Symposium France-Québec

Le partage du savoir comme bougie d'allumage

Partenariat. La France et le Québec ont plusieurs raisons de travailler davantage ensemble.

France-Québec : fin du "ni-ni"?

Le partage du savoir comme bougie d'allumage
Partenariat. La France et le Québec ont plusieurs raisons de travailler davantage ensemble.

Cahier spécial, samedi, 17 mai 2008, p. A2

par Jean-Paul Gagné
Comment ne pas être impressionné par la politique des pôles de compétitivité adoptée par l'État français en 2005 ? Il a consacré à cette initiative jusqu'à 1,5 milliard d'euros. Et sa force de frappe en sera renforcée, car le secteur privé finance sa part des projets lancés dans le cadre de cette politique.
Certes, l'argent injecté par l'État n'est pas complètement neuf. C'est néanmoins une somme colossale qu'il a allouée à cette stratégie de R-D industrielle et d'innovation basée sur la collaboration entre les universités, les centres et laboratoires de recherche et les entreprises pour accroître la compétitivité de la France sur la scène mondiale. Celle-ci compte 71 pôles de compétitivité dans divers secteurs. Ils sont répartis dans l'ensemble de l'Hexagone (voir la carte en page 7).
Rayonnement international
Ces pôles ont des caractéristiques intéressantes. Chacun d'eux est dirigé par un comité de gouvernance formé majoritairement de représentants du secteur privé. Les autres membres du comité proviennent d'instances gouvernementales, de centres, de laboratoires et d'instituts de recherche. Le comité est obligatoirement présidé par le représentant d'une entreprise et doit compter des représentants de grandes sociétés et de PME. Enfin, un pôle doit avoir un rayonnement international.
Possibilités de partenariats
C'est ce contexte qui a amené Les Affaires à s'intéresser aux possibilités de collaboration et de partenariats France-Québec et à préparer ce cahier sur les pôles de compétitivité français et les créneaux d'excellence du Québec à l'occasion du Symposium sur ces pôles et ces créneaux tenu du 20 au 22 mai à Québec. Notre but est de mettre en lumière des exemples de savoir-faire français et d'expertise québécoise afin de susciter l'intérêt d'entrepreneurs, de gestionnaires et de chercheurs de part et d'autre de l'Atlantique. En travaillant conjointement, ils pourront faire progresser plus rapidement des projets de R-D et d'innovation.
Ce symposium favorisera les alliances et les partenariats entre la France et le Québec dans cinq domaines principaux : l'aérospatiale; l'environnement; les sciences de la mer; les sciences et les technologies de la santé; le transport terrestre avancé. Il existe aussi plusieurs pôles et plusieurs créneaux dans d'autres secteurs, mais ceux-ci n'ont pas été retenus comme prioritaires pour ce symposium. On peut espérer que d'autres symposiums s'y intéresseront.
Un exemple probant
Le renforcement de la collaboration et l'établissement de partenariats entre des chercheurs français et québécois dans les domaines de R-D et de l'innovation technologique reposent sur la volonté des personnes qui se rencontreront au symposium, mais aussi sur l'intérêt et la clairvoyance des instances qu'elles représentent. Plusieurs se sentiront sur un terrain nouveau même si des accords ont déjà été conclus entre des régions ou des laboratoires et des instituts de recherche de la France et du Québec.
C'est réalisable, si la volonté de collaborer est réelle, même si des obstacles sont apparents. En effet, la collaboration n'est pas naturelle entre entreprises d'une même industrie, en particulier entre les grandes sociétés, qui regardent parfois les PME de haut, et les PME, qui craignent de se faire voler leurs secrets industriels.
Or, il existe au Québec un exemple probant de collaboration fructueuse entre des entreprises d'une même industrie et les milieux de la recherche. Il s'agit du Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ). Celui-ci réunit plusieurs universités et centres de recherche (École Polytechnique, École de technologie supérieure, universités McGill, Concordia, de Montréal, Laval, Sherbrooke, UQTR, UQAC, UQAR, CNRC-NRC, etc.), une trentaine de grandes entreprises canadiennes et étrangères (Bombardier, Bell Helicoptères, CAE, Pratt & Whitney, Thales, CMC Électronique, L-3Com, Rolls-Royce Canada, Mechachrome, Sonaca, Turbomeca , etc.) et plusieurs PME.
Le CRIAQ mène des projets variés de recherche au stade préconcurrentiel. En mars 2008, plus de 40 projets avaient été lancés et étaient à divers stades de réalisation ou d'évaluation. La valeur des investissements totalisait près de 34 millions de dollars, dont près de 16 millions provenaient des fonds publics, 8 millions des entreprises et 10 millions de contribution en nature de l'industrie (notamment des prêts d'équipement). Et puisque tout le monde y trouve son compte, de plus en plus de projets sont présentés au CRIAQ, que dirige un conseil d'administration composé de 11 représentants du secteur privé et de 7 du secteur public.
La formule de gouvernance du CRIAQ est semblable à celle des pôles français et des créneaux québécois. Il reste à espérer que ce modèle puisse soutenir des projets en commun impliquant des partenaires établis de part et d'autre de l'Atlantique.
Les acteurs
Nom : Jean-Pierre Raffarin
Titre : Président du comité des Fêtes du 400e anniversaire de la fondation de Québec pour la France
Son rôle : En plus de coordonner la participation de la France, il a réuni huit sociétés canadiennes et françaises pour aider au financement de cette célébration.
Nom : Raymond Bachand
Titre : Ministre québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation
Son rôle : S'assurer que le Symposium sur les pôles de compétitivité et les créneaux d'excellence débouche sur des partenariats.
Les pôles français sont une excellente occasion pour le Québec
1 Le Québec possède un bassin intéressant de chercheurs, parmi lesquels plusieurs ont une réputation internationale.
2 La province a l'expérience des grappes industrielles depuis que Gérald Tremblay en a fait une politique gouvernementale alors qu'il était ministre de l'Industrie et du Commerce dans le cabinet de Robert Bourassa.
3 Le gouvernement provincial a mis en place une stratégie basée sur 36 créneaux d'excellence existant dans différentes régions à l'instar des pôles de compétitivité français.
4 Comme la France, le Québec parle français, ce qui peut faciliter les échanges entre les partenaires et les chercheurs.
5 Le Québec peut être une excellente porte d'entrée en Amérique du Nord pour les entreprises françaises.

