Lettre à mon frère Nicolas

Pour te le dire franchement, Nicolas, à ton attitude de faux-frère, tu as ajouté le comportement d'un faux-cul.

France-Québec : fin du "ni-ni"?

Mon cher Nicolas,
À titre de chef suprême d'une contrée qui connut déjà la grandeur à
quelques reprises et qui se contente désormais de survivre à sa réputation,
d'une terre qui fit longtemps l'envie, pas toujours justifiée, d'un
continent entier, et en tant que titulaire d'une fonction qui oblige à un
devoir de réserve et à la prudence diplomatique lorsqu'on ne dispose pas
d'un capital moral permettant de transcender les formes convenues dans
l'univers trouble des relations interétatiques, j'aurais admis que tu
doives te situer à mi-chemin de la carpette et du matamore auquel tu
prétends habituellement. Il faut ce qu'il faut, et personne n'a
l'obligation d'habiter Colombey lorsqu'il se sent élyséen : on cultive le
champ qu'on peut.
J'admets même ton droit absolu à la reconnaissance envers le généreux
mentor canadien-français, j'allais malencontreusement écrire québécois, qui
a contribué à te faire sacrer roi-borgne au pays des aveugles umpistes.
Cependant, tu me permettras sans doute, sans que je doive pour cela
m'expatrier au Liban comme mon copain Thierry depuis qu'il n'est plus
protégé par le grand Jacques, de t'admonester un peu pour ton excès de
zèle. Je sais bien que ta nature généreuse t'incite à toujours en donner
davantage que le client n'en demande, mais là, tu as poussé le bouchon un
peu loin.
Oh ! certes, tu nous a chaleureusement qualifiés de frères, ce qui m'est
allé droit au coeur, crois-le bien, mais m'a tout de même rappelé que les
membres de l'honorable société appelaient autrefois ainsi ceux qu'ils
rançonnaient en Sicile. Bien sûr, tu n'es pas du Mezzogiorno mais tout de
même un peu maffieux, du moins par la formation que tu as reçue et par ton
copinage avec des gens qui, me dit-on, ont quelque chose à voir aux lois
liberticides et quelque peu tortionnaires récemment votées dans un empire
pas si lointain. Mais on dit tant de choses...
Franchement, dis-moi, pourquoi te sentais-tu obligé d'aller nous faire
sentir que si on choisit ses amis, on subit sa famille ? Que sa famille,
parce qu'elle aspire à reprendre son âme, nous fait honte et constitue un
facteur de division parce qu'elle veut séparer ce qu'un Dominion a réuni de
force, autrement dit parce qu'elle veut être elle-même plutôt que de jouer
à la pauvresse reconnaissante chez le vieux barbon qui l'a violée aussitôt
que sa mère la lui a cédée pour un plat de canne à sucre ? Tu te serais
contenté d'assurer ton copain évangéliste, vendeur d'huile, emprisonneur
d'enfants et ton comparse en afghanisteries, de ton amitié éternelle tout
en assurant que cela ne changeait rien à tes sentiments fraternels,
non-indifférent à notre sort quoique sans ingérence dans nos affaires et
dans les siennes, que nous ne songerions nullement à te faire grief de
ménager à la fois la chèvre de tes copains et les choux de notre pacage.
Nous aurions compris, approuvé même, que tu protèges les intérêts de ta
monarchie républicaine, même pour le peu que tu lui permets encore de
républiquer ; après tout, ce sont, pour le temps que ça durera, tes
affaires.
Cependant, ce faisant, peut-être parce que tu n'as jamais su faire la
différence entre le tien et le mien, allez savoir, tu t'es carrément ingéré
dans les nôtres, tu nous a fait la leçon alors que, en plus d'être notre
frère, tu étais notre invité. Non content de te lever de table avant la
fin du repas pour aller bambocher ailleurs, tu as craché dans la soupe de
ta famille pour ébaubir ton ami de l'Occident, que nous avions morniflé la
veille parce qu'il nous l'avait baillée belle. Pour te faire pardonner, tu
as promis au maître-queux un royal pourboire sous la forme d'un contrat
dont tu sais sacrément bien que tes vingt et quelques associés ne voudront
pas si nous ne leur confions pas notre chemise en gage.
Pour te le dire franchement, Nicolas, à ton attitude de faux-frère, tu as
ajouté le comportement d'un faux-cul.
Je t'embrasse.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2008

