Réplique à la chronique de M. Bruno Deshaies - « Voter pour bloquer le Bloc ? »

L’unité souverainiste

Une députation du peuple souverain du Québec majoritairement souverainiste.

Tribune libre 2008

De la pesanteur illusoire de la chaise vide sous tous fallacieux prétextes
Dans son texte « «  Voter en bloc pour le Bloc ou voter pour bloquer le Bloc ?  », M. Bruno Deshaies donne de bons arguments aux canadianisateurs pour nous faire léger dans leur balance partisane sous prétexte que d’aucuns pensent qu’un fort contingent de député(e)s du Bloc québécois à Ottawa permettait de nous faire pesant pour influencer le cours des décisions politiques d’un Canada par là, plus unitaire que jamais. Sous prétexte aussi que le Bloc ne parle pas suffisamment de souveraineté ou d’indépendance.
Or, la députation forte du Bloc québécois n’a pas pour but de nous faire «  pesants » ! Pesant au sens où on le suppose en certaines écoles de pensée souverainiste ou autre.
Être pesant oui. Mais pesant en tant que représentant, incarnant le vote souverainiste dans la représentation démocratique de la députation du peuple souverain du Québec. Oui, assurément, nous sommes un peuple souverain en dépit des apparences, en dépit de ce qu’affirme M. Deshaies.
Le peuple démocratique et souverain du Québec
Nous le sommes par définition, peu importe l’état actuel des choses, peu importe que cela s’incarne ou pas, ou mal, ou indirectement, effectivement dans l’État du Canada, ( et cela d’évidence ne s’incarne pas dans l’Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne puisqu’il n’émane pas du peuple mais qu’il n’est qu’avatar d’un Empire monarchique de droit divin à Reine nègre ), cela, puisque nous sommes un peuple démocratique. Cela si tant est que le Canada soit démocratique. Si tant est que nous le soyons ou voulons l’être. Et... nous le voulons. L’un de va pas sans l’autre. Le souverainisme dénonce en soi le fait que cette donne ne s’incarne pas dans l’État. Les partis souverainistes le dénoncent, en soi. Sans même en faire quelque promotion que ce soit. Cette dénonciation s’incarne à chaque fois qu’un représentant du peuple souverain du Québec est élu par les souverainistes. Et, elle n’est pas dénoncée, quand des fédéralistes parviennent à élire des député(e)s représentant l’exact contraire de cette dénonciation.
M. Deshaies, nous propose, sincèrement, de nous abstenir de dénoncer l’invalidité de l’état actuel des choses de l’État du Canada. Il invoque de très bons arguments cependant. «  Tous ces souverainistes orthodoxes devraient comprendre qu’ils ne seraient pas moins minoritaires à Ottawa même s’ils représentaient une majorité de Québécois. » ... « ... la campagne d’idées pour promouvoir l’indépendance du Québec est totalement évacuée. » de cette campagne électorale fédérale. «  Malheureusement, l’union des forces indépendantistes est à bâtir. Elle ne doit pas se limiter à entreprendre des combats électoraux à répétition. Elle doit transcender les partis politiques et elle doit promouvoir sur toutes les tribunes l’essence même de l’indépendance auprès de la population et dans la société québécoise. »
Renvoyer dos à dos « Voter en bloc pour le Bloc » et celles et ceux qui dénoncent de supposés opportunistes pour qui « L’indépendance, ( serait ) de surcroît un luxe ! » sous prétexte «  qu’ils vivent bien du régime et qu’ils en sont satisfaits… avec des bémols ! », me semble valider la division des forces souverainiste dont pourtant M. Deshaies se désole, en appelant plutôt à l’unité et au rassemblement. Il faut plutôt, me semble-t-il, appuyer les uns et dénoncer les autres.
L’unité souverainiste = une députation du peuple souverain du Québec majoritairement souverainiste.
Vous avez raison M. Deshaies, «  Voter en bloc pour le Bloc ne rapportera pas plus à long terme que ce que ce qui s’est passé auparavant dans notre histoire. » Et, ce n’est pas pour nous « rapporter plus » dans un ordre constitutionnel unilatéral du Canada qui n’émane pas du peuple souverain du Québec, qu’il faut que les souverainistes votent en bloc pour le Bloc québécois. Voter en bloc pour le Bloc québécois a pour but de dénoncer l’ordre constitutionnel actuel qui n’accorde pas au peuple souverain du Québec le droit d’être le seul valide fondateur de l’État qu’il désire, quelqu’il soit, Canada ou Québec souverain. Le Bloc québécois le dénonce cet ordre politique par le seul fait d’être un parti voué à la souveraineté du Québec. Il l’est dans ses statuts. Cela suffit.