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"La jonction entre les pôles français et les créneaux québécois est naturelle"
Raymond Bachand. Le ministre québécois souhaite que le symposium devienne un rendez-vous annuel.

Cahier spécial, samedi, 17 mai 2008, p. A4

par René Vézina
Bravo pour les célébrations, et tant mieux si on en profite pour faire des affaires.
C'est, en résumé, le point de vue du ministre québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Raymond Bachand, qui attend beaucoup du prochain symposium sur les créneaux d'excellence et les pôles de compétitivité français. Même s'il sait que l'atmosphère générale sera plutôt festive, il espère que des liens d'affaires se noueront aussi. "C'est beau, la fête, mais c'est encore plus beau quand on crée de la valeur", dit-il.
Profiter du 400e
L'occasion était belle : dès que l'ancien premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, a émis le voeu qu'un volet économique accompagne les célébrations du 400e anniversaire de Québec, l'idée d'un événement d'affaires a germé au sein du gouvernement québécois. La visite de Jean-Pierre Raffarin au Québec, à l'hiver 2007, a ensuite permis d'esquisser les grandes lignes du symposium, qu'un comité mixte franco-québécois s'est chargé d'organiser.
"La jonction entre les pôles français et les créneaux québécois est toute naturelle, dit le ministre Bachand. Nous avons l'intention de créer des liens durables autour des cinq grandes thématiques retenues. L'événement pourrait être reproduit en 2009 en France, puis à nouveau au Québec l'année suivante, et ainsi de suite. Pour gagner à long terme, il faut tisser des liens entre les meilleurs."
Miser sur les meilleurs joueurs, dans les meilleurs créneaux... Pour cela, il faut savoir viser juste. "Au Québec, nous devons avoir le courage d'admettre qu'avec notre population de 7,7 millions d'habitants, il est illusoire de penser l'emporter dans tous les secteurs de l'économie, ajoute le mi-nistre. Mieux vaut concentrer nos efforts sur des cibles réalistes. C'est le principe des créneaux d'excellence, appuyés par des alliances qui permettent de bénéficier de complémentarités. On peut même imaginer des projets de recherche conjoints avec la Chine !"
Le symposium, un déclencheur
Encore faut-il commencer par rallier les troupes ici même. On peut bien avoir identifié les secteurs d'avenir, ce sont les gens qui vont faire la différence, s'ils s'engagent autant qu'on l'espère. Le ministre est optimiste à cet égard. "Une des beautés de nos créneaux, c'est qu'ils mobilisent 2 000 personnes, bénévoles, dont plus de la moitié sont des gens d'affaires. Ils sont en train de développer leurs domaines respectifs dans leurs régions respectives. C'est ce qui me fait croire au succès de cette formule des créneaux."
Qui se ressemble s'assemble, dit le proverbe. "Une fois le maillage lancé, des couples naturels vont se former, et il faut espérer des gains de part et d'autre", dit M. Bachand.
Le symposium peut aussi servir de déclencheur. Ce ne serait pas la première fois que des pratiques ou des expertises de haut niveau seraient échangées entre le Québec et la France. M. Bachand cite l'exemple d'Alcan, qui est en train d'implanter dans sa nouvelle usine pilote, au Saguenay, la technologie AP 50, justement mise au point en France. "Nos équipementiers qui vont travailler à ce projet vont acquérir un précieux savoir dont ils pourront se servir par la suite", fait-il valoir.