    @ Oeil-de-lynx
    « Ce que dit le Président de la France n’a que la valeur objective que nous lui accordons. » dites-vous. Je dirais plutôt que la valeur subjective que nous lui accordons n'empêche pas que ce qu'il dit ait une valeur objective indépendante de ce que nous pouvons en faire. Cette valeur objective, comme le dit Josée Legault dans VOIR, me semble tout à fait être ce qu'elle dit.
    « Au-delà des spins des uns et des autres sur ce qu’aurait ou n’aurait pas dit Nicolas Sarkozy lors de son passage à Québec, un fait est indéniable : le président français est ouvertement et fortement favorable à l’unité canadienne. Point à la ligne. »
    Josée Legault - Voir - Le pouvoir de l'argent et l'argent du pouvoir - www.voir.ca - 23 octobre 2008
    Ce qui est carrément et indubitablement de l'ingérence. Une ingérence en totale rupture d'avec la politique post-gaulliste du Ni-Ni. Il s'agit d'une politique du déni. Nier que le Canada soit un État invalidé par le fait qu'il s'impose d'autorité sans s'être jamais soumis nommément à l'approbation du peuple démocratique et souverain du Québec, comme l'est validé, lui, l'État du peuple de France de la Ve République de De Gaulle.
    Sarkozy assasine De Gaulle !
    Le citoyen Sarkozy assassine la Ve République en validant l'unitarisme autocratique de l'État actuel illégitime du Canada. ( « Le discours usé de la « souveraineté dépassée » - « De Gaulle assassiné ! »
    Pourquoi ne pas faire un référendum que l’on gagnerait ?
    Très juste.
    Le problème de cette proposition qui vous intéresse, dans le site Internet « Les 7 du Québec » c'est qu'elle a cependant le tort de remettre encore notre pouvoir de peuple démocratique et souverain entre les mains de négociateurs, de négociations. Ce qui ne règle rien si n'est pas d'abord fondé le principe d'État fondé sur et par le peuple souverain, et non l'inverse, d'autorité ou par négociations au-dessus de la tête du peuple. Ce qui du reste restaure la réciprocité. Ce n'est pas qu'aux souverainistes à fonder l'État sur la volonté expresse du peuple souverain du Québec. Le Canada aussi doit se fonder sur de telles assises.
    Une chose doit être claire. Le Canada actuel est invalide et est inacceptable au Québec. Tout le reste doit se fonder sur tout autre chose. Il importe donc de détruire le statut quo. Pour qu'il n'y ait plus jamais aucun retour possible à tel état d'invalidité. Il faut que cela soit établi à l'avance. Seul un appel au peuple peut y parvenir, se définissant par là-même en tant que peuple souverain et démocratique, sans autre reconnaissance que la sienne propre, non-négociable, irréductible et pérenne.
    Le chef, c'est le peuple souverain !
    Que nos chefs appellent le peuple souverain du Québec à se prononcer à cet égard.

  • Raymond Poulin Répondre

    21 octobre 2008

    Pour Oeil-de-lynx
    Bien entendu, c'est à nous de faire quelque chose. Encore faut-il s'en donner les moyens. Justement,c'est plein de chefs partout; plutôt que de se tirer dans les pattes...

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2008

    Ce que dit le Président de la France n'a que la valeur objective que nous lui accordons. Il a son agenda, il flatte qui il veut amadouer et ce serait aussi naïf de penser qu'il ne nous aime pas que de penser que nous aimaient ceux qui nous flattaient. Si on veut aller de lavant dans le dossier de l'indépendance, c'est à nous de FAIRE quelque chose. La proposition la plus intéressante que j'ai entendue depuis longtemps a été faite sur le site "Les 7 du Québec". Pourquoi ne pas faire un référendum que l'on gagnerait ? Une astuce ? Peut-être, mais faut-il être simpliste pour aimer son pays ?