S’abstenir de le faire, sous prétexte de rassemblement de nos forces ne peut que nous vouer tout entier au bon vouloir majoritaire de notre députation du Québec. Trudeau nous l’a prouvé en réunissant virtuellement cette députation en une même Chambre virtuelle, celle où serait réunie toute notre députation, notre représentation démocratique de peuple souverain, que nous les élisions à Québec ou Ottawa. Ne pas voter en Bloc pour le Bloc fait l’apologie de la chaise vide qui ne peut que nous faire minoritaires dans notre propre Assemblée de notre députation. Cela est inacceptable. Nous n’avons pas le droit de priver le peuple souverain de représentation démocratique dans les Chambres qui sont les siennes.
Occuper nos sièges pour ne pas être assiégés dans notre Citadelle Québec
Le rassemblement dont vous parlez doit se faire là aussi. Nous devons occuper tous nos territoires y compris celui-là. Ne serait-ce que par principe. Ne serait-ce parce que le fait de ne pas y avoir été présent, a été utilisé contre nous, contre le peuple souverain du Québec, contre les souverainistes, pour valider l’actuel état de fait de l’État du Canada aux yeux des autres nations. Au contraire, non sans nous être assuré que les souverainistes y soient majoritaires, si telle Assemblée était réunie, comme nous pourrions demander au peuple souverain du Québec de la réunir, si réunie, elle votait contre l’actuel état de fait constitutionnel de l’État du Canada actuel, volerait en éclat le seul argument permettant de validé démocratiquement l’état du Canada actuel et partant, à défaut d’invalider sa légalité, en invaliderait la légitimité. Une telle réunion, un tel vote de telle Assemblée, institutionnaliserait telle invalidité. Ce qui n’empêche pas même si elle n’est pas réunie, de manifester la validité de cette invalidité. Ce qui est radicalement autre chose que d’être pesant, pour trouver dans l’unité canadienne, de quoi en assurer la pérennité, comme vous le dites.
Le Bloc québécois, est tout autre chose qu’un instrument assurant l’unité du Canada. Voter en bloc pour le Bloc est toute autre chose que ce que vous affirmez. Et même si ce que vous dites est vrai, même si vos arguments peuvent s’inscrire dans une certaine réalité, vous ne pouvez pas pour autant écarter la possibilité qu’une représentation souverainiste forte à travers un fort contingent de député(e)s du Bloc québécois peut être aussi, cette manifestation forte de l’invalidité de l’État du Canada actuel. On ne peut exclure cette manifestation sans trahir le peuple souverain du Québec. Sans le priver d’une représentation démocratique. Sans le vouer au vide de l’Histoire. Sans le priver d’outils utiles, essentiels à son affranchissement, à son rassemblement. Union des souverainistes derrière une totale députation du peuple souverain du Québec, majoritairement souverainiste grâce une présence forte du Bloc Québécois à Ottawa.
Il est essentiel, capital, de cesser de se diviser à cet égard. Capital que les souverainistes, que les indépendantistes cessent de se diviser à cet égard. Nous devons occuper le territoire autour de la citadelle Québec. Nous pouvons le faire à Ottawa. Se réfugier dans la Citadelle ne peut que permettre qu’on nous y assiège. Nous pourrons nous y réfugier seulement le jour où nous déciderons de rapatrier à Québec toute notre députation. Pour l’heure, une partie de la députation du peuple souverain du Québec siège à Ottawa. Assiège Ottawa. Nous ne pouvons abandonner là une partie de notre députation, une partie importante de nos troupes. La seule circonstance qui permette que nous n’y siégions plus, est celle qui permettra au peuple souverain du Québec de voter pour le rapatriement de ces sièges, cela, lorsqu’il fondera l’État souverain du Québec.
Reste... tout le reste...
Comment emporter l’adhésion du peuple souverain du Québec ?
- Certainement pas en prônant la politique de la chaise vide.
- Certainement pas en faisant des procès d’intention aux souverainistes.
- Certainement pas en attaquant sans cesse, sous tout prétexte les souverainistes.