Fortifier son emprise sur un secteur donné pour maintenir et améliorer sa position sur une planète de plus en plus globalisée, c'est l'objectif fondamental. Seul, il peut être difficile d'y arriver. "Les alliances bien pensées ouvrent des marchés", dit M. Bachand.
Utiliser le Québec comme tremplin
Il souhaite également voir les sociétés françaises continuer à utiliser le Québec comme tremplin vers le reste de l'Amérique du Nord, mais sans se bercer d'illusions. "Elles vont aussi à Toronto, et c'est légitime. Cependant, nous demeurons des alliés naturels dotés d'avantages indiscutables", souligne-t-il.
Il cite à ce propos David Culver, ancien président d'Alcan, qui lui avait dit : "Si je dois installer le siège social d'une entreprise canadienne ouvrant d'abord au Canada, je penche pour Toronto; mais s'il s'agit d'une entreprise internationale avec des ambitions internationales, je vais à Montréal" , confirmant ainsi l'atout multiculturel de la métropole québécoise.
La ville de Québec pèse également plus lourd qu'avant sur la carte internationale. Le créneau des sciences de la vie y est en plein essor, avec la participation de sociétés étrangères. Le seul fait qu'elle accueille le symposium franco-québécois témoigne de ses ambitions.
Pour l'heure, ce qui compte pour le ministre Bachand, c'est que cet événement soit un succès. "Si chaque participant repart avec une idée, un projet, un partenaire, une avancée, ça aura valu la peine, dit-il. Vous savez, un ministre, c'est aussi un entremetteur, qui permet aux gens de se rencontrer. Après, ils s'organisent entre eux. Pour Québec, la table est mise."
Le symposium, une idée qui résulte d'une rencontre entre Jean Charest et Dominique de Villepin
Voici les grandes dates du parcours qui a conduit au Symposium sur les pôles de compétivité français et les créneaux d'excellence du Québec
Juillet 2008 : Rencontre au Québec des premiers ministres François Fillon, de France, et Jean Charest, du Québec, sur les résultats du Symposium et les suites à y donner.
20-22 mai 2008 : Symposium sur les pôles et les créneaux, et Futurallia, un forum de réseautage destiné aux entrepreneurs.
Septembre 2007 : Jean-Pierre Raffarin et Raymond Bachand décident, au cours d'une rencontre à Paris, que les échanges sur l'aérospatiale auront lieu lors du salon Aéromart, du 7 au 9 avril 2008, à Montréal.
Février 2007 : Visite de Jean-Pierre Raffarin au Québec et choix des cinq secteurs sur lesquels porte le Symposium : l'aérospatiale, l'environnement, les sciences de la mer, les sciences de la vie et le transport terrestre avancé.
Juillet 2006. Les premiers ministres Dominique de Villepin et Jean Charest conviennent d'ajouter un volet économique aux Fêtes du 400e anniversaire de la fondation de Québec.
Septembre 2006. Rencontre entre Raymond Bachand, ministre québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) et Jean-Pierre Raffarin, président du comité français des Fêtes du 400e. Deux décisions sont prises : 1. Création d'un comité des Mécènes, auquel ont adhéré Air France, Alcan, Bombardier, Cascades, Gaz de France, Power Corporation, Sanofi-Aventis et Veolia Environnement. 2. Création du comité organisation du symposium sur les pôles français et les créneaux québécois. Ce comité est coprésidé par Jean-Pierre Arsenault, directeur Europe, du MDEIE, et par Alain Griot, chef des partenariats technologiques à la direction générale des entreprises du ministère français de l'Économie, des Finances et de l'Emploi.

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Le Québec, tête de pont du marché nord-américain
Jean-Pierre Raffarin. Le Canada et la France peuvent tirer avantage de la francophonie.