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2008

    @ M. Turcotte
    Vous vous contredisez, me semble-t-il... entre 1974 et 2000. Il y a eu 1995. M. Parizeau, d'après vous le seul chef souverainiste digne de ce nom, a pourtant parlé beaucoup de souveraineté, il a fait un référendum, pourtant...
    Pourtant encore... il est toujours à nos côtés, aux côtés du PQ.
    Comme quoi, ce n'est pas la question... du moins pas que ça.
    Et, je ne m'en fais pas avec les prédictions ou les positions qui donnent tort ou raison. Une montre arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour, ce qui ne fait pas de cette montre quelque chose d'utile.
    Ce ne sont pas les chefs qui font la libération des peuples, ce sont, de un, les circonstances, parfois le hasard ou la bonne fortune, et de deux, les peuples eux-mêmes et le fait qu'un jour quelque chose les décident ou leur permet d'emprunter avec succès le dernier droit d'une longue course qui les a mené là où ils sont. Je dirais même que, dans cette pause d'activisme qui est la nôtre, le fait de n'avoir pas en ce moment les chefs idéaux dont on rêve, est l'occasion rêvée pour ce peuple de cesser d'attendre les messies qu'il espère pour prendre lui-même en mains sa propre destinée. Ce qui du reste m'incite à prendre la parole...
    C'est pourquoi j'estime que nous avons tout ce qu'il faut pour réussir, cela en dépit de vos « prédictions » pessimistes et du discrédit bien arrêté que vous persistez toujours à exprimer. Stoppé là, vous pourriez bien avoir raison, ce qui ne prouve pas que c'est utile d'être arrêté là. Ni que cela est utile, en l'état.
    Je persiste à croire aussi que votre pugnacité opiniâtre que je salue, pourrait fort bien servir la cause qui m'est chère pour peu qu'elle soit canalisée vers les justes et bonnes cibles. Nous avons besoin de toutes les formes de militance, la vôtre comprise. Si elle est bien comprise... justement. En cette absence, elle a le mérite d'aiguiser la mienne, de militance. Merci.
    Bonne chance à vous aussi. Amitiés. Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    A M.L.A.
    En 1974, lorsque le PQ a mis dans son programme le référendum obligatoire, j'avais dit à la délégation péquiste de mon comté que l'indépendance ne serait pas réalisée avant l'an 2000, avec une telle patente. Je ne me suis pas trompé.
    Libre à vous de croire que nous avons d'excellents dirigeants souverainistes (?) dans le PQ et le BQ. Je vous prédis que l'indépendance ne se fera pas avec de telles têtes d'affiche.
    La raison: elles ne croient plus qu'elles vont réaliser l'indépendance du Québec. Si ces dirigeants croyaient à l'indépendance, ils en parleraient constamment, tous les jours. Ce sont de grands farceurs. Rideau.
    Bonne chance.
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    @ M. Nestor Turcotte
    S'il est question encore de discréditer madame Marois, et avec elle, le PQ, M. Duceppe, le Bloc québécois, cela, pour ajouter à la cabale contre des dirigeants par ailleurs supposé(e)s pas suffisamment souverainistes, vous vous trompez de cible. En effet, l'épisode relatif aux déclarations controversées du Président Sarkozy montre que nous disposons des bonnes personnes à la tête des souverainistes, et qu'ensemble, elles jouent de manière tout a fait appropriée le rôle qui est le leur, le tout composant un ensemble diversifié qui se complète. C'est donc, tout ce qu'il faut pour faire avancer la cause du peuple souverain du Québec.
    Je dirais d'emblée.... Je suis assez d'accord avec Robert Lepage, interviewé lors de la première à l'Opéra de Québec hier qui inaugurait les opéras « Château de Barbe-Bleue » de Bartók et « d'Erwartung » de Schoenberg, dont il a fait la mise en scène.
    « (...) la chef du Parti québécois, Pauline Marois, avait eu la réaction la plus équilibrée dans les circonstances. «Les chefs d'État étrangers sont un peu dans l'eau bouillante lorsqu'ils visitent le Québec, ils sont plus ou moins intéressés par notre linge sale, a-t-il fait valoir. S'il était resté un peu plus longtemps, on aurait peut-être pu lui expliquer.» »
    Le Soleil - 2008 10 19 - Richard Boisvert
    La prudence s'impose donc de la part de nos dirigeant(e)s officiel(le)s, d'autant que ces propos controversés du citoyen Sarkozy, au dire de son Premier ministre Fillon, ne veulent pas dire ce que les médias du Québec auraient voulu leur faire dire...
    En effet, le Premier ministre Fillon déclare à TV5 Monde, d’après La Presse :
