Le Conseil national du PQ : un peu d’humour ne nous fera pas de mal…

Chronique de Michel Gendron


Le Conseil national du PQ se tiendra les 14, 15 et 16 mars prochains. Et déjà s’attisent les passions. Comme c’était à prévoir, nos commentateurs s’en donnent à cœur joie. La tactique est toujours la même : trouver le filon démagogiquement rentable et l’exploiter à outrance. Quant à ce qui est intéressant, positif et structurant, on oublie ça. Sauf exception, l’important c’est de laisser la plusse mauvaise impression possible sur un élément en espérant pouvoir affecter le tout. Sophistes et manipulateurs de l’opinion, à vos écrans!
[André Pratte, lui, se plaint de l’ambiguïté de l’approche proposée par le PQ->12219]. Y aura-t-il, ou n’y aura-t-il pas de référendum, les gens ont le droit de savoir. Je lui réponds ceci : quand ce sera le temps ! De plus, il craint que cette incertitude rende les gens méfiants. On le remercie de s’inquiéter pour nous. C’est vraiment sympa de sa part.


[Benoît Pelletier, moins pausé dans le propos – on le sent plus tendu -, pousse des hauts cris->12213] : le PQ tente de mystifier la population et de cacher son option. Désolé monsieur le ministre, mais vous devrez vous trouver un autre punching bag. Pour l’instant, faites du shadow boxing. Passez le mot à vos proches, dont Christine St-Pierre, qui manque cruellement d’entraînement.
[Mario Dumont? Il se plaint qu’on lui vole son programme et qu’on s’en servira pour faire la promotion de la souveraineté, seule option valable pour le PQ->12213]. Je dois admettre qu’il voit clair : le but est de bâtir la souveraineté, pièce par pièce s’il le faut. Je suis prêt à gager que lui aussi va s’ennuyer de la promesse de tenir un référendum « le plus tôt possible ». Sent-il comme un tapis lui glisser sous les pieds? Possible. Une chose est certaine, cependant : nous aurons droit à des clips où il étalera tous ses talents. On va se bidonner, et le pire, c’est que je suis sérieux !


[Pour sa part, Stéphane Dion y voit là un progrès remarquable du PQ->12213], dans le sens où ce dernier propose un débat démocratique via la « Conversation nationale ». La manœuvre est grosse comme le bras : le but recherché est de faire grimper dans les rideaux les purs-et-durs. En agissant ainsi, Dion souhaite tout bonnement que les indépendantistes radicaux y voient là la preuve que le PQ a définitivement baissé les bras. Déjà, on constate qu’il n’a pas tort : plusieurs sont tombés dans le panneau. La tactique de Dion est de créer de la division. Difficile pour certains de résister au chocolat chaud qu’il leur offre. Soyons beaux joueurs : souhaitons-lui longue vie au fédéral. Si Dion n’existait pas, il faudrait l’inventer.


