La Gifle... présidentielle

Tribune libre 2008

Une gifle présidentielle, voilà ce dont la Québec n’avait pas besoin. Harper savoure la situation et je suis sûr que Charest, en bon petit roi nègre, doit savourer aussi le contentement de ses maîtres à Ottawa. Et voilà la farce sinistre pour nous d’un sommet de la francophonie qui, comme le 400ième , est dirigé par Ottawa : publicité bilingue, présentation bilingue, la reine-nègre en tête. On nous dit clairement que nous sommes sous la botte des anglais d’Ottawa et qu’ils veulent bien, par pure bonté, nous laisser parler français dans un pays britannique. Quelle condescendance !
Et nous, le petit peuple, qui osons encore parler français, avons voté, heureusement pas en majorité, pour ces anglais qui veulent justement nous faire disparaître, qui veulent nous asservir au grand capital, aux complexes militaro-industriels responsables des guerres, des pertes humaines et des souffrances inimaginables. Beaucoup de Québécois ont voté pour le retour de la peine de mort, l’emprisonnement d’enfants de 14 ans et plus de la disparition lente de la culture francophone, du contrôle du corps des femmes, etc. etc. !....quelle misère…et pour couronner le tout, des boules à mitres qui écrivent d’Italie leurs doléances d’avoir perdu le pouvoir.
C’est une chaîne. Nous élisons à Québec un petit roi-nègre qui nous vend à la pièce, (récemment l’hôpital Ste-Justine en partenariat public-privé) inféodé par cette grosse machine financière américaine représentée par le roi George W. Bush suivi de ses valets style Sarkosy et Harper et de leurs sous-valets comme Charest et Dumont.
Sur un plan un peu plus proche de nous, comment expliquer que des personnes telles Josée Verner, potiche par excellence, Maxime Bernier, gaffeur hors pair, aient pu se faire élire et avec un si haut taux de majorité ? Comment se fait-il que quelqu’un comme André Arthur, réputé pour vomir des analyses, des critiques au pire scatologiques à la radio-poubelle, s’est fait élire dans son comté ? J’ai entendu des commentaires de personnes qui regrettaient de ne pas avoir suffisamment de députés conservateurs ministrables pour ajouter du poids au Québec dans le Cabinet Harper ! Quel poids ? On en avait avant, Verner, Bernier et d’autres. Cela a donné quoi ?....rien ! Ils n’ont en réalité aucun pouvoir, ils n’ont même pas le droit de parler aux médias sans l’’’imprimatur’’ de Harper. Farces, illusions !
Que nous reste-t-il ? Je ne sais vraiment pas. Au pis aller, le Bloc à Ottawa qu’on a heureusement élu, mais au Québec ? Le parti Québécois ? Faites-moi rire !...comme depuis son intronisation, Mme. Marois se déguise en courant d’air, en fantôme. Le Parti Indépendantiste ? J’aimais bien l’idée mais là aussi, à l’approche de l’Halloween, est invisible, incolore et inodore et se déguise en fantôme.
Encore une fois, que nous reste-t-il ? Je dois vous avouer que je ne sais pas, je ne sais plus. Qui peut répliquer à Sarkosy qui a franchi des milliers de kilomètres pour venir nous rabrouer et ouvrir les cérémonies de la francophonie à laquelle il ne croit pas ? Personne ! Rêve-t-on ? Va-t-on un jour se réveiller ?...ou sombrer dans l’anonymat le plus total et disparaître à plus ou moins brève échéance sous l’emprise de religions qui vont certainement remplir le creux laissé vacant par les faibles, les inertes ? Doit-on revenir à l’époque de la conquête où le petit peuple avait deux maîtres, les Anglais et les curés inféodés à ceux-ci ?
Si quelqu’un a une réponse valable, je suis preneur.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    @ M. Parent
    Comme le dit M. Bousquet, « vous êtes bien sombre ». Mais qui ne l'est pas. Effectivement, on peut, à bon droit, désespérer parfois. La question est, cela participe-t-il utilement à la lutte qui est la nôtre, celle de l'affranchissement du peuple souverain du Québec, quand on fait l'étalage public de nos épisodiques découragements ? Je ne crois pas !
