Le cauCHUMar s’amplifie

Plus on est anglais, plus on est Charest

Tribune libre 2008


Ainsi, la Fondation canadienne de l’innovation (FCI) "fédérale" refuse la
demande de subvention de 280 millions de dollars du CHUM pendant que notre
hôpital anglophone recevra 250 millions avec la même sorte de demande.
Le CHUM est devenu un cauCHUMar pour les Québécois à cause du parti
Libéral très très provincial de la chicane entre messieurs Couillard et
Charest qui ne voyaient pas cet hôpital au même endroit. M. Couillard avait
gagné puis il a quitté cette semaine.
Cet os de 280 millions de beaux dollars canadiens va s'ajouter aux autres
dans ce projet pot-pourri "PPP" avant de lever. Les Libéraux vont
probablement, forts dans les sondages, vers un troisième mandat en ligne,
gagner un troisième de suite, malgré ce genre de dérapages.

Plus on est anglais, plus on est Charest
Alors que les seuils d'immigration viennent d'être portés à 55 000 nouveaux
arrivants par an au Québec, soit une hausse de plus de 20 %, le
gouvernement Charest ne consacre pas suffisamment de ressources à
l'intégration et à la francisation des immigrants, ce qui représente une
menace pour la cohésion sociale, juge le Conseil supérieur de la langue
française (CSLF).
Cet avertissement du Conseil supérieur ne devrait pas trop énerver M.
Charest et son PLQ très provincial qui devrait augmenter encore sa
popularité dans un Montréal d'immigrants anglicisé.
La ville de Québec, où M. Charest remonte dans les sondages, pourrait
bien, assez rapidement, devenir la plus grande ville française d'Amérique
à cause du glissement de la ville de Montréal vers la langue anglaise. Go
Montréal, go ! Mr. Tremblay qui est très satisfait de l'évolution de la
situation.
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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2008

    En effet, les Québécois anglophones de souche constituent un bloc libéral infrangible, une police d’assurance pour ce parti; les immigrants anglicisés en font partie. Soit, arithmétiquement et grossièrement, 15% de la population du Québec. Restent 85% des citoyens où un parti indépendantiste peut puiser, ce qui signifie que, pour convaincre 55% de la population (on ne peut se contenter de viser 51%), les indépendantistes doivent rallier 65% des Québécois français d’origine et des immigrants francisés, sinon 68% des Québécois français d’origine. Il ne sert à rien de butiner partout, deux référendums et une dizaine d’élections en ont donné la preuve. Alors, cessons de ménager tout le monde sans distinction. Il ne s’agit pas de créer deux classes de citoyens mais d’adapter la stratégie aux possibilités et à l’effectivité. On nous traitera de xénophobes, d'anti-Anglais? Mais le mal est déjà fait, et depuis longtemps. Alors, aussi bien en tirer les conclusions.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2008

    Vous avez raison de soulever la question des deux C.H.U.M. Cela montre assez le fond (de commerce) antinational du gouvernement libéral.
    Les libéraux sont prompts à revendiquer pour eux seuls la capacité de promouvoir la bonne entente franco anglo partout, laissant entendre par là que les nationalistes québécois en seraient, eux, incapables. Il est quand même remarquable de voir que ce sont les libéraux qui « séparent » ici les deux communautés.
    C’est vrai qu’ils ont de l’expérience, les libéraux : ce sont bien eux, encore, qui ont « séparé » les deux grandes communautés de Montréal et permis, ce qui les rend si fiers, la dé-fusion. Autre petite « séparation » ! Version libérale !
    Maintenant qu’ils sont « séparés » de Montréal, est-ce qu’on les entend se plaindre, les anglos , des effets pervers de la dé-fusion ? Rien. Niet. Nothing. Très, très low profile, les anglos ! Mais c’est la même gang qui courait jusqu’à l’O.N.U…AVANT les fusions. De quoi se plaignaient-ils bien ? De nous, les francos, qui avions projeté et tenu un deuxième référendum, et qui maintenions un gouvernement péquiste qui les ostracisait. On sait maintenant pour qui ils couraient alors : ils couraient pour les libéraux.
    Cela explique mieux que, du temps où il était dans l’opposition, Jean Charest promettait solennellement déjà—de sa charge de chef de l’opposition ! Plutôt inhabituel ! ---qu’il abolirait la loi concernant les fusions s’il était élu chef du gouvernement. Et ce fut fait.
    Pour les dé-fusions, Jean Charest a retourné l’ascenseur à la seule communauté anglophone. Quoi qu’on en dise à Québec, sur la Rive Sud ou à St Bruno ! Mais pour les C.H.U.M., il est pris dedans, l’ascenseur !
    Lui aussi, maintenant, est très low profile. Comme ses…amis !