La palme de l’imbécillité va cependant à Richard Martineau. Le monsieur souffre d’horribles démangeaisons quand il entend parler de « Conversation nationale ». Moment de démagogie extrême, pour ne pas dire d’extrême-démagogie, sa chronique du 6 mars avait de toute évidence été rédigée pour l’intelligence de ceux et celles pour qui la chose politique écoeure, pour qui le débat démocratique est une drôlerie méprisable. Du sous-Dumont consommé. Le plus comique là-dedans, c’est que Martineau compare cette idée à la Commission Bouchard-Taylor qui, selon lui, s’est avérée un moment pénible, sinon insupportable, de notre histoire récente. Pourtant, il n’a pas hésité à commenter les auditions de ce freak show sur LCN. Et il a été bien payé pour le faire, le snoreau. Brave opportuniste, va ! Quant aux gestes de gouvernance nationale, l’expression lui fait peur, rien de moins. Un cas patent de tartufferie et de cynisme.
[Dans un registre beaucoup plus sobre, Alain Dubuc souligne le courage de Pauline Marois->12247]. Pour lui, le flou du PQ est davantage un signe de désarroi, plutôt que de duperie. Il constate lui aussi que le PLQ vient de perdre un argument de vente, et Benoît Pelletier a tort de s’égosiller inutilement. Fait intéressant, il est d’avis que les onze gestes de souveraineté proposés « sont relativement anodins ». Contrairement à Dion, cependant, il ne fait pas l’apologie de la « Conversation nationale ». C’est, pour lui, ni plus ni moins qu’une stratégie du désespoir. Je dois avouer que son approche est plus subtile que celle de Dion. Peut-être veut-il lui aussi semer la zizanie au sein des troupes, mais son ton et sa posture peuvent laisser supposer qu’il est sincère. Une fine lame.
Enfin, il y a Michel Gendron de Vigile, ce suppôt repenti de VLB. Il ne serait pas contre cette idée de « Conversation nationale », même s’il juge que l’expression est tout droit sortie de l’imaginaire de Jeannette Bertrand. Le chroniqueur de Vigile a raison : il n’y a pas de mal à parler de souveraineté. Mais, ajoute-t-il, l’idée d’en discuter en dérange plus d’un, et pas seulement chez les fédéralistes. Yves Michaud, par exemple, trouve l’idée loufoque et bouffonne. Pour sa part, Marc Laviolette du SPQ Libre est d’avis lui aussi que l’idée n’est pas la trouvaille du siècle. Gendron déplore surtout qu’on s’acharne autant sur cette idée de « converser », alors qu’il y a de belles idées dans le document du PQ, que l’on peut consulter sur le site du parti. Cette proposition -– issue de la direction -- ne sera peut-être même pas adoptée, m’a-t-il dit, compte tenu du grand nombre de propositions en provenance des comtés qui devront être débattues. À Gendron nous souhaitons que le PQ soit à la hauteur de ses attentes.
Renouveau, ou effondrement du PQ?
On le sait, il y a ceux qui chercheront toujours noise au PQ, qu’ils soient fédéralistes, indépendantistes, de gauche ou de droite. N’en reste pas moins que le PQ devrait d’ici quelques semaines amorcer un sérieux virage.
D’abord, on assistera à la descente en vrille (et en flamme) du référendisme. C’est triste pour les fédéralistes. Les pauvres seront en état de manque. Cruel, le PQ ne dit cependant pas qu’il n’y aura plus jamais de référendum. Le Centre Dollard-Cormier devra adapter ses services, c’est clair. Notre société n’a pas intérêt à laisser se multiplier de nouvelles dépendances morbides.
