu ou Sun Tsé - le livre de chevet de Charest selon ses propres dires plusieurs fois réitérés - et on distinguera enfin la forêt derrière l'arbre qui nous cache la vue. Les "sondages", ce poison distillé goutte-à-goutte tous les jours par la Pressda et consorts et tant que durera la campagne électorale, ne servent en fait aux fédérastes qu'à duper et conditionner les Québécois à leurs fins; et ce dans la foulée de cette abjecte "political correctness" qui les sert si bien et tétanise les "leaders" indépendantistes depuis 1995. Interdisons ces sondages putassiers à-la-Léger-Marketing dans les 2 dernières semaines avant la tenue d'un scrutin !

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2007

    LE débat des chefs ne donnera rien de plus que ce que nous savons déjà. A moins que Jean Charest ait, au sujet de Boisclair, une carte inconnue qu'il dévoilera devant les caméras. Si tel était le cas, ce serait la catastrophe.
    Le débat ne change habituellement rien aux résultats électoraux. Match nul? Probablement. Le danger: c'est que Boisclair perdre les pédalles. A l'entendre dans certains discours, aux phrases imprécises et indéfinies, on peut craindre que ses interlocuteurs n'arrivent pas à le suivre.