- Certainement en complétant pas ailleurs ce qui doit l’être
Si des souverainistes trouvent que les souverainistes ne parlent pas suffisamment de souveraineté, rien ne sert à le répéter ad nauseam. Ne reste qu’à en parler. Parlons-en !
Que les PIistes en parlent ! Que Vigile en parle ! Que nous en parlions toutes et tous !
Point final !
Ne reste à dire... en appui à ce que M. Duceppe a dit au débat des chefs, à ce que Mme Marois a dit de la « souveraineté culturelle » chère à M. Charest, contre ce que M. Art-Peur a dit, contre ce que M. Charest dit, à savoir :
Tout ce qui pourra être ajouté et qui milite en faveur du plein et effectif exercice de la souveraineté du peuple souverain du Québec, à savoir : tout ce que les PIiste pourront dire pour faire la défense et l’illustration de la souveraineté de l’État du Québec.</quote>
À nous les souverainistes de le dire, de le développer, ici dans Vigile, là, ailleurs, dans le PQ, dans QS, dans le PI, dans le PV, voire dans le PLQ, dans l’ADQ, dans les journaux, dans Internet, etc.
Ainsi, l’unité se fera, parce qu’elle sera déjà effective, en appui à tout ce qui s’affiche souverainiste et contre tout ce qui s’affiche fédéraliste. Voilà où se trouve l’unité, le rassemblement des souverainistes. Ce qui ne manquera pas de produire une pression encourageant l’utilisation de tous les arguments ainsi exposés, arguments favorables à la souveraineté. Au lieu de diviser, d’affaiblir et d’exposer à la critique, celles et ceux qui s’affichent souverainistes, donnant des arguments à nos adversaires canadianisateurs, ou à ces indécis, voire ces fédéralistes, de qui l’on espère l’adhésion.
Votons en Bloc pour le Bloc québécois.
Luc A.