Un tournant que semblent apprécier les militants du parti : la gouvernance nationale. Plutôt timide, la proposition du national s’inscrit dans le respect de la constitution canadienne. Par contre, il y a des comtés qui ont le goût de s’engager dans des gestes de rupture. Le PQ jouera la prudence : pas question de s’élancer sur tous les fronts et de se faire massacrer dans « une campagne de Russie ». Ne répétons pas l’erreur de Napoléon et celle de l’Autre. Que nos perpétuels insatisfaits se rassurent : il y a quand même de belles idées sur la table. Je dis ça pour la forme, je sais qu’ils n’écouteront pas. Il existe de ces états de transe que rien ne pourrait parvenir à soulager.
La question de la constitution et de la citoyenneté est aussi au menu du Conseil national. C’est même l’un des mets principaux proposés. À mon avis, nous n’avons pas fini d’en entendre parler. Ça va converser solide, croyez-moi. Voilà un os qui pourrait bien compenser pour cette envie irrépressible de bouffer du « référendum le plus tôt possible » chez nos fédéralistes qui – on le sait – ont déjà commencé leur sevrage. Mais ce sera aussi une occasion de combattre cette épidémie de trudeauisme qui commence à sévir un peu trop de ce côté-ci de l’Outaouais. Plusieurs des nôtres en sont affectés, et on doit s’attendre à des tentatives de mutinerie. Déjà, on imagine ces regards hagards dirigés vers les lames que l’on aiguise sur ces meules acquises à bas prix chez Canadian Tire… Il va y avoir de la houle, c’est sûr.
D’une certaine façon, Larose, Lisée et Paquette peuvent se féliciter. Pour Larose et Lisée, la cause de la constitution et de la citoyenneté a été bien entendue.[ L’idée de gouvernance souverainiste a aussi été achetée->11199], mais on s’est contenté d’un menu pour végétarien anorexique (je suis obligé de donner raison à Alain Dubuc…). Toutefois, plusieurs régions proposeront des pistes d’action plus costaudes, comme par exemple la création d’une caisse québécoise d’assurance-emploi. Néanmoins, il faut admettre que les idées de nos trois intellectuels font du chemin. L’évolution des conjonctures nous permettra d’évaluer tout ça.
[Enfin, quant au pacte électoral entre souverainistes et autonomistes souhaité par Gilbert Paquette->11870], la proposition que l’on peut lire dans le cahier se veut plus modeste. Néanmoins, l’idée que le PQ devrait entreprendre des démarches pour rencontrer les autres formations et mouvements souverainistes va un peu dans ce sens (la Concertation nationale). Au moins, on ne rejette pas l’idée. Et bien sûr, lors de ce Conseil national, il sera question de la langue, de culture, d’économie, d’environnement… Bref, tout ce melting pot finira par aboutir dans un programme électoral. D’ici là, les gens de bonne volonté auront plus d’une occasion pour s’exprimer publiquement afin de contribuer à la construction du pays.
Mon diagnostic : renouveau, oui ; effondrement, pas encore.
Et, pour terminer, quelques mots sur l’ambiance générale…
Quoiqu’il en soit, le mouvement souverainiste est éclaté. Il peine à trouver sa voie. Pleuvent, pour un rien ou pour un tout, les épithètes, toutes plus affreuses les unes que les autres : nostalgique, passéiste, lepenniste, xénophobe, fasciste, raciste, traître, néo-libéral, gau-gauche, étapiste, Québec Solitaire et j’en passe. Les doctrinaires excommunient, les magnats de la rectitude politique se surpassent en propos condescendants. Et ça continuera après le prochain Conseil national. Comme l’a déjà dit un jour le tristement célèbre Jean Chrétien, « il y a beaucoup de déchirage de chemises chez les séparatisss ces temps-ci ». Prévoyez acheter local, sinon ce sera l’industrie textile chinoise qui empochera.
Made in China / Fabriqué en Chine


