Le dossier Option Canada n'aura finalement aucun impact dans l'actuelle campagne électorale provinciale.
Le Directeur général des élections du Québec, Marcel Blanchet, vient en effet d'accorder un nouveau délai jusqu'à la mi-mai au juge Bernard Grenier, qui agit à titre de commissaire enquêteur dans cette affaire.
Le juge Grenier doit se pencher sur des allégations contenues dans le livre Les secrets d'Option Canada de Normand Lester et Robin Philpot, touchant notamment le financement du camp du «non» lors du référendum de 1995.
Le juge Grenier a demandé ce report en raison, justement, de l'élection, faisant valoir que celle-ci a rendu difficile d'interroger certains témoins impliqués dans la campagne, sans préciser lesquels.
Le juge ajoute qu'il doit également examiner de nombreuses questions de droit ou de compétence soulevées par certains procureurs des témoins avant de poursuivre les travaux. Il estime qu'il serait souhaitable et équitable de les entendre avant que la commission n'interroge ces témoins.
Me Grenier admet par ailleurs que son mandat aura pris beaucoup plus de temps que prévu, notant qu'il ne pouvait prévoir au préalable le nombre de témoins, l'ampleur de la preuve documentaire ainsi que les nombreuses questions de droit et de compétence soulevées par certains témoins.
Le juge Grenier n'écarte pas, d'autre part, la possibilité de remettre deux rapports, soit un pour faire la lumière sur les allégations comme telles, et un autre pour émettre des recommandations afin d'améliorer les règles de financement lors d'un référendum.
Affaire Option Canada
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