Le Bloc n’a jamais été aussi essentiel que maintenant!

Tribune libre 2008

Pour maintenir Harper minoritaire, il y a des points majeurs à exploiter. Ils ne sont pas relevés par aucune opposition, je veux parler des coupures de subventions car il n’y a pas que les artistes qui vont en souffrir. Commençons par ces derniers ;
1. Les subventions aux artistes ne sont pas une exception. Elles sont courantes partout dans le monde, au Canada Anglais, aux États Unis et ailleurs. Ils sont une vitrine sur une communauté et une culture et ces gens le rendent généralement bien ; Le cirque du soleil en est un très bel exemple ; Le show à Québec sur les silos du port de M. Lepage en sont un autre, ce show n’aurait jamais eu lieu sans subvention. Faire du sport pour les olympiques c’est aussi vivre de son art, pourtant, sans subvention, aucun de ces athlètes ne représenteraient notre pays… Le Canada contrôle l’information et s’attaquant aux artistes, il incite les citoyens à se tirer dans le pieds, comme il l’a fait avec le référendum de 1995, à la commission TB et avec l’entrée massive d’immigrants dans Montréal sans encadrement.
La poussée anti-artistes est à mon avis planifiée.
2. Voici d’autres coupures non publicisées et bien réelles qui rendent celles faites aux artistes presques marginales.
Réf. Tiré du Journal les Affaires du 28 juin/4 juillet, page 8. Un résumé de l’article de Alain Duhamel, alain.duhamel@transcontinental.ca. J’accompagne le texte de quelques commentaires de mon cru entre ( ).
Plusieurs organisations et organismes économiques se voient coupées des subventions essentielles à leur survie et on en parle pas.
a. La technopole maritime du Québec de Rimouski. La biologie maritime de cette institution représente un créneau en émergence et elle ne peut se passer présentement du financement de l’État. Sa survie est mise en danger. Son mandat est de former une grappe des sciences et technologies de la mer, 1/3 de son financement provenait du fédéral, env. $125,000. (Ce n’est pas beaucoup et des observateurs sont unanimes à dire que c’est un secteur de pointe. Le Québec est un pays maritime et il devrait posséder des chantiers maritimes bien vivants, des écoles de formation dans ce domaines et une flotte maritime ce qu’un Québec souverain posséderait. On ne voit pas cela et on fait tout pour ne pas qu’on s’en rende compte…)
b. À St-Hyacinthe, la Thechnopole agroalimentaire créée en 1993, elle recevait $200,000. “Nous sommes moins dépendants d’un financement fédéral que d’autres organismes, mail il reste un élément essentiel, dit Mario De Tilly, directeur du centre”. La Technopole de la Vallée du St-Maurice à de forte chances de cesser ses activités, le 40% provenant du Fédéral sera très difficile à remplacer ; La technopole de la région de Thetford et le parc biomédical de Sherbrooke, vont se retrouver dans une situation financière fragile.
Les compressions vont toucher 225 organismes Québécois.
D’ici 2010, le fédéral réduira de 380 millions de dollars son aide annuelle au développement économique au Québec. Parmi les organismes touchées, il y a aussi, l’Association des manufacturiers d’équipements de transport de véhicules spéciaux, les laboratoires de l’Institut national d’optique. Dans le secteur industriel, Aéro Montréal et le centre spécialisé du diamant à Matane, sont parmi ceux-là.
Mme Carole Voyzelle, présidente de l’Association des parcs de recherche et technopoles du Québec déclare : “Manifestement, le ministre n’a pas évalué les répercussions de sa décision. C’est tout le système québécois d’innovation qui est attaqué !”
Ma conclusion :
Pendant que la fédération engrange les milliards de surplus, on coupe généreusement dans ce qui peut représenter une croissance économique, économique et culturelle du Québec.
Même le gouvernement Charest trouve que cela va trop loin ! C’est peu dire !
Des milliers d’emplois vont être affectés et les citoyens ne sont informés que des coupures marginales aux artistes.
Les artistes sont le maillon le plus faible des coupures et attaques contre notre société et ils sont délibérément donnés en pâture aux citoyens qui cassent du sucre sur leurs semblables les plus vulnérables.
Dans le secteur maritime, ce qui se fait dans ce domaine semble se diriger majoritairement vers Terre-Neuve alors que nous devrions être un joueur important dans ce domaine.
Aucune autre province Canadienne n’abandonnerait son droit de gestion de ses territoires et de ses ressources. C’est ce que s’apprête à faire les Québécois dans l’approche commune sans en être réellement informé, comme en 1949 avec le Labrador. Réveillons-nous, ce n’est pas un jeu.
Il y a des moyens de contrer les conservateurs !
Je me permet de rassembler dans mon blogue et dans mon site tout ce qui traite des relations Québec-Ottawa en provenance de plusieurs sources. Je vous invite à y jeter un coup d’oeil occasionnel, saglacweb.blogspot.com est alimenté régulièrement de nouveaux textes.
Merci de votre attention :
Jean-Pierre Plourde
Site : saglacweb.com
Blogue : saglacweb.blogspot.com,
Réf. POL578-08SEP-COUPURES


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2 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    22 septembre 2008

    Merci M. Archambault de vos commentaires.
    Un investissement ne devrait pas empêcher l'autre.
    Si les Québécois récupéraient leurs billes et prenaient en main leur destiné, les mentalités changeraient, le goût de vivre reviendrait, le goût d'entreprendre suivrait et les revenus bondiraient.
    Nous subissons une intimidation continuelle et nous nous écrasons:
    Voici une parole de Churchill qui représente bien notre situation: « Ils ont eu le choix entre le déshonneur et la guerre; ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre ».
    Je crois que la goélette dont vous parlez a déjà fait l'objet de rénovations majeures de la part d'un particulier qui y a investis beaucoup de ses sous. Sans le contrôle de nos ressources et dans notre situation comme peuple, c'est peut-être la seule solution qu'il nous rester.
    Nous le constatons, les besoins sont grands, nos ressources sont là, mais nous n'en n'avons pas le contrôle et il semble bien qu'on devra disparaître à moins de convaincre le peuple des conséquences de son indifférence...
    Excusez le retard à vous répondre.
    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com

  • Archives de Vigile Répondre

    21 septembre 2008

    Couper mais aussi, ne rien faire...
    À propos de développement maritime, contré par les canadianisateurs, le cas d'espèce de l'impossible mise à l'eau de la seule goélette patrimoniale capable de naviguer, la Goélette Grosse-Île, illustre bien les carences à cet égard et le soin que prennent les canadianisateurs à ne rien faire pour mettre en valeur nos ressources et héritages maritimes.
    Lors du 400e, on s'est contenté de mettre en valeur le patrimoine des autres, à La Rochelle ou ailleurs, en recevant par exemple à Québec les plus beaux voliers du monde, cependant qu'on a refusé d'accorder un prêt de 300 000$ afin de sauver la Grosse-Île, et d'en faire un porte-étandard de notre fier patrimoine marin.
    Pour connaitre la turpitude de nos décideurs qui ont préféré consacrer des sommes colossales à d'événementiel spectacles éphémères et sans lendemain, alors qu'ils auraient pu pour une fraction de ces sommes, construire, investir dans des réalisations structurantes et pérennes, voir la documentation pertinente :
    GG-Î-Goélette Grosse-Île
    Sauvetage du patrimoine maritime
    Société de la goélette Grosse-Île
    Un projet pour le 400e de Québec