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8 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    11 mars 2008

    @ M. Guy Le Sieur,
    Je viens plaider coupable de cette allusion à "encadrer" les pointilleux qui s'annonçaient bruyants au prochain CN mais qui paraissent se civiliser. Alors, s.v.p. Monsieur, ne vous attaquez pas aux membres laborieux du PQ. Quand je l'ai écrit, c'était sur mon propre jugement d'observateur de sous-sol, exaspéré par les insistances lassantes de M. le juriste barricadé d'un long c.v. et d'une longue expérience de militant mais d'une connaissance limitée de la psycho des foules: il est devenu repoussoir pour la cause.
    Alors, ne vous énervez pas avec cette phrase maladroite de ma part et acceptez que je la retire pour la sérénité des échanges.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2008

    Monsieur Drolet, merci de m’avoir mal lu,
    Vous écrivez : « Sachez que vous, les « purzédurs » issus du RIN ou membres du SPQ Libre ne détenez pas le monopole de la foi souverainiste, et encore moins le monopole de la démocratie, bien au contraire !!! »
    Justement, je m’adressais à l’un de vous « mouzéimpurs », qui, pour faire passer le message de sa propre foi, insinuait son intention d’« encadrer » la dissidence pour faire en sorte que votre vérité prévale.
    Vous écrivez : « Et si vous croyez autant à la Souveraineté que vous le prétendez, pourquoi vous acharnez-vous à saboter les efforts de ceux (les chefs et les milliers de militants) qui travaillent avec cœur et conviction à sa réalisation ? »
    Après trois mandats et 18 ans au pouvoir, le PQ n’a pas réalisé l’indépendance. Lors de son dernier mandat, il a même gaspillé un capital de 53 % pour l’indépendance pour le perdre dans le déficit zéro, les fusions forcées, la ségrégation linguistique des systèmes d’éducation et de santé et le « Press 9 for English » dans tous les services gouvernementaux. Dois-je vous rappeler aussi que c’est son laxisme en matière d’intégration et de francisation des immigrants qui a permis la dégradation de la priorité du français à Montréal ? Je crois avoir le droit de me sentir trahi par ce parti qui n’en finit plus de s’obnubiler lui-même avec toutes sortes de contorsions.
    Vous écrivez : « À part critiquer les faits et gestes des dirigeants souverainistes et réclamer à cor et à cri un référendum dont personne ne veut à ce moment-ci, que faites-vous de CONCRET pour PROMOUVOIR la Souveraineté ? C’est beaucoup trop facile de critiquer quand on n’a pas le courage d’AGIR !!! »
    Premièrement, dois-je vous rappeler que l’idée d’un référendum vient de l’ascendance des « mouzéimpurs » sur le PQ. C’est votre idée et vous accusez les autres d’être responsables de son impopularité ?
    Deuxièmement, je vous suggère fortement de lire l’avis de Me Cloutier (Une démarche indigne et inacceptable !) sur ce que s’apprêtent à faire passer votre exécutif et Mme Marois au CN de ce week-end. En parlant de démocratie, vous n’avez pas de leçons à donner.
    Finalement, M. Drolet, on ne se connaît pas alors, comment pouvez-vous juger de ce que je fais pour que le Québec se libère de l’occupation Canadian ?
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2008

    M. Gendron,
    Vous auriez intérêt à lire comme il faut le programme du Parti québécois voté lors du XVè Congrès en juin 2005 et surtout lire les articles 92,93 et 106 a) et c) des Statuts.
    Le Conseil national de cette fin de semaine N'A PAS LE POUVOIR en vertu des statuts de défaire ce qui a été adopté lors du XVè Congrès, car seul un congrès peut le faire.
    Si le Conseil national biffe du programme l'obligation référendaire lors du premier mandat, ce sera illégalement.
    D'ailleurs à ce sujet et personne ne l'a remarqué, ce n'est pas l'accessoire (le moment) mais également le principal (la démarche référendaire) que l'on s'apprête à biffer, MAIS SANS LA REMPLACER PAR UN AUTRE MODE D'ACCESSION À L'INDÉPENDANCE.
    Donc, quoiqu'on dise c'est la provincialisation du parti à laquelle on assiste et non pas le contraire.
    De toute façon, le programme du XVè Congrès reste en vigueur jusqu'à ce qu'il soit modifié par le XVIè Congrès prévu pour juin 2009. Tout cela n'est qu'une opération médiatique et un coup de force de Mme Marois qui veut devenir de façon obsessive la première premiere ministre de la province de Québec.
    C'est pour cela que je dis que ce parti est devenu schizophrène et que le temps est venu pour les indépendantiste d'en sortir pour préserver notre santé mentale!
    A qui profitera le crime? Poser la question c'est y répondre.
    Pierre Cloutier ll.m
    avocat
    Ex-président du PQ Johnson