    Le militant me semble avoir un devoir de congruence. Il ne peut pas un jour s'enflammer, parce que le contexte nous mobilise, nous encourage et le lendemain, nous montrer écraser par le poids de la longue, longue marche du peuple souverain, qui à hauteur d'homme dans l'espace-temps qui est le sien, semble interminable. Les humains passent, les peuples restent. Les États passent, les peuples restent, voilà 400 ans que ça dure, dont presque 250 sous domination britanniques et ses États avatars.
    Le militant me semble devoir vivre et refléter la conviction qui est la sienne. Notre lutte est juste. Donc, elle vaincra.
    Circonstanciellement aujourd'hui :
    « Qui peut répliquer à Sarkosy qui a franchi des milliers de kilomètres pour venir nous rabrouer et ouvrir les cérémonies de la francophonie à laquelle il ne croit pas ? Personne ! », nous dites-vous.
    Quand bien même aucun de nos chefs le feraient, cela ne veut pas dire que rien ne se passe... Du reste, ce qui n'est pas le cas, l'ensemble de la réplique souverainiste me semble tout à fait appropriée et congruente. Voir mes contributions ici et dans d'autres titres, dont :
    Lettre à mon frère Nicolas
    Tribune libre - Vigile - Raymond Poulin -19 octobre 2008
    Dont cet extrait paru dans le titre :
    Chronique de Patrice Boileau
    Du soulagement à la déception
    15 octobre 2008
    Dans un message s'adressant à Nestor Turcotte :

    Il y a tant à faire
    Il faut cesser de remettre son pouvoir entre les mains des autres, y compris d’attendre que d’autres prennent la parole, ou quand il s’en trouve, de s’en contenter. Il faut cesser de remettre son pouvoir entre les mains de nos chefs. Seuls, ils ne peuvent rien. On s’est trop longtemps contenté d’applaudir au lieu de prendre la parole, au lieu d’agir. Trop longtemps contenté d’applaudir les charismatiques René Lévesque, Pierre Bourgault, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard. Trop longtemps contenté d’attendre qu’ils trouvent le moyen de nous sauver, de nous réunir, de nous motiver, de nous mobiliser, de nous animer, de nous féliciter, de nous entendre. Ils ne peuvent rien si nous ne prenons pas nous aussi la parole, si nous ne posons pas de gestes, si nous ne nous efforçons pas d’agir, de poser des geste citoyens, de concevoir des actions directes, si nous attendons d'eux des félicitations, des réponses. Il font ce qu'ils peuvent, au mieux de leur entourage, de leurs capacités, du temps qu'il leur est imparti, de leurs a priori, de leur capacités, de leurs talents. Il y a tant à faire, et... on en a vu des exemples récemment.
    L'initiative personnelle et collective
    L’opposition des artistes a montré ce que peut produire le fait de cesser d’attendre, de cesser de remettre son pouvoir entre les mains de nos chefs. Ils ont sans attendre, sans mot d’ordre précis, produit une action salutaire, sans ces actions, le Bloc allait tout droit à l’abattoir. Des artistes se sont réunis en petits groupes fondés sur des amitiés et connivences électives, ils ont produit des oeuvres des actions citoyennes, un clip qui a fait un malheur, Culture en péril , suivi d’autres clips citoyens dans unissonsnosvoix.ca , sans parler des manifestations à Québec et Montréal, des entrevues dans les médias, etc.
    Une action des souverainistes qui serait autre chose que d’attendre que nos chefs nous motivent ou nous animent reste à entreprendre, et pas seulement à travers le PQ, le Bloc, QS ou le PI du reste. Les partis politiques sont des porte-avions difficiles à manoeuvrer. Ce qu’il nous faut aussi, non pas pour leur rentrer dedans mais pour les appuyer : des destroyers, des vedettes, et tout ce qui peut contribuer à tous les combats, sur tous les terrains. Voilà ce qu’il nous faut construire. Et, il faut cesser d’attendre.
