Le balcon

Billet de Caroline


Mis à part quelques groupes souverainistes, ni le gouvernement du Québec, ni la Ville de Montréal, ni les autorités diplomatiques françaises au Québec, ni même le Parti québécois ne marqueront mardi le 40e anniversaire du célèbre discours qu’avait prononcé le général de Gaulle du balcon de l’hôtel de ville de Montréal, le 24 juillet 1967.
La nouvelle chef du Parti québécois, Pauline Marois, a dit à La Presse hier qu’elle aurait aimé que le gouvernement du Québec souligne les 40 ans de la déclaration du général. Mais, du même souffle, elle a ajouté que le PQ ne le marquera pas non plus. Elle n’a pas eu le temps de s’en occuper depuis sa récente nomination, et son parti s’affaire à préparer le 20e anniversaire du décès de René Lévesque, survenu le 1er novembre 1987.
([Éric Clément – La Presse 22-07-2007->7810])
Pas le temps !
La chef et son parti souverainiste n’ont pas le temps
de prendre le temps
de souligner les 40 ans du
VIVE LE QUÉBEC LIBRE
lancé par Charles de Gaulle, le 24 juillet 1967,
du haut du balcon de l’Hôtel de ville de Montréal,
occupés qu’ils sont à la mise en place du 20e anniversaire de la mort
de René Lévesque.

C’est dire à quel point, les yeux sont tournés vers l’avenir.

« La situation a évolué car, aujourd’hui,
tout le monde est un peu embarrassé » explique Louise Beaudoin.

Ce qui a de quoi embarrasser,
c’est que 40 ans plus tard, le Québec n’est toujours pas
un Québec libre.

Ce n’est pas en donnant l’impression que
seuls quelques groupuscules de fanatiques, d’extrémistes,
attachent de l’importance à la liberté du Québec que
l’idée de la souveraineté, laquelle, selon Madame Beaudoin,
« n’est pas morte mais pas forte »,
atteindra son apogée.

« Le fait qu’il y ait eu dans notre histoire
des événements comme celui-là
nous oblige à une certaine réflexion »
concède par ailleurs Madame Marois.

Les non-événements aussi.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2007

    Elle n'a pas eu le temps... Que ferait-elle si elle devenait PM du Québec???? Aurait-elle le temps de parler de souveraineté???? De l'identité? De la langue? Etc...
    Quant à moi, qu'elle continue à faire de la tarte aux pommes...

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2007

    Voici le défi qui s'offre à notre liberté: décider de croître ou rester médiocres.
    Si nos ''leaders élus'' ne s'affirment pas, restent silencieux, n'en finissent plus
    de taire notre projet de souveraineté comme un sujet tabou, alors que dans nos esprits et dans nos coeurs, il est bien vivant, nous nous devons, nous, de nous affirmer et de le dénoncer. Ils ont pourtant une grande responsabilité face à
    notre programme, face à nous militants.Qui nous écoutera? Ils ont choisi d'écouter le peuple du 26 mars, ils ont décidé que ceux qui ont voté pour l'ADQ et le PLQ,
    décideraient pour nous, choisiraient pour nous. Jamais , je n'ai autant souffert,
    des longs silences, du manque de leadership, que se passe-t-il? Pourquoi ont-ils
    tant perdu de confiance et de fierté nationaliste.Notre avenir est inscrite en nous,
    c'est notre histoire, c'est notre façon d'être nous, vraiment nous en tant que nation.
    Il faut q'un grand se lève et nous redonne de l'estime de soi, de la confiance en notre avenir, de la créativité et de la fierté...de la fierté de ce que nous sommes et nous voulons être. Il faut que ce leader nous aide à ouvrir cette porte vers notre liberté, vers notre souveraineté.

  • Raymond Poulin Répondre

    23 juillet 2007

    En effet. Si pauline Marois continue de susciter des non-événements et prôner la non-action (qui n'est certes pas ici le non-agir du Dao), elle finira par se retrouver non-chef d'un non-parti. Elle pourra alors, comme le centurion en larmes dans Astérix, se cogner la tête sur le mur qu'elle aura frappé en reprenant ses paroles: «Ce sont tous des imbéciles et je suis leur cheffe!» Et Louise Beaudoin qui vient à sa rescousse dans une langue de bois sibylline, comme si elle ne pensait pas ce qu'elle pense depuis quarante ans! Il lui faut sentir la situation du parti dans l'opinion publique plutôt fragile pour avaler une telle couleuvre afin de sauver les meubles.
    Raymond Poulin