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mars 2008

    Guy Le Sieur,
    Vous dites:" Faute de croire en sa raison d’être, c’est-à-dire l’indépendance d’un Québec français, on fera plier ceux qui y croient encore. C’est ça la démocratie au PQ. Il aurait fallu nous le dire avant."
    Sachez que vous, les " purzédurs " issus du RIN ou membres du SPQ Libre ne détenez pas le monopole de la foi souverainiste, et encore moins le monopole de la démocratie, bien au contraire. !!!
    Et si vous croyez autant à la Souveraineté que vous le prétendez, pourquoi vous acharnez-vous à saboter les efforts de ceux ( les chefs et les milliers de militants ) qui travaillent avec coeur et conviction à sa réalisation?
    À part critiquer les faits et gestes des dirigeants souverainistes et réclamer à cor et à cri un référendum dont personne ne veut à ce moment-ci, que faites-vous de CONCRET pour PROMOUVOIR la Souveraineté? C'est beaucoup trop facile de critiquer quand on n'a pas le courage d'AGIR!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2008

    Adjuvant vous dites : « Aussi, il faudrait porter à l’attention de chacun que des porteurs du macaron seront au "party" pour chipoter sur la procédure et ainsi causer de l’agitation et de la nuisance. Si on veut passer à travers ce week end avec du résultat, faudrait peut-être "encadrer" de près ces spécialistes pour les empêcher de nuire. »

    Si je comprends bien ce que vous dites sous le couvert de l'anonymat, c'est que si le chantage ne fonctionne pas, eh bien, on aura recours aux menaces. Ainsi donc, au PQ la dissidence est tassée ou « encadrée ». Faute de croire en sa raison d'être, c'est-à-dire l'indépendance d'un Québec français, on fera plier ceux qui y croient encore. C'est ça la démocratie au PQ. Il aurait fallu nous le dire avant.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2008

    Vous parlez de «renouveau» à la fin de votre long exposé. Vous voulez que le PQ renouvelle quoi? Ce parti n'a plus sa raison d'être. Dans les deux sens de l'expression.
    Alors, on fait quoi? On plie l'échine et on ramasse des sous pour faire élire un gouvernement péquiste qui n'aura d'autre finalité que d'exercer plus ou moins bien le pouvoir? Les gens de ma génération ont connu ce film. Vous semblez plus jeune que moi et vous ne connaissez sans doute pas les tactiques de ce parti moribond? Je les connais à fond et je pourrais vous produire un livre étonnant sur le sujet.
    Le PQ ne fera jamais l'indépendance. Pour moi, c'est l'évidence. En plus de cela, ce parti a réussi à diviser tous ceux qui croyaient en la cause. Faut le faire !
    Pierre B.

  • Pierre Bluteau Répondre

    9 mars 2008

    Je vous félicite pour votre texte monsieur Gendron. Enfin, des propos positifs et clairvoyants sur le Parti Québécois et la voie à suivre pour renouer avec une population qui a cessé de nous écouter il y a de nombreuses années à la suite du lavage de cerveaux exercé par le Canada et les médias qui sont à son service. Je serai au Conseil national, j'y ai droit de parole et de vote, afin d'améliorer la proposition de l'Exécutif national sur le cadre stratégique menant à la souveraineté et pour donner du corps à notre programme électoral. Tout ne sera pas parfait le 16 au matin. Nous aurons fait de notre mieux. Il faudrait toutefois que les tiraillements et les déchirements cessent afin que nous unissions nos forces pour gagner la prochaine élection (on ne peut rien faire dans l'opposition) de façon majoritaire.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    8 mars 2008

    M. Gendron,
    Félicitations pour la facture personnalisée de cet exposé.
    J'aimerais mentionner en plus, la participation exemplaire de M.Frappier, sur le site, avec son projet: Mme Marois réussira si... où il nous invite à soumettre une proposition succincte.
    Aussi, il faudrait porter à l'attention de chacun que des porteurs du macaron seront au "party" pour chipoter sur la procédure et ainsi causer de l'agitation et de la nuisance. Si on veut passer à travers ce week end avec du résultat, faudrait peut-être "encadrer" de près ces spécialistes pour les empêcher de nuire. Merci