    Votre déception du PQ et du Bloc me semble de l’ordre de l’attentisme, votre réponse à votre inaction, au fait d’adhérer à la culture de l’applaudissement de nos chefs, ( Parizeau est le seul indépendantiste du PQ avez vous dit me semble-t-il quelque part ), culture partager par beaucoup, et beaucoup trop, me semble devoir se transsubstantier en culture de la prise en main de soi, d’abord. Non pas pour faire mieux que les autres, mais pour faire, tout court, pour faire quelque chose qui soit soi. Au meilleur de soi. Avec ce qui anime ce soi, ce qui est parti de ces forces, de ses talents, des ses intérêts, sans attendre et avec les moyens que l’on a soi, ou que l’on peut réunir autour de soi. Et, ça tombe bien, on a tous des talents, et ils y a tant de talents qu’on ne peut chacun, tous les avoir. Ainsi on trouve des gens qui ont le talent, la capacité, le plaisir d’exercer, de la parole, d’autre de l’écrit, d’autres de penser, d’autres professer, d’autres de communiquer, d’autres d’animer, d’autres de foncer, d’autres de réunir, d’autres d’exécuter une tâche technique, mécanique, etc. etc.
    Il n'y a pas personne !? Vraiment ?
    Ainsi donc, à votre exclamation déplorant le fait que pour défendre « nos foyers et nos droits » il ne se trouverait « Personne ! », je la ferais question : « Personne ? »
    Et, je répondrais...
    Il y a vous, qui avez pris la parole, l'ayant prise, non plus cette fois en vous désolant d'être le seul ( et vous ne l'êtes pas, seul, d'autres ici ont pris la parole ), la prenant donc, vous auriez été le seul à formuler votre dénonciation de ce qui vous a agressé, qui vous a désolé, vous auriez été le seul, que vous auriez fait oeuvre utile. Cela parce que sans attendre d'autres chefs, ou récompense, hormis le fait d'avoir fais ce que dois, nous y aurions vu quelque raison d'espérer, quelqu'un a parlé qui dit ce que nous sommes, ce que nous pensons. Quant à la portée de vos dires, elle ne compte pas ! Elle a déjà une portée en soi, dans l'énergie qui circule, dans l'énergie de l'inconscient collectif qui est le nôtre. Elle a une portée, dans le contenu qui se déploie, ici, dans Vigile. Ce site porte la parole citoyenne qui est la nôtre. Déjà ça ! C''est tout, sauf rien, ni personne.
    Et, il y en a d'autres, de très nombreuses autres personnes. Il y a toutes celles qui nous lisent, et qui y trouve matière à espérer, ou comme vous, à désespérer en vous lisant, à moins que... au contraire, vous lisant, quelque chose en eux se réveille pour ne pas abonder. Je ne sais... Comme quoi, toute parole compte aussi...
    Voilà ce qui compte. Il faut faire ce que dois. Point. Que ça. Peut importe le reste. Peu importe l'impact. Il faut cesser de viser l'efficacité, le succès, ainsi, il n'y a jamais de défaite. Il n'y a que ce que l'on fait, ou pas, pour la cause qui nous est chère. On cesse de remettre son pouvoir d'action entre les mains des autres. On a fait ce que l'on avait à faire. Point. On aura beau pleurer, crier, se plaindre, cela ne changera rien, surtout si cela nous a permis de s'abstenir de faire ce qu'il fallait, soi, faire.
    Si nous avons une obligation de résultat. Si c'est que l'on demande à ce peuple, nous devons d'abord être des agents de changement, nous devons d'abord nous même refléter la conviction profonde qui est la nôtre. Ce peuple mérite le respect, mérite la liberté, hors l'enfermement canadianisateur. En participant à Vigile, nous endossons le rôle d'éveilleur, de militant, capable d'emporter l'adhésion, capable de partager l'énergie qui nous habite, capable d'exprimer la motivation qui est la nôtre. Sujet bien sûr aussi au découragement, mais ces jours-là... il faut me semble-t-il rentrer dans ses terres, se reposer, marcher dans l'automne, voire l'hiver, pour trouver en soi, si on la trouve, le combustible capable d'enflammer ce qui doit l'être. Trouver de l'aide au besoin, hors l'espace public de ce site.