    « «Il faut arrêter de couper les cheveux en quatre et regarder les choses simplement. Le président (Nicolas Sarkozy) a utilisé une belle formule. Les Canadiens sont nos amis, au sens le plus fort du terme (...) Et les Québécois sont nos frères», a déclaré M. Fillon dans une interview à TV5Monde.«Je pense que dans cette formule, il y a la position de la France qui est une position ouverte, une position moderne et une position qui est faite pour durer», a ajouté le chef du gouvernement français venu relayer le président Sarkozy au Sommet de la Francophonie de Québec. »
    La Presse - Agence France-Presse – 2008 10 19
    La prudence
    C'est bien d'avoir été prudent et de n'avoir pris pour acquis sans réserve de relation de presse qui auraient mal été interprétés. Officiellement donc, le fait de se fier plutôt au discours officiel, celui présenté à l'Assemblée nationale, me semble être le bon choix. Qui n'accrédite par le moins du monde un manque de détermination dans le fait de prendre fait et cause pour la cause du peuple souverain du Québec.
    La réplique
    Ce qui n'empêche pas que M. Landry dénonce cette déclaration, « si tant est qu'elle soit véritablement l'expression de ce qu'a voulu dire le citoyen Sarkozy »
    Ce qui n'empêche pas que M. Parizeau lui, de se permette d'aller plus loin. Si effectivement nous avons mal compris la déclaration de M. Sarkozy, si effectivement la division dont il parlait « s'appliquait à la crise économique et non pas à situation canadienne » comme l'a déclaré le Secrétaire d'État à la Francophonie M. Joyandet - Le Soleil - 2008 10 19 - Simon Boivin et Raymond Giroux - « La France corrige le tir », le fait qu'il se trompe quant à ce qu'aurait voulu dire le citoyen Sarkozy, cela n'aura pas de conséquence sur la direction du PQ. Ce qui n'empêche pas cependant de provoquer les rectification de tir, tel que cela a pu survenir grâce à lui.
    Quand à lui M. Duceppe répète que « ce n'est pas à la France de décider »
    Ainsi, la réponse souverainiste pourrait se lire comme suit :
    Ce qui compte ce sont les discours officiels de la France, qui nous offre l'amitié de sa fraternité. Quand au reste, « ce n'est pas à la France de décider ». Et si les déclarations officieuses rapportées par les médias veulent bien dire ce que l'on peut en comprendre, il s'agit d'une ingérence qui n'a pas lieu d'être. Le Président Sarkozy doit s'expliquer.
    Une équipe équilibrée qui se complète
    Ainsi donc, chacun jouant son rôle, à l'appui des autres, nous pouvons constater que l'ensemble de l'équipe jour fort bien la partie qui est la sienne, sauf peut-être certains membres de l'équipe qui y trouvent plutôt matière à dénigrer les déclarations des souverainistes qui ne seraient supposés pas être aussi souverainistes de M. Parizeau, voir même qu'ils seraient des « fédéralistes-confédérationnistes »
    C'est le seul problème que je vois aux récents événements. Il faudra s'employer à le corriger. C'est-à-dire, qu'il faudra que les souverainistes cessent de s'attaquer sans cesse aux dirigeants souverainistes. Il faudra que soient dénoncées ses attaques qui ne sont que les alliées objectives des canadianisateurs et des adversaires des souverainistes.
    Nous avons une excellente équipe de dirigeants souverainistes.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    Nicolas Sarkozy aime et admire le monde anglophone, c'est un secret de polichinelle. Lui qui est un ami personnel de Paul Desmarais et qui l'a même fait "Grande Croix" de la légion d'honneur française (pour service rendu) jette donc un regard purement anglophile sur le monde. Rien d'étonnant à ce que Sarkozy n'ait fait que survoler le sommet de la francophonie, tout en y faisant son petit tas sur la tête des indépendantites québécois au passage, pour aller se jetter aussitôt dans les bras de W. Bush.
    Nicolas Sarkozy a bien appris la leçon de Desmarais: si tu veux être grand, tu te sers des francophones comme marche-pied.
    Le général Pétain et Nicolas Sarkozy ont de nombreuses ressemblances.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    Ce qui est intéressant de noter c'est la réaction de nos politiciens retraités et les politiciens en action, c'est-à-dire ceux qui espèrent, ou ne jamais prendre le pouvoir pour mieux critiquer, ou prendre le pouvoir pour ne pas demander au peuple de décider.
    Duceppe: C'est le peuple du Québec qui va décider (il ne sait pas quand et de quelle manière: réponse de politicien en pleine activité). Présent pour le Québec, ça vous dit quelque chose?
    Marois: on a un projet de souveraineté qui est inclusif. Qu'est-ce que cela mange en hiver? Je ne le sais pas. Elle vit dans les méandres des calandres grecques.
    Landry: si vraiment il a dit ce qu'il a dit (est-ce que Monsieur Landry sait lire? c'est pourtant bien clair ce que j'ai lu) ça n'a aucun bon sens.
    Parizeau, le seul chef indépendantiste au Québec, affirme, pour sa part, que c'est ÉNORME ce qui a été dit. Il peut utiliser ce mot. Il n'est plus en politique active.
    NT

