L’objet du scandale

Chronique de Louis Lapointe


En écoutant les nouvelles de ce matin, j'ai appris que Julie Couillard
était probablement une informatrice de la GRC. Cela correspond à la thèse
que je défends depuis trois semaines, en particulier dans deux récents
articles publiés dans Vigile.

[Agents troubles ou agents doubles ?->13386]

et

[« La plus grande menace à la sécurité du Canada est la séparation du
Québec » : Lawrence Cannon->13494]

Julie Couillard est apparue dans le paysage en mai 2007, 4 mois avant la
promotion de Bernier aux affaires étrangères. La GRC et le SCRS devaient
probablement avoir une commande pour vérifier si Bernier était «top
secret», c'est là qu'ils ont envoyé l'agent très spécial Couillard. Il ne
faut pas oublier que Bernier était un ancien péquiste proche de Landry; il
fallait donc vérifier s’il était un fédéraliste sincère, le rôle qu'avait
la belle Julie. Elle devait être son amante, elle est devenue sa conjointe,
c'est là que tout s’est compliqué.

Tout le reste de l'histoire réside dans l'impossibilité de révéler le vrai
rôle de Julie. Le long silence des conservateurs et l'entrevue à TVA pour
mêler les pistes. Tout cela confirme ce que Lawrence Cannon a révélé:
l'indépendance du Québec est la plus grande menace à la sécurité du Canada.
Voilà pourquoi Julie Couillard est entrée dans la vie de Maxime Bernier,
pour savoir si, à titre d'ancien péquiste, il était une menace pour la
sécurité du Canada.

Louis Lapointe

Brossard
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Louis Lapointe534 articles

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L'auteur a été avocat, chroniqueur, directeur de l'École du Barreau, cadre universitaire, administrateur d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux et administrateur de fondation.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2008

    Maxime Bernier a été le seul à s'opposer à la corruption en Afghanistan, pointant du doigt le gouverneur de la province de Kandahar qui, aux dernières nouvelles est encore en poste alors que Bernier a sauté. N'oublions pas que l'Afghanistan est un important exportateur de drogues. Qui nous dit qu'il n'a pas tout simplement été victime d'une arnaque du crime organisé ? Chose certaine, les partis d'opposition à Ottawa ne font pas leur travail en refusant d'élargir le débat. L'horizon de leur questionnement ne dépasse pas la défense des intérêts de l'État canadien.
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2008

    Huit oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune!!!
    Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery : « Nous étions en guerre! »
    1. En 1970, lors de la crise(?) d’octobre;
    2. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
    3. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
    4. En 1885, lors du massacre des Métis et la pendaison de Louis Riel;
    5. En 1837-38, lors des patriotes;
    6. En 1800, lors de l’occupation militaire;
    7. En 1759, suite à la prise de Québec;
    8. En 1755, lors de la déportation des Acadiens.