    Si vous voulez construire maison, avec qui voudrez vous travailler, avec un contracteur qui vous dira qu'il ne voit pas comment y parvenir tellement le marché est dur, tellement les fournisseurs lui font de la misère, ou avec celui qui vous dira, du calme, on va y travailler, peu importe les écueils, peu importe les enfargements, peu importe les difficultés, en vous disant, qu'ensemble, avec vous, avec la force que vous êtes, la sienne aussi, il est confiant de trouver ce qu'il faut pour construire maison ?
    Personnellement j'aimerais bien tomber sur tel artisan. C'est pourquoi je m'efforce d'être à cette hauteur là. Les jours où je n'y parvient pas... je travaille dans mon atelier, ou, je prends des vacances. On en a tous besoin.
    Voir aussi
    Chronique de Thérèse-Isabelle Saulnier
    Vous avez dit... "50" ?
    17 octobre 2008
    Je disserte sur le même sujet :
    « Le défaitisme est le père aimant de la défaite, sa compagne, l’amère victoire ! »
    Aujourd'hui, je trouve la force de vous dire que tout ce que je vois en ce moment pourrait me désespérer, surtout si je crois ce que l'on tente de me faire croire, mais quelque chose en moi me dit que tout ça n'est qu'une apparence, qu'un faux semblant. Je trouve la force que résister à ce que l'on tente de me faire croire. Ce n'est pas vrai que ce peuple souverain du Québec endosse l'État actuel du Canada. Ce n'est pas vrai qu'il a démissionné. Ce n'est pas vrai que nos chefs souverainistes ont lâché le morceau. Ce n'est pas vrai qu'un Président de la France pourra valider un Canada qui n'a jamais nommément soumis l'Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne à l'approbation du peuple souverain du Québec. Ce n'est pas vrai que nous sommes en train d'assister à la déliquescence de notre cause. Au contraire.
    Je vois dans ce qui se passe, ici dans Vigile, ailleurs dans les médias, récemment dans les dernières élections fédérales, une vitalité, une force, qui se déploient comme jamais à travers de nouvelles initiatives citoyennes, à travers de nouveaux moyens de communication, à travers les Courriers des lecteurs, dans les Forums et blogues Internet. À chaque jour des renforts arrivent, d'autres arguments viennent nourrir l'ensemble de l'argumentaire. À chaque jour, quelque chose vient renforcer ce qui par ailleurs a été ébranlé. Il ne se passerait rien, cela ne nous ébranlerait pas, que nous aurions déjà avancé.
    En fait, justement, ce qui compte, ce n'est pas ce qui survient ou pas. Ce qui compte c'est que cela ne nous ébranle pas. Ce jour où cela surviendra... Nous nous retourneront sur nos pas et pourrons constater qu'il ne suffisait que de cela, pour vaincre les forces qui de toutes leurs forces n'attendent que cela... nous voir ébranlé !
    Le fait de ne pas l'être, le fait de ne pas le paraître parce que nous ne le sommes pas suffit à les décourager, eux, et pas nous. Car c'est leur situation à eux qui est désespérée. Voilà 250 ans qu'ils travaillent à nous faire disparaître. Vous trouvez que nous n'existons plus ? Que nous sommes déjà disparu ? Vraiment ?
    Le seul fait de ne pas être ébranlé suffit à les ébranler, même en ne faisant que ça, ne pas être ébranlé. Et, si nous le sommes, ce jour-là, nous occupant de nous ressourcer ailleurs pour ne pas l'être et paraître, cela suffit que d'autres puissent être et paraître, tout, sauf... ébranlés et perdants d'avance. Ce qui les détruit.
    Merci d'avoir fais ce que dois, comme quoi le pire n'est jamais sûr...
