La chute des cours pétroliers et le ralentissement de l’économie chinoise poussaient encore les marchés boursiers en baisse. Le dollar canadien en payait le prix, le huard chutant sous les 74 ¢ US. Sa perte en deux jours atteint 1,16 ¢ US.
Lundi, l’explication est venue du plongeon des cours pétroliers loin sous la barre des 40 $US le baril, plombés par le statu quo du cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Mardi, de nouvelles données confirmant l’essoufflement de l’économie chinoise ont servi de catalyseur. Le dollar canadien est tombé sous les 74 ¢ US, à 73,60 ¢ US, affichant un cours en fermeture jamais vu depuis juin 2004. Le recul en deux jours est de 1,16 ¢ US, ou de 1,6 %.
La veille, le gestionnaire de fonds de Genève, Unigestion, plaçait le Canada parmi les cinq pays les plus exposés au ralentissement de la croissance économique en Chine. Et la deuxième économie mondiale en a remis. La Chine a vu ses exportations reculer pour le cinquième mois consécutif en novembre, tandis que ses importations enregistraient leur 13e baisse mensuelle d’affilée. « Les statistiques commerciales du géant asiatique, grand consommateur de matières premières et exportateur de biens manufacturés, sont scrutées de près — la Chine restant un moteur clé de la croissance planétaire et la première puissance commerciale du globe », rappelait l’Agence France-Presse (AFP).
S’ajoute la faiblesse continue des cours pétroliers, qui a glissé à 37,51 $US le baril en fermeture mardi. À New York, le cours du baril de référence West Texas Intermediate affiche un plongeon de 6,2 % en deux séances, revenant à son niveau le plus bas depuis 2009.
Wall Street y a fait écho. Les 30 industrielles de Dow Jones se sont repliées de 162,51 points mardi pour gonfler la perte des deux premières séances de la semaine à 279,63 points, ou à 1,6 %. Plus large et plus représentatif, le S&P 500 a perdu 28,10 points en deux séances, à 2063,59, soit une perte de 1,3 %. La déprime a été davantage ressentie à Toronto, le S&P/TSX cumulant un recul de 436,30 points en deux jours, ou de 3,3 %, à 12 922,47. « Le monde des matières premières subit une débâcle totale et cela inquiète le marché », a résumé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, dans un texte de l’AFP.
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