« Un politicien de la droite musclée qui pense qu’on peut tout obtenir avec de l’argent et des menaces »
Montréal, le 22 mars 2007.—Intervenant pour une rare fois dans une campagne électorale québécoise, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal dénonce le chantage auquel se livre le Premier ministre canadien Stephen Harper lorsqu’il annonce son intention de ne pas poursuivre les négociations fiscales avec le Québec si l’électorat québécois n’élit pas un parti à son goût lundi prochain.
Rappelant qu’il faisait partie du cabinet politique du ministre de l’Immigration Jacques Couture lorsque ce dernier a négocié fructueusement avec le gouvernement Trudeau l’accord Cullen-Couture permettant au Québec de jouer un rôle dans la sélection des immigrants, le président général Jean Dorion souligne que même Trudeau, aussi intraitable qu’il ait pu être, n’avait jamais osé aller aussi loin que Stephen Harper, pourtant un parfait étranger au Québec.
« Monsieur Harper est un disciple de George Bush, un politicien américain de la droite musclée doté d’un passeport canadien, qui pense qu’on peut tout obtenir avec de l’argent et des menaces. Espérons que nos concitoyens accueilleront ces dernières avec le mépris qu’elles méritent » a conclu Jean Dorion.
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