    Autre contribution sur le même sujet dans le titre :
    Chronique de Bruno Deshaies
    Trouver LA solution
    16 octobre 2008

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2008

    @ Nestor Turcotte
    « Et ceux qui devraient le dire ouvertement sont trop occupés à compter le montant de leur pension. », nous dites-vous.
    Systématiquement donc, vous persistez et signez dans le dénigrement disgracieux, le procès d'intention. Comme en témoigne le fait que vous le faites ici comme ailleurs, directement ou insidieusement, dans un titre portant sur le même sujet. On y trouvera ma réponse à vos attaques. Elle s'applique pareillement qu'à celles que je trouve ici, puisqu'il s'agit encore de la même eau.
    Lettre à mon frère Nicolas
    Tribune libre - Vigile - Raymond Poulin -19 octobre 2008
    On pourra y lire que nous sommes dotés d'une excellente équipe dirigeante. L'actuel développement de l'affaire en cours en témoigne. Cette équipe se complète, chacun apportant sa pierre. Ce qui permet aux souverainistes de pouvoir contrer les attaques, tout en se réservant la prudence qu'il faut pour ne pas être pris en défaut d'avoir mal interpréter la situation, comme l'affirme les autorités françaises.
    Tout ce que vous faites ne contribue à rien d'autre que la division du mouvement souverainiste. Vous faites le jeu des fédéralistes, qui disent comme M. Charest l'a dit aujourd'hui. Il profite de l'occasion pour parler de « confusion » dans les rangs souverainistes. La Presse - 2008 10 19 - « Jean Charest refuse d'interpréter les propos de Sarkozy ».
    J'ai lu ailleurs des activistes canadianisateurs écrire dans un Forum ou blogue internet que « jamais la souveraineté ne verra le jour parce que même les souverainistes ne s'entendent pas entre eux, il n'y a qu'à voir ce qui s'écrit dans Vigile »
    Ainsi, c'est la nouvelle ligne canadianisatrice. Vous en faites une belle démonstration. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Est-ce vraiment comme ça que vous penser pouvoir faire avancer la cause du peuple souverain du Québec. Celle de la création de l'État souverain du peuple souverain du Québec ? Pour l'heure m'est d'avis que votre obstination pathétique contribue au contraire à tout le contraire. Non seulement vous instillez la division, mais en plus vous faites le double jeu de nos adversaires :
    - de un : en étant un facteur de division
    - de deux : en accréditant la thèse canadianisatrice qui veut tirer parti de cette supposée division, que vous alimentez à chaque jour.
    Invitation
    Je crois sincèrement que vous pouvez faire mieux pour la cause qui vous est chère, à savoir, mieux et davantage parler d'indépendance, défendre et illustrer la pertinence de sa réalisation, défendre et illustrer la cause du peuple souverain du Québec.
    Je suis persuadé que le militant que vous dites être, on ne se connaît pas, a beaucoup mieux à offrir, à partager, à exposer. Je suis persuadé que vous disposez de qualités, de ressources, d'énergie, qui investies ailleurs que dans l'attaque des souverainistes pourraient se déployer plutôt dans l'attaque de nos adversaires. Cela en appui aux autres souverainistes, non plus en rivalité affichées, mais en toute complémentarité, en toute synergie.
    Le ressentiment, voire la perfidie qui vous anime pourraient être s'ils sont bien dirigé(e)s, de redoutables armes contre nos adversaires. Pour l'heure, tout cela se retourne contre vous, contre nous donc. Ce qui n'est pas acceptable autant pour nous que pour vous. Vous vous déconsidérez vous-même, ce qui déconsidère notre lutte toute entière. Nous n'avons aucun intérêt à ce que le militant émérite que vous êtes, soit ainsi disqualifié par son propre ressentiment.