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4 commentaires

  • Bruno Deshaies Répondre

    5 janvier 2012

    6 janvier 2012, par Bruno Deshaies
    @ M. Luc Archambault
    J’ai lu votre réaction à mes propos et j’ai préféré intercalé entre crochets mes commentaires dans votre réponse. J.aimerais vous dire que j'ai apprécié le ton de votre commentaire.
    o L’UNION souverainiste par Luc Archambault
    Les Québécois,es élisent des représentant,es à Ottawa. Cette représentation est nôtre, quelle qu’elle soit, canadianisatrice, fédéraliste ou souverainiste. Cette représentation forme une Chambre qui est nôtre et siège à la Chambre des communes qui n’est bien sûr pas nôtre. Il est utile de le préciser. Ce commentaire me permet de le faire.
    Ainsi, il est utile que cette représentation élue à Ottawa exprime le vote souverainiste. Si aucun parti souverainiste ne permet aux Québécois,es d’exprimer ce vote souverainiste, ce vote ne peut s’exprimer. Se taire n’est pas la solution.
    [Il ne s’agit pas de se taire. Il s’agit d’AGIR ICI au Québec avec une équipe solidaire sur le BUT commun de l’indépendance nationale du Québec. Le chemin critique n’a pas encore été parcouru. La situation actuelle le démontre clairement. J’aimerais citer Jules Michelet dans Le Peuple : « Celui qui veut s’en tenir au présent, à l’actuel, ne comprendra pas l’actuel. »]
    C’est pourtant ce que certains souverainistes ont proposé. Ce qui a justifié les souverainistes de ne pas voter aux fédérales ou de ne pas voter pour le Bloc le 2 mai 2011. Ce qui a justifié l’équipe de TLMEP de faire à fête au bon Jack puisque les radicaux se permettaient d’enfoncer le Bloc notamment dans VIGILE.net.
    [Jack a joué le jeu du fédéralisme au Québec mais sur la scène fédérale ou pancanadienne et il a gagné son pari. Partant, il a démontré qu’il y a une faille dans le discours des souverainistes péquistes et bloquistes.}
    Le Bloc de son côté, en pratiquant la politique de l’évitement, a justifié les souverainistes de ne plus voter pour lui. Résultat... celui du 2 mai. Résultat... l’éclatement de nos forces.
    [Avec l’expérience politique que possédait M. Duceppe, en 2011, il est difficile aujourd’hui qu’il vienne encore se présenter à TLMP pour faire de la rationalisation sinon de la ratiocination sur l’échec de son parti le 2 mai .]
    Seule l’UNION de nos forces citoyennes et politiques s’engageant à INVALIDER la dictature canadianisatrice actuelle INCAPABLE d’obtenir le OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise pourra permettre de battre la fausse Coalition SIROIS/Legault et faire l’UNION des forces démocratiques de ce peuple. À défaut, les souverainistes se croiront, avec raison, justifié de voter à Québec pour n’importe quoi et n’importe qui, comme le 2 mai 2011 à Ottawa.
    [Le MOUVEMENT à donner à l’idée d’indépendantiste doit surtout abandonner la démarche électoraliste pour se consacrer consciemment et rigoureusement sur le discours indépendantiste d’une manière systématique. Nous avons essentiellement à faire comprendre les notions d’indépendance et d’interdépendance à la population québécoise. Les Québécois doivent sentir que le NATIONAL de leur vie collective est primordial pour eux.]
    Qui gagne ? La dictature canadianisatrice. Les partisans d’un État ILLÉGITIME incapable d’obtenir le OUI du peuple souverain du Québec. Qui perd ? Le peuple souverain du Québec, livré pieds et poings liés à l’emprise d’une dictature qui s’impose par-dessus sa tête au clair mépris de sa souveraineté de peuple démocratique.
    Pour une VRAIE et MULTIPATITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    [Le vrai thème pour nous serait plutôt l’idée nationale que caractérise le fait de l’indépendance complète du Québec. C’est prendre le mauvais chemin que de discuter du thème « Démocratie et Souveraineté ». Les Québécois-Français ne sont pas encore collectivement indépendants. Ils ne jouissent pas de leur LIBERTÉ COLLECTIVE NATIONALE. Cependant, nous savons que nous vivons dans une démocratie que nous ne pouvons pas contrôler nous-mêmes.
    [Nous avons besoin de préparer le terrain. Il faut constituer une équipe nationale capable de faire comprendre l’OPTIQUE INDÉPENDANTISTE qui mène idéologiquement à l’acceptation de l’indépendance nationale du Québec. Par conséquent, il faut clairement prendre position d’abord. À cet égard, Jean-Marc Léger a été un bon éclaireur. Ce point de vue, il le soutenait fort de son expérience de journaliste formé en histoire, de fonctionnaire expérimenté et de créateur de l’AUPELF en 1953.
    [Sur un autre plan, je vous invite à visiter le site du MNQ : (Je cite)
    [« Fondé en 1947, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) regroupe aujourd’hui dix-huit (18) Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste réparties sur tout le territoire du Québec et compte, au total, quelque 110 000 membres. Il a pour mission de défendre et promouvoir l’identité québécoise, la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine. »
    [« Un Québec souverain, pluraliste et démocratique
    « En 1969, à la suite des États généraux sur le Canada français, le MNQ prenait officiellement position en faveur de la souveraineté du Québec. Il concluait que c'était là le seul moyen de faire en sorte qu'un peuple de culture française puisse survivre et se développer en Amérique. Ce faisant, il exerçait autant un devoir de mémoire qu'un geste pour la pérennité.
    « Le MNQ a à cœur de préserver l'identité québécoise et il invite tous les Québécois, quelle que soit leur origine, à se rallier à une mémoire nationale et à partager une volonté de perdurer à travers les siècles. Le MNQ continuera, sans relâche et par diverses initiatives, à promouvoir la souveraineté et à lutter pour la réalisation de cet objectif. »
    [Le MNQ crée l’IRQ (http://irq.qc.ca/conseilladministration/ )
    [Étant donné que nous savons que le MNQ regroupe « quelque 110 000 membres », pourquoi ne pas travailler à faire que cet organisme accélère le pas au sujet de l’indépendance nationale du Québec. Les nombreux foyers d’activités nationales pourraient enfin lutter d’une manière plus efficace s’ils acceptaient d’aller au fond des choses en ce qui concerne l’indépendance nationale du Québec. Il est urgent de faire converger les mêmes énergies de pensées et de volonté sur une base commune. La « coalition nationale » est dans nos murs ! Nous ne la voyons même pas. Il faudrait se concerter de toute urgence.]

