Le député Claude Surprenant blâmé par le commissaire à l’éthique

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CAQ — nouvelle Union nationale ?

L’ex-député caquiste Claude Surprenant a annoncé vendredi qu’il ne demandera pas de réintégrer le caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ), quelques heures après que le commissaire à l’éthique lui eut reproché d’avoir « imprudemment manqué à ses obligations déontologiques ».



Le commissaire a recommandé pour la toute première fois qu’une sanction soit imposée à un député de l’Assemblée nationale. Il a réprimandé le député Surprenant parce que celui-ci a permis ou toléré que des activités partisanes de son personnel soient financées par des fonds publics.



Il lui a aussi reproché d’avoir tenté « d’induire le commissaire en erreur » sur des questions de remboursement de dépenses. « Ce comportement n’est pas digne d’un député », a écrit Jacques Saint-Laurent dans un rapport daté du 30 novembre.



« Je ne suis pas d’accord avec les perceptions sur lesquelles il s’est basé pour étoffer sa conclusion. J’ai des preuves pour démontrer toute mon intégrité », a réagi Claude Surprenant. « Et ce que je vais faire au Salon bleu, la semaine prochaine, c’est prendre la parole pour rétablir les choses. »



Le député de Groulx a été exclu de la CAQ en janvier, en raison des soupçons éthiques qui avaient alors commencé à le tourmenter. Vendredi, le parti de François Legault a qualifié les conclusions du commissaire Saint-Laurent de « consternantes ».


  


Dépenses partisanes et fonds publics



Le commissaire a reproché à Claude Surprenant d’avoir permis ou toléré que le président de la Commission de la relève de la CAQ Yann Gobeil-Nadon effectue du travail qui était « substantiellement de nature partisane », tout en étant payé par l’Assemblée nationale.



Le député de Groulx a aussi toléré qu’un employé de son bureau de circonscription, Paulo Gervais, soit doublement rémunéré pour ses fonctions, a noté le commissaire. Le député, alors caquiste, a permis ou toléré une situation qui faisait en sorte que Paulo Gervais était payé par l’État pour effectuer du travail partisan.



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