    Je vous invite à revisiter ce que pourrait être votre action. Non plus dirigée contre vous-même, mais bien contre nos adversaires. Ce qui doit motiver les militants que nous sommes, c'est de participer de concert avec ses frères et soeurs d'armes, à la lutte commune, et non pas s'obstiner à venger quelque déception, ou affront que vous auriez subi ou que vous subissez. Nos chefs sont ce qu'ils sont. M. Parizeau a toute mon admiration. Malheureusement il a choisi de quitter. Cependant, il reste et continue le combat. Heureusement pour nous. Cependant lui, fait ce que je vous invite à faire. Il prend la parole, dit ce que dois, et, en reste là. Ce qui a pour effet d'avoir de l'effet. Vous, le seul effet que votre dénigrement provoque consiste à discréditer notre lutte. À donner des arguments à nos adversaires et à leur fournir un bras armé pour diviser nos gens.
    Je suis persuadé que vous pourriez faire passer le message que vous dites vouloir faire passer, à savoir le bien fondé de la souveraineté de l'État du peuple souverain du Québec, autrement et mieux. Je suis sûr que vous pourriez trouver les mots pour le dire.
    Il y a autre chose à faire que de « simplement se terrer et disparaître » dans le cas où vous cessiez de vous en tenir à l'attaque des dirigeants du PQ et du Bloc québécois. Ce que vous voulez qui soit dit « ouvertement » dites le. Mais il semble que vous soyez « trop occupés à compter » le nombre de piques que vous lancez à tout vent, à l'encontre des dirigeants souverainistes. FONCER donc. Le sacrifié que vous êtes ne sert en rien notre cause commune. Tout ce que vous sacrifiez pour l'heure, est le capital de crédibilité qui autrement pourrait être le vôtre, et partant, s'ajoutant au nôtre, devenir nôtre.
    En espérant vous voir à nos côtés, parce que moi, je suis encore du vôtre. J'espère encore vous convaincre d'être des nôtres. Ce qui ne vous empêchera en rien d'être ce que vous êtes, un souverainistes mordu, tenace, persévérant, obstiné, de la cause du peuple souverain du Québec, prêt à se sacrifier pour la cause. Pour la seule qui compte, celle du peuple souverain du Québec, et non pas celle d'un parti en particulier, non pas celle du parti pris du dénigrement, de la division.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2008

    M. Parent, que vous êtes sombre ce matin.
    À la suite de Charles Trenet, vous posez la question : Que reste-t-il de nos amours, que reste-t-il des si beaux jours ?
    Vous me semblez avoir le bonheur fané.
    Il reste nous, Québécois encore francophones et francophiles dans un monde qui s'anglicise, même en France, voir le message de Mme Bombardier dans le devoir de ce matin. So what ?
    Ce qu'il nous reste de positif ? Grâce au PQ, depuis 1976, nos francophones ont pris du poil de la bête en économie, nos cultivateurs se sont enrichis, nous occupons de meilleurs emplois mieux rémunérés, fait moins froid l'hiver, on vient d'élire le Bloc avec 66 % des sièges au Québec, même avec moins de 40 % des votes. Le PQ va probablement revenir comme opposition officielle ou va prendre le pouvoir, ce qui n'est pas impossible. Fait beau en fin de semaine et on n'a pas d'épidémies trop mortelles et nos arbres son multicolores en attendant la belle neige blanche et Noël et le Jour de l'An et, à nouveau...le printemps. COURAGE !

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2008

    La réponse est simple: il faut cesser de croire à ceux qui, depuis 40 ans, font miroiter LA solution de l'indépendance, sans vraiment y croire. Ces gens-là ne sont pas prêts à sacrifier (même le «vrai pouvoir» à Ottawa ) pour faire avancer politiquement LA cause.
    L'indépendance d'un peuple ne se fait jamais dans la compromission et la stratégie. La seule voie: FONCER. Il y aura des sacrifiés, comme je le fus, mais ils mourront droits et dans la diginité.
    Mais, cela ne se produira pas, car ceux qui tiennent la barre, endorment les combattants les plus engagés et stérilisent leur action.
    Il faut faire autrement ou simplement se terrer et disparaître. La deuxième option est en marche. Et ceux qui devraient le dire ouvertement sont trop occupés à compter le montant de leur pension.
    Nestor Turcotte