  • Raymond Poulin Répondre

    19 octobre 2008

    Monsieur Boivin, pour vous régaler, consultez le site Voltairenet.org (Réseau Voltaire), si ce n'est déjà fait. Il y a là quelques articles sur le personnage, propres à tonifier encore davantage votre indignation. Bonne lecture!

  • Gaston Boivin Répondre

    19 octobre 2008

    Monsieur Poulin, votre frère Nicolas vous a servi, vendredi le 17 octobre, un espèce de baiser de Judas.
    La France a guillotinné son dernier roi, mais il semble qu'il se soit, de nos jours, réincarné en un espèce d'Ubu-Roi.
    Imaginez, après avoir contribué, par ses amitiés, à la problématique de l'ancien monde, il veut en créer un nouveau et, réinventer, rien de moins, que le capitalisme, avec l'aide de son grand ami Bush. Vous voulez d'un nouveau monde créé et inventé par ces deux pachiydermes!? On n'a donc encore rien vu: L'invasion de l'Irak et de L'Afghanistan, de la petite bière comparé à ce qui nous attendrait. Heureusement pour nous, Bush quitte la présidence en novembre et seul monsieur le président Sarkozy continuera à délirer jusqu'en 2012 alors que les Français l'enverront rejoindre la foule des anonymes: Profitez de votre ordinateur et allez fureter dans les jounaux de France, qui ne sont pas à la solde de Sarkosy, vous y lirez l'actualité le concernant commenté par les Français. Alllez lire "Libération", un pur délice! Je me permets de conclure par un commentaire de l'un des lecteurs de ce journal , daté du 18 octobre 2008, à 13.28:
    "Comment trouver une solution lorsqu'on fait partie du problème: Un nouveau monde serait justement un monde débarassé de ce genre de type."

  • Robert Bertrand Répondre

    19 octobre 2008

    Quand OTTAWA JUBILE c'est qu'il y a matière à se révolter. Tous les ténors fédéralistes jubilent ? Alors, n'est-ce pas la preuve qu'il y aurait un « escroc » en la demeure !
    Les « mamours », Sarko peut se moucher avec. S'il veut servir les Desmarais et consorts, qu'il aille le faire dans son repaire, pas en des conférence de presse et encore moins en notre Assemblée nationale.
    Parler des deux côtés de la bouche et il vient faire cela à Québec, en nos murs, sur notre sol, sans sourciller. Qu'il aille se faire dégrossir ailleurs !
    La « mauvaise foi » n'est-ce pas l'équivalent d'un coup de poignard ?
    La langue française est la langue de la diplomatie. Quand on veut être clair on emploie les bons mots et on ne laisse pas prise aux ambiguités.
    Raison de plus d'aller rapidement vers la pleine souveraineté du Québec.
    Robert Bertrand

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 octobre 2008

    Ah! qu'en termes galants ces choses-là sont mises! (Molière, Le Misanthrope).
    Si par l'incisif propos vous rejoignez notre frère Parizeau,
    En éloquence et en impertinence, vous touchez encore plus haut!