  • Luc Archambault Répondre

    5 janvier 2012

    Les Québécois,es élisent des représentant,es à Ottawa. Cette représentation est nôtre, quelle qu'elle soit, canadianisatrice, fédéraliste ou souverainiste. Cette représentation forme une Chambre qui est nôtre et siège à la Chambre des communes qui n'est bien sûr pas nôtre. Il est utile de le préciser. Ce commentaire me permet de le faire.
    Ainsi, il est utile que cette représentation élue à Ottawa exprime le vote souverainiste. Si aucun parti souverainiste ne permet aux Québécois,es d'exprimer ce vote souverainiste, ce vote ne peut s'exprimer. Se taire n'est pas la solution.
    C'est pourtant ce que certains souverainistes ont proposé. Ce qui a justifié les souverainistes de ne pas voter aux fédérales ou de ne pas voter pour le Bloc le 2 mai. Ce qui a justifié l'équipe de TLMEP de faire à fête au bon Jack puisque les radicaux se permettaient d'enfoncer le Bloc notamment dans VIGILE.net.
    Le Bloc de son côté, en pratiquant la politique de l'évitement, a justifié les souverainistes de ne plus voter pour lui. Résultat... celui du 2 mai. Résultat... l'éclatement de nos forces.
    Seule l'UNION de nos forces citoyennes et politiques s'engageant à INVALIDER la dictature canadianisatrice actuelle INCAPABLE d'obtenir le OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise pourra permettre de battre la fausse Coalition SIROIS/Legault et faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple. À défaut, les souverainistes se croiront, avec raison, justifié de voter à Québec pour n'importe quoi et n'importe qui, comme le 2 mai 2011 à Ottawa.
    Qui gagne ? La dictature canadianisatrice. Les partisans d'un État ILLÉGITIME incapable d'obtenir le OUI du peuple souverain du Québec. Qui perd ? Le peuple souverain du Québec, livré pieds et poings liés à l'emprise d'une dictature qui s'impose par-dessus sa tête au clair mépris de sa souveraineté de peuple démocratique.
    Pour une VRAIE et MULTIPATITE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Bruno Deshaies Répondre

    4 janvier 2012

    Luc Archambault dixit : « Nous n’avons pas le droit de priver le peuple souverain de représentation démocratique dans les Chambres qui sont les siennes. »
    APRÈS LE 2 MAI 2011
    Faisons un retour dans le passé.
    Je viens de prendre connaissance de cette Tribune libre comme ajout en référence à mon nom parmi la liste de l’onglet « Auteurs » sur le site de Vigile. VOIR « Acteurs politiques et biographies » : Bruno Deshaies
    Le vrai titre de ma chronique était le suivant : « VOTER EN BLOC POUR LE BLOC OU VOTER POUR BLOQUER LE BLOC ? » Il existe une confrontation au Québec entre des souverainistes aveuglés et des accrocs du fédéralisme et tous d’eux aussi sincères l’un que l’autre. 2 octobre 2008. Source : http://www.vigile.net/Voter-en-bloc-pour-le-Bloc-ou (611 visites 9 messages. (Consulté le 4 janvier 2012).
    Si ces Chambres canadians sont les nôtres, pourquoi faudrait-il ne pas perdurer ? Le verdict est tombé le 2 mai 2011. Le peuple québécois a chassé le Bloc du Parlement canadien/canadian pour le NPD. La légitimité du peuple s’est exprimée. Nous cherchons encore les raisons et les leçons. Quoiqu’on dise, quoiqu’on pense ou quoiqu’on fasse, nous ne pourrons pas nous passer de l’histoire − de la GRANDE HISTOIRE. Les neuf commentaires apportés à ma chronique méritent encore aujourd’hui d’être lus ou relus.
    Ne serait-il pas nécessaire et urgent de procéder à une réflexion critique ? Les partis politiques pas plus que les constitutions ne feront par magie l'indépendance nationale du Québec. La « Révolution occidentale » (des XVIIIe et XIXe siècles), selon l'expression de l'historien Jacques Godechot, ne s'est pas faite sans de grandes difficultés.
    En ce moment, nous sommes toujours dans les limbes ! Selon la définition de ce mot : « à l'état de projet ou dans un état flou et indéterminé ». Le Bloc s’est leurré et il a reçu la réponse du Canada-Anglais.
    P.-S. J’ajouterais ces deux hyperliens en ce qui concerne l’éducation au Québec. http://www.rond-point.qc.ca/rond-point/education/default.htm
    http://www.rond-point.qc.ca/rond-point/didactique/default.htm

  • Michel Guay Répondre

    7 octobre 2008

    La prise de position de tous les souverainistes et indépendantistes pour voter en bloc pour le Bloc Québecois que nous vivons depuis un mois est un bon exemple de cet unité vers notre libératioon nationale sans pour autant cesser d'être soit de droite de centre de gauche vert ou mauve. Il faudra cette même unité pour nous débarasser des meech- moins Charest