Cahier spécial, samedi, 17 mai 2008, p. A5
Jean-Pierre Raffarin, coordonnateur pour la France des Fêtes du 400e anniversaire de la fondation de Québec, nous parle de ce que son pays en attend.
Journal Les Affaires - Quels sont les objectifs de la France en participant à ces célébrations ?
Jean-Pierre Raffarin - En 2004, le président Jacques Chirac a pris l'engagement politique, en témoignage de la relation directe et privilégiée qui unit la France au Québec, de participer à ces célébrations. Cette volonté politique a été réaffirmée par le président Nicolas Sarkozy au-delà de l'attachement historique à Québec, à la nation québécoise et au Canada. La contribution française vise à renforcer nos relations avec le Québec, à les développer dans le reste du Canada et en Amérique du Nord.
JLA - Que représente le Québec dans les relations entre la France et le Canada ? Est-ce que celles-ci s'intensifieront sur le plan économique et commercial ?
J.-P.R. - La France est le deuxième investisseur étranger au Québec, après les États-Unis. Le Québec est le point d'ancrage des sociétés françaises au Canada : les 330 filiales qui y sont implantées représentent les deux tiers des sociétés françaises dans ce pays. Il absorbe plus de 45 % des exportations françaises au Canada. Pour les sociétés françaises, il constitue une tête de pont pour le marché nord-américain.
Cependant, la croissance de nos échanges dépend beaucoup des PME qui, dans un environnement francophone, peuvent faire plus facilement l'apprentissage de l'exportation. Celles-ci sont très actives dans les secteurs comme l'aéronautique, les technologies de l'information et les sciences de la vie. C'est pourquoi j'ai milité pour que nous menions deux opérations communes d'envergure, le forum des PME, Futurallia, et le Symposium sur les pôles de compétitivité et les créneaux d'excellence. Le Salon Aéromart Montréal 2008 a marqué avec succès le lancement du volet aéronautique. Une douzaine de projets de partenariat ont été retenus, dont celui annoncé entre la société française Assistance Aéronautique et Spatiale et la québécoise Drakkar. Le lien unique qui existe entre le Québec et la France est une chance formidable. Nous devons avancer ensemble pour faire face à la concurrence mondiale. Je remercie Jean-François Dehecq, président de Sanofi Aventis, et Laurent Beaudoin, président de Bombardier, qui, en étant à la tête du club d'entreprises, contribuent à inscrire cette relation au-delà de 2008.
JLA - Croyez-vous que la Francophonie soit un atout pour les entreprises et qu'à l'occasion du prochain sommet de la Francophonie, les pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se mobiliseront en faveur d'un véritable espace économique francophone ?
J.-P.R. - Dans le monde ouvert d'aujourd'hui, nous devons avoir des armes pour faire face à une concurrence accrue. Le Canada et le Québec profitent d'un dynamisme économique et partagent avec la France un modèle qui conjugue initiative et solidarité. C'est notre meilleure carte pour continuer à croître. La solidarité, c'est aussi reconnaître la diversité culturelle entre les pays. L'OIF s'est engagée dans le développement des industries cultu-relles, en particulier pour les pays du Sud. Le développement économique fait partie des thèmes du prochain sommet de la Francophonie. Les initiatives prises par les chambres de commerces francophones et la Fondation de l'entrepreneurship mettront l'économie au coeur des priorités des États et des gouvernements de la Francophonie. J.P.G.

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Un groupe de travail franco-québécois pour suivre les projets issus du Symposium

Cahier spécial, samedi, 17 mai 2008, p. A8
Le but du Symposium sur les pôles de compétitivité français et les créneaux d'excellence du Québec n'est pas de faire du simple réseautage, mais d'établir des partenariats d'affaires et des ententes technologiques entre des entre-prises et des organismes de recherche du Québec et de la France. Les deux gouvernements se sont donné une obligation de résultats.
C'est en substance de qu'a déclaré Jean-Pierre Arnault, directeur, Europe, du ministère québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) et coprésident du comité organisateur du Symposium, au journal Les Affaires.
L'autre coprésident est Alain Griot, directeur des partenariats à la Direction générale des entreprises, du ministère français de l'Économie, des Finances et de l'Emploi.
À titre de coprésidents, ils sont non seulement responsables de l'organisation et du déroulement du Symposium, mais aussi du suivi qui lui sera donné.
Quatre conditions
Comme le Symposium est destiné à faire émerger des partenariats entre des intervenants de part et d'autre de l'Atlantique, quatre conditions devront être intégrées à toute collaboration pour en assurer la grande efficacité possible, explique M. Arsenault :
L'innovation doit être au coeur des projets de partenariat.
Tout projet de partenariat doit être fait à l'intention des entreprises privées oeuvrant dans un des créneaux d'excellence ou des pôles de compétitivité.
Tout projet doit permettre aux entreprises partenaires d'accéder à un marché à court ou à moyen terme.
Tout projet doit comprendre, dans la mesure du possible, un volet formation et transfert de technologies entre les parties.
Retombées
Jean-Pierre Arsenault se dit convaincu que les retombées de ce symposium seront importantes. "D'ailleurs, on travaille déjà sur les suites du Symposium", dit-il, ajoutant qu'un groupe de travail franco-québécois permanent sera créé pour assurer le suivi des projets après l'événement.
Des projets seront labellisés et on devra trouver des mécanismes pour assurer leur financement.
Ce suivi sera d'ailleurs inscrit à l'ordre du jour de la rencontre qui réunira le premier ministre du Québec, Jean Charest, et son homologue français, François Fillon, au Québec au début de juillet 2008. J.-P.G.


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